On y était ! (à la 25e Heure 2014)
Le rideau s’est fermé sur le salon du livre du Mans. On est toujours un peu triste de quitter la fête. Dans son nouvel écrin, le magnifique théâtre « Les Quinconces » cette nouvelle édition était consacrée « Aux peuples du fleuve Congo » Un bien beau plateau avec notamment Emmanuel Dongala, Alain Mabanckou, Henri Lopès ou In Koli Jean Bofane entre autres. Avec notamment des débats forts en émotion consacré aux enfants soldats et le témoignage de Serge Amisi enrôlé de force pour répandre la terreur au Congo (« Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain » aux éditions Vents d’ailleurs). Belle rencontre avec Alain Mabanckou toujours aussi passionnant à écouter et sympathique pour échanger.
Au hasard du salon, un échange avec Serge Joncour, dont le dernier livre « L’écrivain national » chez Gallimard devrait être adapté au cinéma. Discussions chaleureuses avec Akli Tadjer sur son dernier roman « Les thermes du Paradis » à découvrir chez Jean-Claude Lattès, ou Dominique Fabre pour « Photos volées » aux Editions de l’Olivier.
Le salon accueillait aussi la grande auteure de polar Donna Léon, dont malheureusement la conférence a été bien tristounette, mené par le journaliste Thierry Clermont peu inspiré, c’est le moins que l’on puisse dire. On se console avec une petite dédicace.
Au hasard des allées Olivier Adam, Patrick Deville, Minh Tran Huy, Pascal Fioretto, Adrien Bosc, Simonetta Greggio, Catherine Cusset, François Vallejo, Olivia Rosenthal, Wilfried N’Sondé, Manuel Blanc (acteur chez Téchiné ou Pinoteau pour son premier roman « Cavalcade »), Jérôme Attal. les fidèles du salon comme Jean-Pierre Coffe et Janine Boissard.
Côté BD, une belle palette avec Etienne Davodeau, Jul, l’excellent Barly Baruti et ces dessins dédicaces au choix du lecteur.
Côté fantasy, les clefs étaient remises à l’excellente Atalante. Au programme Thomas Day, Thomas Géha, Laurent Genefort, Jeanne A. Debats etc.
Sans oublier le salon jeunesse, victime de son succès au « Carré Plantagenet ». Quelques réajustements s’imposent (notamment la signalétique mais aussi plus de places au « Café littéraire » toujours archi plein).
En tout cas, un salon qui aura accueilli entre 28 000 et 29 000 visiteurs. Qui a dit qu’on ne lisait pas ?