Wonder Woman, tome 2 : Le fruit de mes entrailles
Titre : Le fruit de mes entrailles
Série : Wonder Woman, tome 2
Scénariste : Brian Azzarello
Dessinateurs : Cliff Chiang, Tony Akins, Kano
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 4 janvier 2013 (2012 en VO chez DC Comics)
Synopsis : Après avoir appris la vérité sur son ascendance, Diana part à la recherche de Zola, enceinte de Zeus ! Pour la sauver, elle ne devra pas hésiter à affronter les méfaits d’Apollon et Héra et à visiter les Enfers pour y être fiancée à Hadès !
Des fois, la langue frappe plus fort que l’marteau.
Et me revoilà parti sur les talons de la plus iconique des super-héroïnes, Wonder Woman ! Dans le cadre de la Renaissance de DC Comics (le « relaunch des New 52 »), c’est Brian Azzarello, l’auteur entre autres de 100 Bullets, qui est en charge de remettre Diane, la fille de la reine des Amazones, sur les bons rails.
Ce deuxième tome reprend directement l’intrigue du précédent : Wonder Woman, alliée à Hermès, doit protéger une jeune femme qui porte un enfant de Zeus et qui est donc menacée par la majorité du panthéon olympien (grec donc pour ceux qui ne suiveraient pas !). Difficile ici de ne pas spoiler tout le monde en abordant le scénario, mais disons au moins que Wonder Woman a fort à faire, sans pour autant devoir affronter des créatures mythologiques dantesques, mais plutôt des situations ambigües où il faudra faire preuve de compromission. Les ressorts du premier tome sont, en tout cas, habilement réutilisés et les différents coups bas entre divinités sont astucieusement sorties du chapeau de l’auteur.
L’ensemble est plutôt bien accompagné par le dessin qui, s’il est l’œuvre de trois artistes différents (situation pire que dans le premier tome donc), n’en est pas moins cohérent (contrairement au premier pour le coup !). Il est à noter qu’Urban Comics nous gratifie d’un résumé XXL pour parfaitement nous remettre dans le bain et le tout est agrémenté de quelques bonus finaux, évidemment.
Bref, on avance bien, on prend plaisir à lire, à regarder : pas de choses énormes, mais une adaptation toujours intéressante des dieux de l’Olympe et un scénario qui tient, pour l’instant, la route. Je poursuivrai donc à coup sûr la lecture de Wonder Woman dans les mois à venir.