Science-Fiction

  • Elliot du néant

    Elliot du néant

    Elliot du néant

    Titre : Elliot du néant
    Auteur : David/Sabrina Calvo
    Éditeur : La Volte
    Date de publication : 15 mars 2012

    Synopsis : Islande, 1986. Un hiver sans soleil. Une île au bord de l’implosion volcanique. Un monde sans Internet, sans téléphones portables, à l’aube d’une nouvelle ère digitale.
    Dans une petite école d’Hafnafjordur, entre une falaise arpentée par les fées et un champ de lave hanté par le passé, se noue un drame cosmique aux fantastiques implications.
    Où est passé Elliot, le très vieux concierge muet et autiste, à la veille d’une dernière kermesse ? Comment a-t-il réussi à quitter une chambre sans fenêtres, fermée de l’intérieur ?
    Bracken, le professeur de dessin parti à sa recherche, va mettre au jour un impossible secret, écho des plus vieux mythes islandais, où absurde, poésie et terreur se confondent dans le mystère d’un dangereux cache-cache.

    Mourir, ça s’apprend tout petit, comme une naissance à l’envers. Puis on grandit et on ne cesse de mourir.

    Après avoir découvert Toxoplasma en 2017, il peut être intéressant de se replonger dans la bibliographie déjà fournie de Sabrina Calvo : Elliot du néant, par exemple, est paru en 2012 et fut son premier roman chez les éditions La Volte, dont on connaît la ligne éditoriale volontairement expérimentale.

  • Les livres de la Terre fracturée, tome 1 - La cinquième saison

    Les livres de la Terre fracturée, tome 1 : La Cinquième Saison

    Les livres de la Terre fracturée, tome 1 - La cinquième saison

    Titre : La Cinquième Saison
    Cycle/Série : Les livres de la Terre fracturée, tome 1
    Auteur : Nora K. Jemisin
    Éditeur : Nouveaux Millénaires / J’ai lu
    Date de publication : 2017 / 2019

    Synopsis : La terre tremble si souvent sur votre monde que la civilisation y est menacée en permanence. Le pire s’est d’ailleurs déjà produit plus d’une fois : de grands cataclysmes ont détruit les plus fières cités et soumis la planète à des hivers terribles, d’interminables nuits auxquelles l’humanité n’a survécu que de justesse. Les gens comme vous, les orogènes, qui possédez le talent de dompter volcans et séismes, devraient être vénérés. Mais c’est tout l’inverse. Vous devez vous cacher, vous faire passer pour une autre. Jusqu’au jour où votre mari découvre la vérité, massacre de ses poings votre fils de trois ans et kidnappe votre fille. Vous allez les retrouver, et peu importe que le monde soit en train de partir en morceaux.

     

  • Voyage avec l'extraterrestre

    Voyage avec l’extraterrestre (nouvelle)

    Voyage avec l'extraterrestre

    Titre : Voyage avec l’extraterrestre (Touring with the alien)
    Auteur : Carolyn Ives Gilman
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : avril 2016 en VO, 2018 en VF

    Synopsis : « Il fallait l’admettre, les vaisseaux extraterrestres étaient beaux : des dômes en superpositions de plaques chitineuses aux couleurs d’aurore perlée, tels des reflets sur une mer d’huile. Ils avaient surgi une nuit, dix structures incongrues, bulles de savon éparpillées au-dessus du continent nord-américain. L’un bloquait une autoroute de l’Ohio, un autre monopolisait le parking d’un stade de Tulsa, mais la plupart se dressaient dans un champ de maïs, une forêt, un désert, autant d’endroits où ils ne dérangeaient guère. »
    Les aliens sont arrivés mais le monde n’en a pas été changé. Venus en paix, sans exigence ni questions, les visiteurs d’outre-espace se content de rester à bord de leurs astronefs et n’ont d’autre contact avec l’humanité que leurs impassibles traducteurs humains. Conductrice d’un van de tournée, Avery reçoit un jour une proposition pour un job des plus particuliers : transporter un de ces extraterrestres et son traducteur à travers les USA…
    Dans « Voyage avec l’extraterrestre », Carolyn Ives Gilman nous offre une nouvelle pleine de subtilité sur la communication et la nature de la conscience…

    L’humanité n’apprit pas grand-chose des traducteurs. Les extraterrestres venaient en paix. Ils n’avaient ni exigences, ni questions. Ils souhaitaient seulement rester vaquer à leurs occupations ici quelque temps. Ils voulaient qu’on les laisse tranquilles.
    Personne n’y crut.

    Encore une nouvelle d’abord publiée dans la revue Bifrost (le n°91) chez les éditions Le Bélial’, puis reproduite en livre numérique car elle a reçu le Grand Prix de l’Imaginaire 2019 dans la catégorie « Nouvelle étrangère » : découvrez Voyage avec l’extraterrestre, de Carolyn Ives Gilman !

  • Le temps fut

    Le temps fut

    Titre : Le temps fut
    Auteur : Ian McDonald
    Éditeur : Le Bélial (Une Heure Lumière)
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.

     

  • Comment c'est là-haut

    Comment c’est là-haut ? (nouvelle)

    Comment c'est là-haut

    Titre : Comment c’est là-haut ? (What’s it like out there ?)
    Auteur : Edmond Hamilton
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 26 avril 2018 (1952 en VO)

    Synopsis : Comment c’est là-haut ? Comment c’est sur Mars ? Frank revient de la deuxième expédition martienne et il sait que la réalité n’est pas rose. Faut-il pour autant abandonner le rêve de la conquête spatiale ? Un texte poignant par l’un des maîtres de l’Âge d’or de la science-fiction, couronné par le Prix des Lecteurs de Bifrost 2018.

    Allez jusqu’au Pôle Nord faire du camping, vous verrez comme on s’y sent seul. Là-bas, c’était encore pire.

    Avec les éditions Le Bélial’, c’est souvent l’occasion de découvrir des auteurs anglo-saxons méconnus et notamment par des nouvelles ou des novellas marquantes. Parmi celles qu’ils ont laissé découvrir gratuitement pendant un temps, car elle a reçu le prix des lecteurs de Bifrost en 2019 (catégorie Nouvelle étrangère), après avoir été publiée dans la revue Bifrost n°90, il y eut Comment c’est là-haut (What’s it like out there ?), d’Edmond Hamilton, auteur américain connu par exemple pour sa série des années 1940, Capitaine Futur (adapté en animé sous le nom de Capitaine Flam).

  • La Patrouille du temps (nouvelle)

    Patrouille du temps (nouvelle)

    Titre : La Patrouille du temps (nouvelle)
    Auteur : Poul Anderson
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 1955 en VO

    Synopsis : « Vous ferez l’affaire. Sans conteste.
    — L’affaire pour quoi ?
    Everard se pencha ; il sentit son pouls s’accélérer.
    — Pour la Patrouille. Vous allez devenir une sorte de policier.
    — Ouais ? Où ça ?
    — Partout. Et en tout temps. Préparez-vous à une surprise… Voyez-vous, notre société, quoique légale, ne constitue qu’une façade… et une source de fonds. Notre vraie fonction, c’est de patrouiller le temps. »

    Dans ce texte fondateur, Poul Anderson inaugure le plus fameux de ses cycles : celui de la Patrouille du Temps !

    « Bonne compagnie, vie facile, permissions dans un tas d’époques. » Il sourit. « Attendez de voir la période décadente du Troisième Matriarcat ! Vous ne savez pas ce que c’est de rigoler ! »

    Poul Anderson a une œuvre assez abondante et éclectique au sein des littératures de l’imaginaire, allant des aventures space opera (Hanse galactique) à la fantasy mythologique (L’Épée brisée) en passant par la hard SF (Tau Zéro). Mais son cycle le plus marquant est sans nul doute celui de La Patrouille du Temps, inauguré par cette nouvelle éponyme. Récupérée gratuitement sur le site du Bélial’ il y a un bon moment, elle permet de débuter cette aventure tranquillement avec des bases simples avant de se lancer dans les deux intégrales regroupant l’ensemble des récits de La Patrouille du temps.

  • Le temps fut

    Le Temps fut

    Titre : Le Temps fut
    Auteur : Ian McDonald
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 13 février 2020 (2018 en VO)

    Synopsis : Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.

    Coup de coeur

    C’était le rêve de tous les revendeurs de livres, de tous les bibliophiles : une histoire en-dehors du livre.

    Les librairies – comme les collectionneurs et revendeurs de livres – sont des êtres stables, conservateurs, bien ancrés. Modes et tendances glissent sur eux ; les quartiers changent, leurs populations vont et viennent, mais les librairies et leur contenu s’accrochent, tiennent bon.

    Régulièrement, la collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ dévoile un nouveau titre, le plus souvent picoré dans la nombreuse production de novellas chez les Anglo-Saxons. Cette fois-ci, pour le 23e titre de la collection, il s’agit d’un récit de Ian McDonald datant de 2018 : Le Temps fut.

  • Cookie Monster

    Cookie Monster

    Cookie Monster

    Titre : Cookie Monster (The Cookie Monster)
    Auteur : Vernor Vinge
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 11 février 2016 (octobre 2003 en VO)
    Récompenses : Prix Hugo du meilleur roman court 2004, prix Locus du meilleur roman court 2004

    Synopsis : Non, vraiment, la vie de Dixie Mae n’a pas toujours été rose… Mais grâce à LotsaTech, et au boulot qu’elle vient de décrocher au service clients de ce géant high-tech, les choses vont changer. Telle était du moins sa conviction jusqu’à ce que lui parvienne l’e-mail d’un mystérieux expéditeur, message qui contient quantité de détails intimes liés à son enfance et connus d’elle seule… Dixie Mae, telle Alice, devra passer de l’autre côté du miroir et payer le prix de la vérité — exorbitant : celui de la nature ultime de la réalité au sein de la Silicon Valley…

    En vingt-quatre ans d’existence, Dixie Mae s’était souvent demandé s’il existait rage plus intense que la brume écarlate qui lui apparaissait lorsqu’elle cassait des choses. Jusqu’à aujourd’hui, elle ne l’avait jamais su. Mais, oui, il existait bien quelque chose qui transcendait la rage de berserker. Elle ne balaya pas le terminal de la table, elle ne cassa la gueule à personne. Elle resta avachie un instant, se sentit complètement vidée.

    Il fait toujours bon rattraper son retard dans les ouvrages de la collection Une Heure-Lumière proposés par les éditions du Bélial’ ; ici, avec Cookie Monster, de Vernor Vinge, on se plonge dans un cauchemar au sein de la Silicon Valley prête à tous les dépassements.

  • Les machines fantômes

    Titre : Les machines fantômes
    Auteur : Olivier Paquet
    Éditeur : L’Atalante
    Date de publication : 2019

    Synopsis : Dans un monde où la société est devenue artificielle, les intelligences artificielles pourraient-elles faire société ? Quatre personnages – un trader, une chanteuse pop, un ancien tireur d’élite, une joueuse de jeu vidéo multijoueurs : chacun croit jouer pleinement sa carte sur l’échiquier de la société sans percevoir qu’il est piégé dans des fictions confortables dont il n’est pas le seul acteur. Plus un. Hans / Joachim dont ils croisent tous la route. Ce mystérieux jeune homme, tantôt séduisant, tantôt menaçant, est décidé à confier le destin de nos sociétés à des machines. Ce qui va contraindre nos personnages à coopérer, à se rencontrer pour empêcher l’irréversible.

     

    Maurice écoutait, buvait son café, se raclait la gorge avant de cracher noir sur le sol, mais ne parlait pas. Depuis la grève, son mal de dos continuel s’était calmé, seules les jointures de ses doigts demeuraient douloureuses. Même loin des fourneaux, son nez se sentait toujours attaqué par les vapeurs du métal rougi, une vague odeur de sang qui asséchait la bouche. Lui, il savait ce qu’il devait à l’usine : un bon salaire et une destruction pesante. Maurice se battait pour ses camarades, pas pour ComAcier, mais il n’osait pas le dire. Qui assumerait que dans ces entrepôts, on tuait des êtres humains ? Un abattoir lent, mais un abattoir quand même.

  • Nécropolitains

    Nécropolitains

    Répliques

    Titre : Nécropolitains
    Auteur : Rodolphe Casso
    Éditeur : Critic
    Date de publication : 2019

    Synopsis : Paris, un an après l’apocalypse zombie. Depuis la base souterraine de Taverny, où vit reclus et impuissant ce qui reste de l’armée régulière, le capitaine Franck Masson est envoyé en mission diplomatique au coeur de la capitale pour établir le contact avec plusieurs poches de survivants. Dans une ville lumière en lambeaux, investie par les morts-vivants et les bêtes sauvages, le soldat part en quête des derniers sursauts de l’humanité, de Dieu et de la France ! De buttes en îles, de parcs en souterrains, de chemins de fer en canaux, sa traversée lui apprendra par dessus tout que l’homme, même après la fin du monde, demeure un spécimen bien difficile à cerner. Un road movie drôle et mélancolique dans un Paris ensauvagé.

     

     -Tu sais ce qu’ils font ces mecs là ? Et ben ces mecs là, ils ont appris chacun un livre par cœur. Ils portent en eux la mémoire d’un livre. Et tu sais ce qu’ils disent, hein ? Tu sais ce qu’ils disent ? Clochards au-dehors, bibliothèque au-dedans.(…) Nous c’est clochards au-dehors, discothèque au-dedans !
    Masson semblait perdu.
    -Mais alors, pourquoi ne pas apprendre un livre plutôt ?
    -Mais réfléchis une minute ! Est-ce que tu vois ici un gouvernement qui nous empêche de lire ? On n’est pas dans Fahrenheit 451 ! On a autant de livre qu’on veut ici. Va dans un immeuble, là, tout autour du parc et tu trouveras des bouquins à la pelle. Si t’as envie de te faire l’intégrale des Rougon-Macquart, vas-y ! Éclate-toi ! Mais si tu veux écouter une chanson, tu fais comment ? Ah ça, dans les appart’ tu vas en trouver des CD ! Tu vas en trouver des vinyles ! Et, crois-le ou non, y a même quelques connards qui ont conservé des cassettes. Et après ? Tu fais comment pour écouter tout ça ?