• Harrison Harrison

    Harrison Harrison

    Titre : Harrison Harrison
    Auteur : Daryl Grégory
    Éditeur : Le Bélial
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : Harrison a un problème avec l’océan. Qui a sans doute à voir avec le fait que lorsqu’il était tout gamin, « quelque chose s’y est passé »… Un quelque chose proprement horrible dont il n’a aucun souvenir conscient, mais qui a coûté la vie à son père, lui vaut une prothèse carbonée en guise de jambe droite, et des douleurs fantômes pour occuper ses nuits. Or, la thalassophobie, quand votre mère est océanographe, c’est assez compliqué. Surtout quand cette dernière se pique de mener une mission improbable au large de Dunnsmouth, petite bourgade portuaire typique de Nouvelle-Angleterre, avec ses pignons, son vieux phare, son architecture georgienne typique, son collège au style gothique suranné et ses habitants aux allures de poissons morts. À moins que ce ne soit l’imagination d’Harrison qui en rajoute un brin… Il faut dire que le poisson, Harrison, il n’aime pas beaucoup ça. Or voilà que sa mère disparaît à son tour, victime d’un accident alors qu’elle disposait des balises en haute mer…

     

    -Harrison, tu m’as rendu un sacré service. Si j’étais retournée en ville, on m’aurait déjà coffrée pour avoir malencontreusement poussé mon menteur de copain depuis le balcon de son penthouse à Manhattan.
    -Il te trompe ?
    -J’ai découvert qu’il couchait avec sa femme.
    -Aïe.

  • Le temps fut

    Le Temps fut

    Titre : Le Temps fut
    Auteur : Ian McDonald
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 13 février 2020 (2018 en VO)

    Synopsis : Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.

    Coup de coeur

    C’était le rêve de tous les revendeurs de livres, de tous les bibliophiles : une histoire en-dehors du livre.

    Les librairies – comme les collectionneurs et revendeurs de livres – sont des êtres stables, conservateurs, bien ancrés. Modes et tendances glissent sur eux ; les quartiers changent, leurs populations vont et viennent, mais les librairies et leur contenu s’accrochent, tiennent bon.

    Régulièrement, la collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ dévoile un nouveau titre, le plus souvent picoré dans la nombreuse production de novellas chez les Anglo-Saxons. Cette fois-ci, pour le 23e titre de la collection, il s’agit d’un récit de Ian McDonald datant de 2018 : Le Temps fut.

  • Cookie Monster

    Cookie Monster

    Cookie Monster

    Titre : Cookie Monster (The Cookie Monster)
    Auteur : Vernor Vinge
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 11 février 2016 (octobre 2003 en VO)
    Récompenses : Prix Hugo du meilleur roman court 2004, prix Locus du meilleur roman court 2004

    Synopsis : Non, vraiment, la vie de Dixie Mae n’a pas toujours été rose… Mais grâce à LotsaTech, et au boulot qu’elle vient de décrocher au service clients de ce géant high-tech, les choses vont changer. Telle était du moins sa conviction jusqu’à ce que lui parvienne l’e-mail d’un mystérieux expéditeur, message qui contient quantité de détails intimes liés à son enfance et connus d’elle seule… Dixie Mae, telle Alice, devra passer de l’autre côté du miroir et payer le prix de la vérité — exorbitant : celui de la nature ultime de la réalité au sein de la Silicon Valley…

    En vingt-quatre ans d’existence, Dixie Mae s’était souvent demandé s’il existait rage plus intense que la brume écarlate qui lui apparaissait lorsqu’elle cassait des choses. Jusqu’à aujourd’hui, elle ne l’avait jamais su. Mais, oui, il existait bien quelque chose qui transcendait la rage de berserker. Elle ne balaya pas le terminal de la table, elle ne cassa la gueule à personne. Elle resta avachie un instant, se sentit complètement vidée.

    Il fait toujours bon rattraper son retard dans les ouvrages de la collection Une Heure-Lumière proposés par les éditions du Bélial’ ; ici, avec Cookie Monster, de Vernor Vinge, on se plonge dans un cauchemar au sein de la Silicon Valley prête à tous les dépassements.

  • Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2019

    Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour faire un point sur les lectures les plus marquantes de 2019 ! Mon bilan lecture de cette année est plutôt positif, même si le rythme de lecture a fortement diminué en raison de l’agrandissement de notre petite famille cet été. Pour plus de clarté, j’ai séparé les romans uniques ou les premiers tomes de série sortis dans l’année des suites de séries déjà entamées et dont j’ai déjà parlé les années précédentes. [Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.]

  • Abimagique

    Titre : Abimagique
    Auteur : Lucius Shepard
    Éditeur : Le Bélial (Une Heure Lumière)
    Date de publication : 2019 (août)

    Synopsis : Elle a pour nom Abi — diminutif d’Abimagique. Elle est volupté, sensualité, violence aussi, parfois.  Le monde court à sa perte, elle en est convaincue, maiselle dit avoir le pouvoir de sauver ce qui peut l’être… Elle est impénétrable. Possible qu’elle soit Cybèle, Magna Mater, femme sorcière tellurique. Possible aussi que le temps soit venu ; celui du sacrifice…

     

  • L’enfance attribuée

    Titre : L’enfance attribuée
    Auteur : David Marusek
    Éditeur : Le Bélial (collection Une Heure Lumière)
    Date de publication : 2019 (août)

    Synopsis : En cette fin de siècle surpeuplée, quand les traitements anti-vieillissements rendent chaque individu virtuellement immortel, avoir un enfant relève du luxe le plus extrême. Sam Harger, artiste spécialisé en design intérieur, ne s’attendait pas à tant de bonne fortune lorsqu’il rencontra l’ambitieuse Eleanor Starke. Couler le parfait amour, puis obtenir l’autorisation d’avoir un bébé… une chance inouïe pour le couple, qui ne cache pas son bonheur. Mais dans ce monde surveillé à l’extrême, dominé par l’informatique et les intelligences artificielles, est-on jamais à l’abri des bugs ?

     

  • Acadie

    Acadie

    Acadie

    Titre : Acadie
    Auteur : Dave Hutchinson
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 29 août 2019 (2017 en VO)

    Synopsis : Il y a la Colonie, une constellation d’habitats spatiaux cachée au sein d’un système stellaire isolé et sans intérêt. Et puis il y a Duke, le Président de ladite Colonie, élu au poste car il était précisément le type qui le désirait le moins. Essentiellement honorifique, le job s’avère toutefois offrir certains avantages. En temps normal… Car voilà qu’une sonde terrienne franchit les limites du système. La pire des nouvelles au regard des membres de la Colonies, eux qui, sous la houlette d’Isabel Potter, généticienne de légende, ont élaboré une utopie contrainte de fuir l’autorité du Berceau depuis plus de cinq siècles. Or, en ce qui concerne le viol des strictes lois bioéthiques terriennes, il n’existe aucune prescription, et la Colonie n’encourt rien moins que l’annihilation. Sauf à ce que Duke, contre toute attente, ne se révèle l’homme de la situation…

    La Colonie ne possède pas de gouvernement en tant que tel. Chaque habitat élit annuellement le représentant d’une sorte de vague corps consultatif dont le but est de s’assurer que la machine fonctionne sans heurts. D’après le principe voulant qu’on ne peut décemment pas confier le pouvoir politique aux personnes qui le recherchent, les seuls membres admis au sein de ce collège sont ceux qui ne désirent absolument pas en faire partie. Comme ça vaut pour à peu près tout le monde, les deux ou trois mois précédant les élections voient généralement s’orchestrer une avalanche de campagnes guignolesques à l’enthousiasme suffisant pour disqualifier le moindre candidat. J’ai moi-même mené de belles campagnes par le passé, et j’ai longtemps réussi à esquiver le tir, mais je me trouvais hors-système lors du dernier suffrage, occupé à ramener quelqu’un jusqu’à Nova California. Les autres y ont vu le signe d’un désintérêt envers la politique, et à mon retour, j’ai découvert que non seulement j’avais été élu, mais que les sales fourbes avaient interprété mon absence comme la preuve que je n’en avais vraiment rien à battre, aussi m’avaient-ils carrément nommé Président.

    Nouvel opus de la collection Une Heure-Lumière et forcément de l’attente pour découvrir un texte habile, ici de Dave Hutchinson paru fin août 2019 chez Le Bélial’, cet « Acadie » a été nommé au prix Locus 2017.

  • UHL HS 2019

    Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019 : Isabel des feuilles mortes

    UHL HS 2019

    Titre : Isabel des feuilles mortes
    Cycle/Série : Une Heure-Lumière, Hors-Série 2019
    Auteur : Ian McLeod
    Éditeur : Une Heure-Lumière
    Date de publication : 5 septembre 2019

    Synopsis : Une Heure-Lumière, c’est la distance que parcourt un photon dans le vide en 3600 secondes, soit plus d’un milliard de kilomètres… C’est aussi le nom d’une collection réunissant vingt-deux titres à ce jour, un espace éditorial inédit, unique, tant par le fond que par la forme, qui ambitionne de faire voyager vite et loin le lecteur. C’est enfin l’une des plus belles réussites de ces dernières années dans le champ hyper balisé des littératures de genre, ici fêtée avec ce hors-série 2019, le deuxième du genre, qui propose une longue novelette inédite du britannique Ian R. MacLeod, auteur dans cette même collection du très remarqué Poumon vert…
    Une heure-lumière… avec les étoiles pour horizon !
    Né dans les environs de Birmingham en 1956, Ian R. MacLeod, d’origine écossaise, a débuté sa carrière dans la revue britannique Interzone, au tournant des années 90. Styliste à la sensibilité hors pair, il est aujourd’hui considéré comme l’une des figures de proue du renouveau spectaculaire que connut la SF outre-Manche au début du XXIe siècle. Ses nouvelles, saluées par quantité de prix littéraires, ont régulièrement été reprises dans les prestigieux Year’s Best Science Fiction du regretté Gardner Dozois. En France, outre Poumon vert, récemment paru en Une Heure-Lumière, deux de ses romans ont été traduits : Les Îles du Soleil et L’Âge des lumières.

    Isabel trouvait quant à elle l’inactivité facile à vivre. Elle avait le don des quasi-simples d’esprit pour se laisser traverser par le temps qui passait aussi aisément que la lumière ou le vent.

    Une fois de plus, les éditions Le Bélial’ fête l’anniversaire de la collection Une Heure-Lumière, qui est décidément une franche réussite, plutôt unanimement saluée. À cette occasion, c’est un deuxième hors-série offert pour l’achat de deux opus qui est édité.

  • VieTM

    VieTM

    VieTM

    Titre : VieTM
    Cycle/Série : Trademark, tome 2
    Auteur : Jean Baret
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 19 septembre 2019

    Synopsis : Sylvester Staline, citoyen X23T800S13E616, tourne des cubes colorés. Un boulot qui en vaut bien un autre, au fond, et qui a ses avantages. Son compte en banque affiche un solde créditeur de 4632 unités. Et si son temps de loisirs mensuel est débiteur de huit heures, son temps d’amitié restant à acheter est dans le vert. Sans même parler de son temps d’amour : plus de quarante-trois heures ! Une petite anomalie, c’est sûr ; il va falloir qu’il envisage de dépenser quelques heures de sexe… Mais de là à ce qu’un algorithme du bonheur intervienne ? Merde ! À moins que cela ait à voir avec cette curieuse habitude qu’il a de se suicider tous les soirs ? Il n’y a jamais trop songé, à vrai dire… Sylvester ne le sait pas encore, mais il pourrait bien être le grain de sable, le V de la vendetta dans l’horlogerie sociale du monde et ses dizaines de milliards d’entités. D’ailleurs, les algorithmes Bouddha et Jésus veillent déjà sur lui…

    Il ne saurait dire si avoir suivi cette nouvelle étape du séminaire a été une bonne ou une mauvaise chose. Peut-être que si Dieu n’existe pas, rien n’a de sens et que de fait, même l’absence de sens n’a aucun sens. Peut-être même que cette pensée n’a aucun sens. Peut-être même qu’il ne faut pas le confondre avec quelqu’un qui en a quelque chose à foutre.

    Après BonheurTM, Jean Baret nous propose une nouvelle vision d’avenir et d’effroi avec VieTM chez Le Bélial’, une autre société futuriste fondée sur les trademarks, ces marques déposées qui régissent nos vies.

  • Le Regard

    Le Regard

    Le Regard

    Titre : Le Regard (The Regular)
    Auteur : Ken Liu
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 15 juin 2017 (2014 en VO)

    Synopsis : DEMAIN…
    Dans son registre, celui de l’investigation, Ruth Law est la meilleure. D’abord parce qu’elle est une femme, et que dans ce genre de boulot, on se méfie peu des femmes. Parce qu’elle ne lâche rien, non plus, ne laisse aucune place au hasard. Enfin, parce qu’elle est augmentée. De manière extrême et totalement illégale. Et tant pis pour sa santé, dont elle se moque dans les grandes largeurs — condamnée qu’elle est à se faire manipuler par son Régulateur, ce truc en elle qui gère l’ensemble de ses émotions, filtre ce qu’elle éprouve, lui assure des idées claires en toute circonstance. Et surtout lui évite de trop penser. À son ancienne vie… Celle d’avant le drame…
    Et quand la mère d’une jeune femme massacrée, énuclée, la contacte afin de relancer une enquête au point mort, Ruth sent confusément que c’est peut-être là l’occasion de tout remettre à plat. Repartir à zéro. Mais il faudra pour cela payer le prix.
    Le prix de la vérité libérée de tout filtre, tout artifice. Tout regard…

    Le docteur B hoche la tête, avant d’anesthésier Ruth.
    Il vérifie les pistons pneumatiques de ses jambes, les tendons de rechange composites de ses épaules, ses coudes et ses poignets, les batteries et les muscles artificiels de ses bras, les os renforcés de ses doigts. Il recharge ce qui en a besoin. Il examine les résultats des traitement par dépôt de calcium (visant à contrer la fragilité de ses os, un regrettable effet secondaire de son héritage asiatique), règle enfin son Régulateur de telle sorte qu’elle puisse le laisser en marche plus longtemps.
    « Comme neuve », lui promet-il. Et elle paie.

    La collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ leur permet, outre de bénéficier des couvertures d’Aurélien Police, de poursuivre leur travail de fond pour mettre en valeur des auteurs étrangers qui méritent d’être davantage connus en France. Ainsi, après L’Homme qui mit fin à l’histoire, voici qu’avec Le Regard, ils ont choisi de miser à nouveau sur Ken Liu, auteur de La Ménagerie de Papier chez ce même éditeur et désormais de la trilogie des Dents-de-Lion chez Fleuve Éditions (et Jardins de poussière arrive pour la fin 2019 toujours chez Le Bélial’).