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Satinka
Titre : Satinka
Auteur : Sylvie Miller
Éditeur : Critic
Date de publication : 2017 (août)Synopsis : Jenny Boyd travaille comme serveuse dans un saloon de Colfax, une petite ville blottie dans les contreforts boisés de la Sierra Nevada, au détriment de ses études et au grand désarroi de sa mère.Depuis l’enfance, la jeune femme se passionne pour la grande ligne de chemin de fer transcontinentale, construite au dix-neuvième siècle. Parfois, la nuit, elle rêve de trains, elle les entend siffler. Des rêves si réalistes? qu’elle les croie vrais. Mais que signifient réellement ces songes ?Lorsque Jenny commence à avoir de violentes visions en plein jour, elle s’efforce de comprendre ce qui lui arrive. Aidé par son ami d’enfance, elle devra remonter le temps, affronter des menaces occultes et découvrir des vérités cachées
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Ali Pacha
Titre : Ali Pacha
Auteur : Alexandre Dumas
Éditeur : Libretto [site officiel]
Date de publication : 17 septembre 2009 (1862 pour la première édition)Synopsis : « ‘‘Mon père, dit Haydée en relevant la tête, était un homme illustre que l’Europe a connu sous le nom d’Ali-Tebelin, pacha de Janina, et devant lequel la Turquie a tremblé.’’ Ali Pacha, personnage historique utilisé comme ressort dramatique secondaire dans Le Comte de Monte-Cristo, réapparaît presque vingt ans plus tard sous la plume de Dumas, dans une chronique historique qui lui est tout entière consacrée et qui, jusqu’à aujourd’hui inédite en français, est imprimée en italien dans L’Indipendente, journal napolitain de Dumas, entre octobre et décembre 1862.
Sa genèse est marquée du coin de l’extravagance : séduit par des lettres que lui adresse « S.A. le prince Georges Castriote Skanderberg, président de la junte gréco-albanaise » (et que nous publions en annexe), Alexandre Dumas, à peine remis de son épopée au côté de Garibaldi, s’enflamme pour la cause de l’indépendance de la Grèce et de l’Albanie, multipliant par ailleurs dans son journal les articles relatifs à la question grecque, jusqu’à ce qu’une cruelle désillusion ne dissipe le mirage politique.
Ce portrait du terrible pacha de Janina, tyran d’origine albanaise entré en révolte ouverte contre l’Empire ottoman, constitue donc un écrit de circonstance, voire de propagande, un biais pour populariser la cause que l’auteur a embrassée : Ali Pacha, « homme qui avait à la fois en lui du Tibère, du Caligula et du Néron », symbole de la résistance face à l’oppression turque qui jadis avait tant impressionné Byron, est en même temps une figure éminemment romantique de la force qui va. »Ces Klephtes n’étaient soumis à aucune discipline. Dans la bataille, ils ne marchaient point en ligne, mais combattaient dispersés et, chacun à sa guise, se garantissaient autant que possible du feu de l’ennemi à l’aide du premier objet venu : arbre, rocher, pan de mur, accident de terrain. Ils faisaient feu debout ou à genoux, puis se couchaient sur le flanc ou sur le dos pour recharger leurs fusils ; étaient-ils enveloppés de toutes parts et de manière à n’échapper à la mort qu’en s’ouvrant un chemin de vive force à travers l’ennemi, ils jetaient leur fusil sur l’épaule, tiraient leur sabre et faisaient le ghioroussi, c’est-à-dire la « trouée du désespoir ».
Qui osera se lever et avouer qu’il ne se souvient pas de l’intervention décisive d’Haydée de Janina dans le mythique Comte de Monte-Cristo d’Alexandre Dumas ? Encore faut-il l’avoir lu (ou vu), me direz-vous…
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Hostiles
Titre : Hostiles
Scénario : Scott Cooper
Réalisateur : Scott Cooper
Acteurs principaux : Christian Bale, Rosamund Pike, Wes Studi, Rory Cochrane, Peter Mullan, Jessie Plemons, Jonathan Majors, Adam Beach, Ben Foster, Timothée Chalamet
Date de sortie française : 14 mars 2018
Récompenses : Sélection Festival de Toronto 2017Synopsis : En 1892, le capitaine de cavalerie Joseph Blocker, ancien héros de guerre devenu gardien de prison, est contraint d’escorter Yellow Hawk, chef de guerre Cheyenne mourant, sur ses anciennes terres tribales. Peu après avoir pris la route, ils rencontrent Rosalee Quaid. Seule rescapée du massacre de sa famille par les Comanches, la jeune femme traumatisée se joint à eux dans leur périple. Façonnés par la souffrance, la violence et la mort, ils ont en eux d’infinies réserves de colère et de méfiance envers autrui. Sur le périlleux chemin qui va les conduire du Nouveau-Mexique jusqu’au Montana, les anciens ennemis vont devoir faire preuve de solidarité pour survivre à l’environnement et aux tribus comanches qu’ils rencontrent.
-Est-ce que vous croyez en Dieu, Joseph ?
-Oui, j’y crois, mais il ferme les yeux sur ce qui se passe ici depuis très longtemps. -
Chasse au loup
Titre : Chasse au loup
Cycle/Série : Aventures de Quentin Margont, tome 2 (mais le premier chronologiquement)
Auteur : Armand Cabasson
Éditeur : 10/18 (Grands Détectives)
Date de publication : 3 mars 2005
Récompenses : Prix de la Fondation Napoléon 2005Synopsis : En 1809, la Grande Armée piétine en Autriche, à Aspern. Le jeune lieutenant Relmyer, d’origine autrichienne, revient sur les lieux où il a été séquestré quatre ans auparavant avec l’un de ses compagnons d’orphelinat, Franz. Ce dernier avait été retrouvé assassiné, le visage fendu au couteau d’un sourire macabre. Relmyer s’est juré de retrouver le coupable… Lorsque le corps d’un orphelin est retrouvé sur les lieux de la bataille, le capitaine Quentin Margont, toujours accompagné de ses habituels comparses, Lefine, Piquebois et Saber, va aider Relmyer à mener son enquête. Dans la forêt d’Aspern, le loup rôde encore…
Les Français, par centaines de milliers, enchaînaient les guerres pour apporter les idéaux de la Révolution aux populations européennes et, au lieu de propager des flambées républicaines, ils ne faisaient qu’exacerber le nationalisme dans sa conception la plus guerrière.
Il y a plusieurs façons de connaître Armand Cabasson, soit par ses nouvelles et romans d’imaginaire, soit par ses publications plus historiques, soit c’est votre psychiatre et là c’est autre chose. Pour changer et par l’intermédiaire d’un bouquiniste manceau bien pourvu, ce fut au tour d’un de ses polars napoléoniens de 2005 de la série des « Enquêtes de Quentin Margont » (le premier chronologiquement en fait) de s’imposer à la lecture.
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Ar-Men : L’Enfer des Enfers
Titre : Ar-Men : L’enfer des enfers
Scénariste et dessinateur : Emmanuel Lepage
Date de publication : 2017 (novembre)Synopsis : Au loin, au large de l’île de Sein, Ar-Men émerge des flots. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme « l’Enfer des enfers ». Germain en est l’un des gardiens. Il y a trouvé sa place exacte, emportant avec lui sa solitude et ses blessures. La porte du phare cède sous les coups de butoir de la mer en furie, et l’eau vient griffer le crépi de l’escalier. Sous le crépi, médusé, Germain découvre des mots, des phrases, une histoire. Un trésor.
Dans la nuit du 30 au 31 août 1881, le phare s’allume. Il aura fallu quinze ans de travail, deux cent quatre-vingt-quinze accostages, mille quatre cent vingt-et-une heures de travail… et un mort. Je deviens le gardien du rêve.
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L’Ordre du Labyrinthe
Titre : L’ordre du Labyrinthe
Auteur : Lisa Goldstein
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2018 (janvier)Synopsis : Étudiant l’histoire de sa famille pendant qu’elle travaille comme intérimaire à San Francisco, Molly Travers découvre qu’elle est la descendante de magiciens de cabaret qui faisaient de la véritable magie au dix-neuvième siècle, en compagnie d’un groupe d’occultistes nommé l’Ordre du Labyrinthe. Élevée par une grande-tante après que ses parents soient morts dans un accident de voiture, Molly apprend par le détective privé John Stow qu’elle possède une famille dont elle ne savait rien. Leur enquête va dévoiler les sombres mystères d’une société occulte. Histoire de famille et histoire secrète s’avèrent tissées étroitement ensemble.
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Lilliputia
Titre : Lilliputia
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Calmann Levy / Le livre de poche
Date de publication : 2008 / 2016Synopsis : Bonnes gens, bienvenue à Dreamland ! Érigé sur l’île de Coney Island au début du XXe siècle, ce parc d’attractions d’un nouveau genre abrite en son sein le plus phénoménal des divertissements : Lilliputia, la Cité des Nains, qui accueille pour votre plus grand bonheur trois cents petites personnes venues du monde entier. Construite sur le modèle du Nuremberg du XVe siècle, mais en réduction, cette exemplaire cité possède un parlement, un théâtre, des bas-fonds et même une compagnie de pompiers qui va jusqu’à déclencher ses propres feux pour divertir les visiteurs du parc ! Venez écouter l’histoire édifiante d’Elcana, ce courageux jeune homme de petite taille conduit depuis son Europe de l’Est natale jusqu’à Lilliputia. Là, il comprendra bien vite qu’il lui revient de libérer ses semblables de la servitude dans laquelle on les a placés, pour leur « apporter le feu ». Avec l’aide de la monstrueuse parade des Freaks, il mènera la révolte contre son propre Zeus — le mystérieux et richissime démiurge, propriétaire de Dreamland — et conduira Lilliputia jusqu’à l’embrasement final…
Dès qu’elles t’auront léché, les flammes conserveront le goût de ta chair. Avant de s’éteindre, elles en parleront à leurs jeunes sœurs. Tu pourras changer d’uniforme, te cacher sous ton casque, ça n’y changera rien. Le feu est rancunier.
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Undertaker, tome 4 : L’Ombre d’Hippocrate
Titre : L’Ombre d’Hippocrate
Cycle/Série : Undertaker, tome 4
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Ralph Meyer
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 24 novembre 2017Synopsis : Course finale entre l’Undertaker et son ennemi, l’Ogre de Sutter Camp ! Gravement blessée, Rose a accepté de suivre L’Ogre de Sutter Camp, alias Jeronimus Quint, dans l’espoir qu’il la soigne. À leurs trousses, Jonas Crow et Lin, bien décidés à sauver leur amie et à régler une fois pour toutes son compte au monstrueux chirurgien. Mais comment arrêter un homme dont le génie maléfique lui permet de transformer chaque patient innocent en un complice mortel contre l’Undertaker ?
-Toi faire mourir colonel avec désespoir et maintenant toi creuser tombe pour lui. Lin pas comprendre.
-T’as déjà vu un clébard qui se balade avec un bout du cadavre de ton copain dans la gueule ?
-Non.
-C’est pour ça que tu piges pas.Peut-être que le père noël aura eu la bonne idée de vous couvrir de BD il y a quelques jours, peut-être même que parmi celles-ci se trouvait le dernier volet des aventures du plus populaire des croque-mort, le bien nommé Jonas Crow. Ce quatrième volet, L’ombre d’Hippocrate, vient clore la seconde aventure de l’Undertaker, qui avait commencé un peu plus tranquillement qu’à l’accoutumée, pour finir sur les chapeaux de roue. Nul doute que la série est déjà rentrée dans le cercle des grands western de notre cher art. Le cinquième tome est même d’ores et déjà prévu et son titre bien connu : L’Indien blanc. Bon, c’est sur la quatrième de couverture, c’est vrai.
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Undertaker, tome 3 : L’Ogre de Sutter Camp
Titre : L’Ogre de Sutter Camp
Cycle/Série : Undertaker, tome 3
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Ralph Meyer
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 27 janvier 2017Synopsis : Dans ce troisième tome d’« Undertaker », Jonas Crow n’est plus ce pauvre croque-mort solitaire… même si, lui, aurait bien voulu le rester ! Dorison et Meyer lui ont associé mademoiselle Lin et Rose, la belle Anglaise. De la douceur dans son monde de brutes ? Pas pour très longtemps… Un ancien colonel lui apprend que « l’Ogre de Sutter Camp est vivant » ! Son passé trouble pendant la guerre de Sécession ressurgit, et Jonas engage alors sa « troupe » dans une chasse à l’homme et à ses propres regrets…
-Attendez… Elles n’ont pas tort, mais pourquoi tenez-vous à venir avec nous ?
– Lin sait utiliser Colt, Winchester, Henry, Smith & Wesson, Sharps, Remington, Spencer. Lin très utile. Lin a sens justice et veut sauver Danny, pas laisser criminel en liberté… Et faire bon prix à toi. Trois mille dollars pour nous trois.Après un excellent premier épisode en deux albums parfaitement mené par le tandem Xavier Dorison – Ralph Meyer qui emmenait le lecteur dans les panoramas du far-west en compagnie de l’undertaker Jonas Crow, le croque-mort reprend du service. L’ogre de Sutter Camp est un troisième album et en même temps le premier tome d’une seconde histoire. Au vu de la couverture, on est en droit de s’attendre à une histoire plus sombre et malsaine que précédemment. L’histoire de Joe Cusco n’était pourtant pas particulièrement gaie en soit, mais beaucoup de lecteurs, moi y compris, semblent s’en être délectés.
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Undertaker, tomes 1 & 2 : Le mangeur d’or & La danse des vautours
Titre : Le mangeur d’or – La danse des vautours
Cycle/Série : Undertaker, tomes 1 et 2
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Ralph Meyer
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 30 janvier 2015 / 27 novembre 2015Synopsis : Jonas Crow, croque-mort, doit convoyer le cercueil d’un ancien mineur devenu millionnaire vers le filon qui fit autrefois sa fortune.Des funérailles qui devraient être tranquilles, à un détail près : avant de décéder, Joe Cusco a avalé son or pour l’emmener avec lui dans l’éternité. Pas de chance, le secret est éventé et provoque la fureur des mineurs d’Anoki City.Comment laisser enterrer une telle fortune alors que pour survivre, eux suent sang et eau dans les filons ?
Jonas Crow pour vous servir, si vous dénichez du confédéré récalcitrant ou du hors-la-loi, je suis votre homme! Plus besoin de s’épuiser à creuser la terre et à scier du cercueil. Vous télégraphiez à San Bernardino ou à Lancaster, et me voilà ! Et si vous tombez sur un gang ou une bande, faites-vous plaisir… Je vous fais une ristourne à partir de trois cadavres.
Incontestablement l’une des stars de cette fin d’année 2017, le quatrième tome d’Undertaker vient clore le second diptyque de la série de Xavier Dorison et Ralph Meyer. Parus fin janvier 2015 puis en novembre de la même année, les deux premiers albums ont été à leur époque perçus comme un retour du western à son sommet dans le neuvième art. Dargaud ornait d’ailleurs sobrement le premier album du petit autocollant discret « Le plus grand western depuis Blueberry« . Présent dans mes coups de coeur 2017 avec le troisième album, effectuons un petit retour en arrière en nous attaquant aux deux premiers albums dans ce même article. Deux chroniques pour le prix d’une, ce sont les fêtes après tout !