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Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2019
Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour faire un point sur les lectures les plus marquantes de 2019 ! Mon bilan lecture de cette année est plutôt positif, même si le rythme de lecture a fortement diminué en raison de l’agrandissement de notre petite famille cet été. Pour plus de clarté, j’ai séparé les romans uniques ou les premiers tomes de série sortis dans l’année des suites de séries déjà entamées et dont j’ai déjà parlé les années précédentes. [Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.]
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Abimagique
Titre : Abimagique
Auteur : Lucius Shepard
Éditeur : Le Bélial (Une Heure Lumière)
Date de publication : 2019 (août)Synopsis : Elle a pour nom Abi — diminutif d’Abimagique. Elle est volupté, sensualité, violence aussi, parfois. Le monde court à sa perte, elle en est convaincue, maiselle dit avoir le pouvoir de sauver ce qui peut l’être… Elle est impénétrable. Possible qu’elle soit Cybèle, Magna Mater, femme sorcière tellurique. Possible aussi que le temps soit venu ; celui du sacrifice…
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L’enfance attribuée
Titre : L’enfance attribuée
Auteur : David Marusek
Éditeur : Le Bélial (collection Une Heure Lumière)
Date de publication : 2019 (août)Synopsis : En cette fin de siècle surpeuplée, quand les traitements anti-vieillissements rendent chaque individu virtuellement immortel, avoir un enfant relève du luxe le plus extrême. Sam Harger, artiste spécialisé en design intérieur, ne s’attendait pas à tant de bonne fortune lorsqu’il rencontra l’ambitieuse Eleanor Starke. Couler le parfait amour, puis obtenir l’autorisation d’avoir un bébé… une chance inouïe pour le couple, qui ne cache pas son bonheur. Mais dans ce monde surveillé à l’extrême, dominé par l’informatique et les intelligences artificielles, est-on jamais à l’abri des bugs ?
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Acadie
Titre : Acadie
Auteur : Dave Hutchinson
Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
Date de publication : 29 août 2019 (2017 en VO)Synopsis : Il y a la Colonie, une constellation d’habitats spatiaux cachée au sein d’un système stellaire isolé et sans intérêt. Et puis il y a Duke, le Président de ladite Colonie, élu au poste car il était précisément le type qui le désirait le moins. Essentiellement honorifique, le job s’avère toutefois offrir certains avantages. En temps normal… Car voilà qu’une sonde terrienne franchit les limites du système. La pire des nouvelles au regard des membres de la Colonies, eux qui, sous la houlette d’Isabel Potter, généticienne de légende, ont élaboré une utopie contrainte de fuir l’autorité du Berceau depuis plus de cinq siècles. Or, en ce qui concerne le viol des strictes lois bioéthiques terriennes, il n’existe aucune prescription, et la Colonie n’encourt rien moins que l’annihilation. Sauf à ce que Duke, contre toute attente, ne se révèle l’homme de la situation…
La Colonie ne possède pas de gouvernement en tant que tel. Chaque habitat élit annuellement le représentant d’une sorte de vague corps consultatif dont le but est de s’assurer que la machine fonctionne sans heurts. D’après le principe voulant qu’on ne peut décemment pas confier le pouvoir politique aux personnes qui le recherchent, les seuls membres admis au sein de ce collège sont ceux qui ne désirent absolument pas en faire partie. Comme ça vaut pour à peu près tout le monde, les deux ou trois mois précédant les élections voient généralement s’orchestrer une avalanche de campagnes guignolesques à l’enthousiasme suffisant pour disqualifier le moindre candidat. J’ai moi-même mené de belles campagnes par le passé, et j’ai longtemps réussi à esquiver le tir, mais je me trouvais hors-système lors du dernier suffrage, occupé à ramener quelqu’un jusqu’à Nova California. Les autres y ont vu le signe d’un désintérêt envers la politique, et à mon retour, j’ai découvert que non seulement j’avais été élu, mais que les sales fourbes avaient interprété mon absence comme la preuve que je n’en avais vraiment rien à battre, aussi m’avaient-ils carrément nommé Président.
Nouvel opus de la collection Une Heure-Lumière et forcément de l’attente pour découvrir un texte habile, ici de Dave Hutchinson paru fin août 2019 chez Le Bélial’, cet « Acadie » a été nommé au prix Locus 2017.
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Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des feuilles mortes
Titre : Isabel des feuilles mortes
Cycle/Série : Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019
Auteur : Ian McLeod
Éditeur : Une Heure-Lumière
Date de publication : 5 septembre 2019Synopsis : Une Heure-Lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres… C’est aussi le nom d’une collection réunissant vingt-deux titres à ce jour, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur. C’est enfin l’une des plus belles réussites de ces dernières années dans le champ hyper balisé des littératures de genre, ici fêtée avec ce hors-série 2019, le deuxième du genre, qui propose une longue novelette inédite du britannique Ian R. MacLeod, auteur dans cette même collection du très remarqué Poumon vert…
Une heure-lumière… avec les étoiles pour horizon !
Né dans les environs de Birmingham en 1956, Ian R. MacLeod, d’origine écossaise, a débuté sa carrière dans la revue britannique Interzone, au tournant des années 90. Styliste à la sensibilité hors pair, il est aujourd’hui considéré comme l’une des figures de proue du renouveau spectaculaire que connut la SF outre-Manche au début du XXIe siècle. Ses nouvelles, saluées par quantité de prix littéraires, ont régulièrement été reprises dans les prestigieux Year’s Best Science Fiction du regretté Gardner Dozois. En France, outre Poumon vert, récemment paru en Une Heure-Lumière, deux de ses romans ont été traduits : Les Îles du Soleil et L’Âge des lumières.Isabel trouvait quant à elle l’inactivité facile à vivre. Elle avait le don des quasi-simples d’esprit pour se laisser traverser par le temps qui passait aussi aisément que la lumière ou le vent.
Une fois de plus, les éditions Le Bélial’ fête l’anniversaire de la collection Une Heure-Lumière, qui est décidément une franche réussite, plutôt unanimement saluée. À cette occasion, c’est un deuxième hors-série offert pour l’achat de deux opus qui est édité.
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VieTM
Titre : VieTM
Cycle/Série : Trademark, tome 2
Auteur : Jean Baret
Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
Date de publication : 19 septembre 2019Synopsis : Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui…
Il ne saurait dire si avoir suivi cette nouvelle étape du séminaire a été une bonne ou une mauvaise chose. Peut-être que si Dieu n’existe pas, rien n’a de sens et que de fait, même l’absence de sens n’a aucun sens. Peut-être même que cette pensée n’a aucun sens. Peut-être même qu’il ne faut pas le confondre avec quelqu’un qui en a quelque chose à foutre.
Après BonheurTM, Jean Baret nous propose une nouvelle vision d’avenir et d’effroi avec VieTM chez Le Bélial’, une autre société futuriste fondée sur les trademarks, ces marques déposées qui régissent nos vies.
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Le Regard
Titre : Le Regard (The Regular)
Auteur : Ken Liu
Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
Date de publication : 15 juin 2017 (2014 en VO)Synopsis : DEMAIN…
Dans son registre, celui de l’investigation, Ruth Law est la meilleure. D’abord parce qu’elle est une femme, et que dans ce genre de boulot, on se méfie peu des femmes. Parce qu’elle ne lâche rien, non plus, ne laisse aucune place au hasard. Enfin, parce qu’elle est augmentée. De manière extrême et totalement illégale. Et tant pis pour sa santé, dont elle se moque dans les grandes largeurs — condamnée qu’elle est à se faire manipuler par son Régulateur, ce truc en elle qui gère l’ensemble de ses émotions, filtre ce qu’elle éprouve, lui assure des idées claires en toute circonstance. Et surtout lui évite de trop penser. À son ancienne vie… Celle d’avant le drame…
Et quand la mère d’une jeune femme massacrée, énuclée, la contacte afin de relancer une enquête au point mort, Ruth sent confusément que c’est peut-être là l’occasion de tout remettre à plat. Repartir à zéro. Mais il faudra pour cela payer le prix.
Le prix de la vérité libérée de tout filtre, tout artifice. Tout regard…Le docteur B hoche la tête, avant d’anesthésier Ruth.
Il vérifie les pistons pneumatiques de ses jambes, les tendons de rechange composites de ses épaules, ses coudes et ses poignets, les batteries et les muscles artificiels de ses bras, les os renforcés de ses doigts. Il recharge ce qui en a besoin. Il examine les résultats des traitement par dépôt de calcium (visant à contrer la fragilité de ses os, un regrettable effet secondaire de son héritage asiatique), règle enfin son Régulateur de telle sorte qu’elle puisse le laisser en marche plus longtemps.
« Comme neuve », lui promet-il. Et elle paie.La collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ leur permet, outre de bénéficier des couvertures d’Aurélien Police, de poursuivre leur travail de fond pour mettre en valeur des auteurs étrangers qui méritent d’être davantage connus en France. Ainsi, après L’Homme qui mit fin à l’histoire, voici qu’avec Le Regard, ils ont choisi de miser à nouveau sur Ken Liu, auteur de La Ménagerie de Papier chez ce même éditeur et désormais de la trilogie des Dents-de-Lion chez Fleuve Éditions (et Jardins de poussière arrive pour la fin 2019 toujours chez Le Bélial’).
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Colonies
Titre : Colonies
Nouvelles : « Le lot n°97 » ; « Le Dernier salinkar » ; « Le Bris » ; « Je me souviens d’Opulence » ; « Le Jardin aux mélodies » ; « Longue vie » ; « T’ien-Keou » ; « La Fin de l’hiver » ; « Proche-Horizon » ; « L’Homme qui n’existait plus »
Auteur : Laurent Genefort
Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
Date de publication : 21 mars 2019Synopsis : « Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j’ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j’ai pensé que c’était à cause du caillou. »
Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l’essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l’imaginaire colonial, l’idéologie coloniale, l’aventure coloniale, les horreurs coloniales…
La nature humaine sous l’éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.« On dit que l’on trouve une plus grande variété végétale aux abords des astroports.
— Parce que les équipages en transit transportent à leur insu des graines et des spores d’autres mondes ?
— Parce que les gens croient justement ça ; ils regardent mieux la nature autour des pistes et découvrent des espèces qu’ils n’avaient même pas remarquées devant leur propre maison.
— C’est vrai ?
— Que l’on trouve davantage de types de plantes ? Une légende, hélas. Les légendes sont ce qui pousse le mieux au pied des astroports. »dans « Le jardin aux mélodies »
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un roman que nous propose Laurent Genefort, mais plutôt un recueil de nouvelles, tout en restant sur ses thèmes de prédilection : découverte, exploration et acclimatation à de nouvelles planètes, donc planet opera et space opera sont au programme de cet ouvrage paru chez les éditions le Bélial’ !
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Les meurtres de Molly Southbourne
Titre : Les meurtres de Molly Southbourne
Auteur : Tade Thompson
Éditeur : Le Bélial (collection Une Heure Lumière)
Date de publication : 2019 (avril)Synopsis : Molly est frappée par la pire des malédictions. Aussi les règles sont simples, et ses parents les lui assènent depuis son plus jeune âge : Si tu vois une fille qui te ressemble, cours et bats-toi. Ne saigne pas. Si tu saignes, une compresse, le feu, du détergent. Si tu trouves un trou, va chercher tes parents. Molly se les récite souvent. Quand elle s’ennuie, elle se surprend à les répéter sans l’avoir voulu… Et si elle ignore d’où lui vient cette terrible affliction, elle n’en connaît en revanche que trop bien le prix. Celui du sang…
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Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2018
Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour faire un point sur les lectures les plus marquantes de 2018 ! Mon bilan lecture de cette année est plutôt positif par rapport à l’objectif que je m’étais fixée puisque j’en suis actuellement à 87 romans (contre 73 l’année passée). Pour plus de clarté, j’ai classé les romans qui m’ont le plus enthousiasmée cette année en trois catégories : ceux sortis cette année ; les suites de séries publiées dans l’année ; de plus vieilles parutions découvertes en 2018. [Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.]