• Le Syndrome Magnéto

    Le Syndrome Magneto

    Le Syndrome Magnéto

    Titre : Le Syndrome Magneto
    Auteur : BEnjamin Patinaud (alias Bolchegeek)
    Éditeur : Au Diable Vauvert (Document) [site officiel]
    Date de publication : 6 avril 2023

    Synopsis : « Tout le monde aime les méchants. La culture populaire en a produit de toutes formes et toutes couleurs. Mais tous ne commettent pas leurs atrocités pour de viles raisons. Certains ne veulent pas détruire le monde : ils veulent le changer. Utopistes malencontreusement dystopiques, extrémistes plus ou moins bien intentionnés, libérateurs aux penchants totalitaires, terroristes se vivant comme résistants : ce livre leur est consacré. »
    De Thanos à Poison Ivy, de Killmonger à Daenerys, en passant par les sorcières et autres freaks, il fallait donner un nom à ce troublant phénomène, un nom en hommage à son leader incontesté : le syndrome Magneto.

    Benjamin Patinaud, alias Bolchegeek sur Twitch et autres réseaux, publie ce printemps 2023 chez Au Diable Vauvert un essai sur les super-héros titré Le Syndrome Magneto pour décortiquer la figure des méchants dans des œuvres très connues à commencer par les comics de super-héros mondialement connus désormais.

  • Anarchy ine the U.S.E.

    Anarchy in the U.S.E.

    Anarchy ine the U.S.E.

    Titre : Anarchy in the U.S.E.
    Auteur : John King
    Éditeur : Au Diable Vauvert [site officiel]
    Date de publication : 8 septembre 2022

    Synopsis : UNITED STATE OF EUROPE : UNE SOCIÉTÉ SOUS CONTRÔLE – ENTREPRISES, PRESSE, ÉDITION, COMMUNICATION – OÙ SEULS LES BONS CITOYENS SONT RÉCOMPENSÉS. MAIS DERRIÈRE LES TERMINAUX, LA RÉSISTANCE S’ORGANISE.

    Un hommage au 1984 de George Orwell, au Meilleur des mondes d’Aldous Huxley ou Fahrenheit 451 de Ray Bradbury par le champion du roman social anglais !

    Les humains étaient des sadiques. Il suffisait de leur soumettre une cible facile et un semblant de justification, et ils étaient capables de tout.

    N’ayant rien lu de John King auparavant, je ne pouvais qu’espérer une confirmation de ce qui pouvait être vanté à son égard lors de sa parution Au Diable Vauvert à la rentrée 2022 : sa veine sociale pour des romans chocs.

  • Carnum

    Carnum

    Carnum

    Titre : Carnum
    Auteur : Christophe Carpentier
    Éditeur : Au Diable Vauvert [site officiel]
    Date de publication : 6 octobre 2022

    Synopsis : Certains qu’il y a une place en 2022 pour un cannibalisme librement consenti, une chirurgienne et un entrepreneur de renom décident de commercialiser de la viande humaine.
    Denrée fort addictive, sa consommation va rapidement menacer l’équilibre d’une humanité déjà vacillante.
    Au terme de cette fable à la saveur aigre-douce, qui fera tomber le tabou civilisationnel ultime, nous saurons enfin si la pureté peut jaillir de l’innommable.

    Eh, arrêtez votre char, là. C’est pas parce qu’on mange de la viande humaine qu’on est de mauvaises personnes.

    Après Cela aussi sera réinventé et L’Homme-canon, Au Diable Vauvert propose à la rentrée 2022 un autre roman de Christophe Carpentier : Carnum !

  • Les vraies gens

    Les vraies gens

    Les vraies gens

    Titre : Les vraies gens
    Auteur : Guillaume Meurice
    Éditeur : JC Lattès (Essais et Documents) [site officiel]
    Date de publication : 16 mars 2022

    Synopsis : Depuis huit ans, pour sa chronique quotidienne sur France Inter, Guillaume Meurice interroge les gens dans la rue, sur les marchés, dans des salons professionnels, à l’Assemblée nationale. Dans les paroles de simples citoyens, les discours des lobbyistes, ou les soliloques des parlementaires, il traque et dissèque les fausses évidences, les contradictions, les éléments de langage, l’illusion du bon sens. Il en retire ici la substantifique moelle, livrant au passage quelques moments off drôles et surprenants, sans rien perdre de sa joie communicative de porter la blague dans la plaie.

    Parfois, je me demande combien de temps tiendrait ce pays si les personnes qui nourrissent des gens aux Restos du coeur, qui animent des ateliers dans les quartiers, des clubs de seniors, qui amènent des enfants au foot le dimanche, cessaient leur activité. Peut-être se rendrait-on compte que celles et ceux qui créent la vraie richesse d’un pays sont celles et ceux que l’on paye le moins, voire pas du tout. Oui, parfois, je rêve d’une grève des bénévoles.

    Après Le Roi n’avait pas ri et toujours chez JC Lattès, l’humoriste Guillaume Meurice passe du roman à l’essai en utilisant à son tour les chroniques radio qu’il produit chaque semaine pour rencontrer Les vraies gens.

  • MortTM

    MortTM

    MortTM

    Titre : MortTM
    Cycle/Série : Trademark, tome 3
    Auteur : Jean Baret
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 30 septembre 2021

    Synopsis : Rasmiyah vit à Babel. Bien qu’elle réside dans un quartier musulman, c’est une chaos magicienne. Enseignante de profession, elle vénère le dieu serpent Glycon et organise sa vie en fonction du grimoire fondateur de sa religion, le Moon and Serpent Bumper Book of Magic. De l’autre côté de la Bordure, à Mande-Ville, Xiaomi est journaliste. Et gonzo, avec ça. Ses enquêtes génèrent du clic comme s’il en pleuvait — de la consommation en bonne et due forme, bien entendu, mais il ne faudrait pas le prendre pour quelqu’un qui en a quelque chose à foutre. Quant à Donald Trompe, citoyen DN4n93xw dans la zone d’Algoripolis, il partage son quotidien sous l’égide de l’Indominux Lex, loué soit-Il, entre temps d’amour, d’amitié, de loisir et de travail — travail qui consiste à agencer des lettres flottant dans l’espace virtuel de son cube de vie. Ces trois-là ne se connaissent pas. Et pourtant, la M-Théorie va bouleverser leur vie à tous. Et peut-être même bien au-delà…
    Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste, Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale, quelque part entre Chuck Palahniuk, Philip K. Dick et Warren Ellis. Bonheur™, paru en 2018 aux éditions du Bélial’, finaliste au Grand Prix de l’Imaginaire et au Prix Utopiales 2019, a été salué par le Huffington Post comme un « violent cri d’alerte, entre cyberpunk et satire politique ». Mort™, ultime opus de la trilogie « Trademark », clôt un projet littéraire unique, l’esquisse d’un futur en germe dans les déliquescences de notre présent. Un projet éminemment politique. Une urgente nécessité.

    Est-ce que finalement, tout se résume à une question sociologique ? La religion organise les hommes entre eux, tout comme le commerce ou les algorithmes ? Un marché, un État ou un culte ne sont-ils que des outils de gestion enrobés de fallacieuses promesses ? Ne sont-ils que des délires mortifères ? Des pis-aller, dans l’attente du trépas ? Peut-être qu’au fond, c’est de ça qu’il s’agit. De s’organiser et de s’occuper en attendant la mort. C’est bien l’unique certitude en ce monde, que toute chose doit périr. La seule incontestable réalité. Ce qu’il y a après la mort, et même ce qu’il a avant la mort, n’est que délire. Les hommes conçoivent la mort comme la vie, en imaginant détenir des vérités. Mais tout n’est qu’invention. Il n’y a rien après la mort, et rien avant non plus. Rien que des illusions nous dictant que croire.

    Après BonheurTM en 2018 et VieTM en 2019, Jean Baret termine logiquement sa trilogie « Trademark » chez les éditions Le Bélial’ en 2021 avec MortTM.

  • La Vague montante

    La Vague montante (novella)

    La Vague montante

    Titre : La Vague montante
    Auteur : Marion Zimmer Bradley
    Éditeur : Le Passager clandestin (Dyschroniques) [site officiel]
    Date de publication : octobre 2013, puis octobre 2019 (1955 en VO)

    Synopsis : En 1955, Marion Zimmer Bradley imagine une societe d’abondance frugale soustraite à l’empire de la technologie.

    Eh bien, d’abord, un bon feu de bois donne un excellent goût à la nourriture, la plupart des gens préfèrent ça. Ensuite, une personne doit être fière des plats qu’elle cuisine, ou sinon pourquoi cuisiner ? Enfin, des unités alimentaires facilitent la tâche, si on est paresseux, mais personne ne veut prendre le temps d’en fabriquer. On peut construire sa propre cheminée en une journée, avec l’aide d’un voisin, et s’en servir pour cuisiner le reste de sa vie. Une unité alimentaire, on devrait consacrer des années rien qu’à étudier la mise au point. Des douzaines et des douzaines de travailleurs spécialisés ou non passeraient ensuite des mois à la fabriquer. Ensuite, pour que le prix de vente soit assez bas pour la mettre à la portée de tout le monde, il faudrait en construire des millions. Ça signifierait des centaines et des milliers de personnes entassées dans des usines, juste pour exécuter ce travail. Sans plus avoir le temps de cultiver et cuisiner leur propre nourriture, ou vivre leur vie. C’est un trop grand prix à payer. Ça n’en vaut pas la peine.

    Dans la collection Dyschroniques du Passager clandestin, cela pullule de découvertes, anciennes certes, mais des nouvelles et des novellas à redécouvrir. La Vague montante, par exemple, est un texte science-fictif de Marion Zimmer Bradley qui date de 1955 et qui est bien plus intéressant sur le bouleversement climatique que peut l’être la majorité des discours politiques actuels sur le sujet.

  • Judge Dredd 2

    Judge Dredd, tome 2

    Judge Dredd 2

    Titre : Judge Dredd, tome 2
    Scénariste : Duane Swierczynski
    Dessinateur : Nelson Daniel
    Éditeur : Réflexions [site officiel]
    Date de publication : 13 juillet 2017

    Synopsis : Lorsque toute la technologie de Mega-City One cesse de fonctionner d’un seul coup, Dredd va devoir affronter le chaos sans armes, sans véhicule et surtout sans renforts ! La suite des aventures de Judge Dredd chez IDW, le juge le plus coriace de Mega-City One, continue de faire respecter la loi au travers d’histoires explosives !

    CITATION

    Après un premier tome centré sur les questions éthiques du clonage, la plus récente des séries Judge Dredd, écrite par Duane Swierczynski et dessinée par Nelson Daniel, nous offre une nouvelle enquête sur les pas de Joseph Dredd à propos des risques de la robotisation. À découvrir en VF chez les éditions Réflexions !

  • Brigade chimérique

    La Brigade chimérique

    Brigade chimérique

    Titre : La Brigade chimérique (intégrale)
    Scénaristes : Serge Lehman et Fabrice Colin
    Dessinateur : Gess
    Coloriste : Céline Bessoneau
    Éditeur : L’Atalante (Flambant Neuf) [site officiel]
    Date de publication : 2015 pour l’intégrale (2009-2010 pour les six épisodes)
    Récompenses :Prix du jury BdGest’Art 2010

    Synopsis : Ils sont nés sur les champs de bataille de 14-18, dans le souffle des gaz et des armes à rayons X.
    Ils ont pris le contrôle des grandes capitales européennes. Par-delà le bien et le mal.
    Les feuilletonistes ont fait d’eux des icônes. Les scientifiques sont fascinés par leurs pouvoirs. Pourtant, au centre du vieux continent, une menace se profile, qui risque d’effacer jusqu’au souvenir de leur existence.

    Vous ne vous étiez pas encore cherchés : alors vous m’avez trouvé. Maintenant, je vous ordonne de me perdre et de vous trouver vous-mêmes. C’est lorsque vous m’aurez tous renié que je reviendrai vers vous.

    Dire que je me tâtais d’acheter la Brigade chimérique depuis un bail est un euphémisme, il aura fallu la bonne humeur d’un bénévole de chez L’Atalante, habitué de la 25e Heure du Livre du Mans et des Utopiales de Nantes, ainsi que l’envie de ma chère et tendre pour me décider, enfin ! Et il m’aura fallu encore plus de temps pour en faire une critique à peu près potable ! Oui, enfin ! car la Brigade chimérique me fait incontestablement rêver depuis sa sortie : reconstituer une mythologie super-héroïque européenne (et notamment française) n’a-t-il pas du bon ? Flirter avec une uchronie violente et fracassante allant des tranchées au nazisme des années 1930, n’est-ce pas tentant ? Enfin, se fondre dans une multiplicité de références littéraires, politiques et philosophiques, toutes revisitées, n’est-il pas fondamentalement excitant ? Bien évidemment : si !

  • Mensonges d'État

    Mensonges d’État

    Mensonges d'État

    Titre : Mensonges d’État
    Auteur : Philippe Pascot
    Éditeur : Max Milo (Essais et documents) [site officiel]
    Date de publication : 26 septembre 2019

    Synopsis : « L’impossibilité d’être élu quand on a un casier judiciaire B2 est aujourd’hui promulguée » Devant des millions de spectateurs, Le président Macron assène son premier gros mensonge. C’était en mai 2017. Depuis il y en a eu beaucoup d’autres !
    Dans cet essai précis et sourcé, Philippe Pascot révèle comment le gouvernement Macron, le système, manipule l’information, fait voter des lois en catimini, accélère les réformes liberticides pour construire une société de moins en moins démocratique.
    Après les avantages illicites (Délits d’élus, 15 000 ex – Du Goudron et des Plumes, 25 000 ex) et licites (Pilleurs d’État, 120 000 ex – Allez presque tous vous faire, 20 000 ex et Pilleurs de vies, 20 000 ex), Philippe Pascot recense (une petite partie) des mensonges d’Etat du président et consorts. « Les mots… leurs mots sont de plus en plus vidés de leur essence pour mieux nous diriger dans un seul sens. Le mensonge devient la règle et la vérité l’exception. »

    Nous préférons ne pas aller voter, prétextant que cela ne sert à rien. Et c’est exactement ce qu’ils veulent. Continuer à être élus par effraction, comme dirait un président.
    Et vous savez comme moi, qu’une fois les voleurs à l’intérieur, ils font ce qu’ils veulent.
    J’ai envie que nous ayons l’envie de ne plus les laisser entrer.
    En tout cas, continuons à nous battre, car si nous ne gagnons pas aujourd’hui le combat pour garder la démocratie qu’on est en train de nous voler, il y a des lendemains qui vont pleurer.

    Après Délits d’élus en 2014, Pilleurs d’État en 2015, Du goudron et des plumes en 2016, Pilleurs de voix, puis Allez (presque tous) vous faire… en 2017 et Pilleurs de vies en 2018, Philippe Pascot publie en 2019, à nouveau chez Max Milo, Mensonges d’État pour dénoncer les abus de pouvoir de la République française.

  • BonheurTM

    BonheurTM

    BonheurTM

    Titre : BonheurTM
    Cycle/Série : Trademark, tome 1
    Auteur : Jean Baret
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 13 septembre 2018

    Synopsis : Demain. Quelque part dans la jungle urbaine… Il ouvre les yeux. Se lève. Y a du boulot…
    « Avez-vous consommé ? » Il contemple l’hologramme aux lettres criardes qui clignotent dans la cuisine sans parvenir à formuler la moindre pensée.
    « Souhaites-tu du sexe oral ? »
    La question de sa femme l’arrache à sa contemplation. Il réfléchit quelques secondes avant de refuser la proposition : il a déjà beaucoup joui cette semaine et il n’a plus très envie. Sans oublier que le temps presse.
    Sa femme lui demande de penser à lui racheter une batterie nucléaire. Une Duracell. Il hoche la tête tout en avalant son bol de céréales Weetabix sur la table Microsoft translucide qui diffuse une publicité vantant les mérites d’une boisson caféinée Gatorade propice à l’efficacité. Il se lève, attrape sa femme, lui suce la langue pendant de longues secondes, puis enfile sa veste Toshiba – son sponsor de vie – et se dirige vers la porte. Dans le ciel encombré, sur les façades des tours, sur le bitume, ou simplement à hauteur d’homme, des milliers d’hologrammes se déplacent lentement au gré de courants invisibles au cœur des monades grouillantes.
    Il est flic. Section des « Crimes à la consommation », sous-section « Idées ». Veiller à la bonne marche du monde, telle est sa mission. Autant dire que la journée promet d’être longue…

    Jean Baret est un prophète, une voix sans pareille dans le concert de l’anticipation sociale et culturelle. Peut-être, enfin, le renouveau d’un genre SF qui balbutie trop souvent son futur. Avocat au barreau de Paris, culturiste et nihiliste – l’un ne découlant pas forcément de l’autre – il est le rejeton improbable du Chuck Palahniuk de Fight Club et du Philip K. Dick d’Ubik. Avec BonheurTM, premier jalon de la trilogie Trademark, roman coup de poing visionnaire et syncopé aussi hilarant qu’effrayant, il nous offre le miroir à peine déformé de nos sociétés modernes en bout de course : rien moins qu’une révolution.

    Coup de coeur

    — Tu ne trouves pas que c’est quand même un paradoxe ?
    […]
    — Hein ? Qu’est-ce qui est un paradoxe ?
    — Ben, le fait que travailler est nécessaire pour qu’on ait un pouvoir d’achat suffisant, mais que travailler ne nous laisse pas assez de temps pour consommer !
    — Ah… Ouais en effet… Tout est une question d’équilibre. Consommer, c’est aussi donner du travail aux autres. Te faire plaisir en t’achetant tout ce que tu veux, c’est la garantie d’un taux de chômage faible.
    — Oui, mais reconnais qu’avec le boulot qu’on a, c’est pas toujours facile.
    — Personne n’a dit que ça le serait.

    Trademark, c’est d’abord une nouvelle parue dans un numéro de la revue Bifrost. Mais avec BonheurTM, Jean Baret lance une trilogie Trademark où il compte bien montrer une société où l’ultraconsommation est devenue la norme. VieTM et MortTM sont deux autres romans prévus pour être des volumes lisibles indépendamment.