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La 25e Heure du Livre, Conférence #3 : Arcanes du pouvoir et de la corruption
Après deux conférences sur des sujets très difficiles (« Crimes de guerre : femmes, premières victimes » et « Enfants-soldats »), la 25e Heure du livre du Mans s’est proposé de revenir sur un aspect non moins reluisant de la situation au Congo avec un débat consacré aux arcanes du pouvoir et de la corruption. Étaient présent trois intervenants : Thomas Dietrich, auteur de « Là où la Terre est rouge » ; In Koli Jean Bofane, auteur, entre autre, de « Mathématiques congolaises » ; et enfin Fiston Mwanza Mujila, auteur de « Tram 83 ». Une conférence intéressante bien que certains points ait été beaucoup trop survolés à mon goût.
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La 25e Heure du Livre, Conférence #2 : Les enfants-soldats
Comme tous les ans à l’occasion de la 25e Heure du Livre du Mans, de nombreuses conférences consacrées au thème de l’année ont été données au théâtre des Quinconces. C’est le Congo qui était à l’honneur, un pays à l’histoire troublée qui aura permis d’aborder des sujets très difficiles, de la conditions des femmes, premières victimes des crimes de guerre, au phénomène des enfant-soldats. Quatre invités se sont réunis autour de Gérard Noiret pour ce débat : Serge Amisi, ancien enfant-soldat lui-même et auteur de « Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain » ; Emmanuel Dongala dont le roman « Jonny Chien Méchant » paru il y a quelques années et adapté depuis au cinéma traite de cette question ; Déo Namujimbo qui relate dans « Je reviens de l’Enfer » sa vision du Congo après avoir vécu une année avec des soldats rebelles ; et enfin Jean-Philippe Stassen, auteur d’une bande dessinée intitulée « Les enfants ».
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La 25e Heure du Livre, Conférence #1 : Crimes de guerre : femmes, premières victimes
C’est le Congo qui était cette année à l’honneur à l’occasion de la 25e heure du livre, un salon qui aura réuni plus de 28 000 visiteurs en deux jours et qui se déroulait pour la toute première fois au sein du nouveau théâtre du centre ville. Outre une meilleure visibilité et une plus grande aisance de circulation, la nouvelle formule a également pour gros avantage d’isoler l’espace « Café du monde » réservé aux débats et conférences. Les visiteurs ont ainsi eu la chance de bénéficier d’une meilleure acoustique et de davantage de confort que les années précédentes puisque les interventions se sont toutes déroulées au sein de la plus grande salle du théâtre. Férus de ce type de conférences, les membres du Bibliocosme s’en sont cette année donnés à cœur joie ! Voici donc le premier compte-rendu des quelques débats auxquels nous avons pu assister.
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On y était ! (à la 25e Heure 2014)
Le rideau s’est fermé sur le salon du livre du Mans. On est toujours un peu triste de quitter la fête. Dans son nouvel écrin, le magnifique théâtre « Les Quinconces » cette nouvelle édition était consacrée « Aux peuples du fleuve Congo » Un bien beau plateau avec notamment Emmanuel Dongala, Alain Mabanckou, Henri Lopès ou In Koli Jean Bofane entre autres. Avec notamment des débats forts en émotion consacré aux enfants soldats et le témoignage de Serge Amisi enrôlé de force pour répandre la terreur au Congo (« Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain » aux éditions Vents d’ailleurs). Belle rencontre avec Alain Mabanckou toujours aussi passionnant à écouter et sympathique pour échanger.
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Le monde littéraire était au Mans le week-end des 4-5 octobre 2014 !
Ces 4 et 5 octobre 2014, se tenait la 25e Heure du Livre du Mans 2014 avec deux grands défis au programme : que le salon tienne sa place au sein des salons de la rentrée littéraire (notamment Le Livre sur la Place à Nancy en septembre et la Foire du Livre de Brive en novembre), tout en réussissant son retour vers la place des Quinconces autour du nouveau théâtre, de la nouvelle place des Jacobins et quelques autres lieux dans la ville.
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Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #4 : Un monde fantastique
A l’occasion du festival des Étonnants Voyageurs de Saint Malo ont eu lieu cette année un certain nombre de conférences consacrées aux littératures de l’imaginaire.S’est ainsi tenu le dimanche 8 juin une table-ronde à la Maison de l’Imaginaire intitulée « Un monde fantastique » et réunissant cinq intervenants : Thomas Day, grand auteur de SFFF récompensé cet année par le Grand Prix de l’Imaginaire pour son recueil de nouvelles « Sept secondes pour devenir un aigle » ; Georges-Olivier Châteaureynaud, romancier et nouvelliste renommé membre de nombreux jurys littéraires ; deux auteurs étrangers, Bernard Quiriny pour la Belgique et Renaud Jean pour le Canada ; enfin Guillaume Sorel, illustrateur, récemment à l’origine d’une adaptation en bande-dessiné du « Horla ». En voici un bref compte-rendu.
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ImaJn’ère 2014
Petit retour sur ImaJn’ère 2014, la 4e convention des littératures populaires et de l’imaginaire d’Angers ! Du 13 au 15 juin, les salons Curnonsky furent envahis par le polar, la fantasy et la science-fiction, à travers des dédicaces, des expositions et des interventions.
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Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #3 : La SF serait-elle le meilleur moyen de rendre compte du réel ?
Comme tous les ans à Saint Malo à l’occasion du festival des Étonnants Voyageurs, toute une série de conférences et débats ont eu lieu à la Maison de l’imaginaire, cette année déplacée dans la chapelle Sainte Anne. L’occasion pour les amateurs des littératures de l’imaginaire d’assister à des tables rondes réunissant quantité d’auteurs et de découvrir l’exposition réalisée par Nicolas Fructus et composée des illustrations choisies pour figurer dans « Un an dans les airs », ouvrage paru aux éditions Mnémos en 2013 et dédié aux voyages extraordinaires de Jules Verne. Parmi les conférences organisées le dimanche après-midi l’une d’elles proposait de s’intéresser à cette épineuse mais néanmoins passionnante question : La science-fiction serait-elle le meilleur moyen de rendre compte du réel ? Y étaient présents Laurent Kloetzer, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2014 (catégorie roman français) pour « Anamnèse de Lady Star » écrit en collaboration avec son épouse ; Laurent Whale a qui ont doit une trilogie de SF intitulée « Les étoiles s’en balancent » ainsi que plus récemment un thriller historique consacré à Billy the Kid ; Yves Grevet, auteur du diptyque « Nox », une dystopie destinée à la jeunesse ; et enfin Christian Léourier, auteur du « Cycle de Lanmeur », récemment réédité en trois volumes aux éditions Ad Astra.
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Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #2 : Le retour des barbares ?
A l’occasion du festival des Étonnants Voyageurs ayant lieu tous les ans à la Pentecôte, le théâtre Chateaubriand de la ville de Saint Malo a accueilli tout au long du weekend de nombreuses conférences et projections consacrées aux littératures de l’Imaginaire. Après deux documentaires respectivement consacrés à J. R. R. Tolkien et aux showrunners de « Game of thrones », Jean-Luc Rivera, passionné de SFFF et jury du Grand Prix de l’Imaginaire, a ainsi animé une conférence intitulée « Le retour des barbares ». Y étaient invités quatre auteurs : Andrus Kivirähk, écrivain estonien récompensé cette année par le Grand Prix de l’Imaginaire pour son roman « L’homme qui savait la langue des serpents » ; Raphaël Jerusalmy, ancien membre des services de renseignements militaires israéliens et auteur de plusieurs romans dont dernièrement « La confrérie des chasseurs de livres ; Viviane Moore, auteure de romans policiers historiques ; et enfin Régis Goddyn, auteur de la série « Le sang des 7 rois » dont les quatre premiers tomes ont rencontré un large public parmi les lecteurs de fantasy. Un casting varié et de qualité qui n’aura cela dit guère été enthousiasmé par le sujet, à l’exception de Régis Goddyn et Raphaël Jerusalmy qui auront fait preuve de bien meilleure volonté que les deux autres. Il faut dire que, malgré les tentatives de Jean-Luc Rivera de faire le lien entre ce retour des barbares et les romans de chacun des auteurs, aucun d’entre eux ne s’était véritablement penché sur la question dans leurs ouvrages…
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Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #1 : Tolkien : des mots, des mondes
Comme tous les ans, la ville de Saint Malo a accueilli début juin le festival des Étonnants Voyageurs, l’occasion idéale de rencontrer des auteurs issus de tous les horizons et d’assister à des débats et conférences consacrés à tous les genres. La SFFF s’est notamment encore une fois vue accorder une place de choix dans les programmes. Il faut dire que le thème du festival, le réveil des grandes puissances mythologiques, s’y prêtait plutôt bien. A cette occasion environ trois cent amateurs du genre ont eu l’occasion de découvrir en avant première au théâtre Chateaubriand un documentaire consacré à J. R. R. Tolkien. Simon Backès, le réalisateur, a d’ailleurs témoigné de son étonnement et de son émotion de voir autant de personnes réunies pour assister à cette première diffusion publique, et en a profité pour remercier chaleureusement la chaine Arte à qui on doit le financement de ce documentaire. Le réalisateur a également tenu à rappeler qu’il était évidemment impossible de proposer un portrait exhaustif de la vie de l’écrivain, c’est pourquoi le film a été essentiellement construit autour de deux axes. Le premier consiste à brosser un portrait le plus fidèle possible de ce paisible professeur d’Oxford et ainsi tordre le cou aux nombreux clichés qui ont eu tendance à se développer au sein du grand public (notamment après le succès des films). Le second axe a pour ambition de révéler toute la complexité de l’univers élaboré par Tolkien.