• Natures

    Titre : Natures
    Directrice de l’anthologie : Stéphanie Nicot
    Auteurs et nouvelles : David Bry (« Je suis forêt ») ; Ketty Steward (« Mal de mer ») ; Aurélie Wellenstein (« La mer monte ») ; Stefan Platteau (« Les Enfants d’Inanna ») ; Charlotte Bousquet (« La lumière de Malia ») ; Ariel Holzl (« La traversée du désert ») ; Estelle Vagner (« L’âme et le coeur ») ; Grégory da Rosa (« Comme ça ») ; Claire et Robert Belmas (« Seigneur de Colère ») ; Philippe Tessier (« Qui se souvient des hômlas ») ; Jean-Laurent del Socorro (« Armée d’un livre et d’un crayon ») ; Loic Henry (« Malaria ») ; Vincent Mondiot (« Par-delà les ruines ») ; Estelle Faye (« Jardins ») ; Jean Pruvost (« Epinaturalement »)
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2019 (mai)

    Synopsis : Arbres insurgés (Je suis forêt) et dieu des eaux déprimé (Mal de mer), affrontement d’alpinistes-sorciers sur les pentes de l’Himalaya (Les Enfants d’Inanna) et lutte désespérée contre un désastre écologique (La Lumière de Malia), ou animaux annonçant le début des représailles (La Mer monte), les récits proposés par les seize auteurs de l’anthologie des Imaginales 2019 nous rappellent que la nature est belle, mais fragile, et qu’il va falloir se battre pour la protéger. Entre crise intérieure (La Traversée du désert) et loup-garou en fuite (L’âme et le coeur), petite fille discriminée (Comme ça) et dystopie cruelle (Seigneur de Colère), ou ruines hantées par le souvenir d’un animal féroce (Qui se souvient des hômlas ?), Natures nous annonce que, si le passé n’a pas toujours été facile, le futur risque d’être pire encore. Préparons-nous à la grande pandémie (Malaria), essayons de ne pas oublier d’où nous venons (Par-delà les ruines), et fuyons à temps une Terre bientôt ravagée (Jardins). Pourtant, ici ou là, l’espoir en l’être humain persiste : Armée d’un livre et d’un crayon, une petite fille trace une voie. Résistance !

     

    Pour la dixième année consécutive, les éditions Mnémos ont publié en mai dernier l’anthologie officielle des Imaginales d’Épinal. L’occasion de découvrir quelques plumes des littératures de l’imaginaire francophones, qu’il s’agisse d’auteurs confirmés ou de jeunes écrivains dont la bibliographie devrait s’étoffer dans les années à venir. Le casting donne en tout cas sacrément envie et réunit plusieurs auteurs qu’on a l’habitude de retrouver au sommaire des anthologies des Imaginales (le couple Claire et Robert Belmas, Charlotte Bousquet, Estelle Faye…) et d’autres que l’on découvre pour la première fois (Vincent Mondiot, Estelle Vagner, Ariel Holzl ou encore Grégory da Rosa). Le thème de cette année s’inscrit pleinement dans l’actualité puisqu’il y est question de « natures » au sens large du terme. La directrice de l’anthologie, Stéphanie Nicot, opte d’ailleurs pour la première fois pour un découpage thématique, distinguant les textes consacrés à la nature sauvage, ceux dédiés à la nature humaine, et ceux dépeignant un « ailleurs et demain » (catégories auxquelles s’ajoute une sorte de bonus sous la forme d’un texte très court signé par un universitaire « pour poursuivre la réflexion »). Comme chaque fois, la qualité varie en fonction des textes, mais l’ensemble demeure de bonne facture, avec peu de redondance au niveau des thématiques traitées.

  • Créatures

    Titre : Créatures (anthologie)
    Auteurs et nouvelles : Jean-Laurent del Socorro (« La machine différente ») ; Anthelme Hauchecorne (« En commençant par la faim ») ; Claire et Robert Belmas (« Le nid de la sphinge ») ; Patrick Moran (« Les rêves de Venn Colomax ») ; Gabriel Katz (« Une chance sur six ») ; Adrien Tomas (« L’homme d’argile ») ; Elisabeth Vonarburg (« Les portes du monde ») ; Fabien Cerutti (« Légende du premier monde ») ; Olivier Gechter (« Une petite fleur ») ; Hélène Larbaigt (« Pied d’ombre ») ; Fabien Fernandez (« Desdemona ») ; Jean-Claude Dunyach (« Casser la coquille ») ; Jean-Louis Trudel (« La traductrice et les monstres ») ; Estelle Faye (« Elle a tes yeux »)
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2018

    Synopsis : Golem aux multiples visages (L’Homme d’argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu’il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l’anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu’une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d’ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d’Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s’interroger au final sur ce qui définit l’humain – et donne sens à nos vies.

    Douze nouvelles créatures, plus stupéfiantes et formidables les unes que les autres, furent présentées au couple impérial : harpie enflammée, ptérodactyle marin, bucentaure noire, crocolisque planeur, isonade de terre, dhampire, colonie de feux follets, haggis sauvage, hippalectryon, onocentaure, péryton… Chaque créature fut présentée dans l’écrin magiquement changeant de son environnement de prédilection. Cinquième à être dévoilée, la Iëlfelanane émergea des breuils d’une forêt primaire aux majestueux séquoias géants. (Fabien Cerutti, Légende du Premier monde)

    Comme chaque année depuis maintenant dix ans, les Imaginales publient à l’occasion de leur festival se déroulant à Épinal une anthologie regroupant les nouvelles d’auteurs francophones. Cette année, l’ouvrage réunit quatorze d’entre eux (pas mal de Canadiens, forcément, puisque pays à l’honneur) à qui Stéphanie Nicot a demandé de se pencher sur le thème des « créatures ». Il est vrai que la célébration du bicentenaire de la parution du célèbre « Frankenstein » de Mary Shelley s’y prêtait plutôt bien. Monstres, êtres féeriques, animaux fantastiques, formes de vie extraterrestres… : la manière de traiter le sujet est vaste et c’est cette diversité qui fait tout le charme de cette anthologie 2018. Avant de revenir plus en détail sur chacun des textes proposés, un mot sur la répartition des nouvelles qui peut paraître un peu curieuse. D’abord parce que la SF occupe à mon sens une place beaucoup trop importante par rapport aux autres genres, et notamment la fantasy (qui est censée être à l’honneur…). E surtout parce que la totalité des textes relevant du space-opera ont été mis à la suite, à la toute fin, plutôt que répartis dans le reste de l’anthologie. Bref, si j’ai plutôt bien accroché au début de l’ouvrage, les dernières nouvelles m’ont en revanche fait refermer l’ouvrage sur une note beaucoup moins positive, ce qui est dommage.

  • Confessions d’un automate mangeur d’opium

    Titre : Confessions d’un automate mangeur d’opium
    Auteurs : Mathieu Gaborit et Fabrice Colin
    Éditeur : Mnémos / Bragelonne
    Date de publication : 1999 / 2019

    Synopsis : Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes et des nuées d’automates cuivrés… C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur.

  • Arcadia [Intégrale]

    Titre : Arcadia [Intégrale]
    Auteur : Fabrice Colin
    Éditeur : Mnémos / Bragelonne
    Date de publication : 1998 / 2014

    Synopsis : LONDRES, 1872. Dans le monde d’Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d’étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme… Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d’art victorien entendent le même appel, et s’apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.

  • La voie Verne

    La Voie Verne

    La voie Verne

    Titre : La Voie Verne
    Auteur : Jacques Martel
    Éditeur : Mnémos [site officiel]
    Date de publication : janvier 2019

    Synopsis : Un futur qui pourrait être aujourd’hui : l’usage du papier a disparu et l’ensemble des connaissances a été numérisé, jusqu’à ce qu’un virus informatique terriblement puissant et fulgurant en anéantisse une grande partie.
    Dans ce monde au savoir gangrené, John, un homme d’âge mûr, devient majordome pour de mystérieuses raisons dans une famille richissime, recluse dans un immense manoir perché au cœur des Alpes. C’est là que vit Gabriel, un étrange enfant qui passe son temps dans un univers virtuel mettant en scène un XIXe siècle singulièrement décalé où il retrouve tous les héros, machines et décors de Jules Verne, un écrivain depuis longtemps oublié…
    Confronté au mutisme du jeune garçon, aux secrets et aux dangers du monde virtuel dédié à Jules Verne, John s’embarque sans le savoir dans une aventure dont les enjeux se révéleront bientôt vertigineux.

    Les fabricants ont tenté de donner la sensation du livre papier, mais ce n’est pas au point. Pas de véritable texture, pas d’odeur, pas d’usure. Revenir au début après chaque fournée de pages… Ce n’est pas un livre, c’est du stockage d’informations déguisé en livre. Ce peut être n’importe quel ouvrage à tout moment, donc aucun en réalité. Une bibliothèque sous une reliure unique n’est pas une bibliothèque, c’est une somme de données. Voilà mon avis. J’ai une aversion pour les e-versions, si je puis dire.

    Les éditions Mnémos misent souvent des romans de fantasy ou de science-fiction qui font la part belle à l’imaginaire collectif français et misent sur la construction d’univers étoffés et référencés ; La Voie Verne, de Jacques Martel, ne fait pas exception.

  • Chevauche-brumes

    Chevauche-brumes

    Chevauche-brumes

    Titre : Chevauche-brumes
    Auteur : Thibaud Latil-Nicolas
    Éditeur : Mnémos [site officiel]
    Date de publication : février 2019

    Synopsis : Au nord du Bleu–Royaume, la frontière est marquée par une brume noire et impénétrable, haute comme une montagne. De mémoire d’homme, il en a toujours été ainsi. Mais depuis quelques lunes, le brouillard semble se déchirer. Tandis que ce voile enfle et reflue tel un ressac malsain, de violents éclairs strient ses flancs dans de gigantesques spasmes. La nuée enfante alors des créatures immondes qui ravagent les campagnes et menacent d’engloutir le royaume tout entier.
    La neuvième compagnie des légions du roy, une troupe de lansquenets aguerris au caractère bien trempé, aspire à un repos bien mérité après une campagne éprouvante. Pourtant, dernier recours d’un pouvoir aux abois, ordre lui est donné de s’opposer à ce fléau. Épaulée par des cavalières émérites et un mystérieux mage chargé d’étudier le phénomène, la troupe s’enfonce dans les terres du nord, vers cette étrange brume revenue à la vie.
    Tous, de l’intendant au commandant, pressentent qu’ils se mettent en route pour leur dernier périple. Tous savent que du résultat de leurs actions dépendra le destin du royaume. Entre courage et résignation, camaraderie et terreur, ces femmes et ces hommes abandonnés par le sort, devront consentir à bien des sacrifices face à la terrible menace. En seront-ils capables ? Les légendes naissent du sang versé, de la cendre et de la boue.

    J’ai compris que s’élever au-dessus des siens ne se fait pas par l’exercice du pouvoir et l’usage de la violence, mais en apprenant à aimer les vicissitudes de son destin. Vous autres, fils des batailles, partez au combat en craignant d’être tués, blessés, perdus. Nous, femmes de Longemar, risquons la capture, la souillure, le rejet, le mépris de ceux qui pensent que le combat n’est qu’une affaire de muscles. Mais nous agissons de la sorte parce que nous voulons assumer les mêmes responsabilités que les vôtres et, de ce fait, obtenir les mêmes droits et la même reconnaissance. Nous ne voulons pas être celles qui pleurent et qui geignent quand on renverse sur la paille. Nous porterons le fer là où on nous le demandera, avec toute la vigueur nécessaire. Alors ne craignez pas que nous reculions devant quelques flocons de neige et les morsures de blizzard. Nous saurons tenir.

    Les éditions Mnémos proposent à nouveau le premier roman d’un auteur jusqu’ici inconnu : Thibaud Latil-Nicolas débarque dans le paysage éditorial de la fantasy française avec le roman Chevauche-brumes.

  • La voie Verne

    La voie Verne

    Titre : La voie Verne
    Auteur : Jacques Martel
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2019 (janvier)

    Synopsis : Un futur qui pourrait être aujourd’hui : l’usage du papier a disparu et l’ensemble des connaissances a été numérisé, jusqu’à ce qu’un virus informatique terriblement puissant et fulgurant en anéantisse une grande partie. Dans ce monde au savoir gangrené, John, un homme d’âge mûr, devient majordome pour de mystérieuses raisons dans une famille richissime, recluse dans un immense manoir perché au cœur des Alpes. C’est là que vit Gabriel, un étrange enfant qui passe son temps dans un univers virtuel mettant en scène un XIXe siècle singulièrement décalé où il retrouve tous les héros, machines et décors de Jules Verne, un écrivain depuis longtemps oublié… Confronté au mutisme du jeune garçon, aux secrets et aux dangers du monde virtuel dédié à Jules Verne, John s’embarque sans le savoir dans une aventure dont les enjeux se révéleront bientôt vertigineux.

    La vérité, monsieur, est que la volonté de l’homme est plus puissante que la science.Elle le soutient contre l’adversité, lui donne la force de survivre lorsque tout est perdu. La volonté est la vie. Elle protège contre vents et marées, parfois contre la mort elle-même. Le mythe ne peut être tué si la volonté des hommes désire qu’il vive. Alors, la chair et l’esprit ne dépérissent pas. Le mythe vit, l’homme vit. Il vit tant que l’humanité a besoin de lui, qu’au fond de son âme elle le sent nécessaire, tant qu’il représente quelque chose d’universel, plus grand que les siècles, plus large que les frontières derrière lesquelles s’enferment les gens.

  • Chevauche-brumes

    Chevauche-brumes

    Titre : Chevauche-brumes
    Auteur : Thibaud Latil-Nicolas
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2019 (février)

    Synopsis : Au nord du Bleu–Royaume, la frontière est marquée par une brume noire et impénétrable, haute comme une montagne. De mémoire d’homme, il en a toujours été ainsi. Mais depuis quelques lunes, le brouillard semble se déchirer. Tandis que ce voile enfle et reflue tel un ressac malsain, de violents éclairs strient ses flancs dans de gigantesques spasmes. La nuée enfante alors des créatures immondes qui ravagent les campagnes et menacent d’engloutir le royaume tout entier. La neuvième compagnie des légions du roy, une troupe de lansquenets aguerris au caractère bien trempé, aspire à un repos bien mérité après une campagne éprouvante. Pourtant, dernier recours d’un pouvoir aux abois, ordre lui est donné de s’opposer à ce fléau. Épaulée par des cavalières émérites et un mystérieux mage chargé d’étudier le phénomène, la troupe s’enfonce dans les terres du nord, vers cette étrange brume revenue à la vie.

    La mort est ma compagne de toujours,
    Sur les plaines de Tance et à l’assaut des tours,
    Sur les champs de bataille survolés de corbeaux,
    Parmi les corps lardés et les mailles en lambeaux.

    Je vous vois, mes aînées, filles de la guerre,
    Nobles centaures bardés sur vos coursiers de fer,
    Dans mes songes et aux portes du froid caveau,
    Le vent des cavalcades gonflant vos longs manteaux.

    Laissez-moi me jeter sur les lances dressées.
    Que la gloire me drape dans vos tuniques percées !
    A moi, mes sœurs tombées ! Guidez mes horions !
    Et que dans mon tabard naissent des constellations.

  • Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2018

    Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour faire un point sur les lectures les plus marquantes de 2018 ! Mon bilan lecture de cette année est plutôt positif par rapport à l’objectif que je m’étais fixée puisque j’en suis actuellement à 87 romans (contre 73 l’année passée). Pour plus de clarté, j’ai classé les romans qui m’ont le plus enthousiasmée cette année en trois catégories : ceux sortis cette année ; les suites de séries publiées dans l’année ; de plus vieilles parutions découvertes en 2018. [Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.]

  • Eternity Incorporated

    Eternity Incorporated

    Eternity Incorporated

    Titre : Eternity Incorporated
    Auteur : Raphaël Granier de Cassagnac
    Éditeur : Mnémos (Dédales) / Hélios
    Date de publication : juin 2011 / avril 2015

    Synopsis : Plusieurs siècles après l’anéantissement de la civilisation par un virus inconnu, une partie de l’humanité survivante a trouvé refuge dans une ville-bulle régentée par un ordinateur central omnipotent.
    Au sein de ce sanctuaire, nous vivons les destins entrecroisés de Sean, Ange et Gina.
    Un changement majeur dans l’ordre de la Bulle les lance sur la quête dangereuse des secrets du Processeur et d’eux-même…
    Physicien de métier, Raphaël Granier de Cassagnac signe avec ce roman un texte ambitieux qui conduira plus loin le lecteur dans sa réflexion sur notre futur.

    En me réveillant ce jour-là, je sentis que l’aube nous avait apporté l’impossible.

    Raphaël Granier de Cassagnac est physicien des particules, mais il est également auteur de différents ouvrages, notamment chez les éditions Mnémos (nouvelles, anthologies, directeur de la costaude collection de beaux livres Ouroboros). Eternity Incorporated fut son premier roman, commencement d’une trilogie de science-fiction anticipatrice.