• L'Appel des grands cors

    L’Appel des grands cors

    L'Appel des grands cors

    Titre : L’Appel des grands cors
    Cycle/Série : Chevauche-Brumes, tome 3
    Auteur : Thibaud Latil-Nicolas
    Éditeur : Mnémos [site officiel]
    Date de publication : mars 2021

    Synopsis : Le Bleu-Royaume n’a jamais été aussi menacé. Pourtant, face à l’ennemi qui les met en péril, les grands seigneurs sont incapables de lui opposer un front uni. Dispersés dans des entreprises contraires, les royaumes des hommes tentent de nouer des alliances fragiles tandis qu’ailleurs, des hordes de créatures d’encre déferlent sur les contrées, ravageant villes et villages. Le chaos s’empare du pays et le culte d’Enoch, loin de rassembler les peuples, les dresse les uns contre les autres. Seuls les Chevauche-brumes seraient capables d’opposer une résistance efficace contre le chaos qui s’empare du pays. Mais leurs forces suffiront-elles ?
    Avec L’Appel des Grands Cors, Thibaud Latil-Nicolas conclut de façon magistrale la trilogie qu’il a entamée avec Chevauche-brumes et poursuivie avec Les Flots sombres. Une nouvelle fois, l’aventure et l’action sont au rendez-vous et le lecteur sera emporté aux confins du Bleu-Royaume dans un tourbillon de scènes toutes plus inoubliables les unes que les autres.
    Passionné par l’histoire, la littérature et les vastes domaines de l’imaginaire, l’auteur nous propose un texte saisissant, humain et incroyablement immersif. À l’aide de ses personnages auxquels il est impossible de ne pas s’attacher, il nous offre un récit qui dépasse les seules bornes de l’imaginaire pour résonner en chacun d’entre nous.

    Coup de coeur

    Décompose les grands événements en somme de petites insignifiances ; cela t’aidera à reprendre pied lorsque la meule du destin t’accablera et semblera sur le point de t’écraser.

    Après Chevauche-Brumes et Les Flots sombres, Thibaud Latil-Nicolas termine sa trilogie chez les éditions Mnémos avec L’Appel des grands cors !

  • Il faut flinguer Ramirez 1

    Il faut flinguer Ramirez, acte 1

    Il faut flinguer Ramirez 1

    Titre : Il faut flinguer Ramirez, Acte 1
    Cycle/Série : Il faut flinguer Ramirez, Acte 1
    Auteur : Nicolas Petrimaux
    Éditeur : Glénat [site officiel]
    Date de publication : mai 2018
    Récompenses : Prix Prix des libraires de bande dessinée 2018 ; Prix des lycées d’Angoulême 2019 ; Prix du meilleur espoir et prix du public de France 3 – Chambéry 2019

    Synopsis : Et si derrière la légende du pire assassin mexicain… Se cachait le meilleur expert en aspirateurs de tous les temps ?
    Falcon City, Arizona. Jacques Ramirez travaille à la Robotop, une entreprise d’électroménager et l’un des fleurons industriels du coin. Employé modèle, il bosse vite, bien, et sait surtout se faire discret. Pour cause : il est muet. Sa vie bascule le jour où deux membres d’un dangereux cartel pensent reconnaître en lui l’homme qui a trahi leur organisation par le passé : Ramirez, le pire assassin que le Mexique ait jamais connu. Aussi étonnant que cela puisse paraître, sous le chapeau du nettoyeur légendaire se cacherait désormais… un expert en aspirateurs hors-pair. Et maintenant que les hommes du cartel l’ont démasqué, ils feront tout, absolument tout… pour flinguer ce fumier !
    Pour marquer son entrée au catalogue Glénat, Nicolas Petrimaux livre un hommage réjouissant aux thriller d’action des années 1980. Un récit brutal et sans temps mort servi par une ligne à la puissance cinématographique, convoquant autant le Friedkin de Live And Die in LA que Tarantino ou Rodriguez.

    Coup de coeur

    – Tout le monde l’aime bien, à la Robotop.. c’est vraiment un type simple ! Et je vais même vous dire… c’est le seul qui n’est pas en train de râler tout le temps sur tout et n’importe quoi… pas comme Baxter, Williams… ou Callagan !
    – Sans doute parce qu’il est muet, monsieur Jackson…
    – Ah, ça, c’est pas faux !

    Trois ans après l’avoir proposée à l’éditeur Olivier Jalabert de chez Glénat, Nicolas Petrimaux clôt en 2018 le premier acte d’une nouvelle série, Il faut flinguer Ramirez, où il se charge à la fois du scénario et du dessin.

  • Coup d'État d'urgence

    Le Coup d’État d’urgence

    Coup d'État d'urgence

    Titre : Le Coup d’État d’urgence : surveillance, répression et libertés
    Auteur : Arié Alimi
    Éditeur : Le Seuil (Documents) [site officiel]
    Date de publication : 21 janvier 2021

    Synopsis : Printemps 2020. Pour faire face au Covid-19, le premier état d’urgence sanitaire de l’histoire de France est instauré, s’inspirant de l’état d’urgence décrété pendant la guerre d’Algérie. Du jour au lendemain, l’intégralité de la population française se retrouve assignée à résidence, privée de sa liberté d’aller et de venir, de son droit à la vie privée et, selon les cas, de son droit au travail ou à la liberté d’entreprendre.
    Parallèlement, un mécanisme de surveillance généralisée est mis en place, avec quadrillage policier du territoire et usage de drones. Désormais, chaque citoyen est considéré comme un danger potentiel. Il n’est plus un sujet de droit mais un « sujet virus ».
    Alors que l’état d’exception contamine peu à peu le droit commun à la manière d’une tache d’huile, les catégories de personnes et les champs touchés par les réductions de libertés ne cessent de s’étendre. Quelles conséquences, dans ces conditions, pour les libertés publiques ? Quels contre-pouvoirs mobiliser face à l’arbitraire de l’exécutif ? Faut-il apprendre à vivre avec ce nouveau paradigme, ou, position défendue par l’auteur, ne pas s’y résigner ?
    L’expertise d’Arié Alimi est précieuse et permet de poser un regard sans concession sur la question des libertés publiques et des dérives policières, au cœur de l’actualité. Face à ce « coup d’état d’urgence », il est encore temps de réagir.
    Arié Alimi est un avocat pénaliste. Il défend de nombreuses victimes de violences policières et est membre de la Ligue des droits de l’Homme.

    L’état d’urgence est, par définition, un état d’exception. Un état d’exception qui n’est plus si exceptionnel que cela tant sa fréquence s’accentue en France. Depuis cinq ans, la France a vécu plus de temps sous le régime d’exception de l’état d’urgence que sous le régime de droit commun.

    Arié Alimi, avocat très engagé à gauche, à la Ligue des Droits de l’Homme par exemple, propose une analyse de la situation juridique française dans Le Coup d’État d’urgence, chez les éditions du Seuil.

  • Le Roi n'avait pas ri

    Le Roi n’avait pas ri

    Le Roi n'avait pas ri

    Titre : Le Roi n’avait pas ri
    Auteur : Guillaume Meurice
    Éditeur : JC Lattès [site officiel]
    Date de publication : 17 mars 2021

    Synopsis : Triboulet fut le difforme et volubile bouffon de Louis XII et François Ier. À travers sa vie de frasques et de facéties, il testa chaque instant les limites de sa liberté. Jusqu’à… la blague de trop.
    Le pouvoir tolère-t-il vraiment le rire ? Lorsqu’elle est permise par un roi, l’irrévérence fait-elle révérence ?
    L’ascension et la chute de Triboulet, racontée par un bouffon du XXIe siècle.

    Savoir se faire passer pour un fou est signe d’une grande intelligence.

    Avec Le Roi n’avait pas ri, Guillaume Meurice, humoriste et comédien, publie son deuxième roman, chez JC Lattès. Sous couvert d’une évocation historique bienvenue, c’est l’occasion d’aborder sa propre position vis-à-vis des pouvoirs politiques.

  • Gagner la guerre 3 Mere patrie

    Gagner la guerre (BD), tome 3 : La mère patrie

    Gagner la guerre 3 Mere patrie

    Titre : La Mère patrie
    Cycle/Série : Gagner la guerre, tome 3
    Auteur : Frédéric Genêt
    Éditeur : Le Lombard [site officiel]
    Date de publication : 12 février 2021

    Synopsis : Benvenuto est sorti des geôles ressiniennes et il est accueilli en héros à son retour au pays. Profitant de sa convalescence, il observe à distance les complots menés par son maître, le machiavélique Podestat. En surface, le calme semble être revenu à Ciudalia. Mais la tempête approche, Benvenuto le pressent. Bientôt, seuls ses instincts d’assassin pourront lui sauver sa vie.

    – Tirez pas cette tête, Don Benvenuto. On dirait que vous aller assassiner quelqu’un.
    – Désolé, j suis allergique aux enterrements.
    – Étonnant, étant donné ton commerce.
    – Rien à voir. Buter un quidam, c’est propre, c’est rapide, c’est payant. C’est une vraie expérience humaine. Un enterrement par contre, c’est grégaire, c’est faux-cul et interminable. Une véritable corvée ! C’est comme un banquet de mariage, mais en noir et sans les pince-fesses. Ça me dégoûte !

    Début 2021, Frédéric Genêt publie le 3e tome de Gagner la guerre chez Le Lombard ; il poursuit là l’adaptation de l’œuvre de Jean-Philippe Jaworski, issue du roman du même nom au sein de ses Récits du Vieux Royaume.

  • L'Enfer

    L’Enfer

    L'Enfer

    Titre : L’Enfer
    Auteur : Gaspard Koenig
    Éditeur : Éditions de l’Observatoire (Fiction) [site officiel]
    Date de publication : 6 janvier 2021

    Synopsis : Un conte philosophique pour notre époque.

    C’est là que je réalisai toute mon erreur : je n’étais pas au Paradis, mais en Enfer. La torture éternelle, ce n’était pas la chaux et les pinces, mais un salon d’attente avec sièges inclinables.

    À l’occasion d’une nouvelle Masse critique Babelio, j’ai pu lire le roman L’Enfer, de Gaspard Koenig, paru chez les éditions de l’Observatoire.

  • Emissaires des morts

    Émissaires des morts

    Emissaires des morts

    Titre : Émissaires des morts
    Cycle/Série : Andrea Cort, tome 1
    Auteur : Adam-Troy Castro
    Éditeur : Albin Michel (Imaginaire) [site officiel]
    Date de publication : 6 janvier 2021 (2002 à 2016 en VO)
    Récompenses : Prix Philip K. Dick 2009 (pour le roman Émissaires des morts)

    Synopsis : Un space opera coup-de-poing situé dans un futur lointain, celui du Système Mercantile, où le racisme, la guerre, l’esclavagisme et la corruption n’ont pas pris fin, bien au contraire.
    Quand elle avait huit ans, Andrea Cort a été témoin d’un génocide. Pis, après avoir vu ses parents massacrés, elle a rendu coup pour coup. En punition de ses crimes, elle est devenue la propriété perpétuelle du Corps diplomatique. Où, les années passant, elle a embrassé la carrière d’avocate, puis d’enquêtrice pour le bureau du procureur. Envoyée dans un habitat artificiel aussi inhospitalier qu’isolé, où deux meurtres viennent d’être commis, la jeune femme doit résoudre l’affaire sans créer d’incident diplomatique avec les intelligences artificielles propriétaires des lieux. Pour ses supérieurs, peu importe quel coupable sera désigné. Mais les leçons qu’Andrea a apprises enfant ont forgé l’adulte qu’elle est devenue : une femme pour le moins inflexible, qui ne vit que pour une chose, « combattre les monstres ».

    Coup de coeur

    « L’expérience m’a montré qu’en situation de crise, la médiocrité peut coûter des vies. »
    Il me lança un regard entendu
    « Relisez vos livres d’histoire. La grandeur tue davantage ».
    Je n’avais rien à opposer à ça.

    Albin Michel Imaginaire débute l’année 2021 (pandémie Covid-19 oblige, puisqu’il me semble que cet ouvrage était censé paraître fin 2020) en grande pompe avec un imposant ouvrage (plus de 700 pages) d’un auteur non connu pour le moment, Adam-Troy Castro, avec ses Émissaires des morts.

  • Naufragés Méduse

    Les Naufragés de la Méduse

    Naufragés Méduse

    Titre : Les Naufragés de la Méduse
    Auteurs : Jean-Sébastien Bordas et Jean-Christophe Deveney
    Éditeur : Casterman [site officiel]
    Date de publication : 3 juin 2020

    Synopsis : 1816, les royalistes viennent de chasser du pouvoir les héritiers de la révolution et de l’Empire. Le commandement de La Méduse est confié à un noble qui n’a pas navigué depuis 25 ans. Incompétence, suffisance, indiscipline se conjuguent pour conduire le navire tout neuf à sa perte. Le 2 juillet, la frégate s’échoue sur un haut fond aux larges du Sénégal. Les canots étant en nombre insuffisants, 170 passagers prennent place sur un radeau de fortune abandonné à la dérive. Lorsqu’il est retrouvé deux semaines plus tard, il ne reste plus que 17 survivants !
    La révélation dans la presse du naufrage et des horreurs commises sur le radeau va frapper l’opinion publique. Géricault s’empare du sujet et y voit l’occasion de faire exploser les carcans classiques de la peinture. Toutefois, la réalisation du tableau se révélera dantesque et manquera d’engloutir l’artiste corps et âme.

    Vous n’avez été qu’humain dans une situation qui ne l’était pas. Et c’est cela que je veux peindre. Vous êtes un survivant de cette tragédie… Mais en aucun cas il ne s’agit d’une forme de victoire. Sur ce radeau… je ne vois que des vaincus.

    En 2020, Jean-Sébastien Bordas (scénario, dessins et couleurs) et Jean-Christophe Deveney (scénario) se sont associés pour présenter leur vision d’un chef-d’œuvre qui commémorait une tragédie, c’est là le début de leurs Naufragés de la Méduse, paru chez Casterman.

  • Dossier Arkham

    Le Dossier Arkham

    Dossier Arkham

    Titre : Le Dossier Arkham
    Auteur : Alex Nikolavitch
    Éditeur : Leha [site officiel]
    Date de publication : novembre 2020

    Synopsis : Arkham, 1941.
    Le corps déchiqueté du détective Mike Danjer est retrouvé au milieu d’un monceau de papiers. Il pourrait s’agir à première vue d’un banal meurtre en chambre close. L’examen des feuillets souillés, un dossier qu’il avait constitué au fil d’une très longue enquête, démontre qu’il avait mis au jour un indicible complot.
    Des forêts insalubres de Nouvelle-Angleterre aux plateaux du Tibet, des Contrées du Rêve au marché de Damas, de sinistres individus se préparent à un événement cosmique… Danjer y a laissé la vie, d’autres y ont perdu la raison… Saurez-vous démêler tous les fils du Dossier Arkham ?

    Je ne l’ai acceptée dans notre groupe qu’à cause de la réticence de nos autres condisciples à nous accompagner, et à cause de l’insistance du professeur Blake, qui, Dieu sait pourquoi, la trouve brillante. Il faudra qu’il comprenne un jour, celui-là, que les notes et le travail ne font pas tout, et qu’il faudrait aussi savoir récompenser le talent et l’aisance financière. De toute façon, et je l’ai toujours dit, tout s’en va à vau-l’eau depuis que l’on accepte les femmes à l’université. La recherche érudite, c’est un travail d’homme, nom de Dieu !

    On commence à bien connaître Alex Nikolavitch : scénariste et traducteur de très nombreuses bandes dessinées, il est également essayiste concernant notamment le genre super-héroïque en comics et, plus récemment, il a publié plusieurs romans de fantastique et de science-fiction (Eschatôn, L’Île de Peter, Trois coracles cinglaient vers le couchant, Les Canaux du Mitan, tous chez Les Moutons électriques) ; Le Dossier Arkham est donc son cinquième roman, cette fois chez les éditions Leha.

  • Les Tragiques

    Les Tragiques

    Les Tragiques

    Titre : Les Tragiques – Ils ne sont morts qu’une fois
    Auteur : Christian Montaignac
    Éditeur : En Exergue (À l’air libre) [site officiel]
    Date de publication : 9 septembre 2020

    Synopsis : La grandeur du sport et son secret éclat se tiennent dans l’invitation à durer le temps de quelques saisons plus ou moins ensoleillées avant d’entrer dans des automnes refroidis, de goûter aux effets douceâtres de la nostalgie, de recueillir les retombées d’une renommée. Les sportifs, plus ou moins consciemment, s’y préparent par la succession de petites morts que sont les fins de matchs et de compétitions, les échecs et les abandons. Et au moment d’en finir avec leur carrière, les hommages se multiplient sur le ton de la bienveillance, autant de « merci ». Pour beaucoup, un certain bonheur est dans l’après car il leur reste l’avantage de se réchauffer du regard des autres, de ressasser et de partager les meilleurs souvenirs. Il en est, toutefois, qui ne goûteront jamais aux bienfaits d’une seconde vie. Ce sont nos Tragiques.
    Ceux-là n’ont pas profité d’une expression souvent utilisée, « le champion meurt toujours deux fois », une seule a suffi. Leur rêve éveillé s’est brisé, la mort les a emportés au cœur d’une jeunesse dorée. Ils ont incarné le mot d’André Malraux selon lequel la tragédie d’une fin en pleine gloire a « transformé leur vie en destin ». Nos Tragiques, entre connus et méconnus, sont morts dans cet âge d’or où rien n’était fini de leur passion de jeunesse. Sans avoir voulu rejoindre James Dean, le plus fameux d’entre tous, dans sa volonté de « vivre vite et de faire un beau cadavre », ils sont partis comme lui, dernier éclat d’un soleil noir. Il s’agit de leur redonner la lumière. La mort ne suffit pas à tirer la conclusion de leur histoire. Il y a chez eux, en eux, ce romantisme dont le sport est porteur quand il ne se limite pas à une somme de chiffres, à la longueur des statistiques, aux lignes d’un palmarès. Leur gloire, c’est notre mémoire.

    Le suicide est cette ultime parole qui réduit un être au silence, provoque la parole des vivants. Il faut soudain comprendre, essayer. Parce que comprendre, c’est se sentir moins coupable. Et la question revient, lancinante : pourquoi ?

    Par le biais d’une Masse Critique Babelio, j’ai eu le plaisir de découvrir le livre Les Tragiques, du journaliste Christian Montaignac chez les éditions En Exergue.