• Damnés de la Commune 1

    Les Damnés de la Commune, tome 1 : À la recherche de Lavalette

    Damnés de la Commune 1

    Titre : À la recherche de Lavalette
    Cycle/Série : Les Damnés de la Commune, tome 1
    Auteur : Raphaël Meyssan
    Éditeur : Delcourt [site officiel]
    Date de publication : 8 novembre 2017

    Synopsis : Découvrez cette incroyable bande dessinée, réalisée exclusivement à partir de gravures de l’époque de la Commune, qui nous raconte la quête d’un Parisien pour exhumer l’histoire de son voisin communard.
    Parti à la recherche de Lavalette, le narrateur rencontre Victorine, dont le témoignage bouleversant l’accompagne dans sa quête. Tandis que sa ville se charge peu à peu d’histoires, il découvre les années de tourments qui ont conduit à la révolution de 1871. Témoignage exceptionnel sur la Commune de Paris, ce roman graphique, réalisé à base de gravures du XIXème siècle, présente la manière dont l’époque se voyait elle-même.

    Favre, vice-président du gouvernement, avait fait une déclaration tonitruante.
    « Nous ne céderons pas un pouce de nos territoires, pas une pierre de nos forteresses ! »
    Mais il rencontre le chancelier Bismarck qui annonce ses conditions : céder l’Alsace et la Lorraine.
    Trahison !

    Thiers n’écoute pas le peuple de Paris qui veut combattre l’envahisseur.
    « Les Français veulent la paix. »
    Il ouvre avec Bismarck des pourparlers d’armistice.
    Trahison !

    Contre l’avis du général Trochu, qui préside le gouvernement, des gardes nationaux brisent l’étau allemand sur Paris et s’emparent du Bourget.
    « L’attaque a été réalisée sans mon autorisation. »
    Le gouvernement refuse de leur prêter secours et les trois mille combattants sont écrasés.
    Trahison !

    Sur le front de l’Est, Bazaine – un maréchal d’Empire qui rejette la République – envoie un message de négociation aux Allemands.
    « J’interroge ma conscience pour sauver la France de ses excès. »
    Le 27 octobre 1870, pour sauver la France de ses excès républicains, il capitule et livre aux Allemands ses cent-quatre-vingt mille soldats.
    Trahison !

    De temps à autre, des sujets historiques maltraités (ou mal traités) dans les médias dominants refont surface avec une autre vision et par un cadre plus populaire. Ici, Raphaël Meyssan propose un récit sur Les Damnés de la Commune, paru chez les éditions Delcourt.

  • La rose de Djam, tome 1 : L’appel des Quarante

    Titre : L’appel des Quarante
    Cycle/Série : La rose de Djam, tome 1
    Auteur : Sandrine Alexie
    Éditeur : L’Atalante
    Date de publication : 2019 (avril)

    Synopsis : L’histoire de la Rose de Djam, ou comment la coupe qui détenait tous les secrets de l’univers fut perdue et retrouvée, est un volet de la longue histoire des Quarante, lequel commença dans un château syrien tenu par des seigneurs normands, où vivait la plus improbable des créatures terrestres qu’on pouvait charger de cette mission : Sibylle de Terra Nuova.

     

    Vous m’avez dressée, toute mon enfance, en vue de cette mission ! Je me suis fait botter le cul par mon maître d’armes, jusqu’à ce que je sache danser sur ma selle et abattre un moucheron en plein vol, yeux fermés en lui tournant le dos. Je me suis fait tanner le cuir par Bastian, qui estimait nécessaire de m’élever en garçon et, donc, de me corriger en garçon. Shudja peut témoigner du nombre de leçons que je dus écrire allongée sur le ventre, tant les coups de fouet me cuisaient l’arrière-train ! Et c’est maintenant que tout est prêt, qu’il n’y a plus de retour possible, que je suis enfin sur le point de m’élancer sur la route – route que vous m’avez tracée, je vous le rappelle !-, c’est maintenant que vous me dites que j’ai le choix ?

  • Confessions d’un automate mangeur d’opium

    Titre : Confessions d’un automate mangeur d’opium
    Auteurs : Mathieu Gaborit et Fabrice Colin
    Éditeur : Mnémos / Bragelonne
    Date de publication : 1999 / 2019

    Synopsis : Paris, 1889. Un monde en transition, où les fiacres côtoient les tours vertigineuses des usines. Une ville brumeuse envahie par les aéroscaphes et des nuées d’automates cuivrés… C’est dans cet univers révolutionné par l’éther, la substance verte aux propriétés miraculeuses, que la comédienne Margaret Saunders doit résoudre le mystère de la mort de sa meilleure amie. Sur la piste d’un créateur de robots dément, Margo va découvrir au péril de sa vie les dangers cachés de l’envoûtante vapeur.

  • Colonies

    Colonies

    Colonies

    Titre : Colonies
    Nouvelles : « Le lot n°97 » ; « Le Dernier salinkar » ; « Le Bris » ; « Je me souviens d’Opulence » ; « Le Jardin aux mélodies » ; « Longue vie » ; « T’ien-Keou » ; « La Fin de l’hiver » ; « Proche-Horizon » ; « L’Homme qui n’existait plus »
    Auteur : Laurent Genefort
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 21 mars 2019

    Synopsis : « Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j’ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j’ai pensé que c’était à cause du caillou. »
    Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l’essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l’imaginaire colonial, l’idéologie coloniale, l’aventure coloniale, les horreurs coloniales…
    La nature humaine sous l’éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.

    « On dit que l’on trouve une plus grande variété végétale aux abords des astroports.
    — Parce que les équipages en transit transportent à leur insu des graines et des spores d’autres mondes ?
    — Parce que les gens croient justement ça ; ils regardent mieux la nature autour des pistes et découvrent des espèces qu’ils n’avaient même pas remarquées devant leur propre maison.
    — C’est vrai ?
    — Que l’on trouve davantage de types de plantes ? Une légende, hélas. Les légendes sont ce qui pousse le mieux au pied des astroports. »

    dans « Le jardin aux mélodies »

    Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un roman que nous propose Laurent Genefort, mais plutôt un recueil de nouvelles, tout en restant sur ses thèmes de prédilection : découverte, exploration et acclimatation à de nouvelles planètes, donc planet opera et space opera sont au programme de cet ouvrage paru chez les éditions le Bélial’ !

  • Arcadia [Intégrale]

    Titre : Arcadia [Intégrale]
    Auteur : Fabrice Colin
    Éditeur : Mnémos / Bragelonne
    Date de publication : 1998 / 2014

    Synopsis : LONDRES, 1872. Dans le monde d’Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d’étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme… Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d’art victorien entendent le même appel, et s’apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.

  • Effluvium

    Titre : Effluvium
    Auteur : Xavier Mauméjean
    Illustrateur : Didier Graffet
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2019 (avril)

    Synopsis : D’un Paris alternatif à un New York fantasmé, des flots légendaires aux mégapoles d’acier, Didier Graffet nous emmène au cœur de panoramas uniques faits de rigueur architecturale et de bâtiments à vapeur. Effluvium, c’est une Humanité conquérante qui cherche à repousser limites et frontières par les airs, les océans et le chemin de fer.

  • Les furtifs

    Titre : Les furtifs
    Auteur : Alain Damasio
    Éditeur : La Volte
    Date de publication : 2019 (avril)

    Synopsis : Ils sont là, parmi nous, jamais où tu regardes, à circuler dans les angles morts de nos quotidiens. On les appelle les furtifs. Une légende ? Un fantasme ? Plutôt l’inverse : des êtres de chair et de sons, aux facultés inouïes de métamorphoses, qui nous ouvrent la possibilité précieuse, à nous autres humains, de renouer avec le vivant. En nous et hors de nous, sous toutes ses formes et de toutes nos forces. Dans nos villes privatisées et sentientes, où rien ne se perd, ils restent les seuls à ne pas laisser de traces. Nous, les citoyens-clients, la bague au doigt, couvés par nos Intelligences Amies, nous tissons la soie de nos cocons numériques en travaillant à designer un produit de très grande consommation : être soi. Dans ce capitalisme insidieux, à la misanthropie molle – féroce pour ceux qui s’en défient -, l’aliénation n’a même plus à être imposée, elle est devenue un « self-serf vice ». Et tu penses y échapper ?

    A quoi tient une prise de conscience ? A quoi se joue un engagement politique ? Lorca pensait qu’il n’y avait pas de meilleure immersion que la lutte partagée. Rien de plus efficace que de participer à l’action pour lever toute réticence. Bien que je soupçonnasse maintenant qu’il avait voulu simplement en être. Et que j’en sois. Voulu que je voie de mes yeux ce qu’on faisait de cette ville, ce qu’était l’habitat princier d’un citoyen privilège. Afin qu’au delà et sans blabla, je saisisse, qui sait ? que cette brutalité économique n’avait rien d’une fatalité ? Qu’il « suffisait » au fond de se dresser contre ? Prendre sa part de l’orage, prendre place dans cette pluie ?

    Quinze ans ont passé depuis la publication de « La Horde du Contrevent », véritable best-seller, et pourtant Alain Damasio dispose toujours d’une très forte popularité, au-delà même du cercle des lecteurs de science-fiction. Son prochain roman était donc attendu avec impatience et n’a pas manqué de susciter l’intérêt du public et de la presse (même généraliste, chose rarissime dès qu’il s’agit de « littérature de genre » !) qui s’accordent pour l’instant majoritairement à saluer la qualité de cette nouvelle œuvre.

  • La voie Verne

    La Voie Verne

    La voie Verne

    Titre : La Voie Verne
    Auteur : Jacques Martel
    Éditeur : Mnémos [site officiel]
    Date de publication : janvier 2019

    Synopsis : Un futur qui pourrait être aujourd’hui : l’usage du papier a disparu et l’ensemble des connaissances a été numérisé, jusqu’à ce qu’un virus informatique terriblement puissant et fulgurant en anéantisse une grande partie.
    Dans ce monde au savoir gangrené, John, un homme d’âge mûr, devient majordome pour de mystérieuses raisons dans une famille richissime, recluse dans un immense manoir perché au cœur des Alpes. C’est là que vit Gabriel, un étrange enfant qui passe son temps dans un univers virtuel mettant en scène un XIXe siècle singulièrement décalé où il retrouve tous les héros, machines et décors de Jules Verne, un écrivain depuis longtemps oublié…
    Confronté au mutisme du jeune garçon, aux secrets et aux dangers du monde virtuel dédié à Jules Verne, John s’embarque sans le savoir dans une aventure dont les enjeux se révéleront bientôt vertigineux.

    Les fabricants ont tenté de donner la sensation du livre papier, mais ce n’est pas au point. Pas de véritable texture, pas d’odeur, pas d’usure. Revenir au début après chaque fournée de pages… Ce n’est pas un livre, c’est du stockage d’informations déguisé en livre. Ce peut être n’importe quel ouvrage à tout moment, donc aucun en réalité. Une bibliothèque sous une reliure unique n’est pas une bibliothèque, c’est une somme de données. Voilà mon avis. J’ai une aversion pour les e-versions, si je puis dire.

    Les éditions Mnémos misent souvent des romans de fantasy ou de science-fiction qui font la part belle à l’imaginaire collectif français et misent sur la construction d’univers étoffés et référencés ; La Voie Verne, de Jacques Martel, ne fait pas exception.

  • Chevauche-brumes

    Chevauche-brumes

    Chevauche-brumes

    Titre : Chevauche-brumes
    Auteur : Thibaud Latil-Nicolas
    Éditeur : Mnémos [site officiel]
    Date de publication : février 2019

    Synopsis : Au nord du Bleu–Royaume, la frontière est marquée par une brume noire et impénétrable, haute comme une montagne. De mémoire d’homme, il en a toujours été ainsi. Mais depuis quelques lunes, le brouillard semble se déchirer. Tandis que ce voile enfle et reflue tel un ressac malsain, de violents éclairs strient ses flancs dans de gigantesques spasmes. La nuée enfante alors des créatures immondes qui ravagent les campagnes et menacent d’engloutir le royaume tout entier.
    La neuvième compagnie des légions du roy, une troupe de lansquenets aguerris au caractère bien trempé, aspire à un repos bien mérité après une campagne éprouvante. Pourtant, dernier recours d’un pouvoir aux abois, ordre lui est donné de s’opposer à ce fléau. Épaulée par des cavalières émérites et un mystérieux mage chargé d’étudier le phénomène, la troupe s’enfonce dans les terres du nord, vers cette étrange brume revenue à la vie.
    Tous, de l’intendant au commandant, pressentent qu’ils se mettent en route pour leur dernier périple. Tous savent que du résultat de leurs actions dépendra le destin du royaume. Entre courage et résignation, camaraderie et terreur, ces femmes et ces hommes abandonnés par le sort, devront consentir à bien des sacrifices face à la terrible menace. En seront-ils capables ? Les légendes naissent du sang versé, de la cendre et de la boue.

    J’ai compris que s’élever au-dessus des siens ne se fait pas par l’exercice du pouvoir et l’usage de la violence, mais en apprenant à aimer les vicissitudes de son destin. Vous autres, fils des batailles, partez au combat en craignant d’être tués, blessés, perdus. Nous, femmes de Longemar, risquons la capture, la souillure, le rejet, le mépris de ceux qui pensent que le combat n’est qu’une affaire de muscles. Mais nous agissons de la sorte parce que nous voulons assumer les mêmes responsabilités que les vôtres et, de ce fait, obtenir les mêmes droits et la même reconnaissance. Nous ne voulons pas être celles qui pleurent et qui geignent quand on renverse sur la paille. Nous porterons le fer là où on nous le demandera, avec toute la vigueur nécessaire. Alors ne craignez pas que nous reculions devant quelques flocons de neige et les morsures de blizzard. Nous saurons tenir.

    Les éditions Mnémos proposent à nouveau le premier roman d’un auteur jusqu’ici inconnu : Thibaud Latil-Nicolas débarque dans le paysage éditorial de la fantasy française avec le roman Chevauche-brumes.

  • Le Dernier fleuve

    Le Dernier fleuve

    Le Dernier fleuve

    Titre : Le Dernier fleuve
    Auteur : Hélène Frappat
    Éditeur : Actes Sud (Domaine français) [site officiel]
    Date de publication : janvier 2019

    Synopsis : Mo porte son frère Jo sur son dos. À eux deux ils forment un drôle de petit animal fatigué, tout entier tendu vers sa propre survie mais qui ne dédaigne ni le jeu ni l’émerveillement. Ils marchent, sans savoir depuis quand, sans savoir où les mènent leurs pas et c’est le crépuscule, mais apparaît l’ombre d’une ruine où passer la nuit. Et au matin, la découverte du fleuve comme une destination évidente.
    L’aventure de Mo et Jo est affaire de vie ou de mort. De vie et de mort. Elle est jalonnée de rencontres extraordinaires et effrayantes, salvatrices et menaçantes : enfant-poisson, femme-sorcière, famille gorgone à la langue mystérieuse, êtres terrés dans des grottes, jeune mère-madone, couple qui danse dans un lit…
    Traversé de réminiscences qui réveillent l’enfant-lecteur en chacun de nous, un rom an comme une histoire du soir, moins pour s’endormir que pour réapprendre à rêver. Ample, limpide et mouvant, Le Dernier Fleuve accueille et métabolise tous les genres qui l’irriguent pour mieux leur échapper. Hélène Frap pat y fait de l’enfance un territoire mythologique et des enfants, les soldats tranquilles d’un espoir sombre et buté, dans un monde qui flirte avec sa propre fin.

    Après, l’inconnu commençait. Mo et Jo ne s’étaient jamais aventurés aussi loin. Ils observaient en silence les rives plus larges, les plaines basses, la ligne bleue des marais à peine plus sombre que l’horizon. Ils entraient au royaume de l’eau, où le fleuve gagne sur la terre et le ciel.

    Au sein de cette rentrée d’hiver 2019, Hélène Frappat publie un nouveau roman chez Actes Sud, qui a pour but de concilier imaginaire enfantin et nature mystérieuse : Le Dernier fleuve.