• La Vague montante

    La Vague montante (novella)

    La Vague montante

    Titre : La Vague montante
    Auteur : Marion Zimmer Bradley
    Éditeur : Le Passager clandestin (Dyschroniques) [site officiel]
    Date de publication : octobre 2013, puis octobre 2019 (1955 en VO)

    Synopsis : En 1955, Marion Zimmer Bradley imagine une societe d’abondance frugale soustraite à l’empire de la technologie.

    Eh bien, d’abord, un bon feu de bois donne un excellent goût à la nourriture, la plupart des gens préfèrent ça. Ensuite, une personne doit être fière des plats qu’elle cuisine, ou sinon pourquoi cuisiner ? Enfin, des unités alimentaires facilitent la tâche, si on est paresseux, mais personne ne veut prendre le temps d’en fabriquer. On peut construire sa propre cheminée en une journée, avec l’aide d’un voisin, et s’en servir pour cuisiner le reste de sa vie. Une unité alimentaire, on devrait consacrer des années rien qu’à étudier la mise au point. Des douzaines et des douzaines de travailleurs spécialisés ou non passeraient ensuite des mois à la fabriquer. Ensuite, pour que le prix de vente soit assez bas pour la mettre à la portée de tout le monde, il faudrait en construire des millions. Ça signifierait des centaines et des milliers de personnes entassées dans des usines, juste pour exécuter ce travail. Sans plus avoir le temps de cultiver et cuisiner leur propre nourriture, ou vivre leur vie. C’est un trop grand prix à payer. Ça n’en vaut pas la peine.

    Dans la collection Dyschroniques du Passager clandestin, cela pullule de découvertes, anciennes certes, mais des nouvelles et des novellas à redécouvrir. La Vague montante, par exemple, est un texte science-fictif de Marion Zimmer Bradley qui date de 1955 et qui est bien plus intéressant sur le bouleversement climatique que peut l’être la majorité des discours politiques actuels sur le sujet.

  • AssaSynth 3 Cheval de Troie

    Journal d’un AssaSynth, tome 3 : Cheval de Troie

    AssaSynth 3 Cheval de Troie

    Titre : Cheval de Troie (Rogue Protocol)
    Cycle/Série : Journal d’un AssaSynth, tome 3
    Auteur : Martha Wells
    Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) [site officiel]
    Date de publication : 22 août 2019 (août 2018 en VO)

    Synopsis : « Je n’ai vraiment pas de bol avec les transports autopilotés.
    Le premier à me prendre en stop n’avait eu d’autre motivation que celle de profiter de ma collection de fichiers multimédias.
    L’emmerdeur de vaisseau expéditionnaire, EVE, le temps de notre collaboration, avait menacé de me tuer, regardé mes émissions préférées, altéré ma configuration structurelle, fourni un excellent soutien tactique, argumenté jusqu’à me convaincre de jouer les consultants en sécurité, sauvé la vie de mes clients et nettoyé derrière moi quand j’avais dû assassiner des humains. (C’étaient des méchants.) EVE me manquait beaucoup.
    Et il y avait ce transport-ci. Qui s’était mis en tête de me confier le maintien de l’ordre à bord et de m’envoyer des notifications à chaque querelle entre passagers. Imbécile que je suis, j’y avais répondu. Pourquoi ? Je ne le sais pas moi-même. »
    Enfin parvenu sur la planète Milu, AssaSynth est contraint d’endosser de nouveau son rôle de SecUnit afin de protéger son identité et, au passage, des clients officieux, accompagnés d’un bot de compagnie, Miki.
    Confronté à plus puissants que lui, mais aussi à l’innocence déstabilisante de Miki, notre androïde devra allier les deux parts de son être pour survivre : la puissance de feu du robot et le libre arbitre de l’humain.

    On ne plaisante pas avec les SecUnits séditieuses ; elles sont dangereuses, croyez-moi sur parole.

    Après les deux premiers tomes, Défaillances systèmes et Schémas artificiels, l’AssaSynth poursuit son Journal, écrit par Martha Wells et publié chez les éditions L’Atalante. Il s’agit toujours de poursuivre cette série de novellas détonantes où le protagoniste est un robot-mercenaire de combat qui a des états d’âme car il s’est rendu autonome de toute directive et qui est fan de séries mélodramatiques.

  • Survie de Molly Southbourne

    La Survie de Molly Southbourne

    Survie de Molly Southbourne

    Titre : La Survie de Molly Southbourne (The Survival of Molly Southbourne)
    Auteur : Tade Thompson
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 11 juin 2020 (2019 en VO)

    Synopsis : Qui est Molly ? Une jeune femme frappée de la pire des malédictions, morte dans l’incendie de son domicile… Et pourtant là. Semblable mais différente. Qui est cette Molly ? Certains veulent la voir disparaître. D’autres brûlent de la capturer, de percer à jour les secrets de sa nature étrange.
    L’objet d’enjeux qui la dépassent, voilà ce qu’est Molly. Condamnée à fuir, à tenter de survivre. Avant de peut-être, enfin, apprendre à vivre…

    Je me sens menacée, et une Molly Southbourne qui se sent menacée ne tarde pas à devenir violente.

    Très attendue après l’accueil accordé aux Meurtres de Molly Southbourne, la novella La Survie de Molly Southbourne, de Tade Thompson, est parue en France en mai 2020 chez les éditions Le Bélial’.

  • Cookie Monster

    Cookie Monster

    Cookie Monster

    Titre : Cookie Monster (The Cookie Monster)
    Auteur : Vernor Vinge
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 11 février 2016 (octobre 2003 en VO)
    Récompenses : Prix Hugo du meilleur roman court 2004, prix Locus du meilleur roman court 2004

    Synopsis : Non, vraiment, la vie de Dixie Mae n’a pas toujours été rose… Mais grâce à LotsaTech, et au boulot qu’elle vient de décrocher au service clients de ce géant high-tech, les choses vont changer. Telle était du moins sa conviction jusqu’à ce que lui parvienne l’e-mail d’un mystérieux expéditeur, message qui contient quantité de détails intimes liés à son enfance et connus d’elle seule… Dixie Mae, telle Alice, devra passer de l’autre côté du miroir et payer le prix de la vérité — exorbitant : celui de la nature ultime de la réalité au sein de la Silicon Valley…

    En vingt-quatre ans d’existence, Dixie Mae s’était souvent demandé s’il existait rage plus intense que la brume écarlate qui lui apparaissait lorsqu’elle cassait des choses. Jusqu’à aujourd’hui, elle ne l’avait jamais su. Mais, oui, il existait bien quelque chose qui transcendait la rage de berserker. Elle ne balaya pas le terminal de la table, elle ne cassa la gueule à personne. Elle resta avachie un instant, se sentit complètement vidée.

    Il fait toujours bon rattraper son retard dans les ouvrages de la collection Une Heure-Lumière proposés par les éditions du Bélial’ ; ici, avec Cookie Monster, de Vernor Vinge, on se plonge dans un cauchemar au sein de la Silicon Valley prête à tous les dépassements.

  • AssaSynth 2 Schémas artificiels

    Journal d’un AssaSynth, tome 2 : Schémas artificiels

    AssaSynth 2 Schémas artificiels

    Titre : Schémas artificiels
    Cycle/Série : Journal d’un AssaSynth, tome 2
    Auteur : Martha Wells
    Éditeur : L’Atalante [site officiel]
    Date de publication : 20 juin 2019 (2018 en VO)
    Récompenses : Prix Hugo du meilleur roman court 2019, Prix Locus du meilleur roman court 2019

    Synopsis : Les SecUnits se moquent pas mal des actualités. Même après avoir piraté mon module superviseur et débloqué mes accès, je n’y ai jamais prêté grande attention. D’abord, parce que les téléchargements de contenu multimédia risquent moins de déclencher les alarmes éventuelles des réseaux locaux et satellitaires, mais surtout, parce que les informations sont d’un ennui mortel et que je me fiche éperdument des querelles entre humains tant que je n’ai pas 1) à y mettre un terme, 2) à nettoyer après eux.
    Où AssaSynth se fait passer pour un humain augmenté et embaucher comme consultant de sécurité auprès de trois scientifiques en litige avec leur employeur…
    Entre voyage dans la galaxie et exploration de mine abandonnée, Schémas artificiels sonde davantage la conscience émergente du narrateur. Ses relations avec d’autres intelligences artificielles dessinent une fresque de personnages non-humains d’une grande profondeur, rappelant le cycle de « La Culture » de Iain Banks. Et à se mettre au service d’humains, AssaSynth découvre à quel point il est délicat de ne pas s’attacher émotionnellement à ceux qu’on protège.

    Les humains, souvent inattentifs, ont beau rater nombre de petits détails, me voir déployer des canons à énergie de mes avant-bras leur mettrait sans doute la puce à l’oreille.

    La série de l’AssaSynth, robot mercenaire à apparence humaine, se poursuit avec une autre novella : Schémas artificiels. Martha Wells, toujours publiée par les éditions L’Atalante en France, approfondit la psychologie de son personnage un brin particulier.

  • AssaSynth 1

    Journal d’un AssaSynth, tome 1 : Défaillances systèmes

    AssaSynth 1

    Titre : Défaillances systèmes
    Cycle/Série : Journal d’un AssaSynth, tome 1 (The MurderBot Diairies)
    Auteur : Martha Wells
    Éditeur : L’Atalante [site officiel]
    Date de publication : 25 avril 2019 (2017 en VO)

    Synopsis : « J’aurais pu faire un carnage dès l’instant où j’ai piraté mon module superviseur ; en tout cas, si je n’avais pas découvert un accès au bouquet de chaînes de divertissement relayées par les satellites de la compagnie. 35 000 heures plus tard, aucun meurtre à signaler, mais, à vue de nez, un peu moins de 35 000 heures de films, de séries, de lectures, de jeux et de musique consommés. Comme impitoyable machine à tuer, on peut difficilement faire pire. »
    Et quand notre androïde de sécurité met au jour un complot visant à éliminer les clients qu’il est censé protéger, il ne recule ni devant le sabotage ni devant l’assassinat ; il s’interpose même face au danger, quitte à y laisser des morceaux.

    Je ne sais pas m’y prendre avec les vrais humains, d’accord ? Ça n’a rien à voir avec mon module superviseur piraté (je ne suis pas paranoïaque), ni même avec eux ; c’est moi. Je suis un effroyable AssaSynth, on le sait tous, et ça rend tout le monde nerveux, ce qui me stresse encore plus. D’autant que, si je ne porte pas mon armure, c’est parce que je suis mal en point ; imaginez qu’un de mes composants biologiques se détache et s’éclate par terre. Personne n’a envie de voir ça.

    Exceptionnellement, les éditions L’Atalante publient une novella en grand format, il s’agit de Défaillances systèmes, de Martha Wells, autrice de nombreuses fois éditée par eux par le passé.

  • Le Regard

    Le Regard

    Le Regard

    Titre : Le Regard (The Regular)
    Auteur : Ken Liu
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 15 juin 2017 (2014 en VO)

    Synopsis : DEMAIN…
    Dans son registre, celui de l’investigation, Ruth Law est la meilleure. D’abord parce qu’elle est une femme, et que dans ce genre de boulot, on se méfie peu des femmes. Parce qu’elle ne lâche rien, non plus, ne laisse aucune place au hasard. Enfin, parce qu’elle est augmentée. De manière extrême et totalement illégale. Et tant pis pour sa santé, dont elle se moque dans les grandes largeurs — condamnée qu’elle est à se faire manipuler par son Régulateur, ce truc en elle qui gère l’ensemble de ses émotions, filtre ce qu’elle éprouve, lui assure des idées claires en toute circonstance. Et surtout lui évite de trop penser. À son ancienne vie… Celle d’avant le drame…
    Et quand la mère d’une jeune femme massacrée, énuclée, la contacte afin de relancer une enquête au point mort, Ruth sent confusément que c’est peut-être là l’occasion de tout remettre à plat. Repartir à zéro. Mais il faudra pour cela payer le prix.
    Le prix de la vérité libérée de tout filtre, tout artifice. Tout regard…

    Le docteur B hoche la tête, avant d’anesthésier Ruth.
    Il vérifie les pistons pneumatiques de ses jambes, les tendons de rechange composites de ses épaules, ses coudes et ses poignets, les batteries et les muscles artificiels de ses bras, les os renforcés de ses doigts. Il recharge ce qui en a besoin. Il examine les résultats des traitement par dépôt de calcium (visant à contrer la fragilité de ses os, un regrettable effet secondaire de son héritage asiatique), règle enfin son Régulateur de telle sorte qu’elle puisse le laisser en marche plus longtemps.
    « Comme neuve », lui promet-il. Et elle paie.

    La collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ leur permet, outre de bénéficier des couvertures d’Aurélien Police, de poursuivre leur travail de fond pour mettre en valeur des auteurs étrangers qui méritent d’être davantage connus en France. Ainsi, après L’Homme qui mit fin à l’histoire, voici qu’avec Le Regard, ils ont choisi de miser à nouveau sur Ken Liu, auteur de La Ménagerie de Papier chez ce même éditeur et désormais de la trilogie des Dents-de-Lion chez Fleuve Éditions (et Jardins de poussière arrive pour la fin 2019 toujours chez Le Bélial’).

  • Questions dangereuses

    Les Questions dangereuses

    Questions dangereuses

    Titre : Les Questions dangereuses
    Auteur : Lionel Davoust
    Éditeur : ActuSF (Hélios) [site officiel]
    Date de publication : janvier 2019

    Synopsis : 1637 : Qui a assassiné le docteur Lacanne, en plein château de Déversailles ? Pour connaître la réponse à cette question, le mancequetaire Thésard de la Meulière, son libram à la main, est prêt à résoudre les énigmes les plus perfides… jusqu’aux confins de l’indicible.

    « Messieurs, si c’est un mancequetaire que vous cherchez, vous l’avez trouvé ! Allez-vous maintenant sortir de l’ombre ou faut-il que j’y aille vous quérir ? »

    Il y a certains auteurs qu’on suit constamment et qu’on prend toujours plaisir à découvrir ou redécouvrir un nouveau texte. C’est le cas ici de Lionel Davoust qui, en plus de sa vaste saga d’Évanégyre chez les éditions Critic et de sa trilogie Léviathan chez les éditions Don Quichotte, a droit à la réédition régulière de certaines nouvelles ou novellas de son cru par les éditions ActuSF, et ce dans différents formats.

  • Les attracteurs de Rose Street

    Les attracteurs de Rose Street

    Les attracteurs de Rose Street

    Titre : Les attracteurs de Rose Street
    Auteur : Lucius Shepard
    Éditeur : Le Belial
    Date de publication : 2018 (septembre)

    Synopsis : Londres. Fin du XIXe siècle. La ville est polluée par l’industrialisation. Samuel Prothero, aliéniste reconnu et membre du club des inventeurs, est sollicité par l’ingénieur Jeffery Richmond. Celui-ci est le concepteur des attracteurs, des machines destinées à purifier l’air londonien. Mais son invention attire aussi les fantômes, en particulier celui de sa sœur décédée dans des conditions étranges…

    Penser que lorsque nous errons dans le brouillard londonien, l’étoffe évanescente d’autres vies se drape autour de nos capes et de nos manteaux. Qu’autour de nous dérivent des ombres et des spectres, des êtres qui s’accrochent aux liens de la chair, de vieux amis et de vieux ennemis qui nous veulent encore du bien ou du mal.

  • Les attracteurs de Rose Street

    Les Attracteurs de Rose Street

    Les attracteurs de Rose Street

    Titre : Les Attracteurs de Rose Street (Rose Street Attractors)
    Auteur : Lucius Shepard
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 30 août 2018 (2011 en VO)

    Synopsis : Londres, fin du XIXe siècle. Une métropole enfumée, étouffant sous le smog et les remugles de l’industrialisation en pleine explosion… Samuel Prothero est aliéniste. L’un des meilleurs de sa profession. Membre du sélect Club des Inventeurs, jeune homme respecté, son avenir est tout tracé dans cette société victorienne corsetée. Jusqu’à ce que Jeffrey Richmond, inventeur de génie mais personnage sulfureux, sollicite son expertise sur le plus étrange des cas. Troublante mission, en vérité, pour laquelle le jeune Prothero devra se résoudre à embrasser tout entier l’autre côté du miroir, les bas-fonds de la ville-monde impériale et ceux, bien plus effrayants encore, de l’âme humaine…

    Je vis ce qui ressemblait à un cadavre d’homme gisant à l’entrée d’une ruelle, un rat reniflant ses pieds nus, et, tout près de la maison de Richmond, je vis un enfant en haillons, les membres grêles comme des allumettes, que fouettait une créature au crâne rasé, vêtue d’un tablier impuissant à dissimuler ses mamelles et dépourvue d’un pantalon qui aurait pu cacher ses jambes poilues et couvertes de croûtes. Toute cette misère grotesque, au sein de bâtiments en brique effrités et noircis par la suie dont les étages se perdaient dans le brouillard, faisait de ces rues le fond d’un ravin comme il en court sans doute dans l’un des districts périphériques de l’enfer.

    La collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ a une forte coloration science-fiction, toutefois, une fois de temps en temps, il est possible de trouver une novella fantastique ou fantasy, c’est le cas des Attracteurs de Rose Street.