• Harrison Harrison

    Harrison Harrison

    Titre : Harrison Harrison
    Auteur : Daryl Grégory
    Éditeur : Le Bélial
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : Harrison a un problème avec l’océan. Qui a sans doute à voir avec le fait que lorsqu’il était tout gamin, « quelque chose s’y est passé »… Un quelque chose proprement horrible dont il n’a aucun souvenir conscient, mais qui a coûté la vie à son père, lui vaut une prothèse carbonée en guise de jambe droite, et des douleurs fantômes pour occuper ses nuits. Or, la thalassophobie, quand votre mère est océanographe, c’est assez compliqué. Surtout quand cette dernière se pique de mener une mission improbable au large de Dunnsmouth, petite bourgade portuaire typique de Nouvelle-Angleterre, avec ses pignons, son vieux phare, son architecture georgienne typique, son collège au style gothique suranné et ses habitants aux allures de poissons morts. À moins que ce ne soit l’imagination d’Harrison qui en rajoute un brin… Il faut dire que le poisson, Harrison, il n’aime pas beaucoup ça. Or voilà que sa mère disparaît à son tour, victime d’un accident alors qu’elle disposait des balises en haute mer…

     

    -Harrison, tu m’as rendu un sacré service. Si j’étais retournée en ville, on m’aurait déjà coffrée pour avoir malencontreusement poussé mon menteur de copain depuis le balcon de son penthouse à Manhattan.
    -Il te trompe ?
    -J’ai découvert qu’il couchait avec sa femme.
    -Aïe.

  • Sorceleur 1 Dernier voeu (gd)

    Le Sorceleur / The Witcher, tome 1 : Le dernier vœu

    Sorceleur 1 Dernier voeu (gd)

    Titre : Le Dernier vœu (recueil)
    Nouvelles : La Voix de la raison ; Le Sorceleur ; Un grain de vérité ; Le Moindre mal ; Une question de prix ; Le Bout du monde ; Le Dernier vœu
    Cycle/Série : Le Sorceleur / The Witcher, tome 1
    Auteur : Andrzej Sapkowski
    Éditeur : Bragelonne [site officiel]
    Date de publication : 1993 en VO, nombreuses éditions en VF

    Synopsis : Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un sorceleur.
    Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand cœur… et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier vœu : retrouver son humanité perdue.

    — Chez moi, les femmes n’ont pas voix au chapitre. Mais, entre nous, ne refais pas le coup que tu as fait la dernière fois, pendant un dîner.
    — Tu veux parler de la fourchette que j’ai plantée dans un rat ?
    — Non. Je veux parler du fait que tu aies mis dans le mille alors qu’on n’y voyait rien.
    — Je pensais que ce serait amusant.
    — Ça l’était. Mais ne le fais pas en présence de Libouche.

    Après avoir découvert les jeux vidéo The Witcher, voici qu’une nouvelle série télévisée (produite par Netflix) vient adapter les récits de fantasy médiévale écrits par le polonais Andrzej Sapkowski : Le Sorceleur (Witcher en anglais, Wiedzmin en polonais). Le dernier vœu est le premier tome (en VF) de la série de cet auteur et est en fait un recueil de nouvelles réunissant sept courtes histoires qui placent le décor et le personnage principal en situation.

  • Une cosmologie de monstres

    Titre : Une cosmologie de monstres
    Auteur : Shuan Hamill
    Éditeur : Albin Michel
    Date de publication : 2019 (octobre)

    Synopsis : « Dans Une Cosmologie de monstres, Shaun Hamill allie brillamment les univers angoissants de H.P. Lovecraft avec l’histoire contemporaine d’une famille menacée de destruction par des forces surnaturelles. Il réussit son coup, parce que ces braves gens pourraient être nos voisins. L’horreur ne fonctionne que lorsque nous nous attachons aux personnes concernées ; nous nous attachons aux Turner, et leurs cauchemars deviennent les nôtres. La prose de Hamill est sobre, tout simplement belle. Voilà à quoi ressemblerait un roman d’horreur signé John Irving. J’ai adoré ce livre, et je pense qu’il vous plaira aussi. » Stephen King

     

  • L’appel de Cthulhu illustré

    Titre : L’appel de Cthulhu illustré
    Auteur : H. P. Lovcraft
    Illustrateur : François Baranger
    Éditeur : Bragelonne
    Date de publication : 2017

    Synopsis : Boston, 1926. Suite au décès, dans des circonstances étranges, de son grand-oncle, Francis Thurston découvre dans les documents dont il hérite l’existence d’une secte vouant un culte à une créature innommable, endormie depuis des millions d’années. Sacrifices indicibles pratiqués dans les bayous de Louisiane, meurtres mystérieux perpétrés dans divers endroits du globe, artistes sombrant dans la démence après des visions nocturnes terrifiantes, renaissance de cultes ancestraux et surtout, une cité cyclopéenne surgissant de l’océan lors d’une tempête… Thurston va comprendre peu à peu que les recherches de son grand-oncle concernant le culte de Cthulhu étaient bien trop proches de la vérité et que, dans l’ombre, des adeptes œuvrent au réveil de leur dieu païen, prêts à faire déferler la folie et la destruction sur le monde. Les astres sont alignés. La fin est-elle proche ?

     

    Ce qui a surgi peut disparaître, et ce qui a disparu peut surgir de nouveau.

  • Créatures

    Titre : Créatures (anthologie)
    Auteurs et nouvelles : Jean-Laurent del Socorro (« La machine différente ») ; Anthelme Hauchecorne (« En commençant par la faim ») ; Claire et Robert Belmas (« Le nid de la sphinge ») ; Patrick Moran (« Les rêves de Venn Colomax ») ; Gabriel Katz (« Une chance sur six ») ; Adrien Tomas (« L’homme d’argile ») ; Elisabeth Vonarburg (« Les portes du monde ») ; Fabien Cerutti (« Légende du premier monde ») ; Olivier Gechter (« Une petite fleur ») ; Hélène Larbaigt (« Pied d’ombre ») ; Fabien Fernandez (« Desdemona ») ; Jean-Claude Dunyach (« Casser la coquille ») ; Jean-Louis Trudel (« La traductrice et les monstres ») ; Estelle Faye (« Elle a tes yeux »)
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2018

    Synopsis : Golem aux multiples visages (L’Homme d’argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu’il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l’anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu’une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d’ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d’Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s’interroger au final sur ce qui définit l’humain – et donne sens à nos vies.

    Douze nouvelles créatures, plus stupéfiantes et formidables les unes que les autres, furent présentées au couple impérial : harpie enflammée, ptérodactyle marin, bucentaure noire, crocolisque planeur, isonade de terre, dhampire, colonie de feux follets, haggis sauvage, hippalectryon, onocentaure, péryton… Chaque créature fut présentée dans l’écrin magiquement changeant de son environnement de prédilection. Cinquième à être dévoilée, la Iëlfelanane émergea des breuils d’une forêt primaire aux majestueux séquoias géants. (Fabien Cerutti, Légende du Premier monde)

    Comme chaque année depuis maintenant dix ans, les Imaginales publient à l’occasion de leur festival se déroulant à Épinal une anthologie regroupant les nouvelles d’auteurs francophones. Cette année, l’ouvrage réunit quatorze d’entre eux (pas mal de Canadiens, forcément, puisque pays à l’honneur) à qui Stéphanie Nicot a demandé de se pencher sur le thème des « créatures ». Il est vrai que la célébration du bicentenaire de la parution du célèbre « Frankenstein » de Mary Shelley s’y prêtait plutôt bien. Monstres, êtres féeriques, animaux fantastiques, formes de vie extraterrestres… : la manière de traiter le sujet est vaste et c’est cette diversité qui fait tout le charme de cette anthologie 2018. Avant de revenir plus en détail sur chacun des textes proposés, un mot sur la répartition des nouvelles qui peut paraître un peu curieuse. D’abord parce que la SF occupe à mon sens une place beaucoup trop importante par rapport aux autres genres, et notamment la fantasy (qui est censée être à l’honneur…). E surtout parce que la totalité des textes relevant du space-opera ont été mis à la suite, à la toute fin, plutôt que répartis dans le reste de l’anthologie. Bref, si j’ai plutôt bien accroché au début de l’ouvrage, les dernières nouvelles m’ont en revanche fait refermer l’ouvrage sur une note beaucoup moins positive, ce qui est dommage.

  • La Quête onirique de Vellitt Boe

    La quête onirique de Vellitt Boe

    La Quête onirique de Vellitt Boe

    Titre : La quête onirique de Vellitt Boe
    Auteur : Kij Johnson
    Éditeur : Le Bélial’
    Date de publication : 2018 (février)

    Synopsis : Vellitt Boe est enseignante à la prestigieuse université d’Ulthar. Quand l’une de ses étudiantes les plus douées s’enfuit avec un rêveur du monde de l’éveil, Vellitt décide de partir sur ses traces avec l’espoir de ramener son élève dans le giron des rêves du monde de Kadath. Mais après tout, l’Amour ne vaut-il pas le Rêve ?
    Bibliocosme Note 3.5

    Elle en avait assez. De son égocentrisme, de cette maladie de l’âme qu’elle percevait en lui et qui la révoltait. Cet homme s’aimait. Il aimait Randolph Carter, haut rêveur et aventurier. Il ne l’avait jamais considérée que comme un paysage, une falaise à escalader, le visage qu’il associait aux contrées du rêve. Les femmes cesseraient-elles un jour de n’être que des notes de bas de page dans les histoires des hommes ?

  • Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu

    Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu

    Celle qui n'avait pas peur de Cthulhu

    Titre : Celle qui n’avait pas peur de Cthulhu
    Auteur : Karim Berrouka
    Éditeur : ActuSF (Les Trois Souhaits) [site officiel]
    Date de publication : mars 2018

    Synopsis : Qu’est-ce qui est vert, pèse 120 000 tonnes, pue la vase, n’a pas vu le ciel bleu depuis quarante siècles et s’apprête à dévaster le monde ?
    Ingrid n’en a aucune idée.
    Et elle s’en fout.
    Autant dire que lorsque des hurluberlus lui annoncent qu’elle est le Centre du pentacle et que la résurrection de Cthulhu est proche, ça la laisse de marbre.
    Jusqu’à ce que les entités cosmiques frappent à sa porte…
    Bibliocosme Note 2.5

    Fuck Cthulhu ! La puissance de l’amour est supérieure à tout !

    Karim Berrouka publie un quatrième ouvrage chez les éditions ActuSF : après un recueil de nouvelles déjantées touchant à différents genres, après un roman qui décortiquait sarcastiquement le genre féérique, puis un autre qui détournait le post-apo zombiesque, voici qu’il s’attaque au mythe de Cthulhu !

  • La Quête onirique de Vellitt Boe

    La Quête onirique de Vellitt Boe

    La Quête onirique de Vellitt Boe

    Titre : La Quête onirique de Vellitt Boe (The Dream-Quest of Vellitt Boe)
    Auteur : Kij Johnson
    Illustrateur : Nicolas Fructus
    Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
    Date de publication : 15 février 2018 (2016 en VO chez Tor)
    Récompenses : World Fantasy Award 2017 (meilleure novella)

    Synopsis : Clarie Jurat a disparu. Nul ne sait où, mais il semblerait qu’elle se soit enfuie en compagnie d’un homme… un homme venu du monde de l’éveil. Au sein du Collège de femmes d’Ulthar, c’est la consternation : pareille fugue pourrait remettre en cause l’existence même de l’institution. Pour Vellitt Boe, le temps est venu d’abandonner ses atours confortables de professeure vieillissante au profit de sa défroque oubliée de voyageuse émérite ; retrouver son élève est impératif. Une quête qui la conduira loin, bien plus loin qu’elle ne l’imagine, d’Ulthar à Celephaïs, au-delà même de la mer Cérénarienne, jusqu’au trône d’une ancienne connaissance, un certain Randolph Carter…
    Bibliocosme Note 4.0
     
    Coup de coeur

    Le hameau où elle fit étape n’avait pas de nom officiel ; des siècles plus tôt, ses habitants avaient estimé que l’anonymat rendrait la tâche plus difficile aux Anciens tentés de les retrouver – sans parler des inspecteurs des impôts. Bien entendu, nul n’avait prévu que tout le monde finirait par surnommer l’endroit le Village Sans Nom, le baptisant par la même occasion.

    Un bien étrange roman a paru chez les éditions Le Bélial’ en ce mois de mars 2018…

  • To the Abandonned Sacred Beasts, tome 1

    Titre : To the Abandonned Sacred Beasts
    Cycle/Série : To the Abandonned Sacred Beasts, tome 1
    Scénario et dessin : Maybe
    Éditeur : Pika
    Date de publication : 4 octobre 2017

    Synopsis : Alors que la guerre civile entre le Nord et le Sud faisait rage depuis des années, la force militaire du Nord utilisa la magie pour créer une Unité de soldats surpuissants : ces guerriers, mi-hommes mi-bêtes furent appelés « Divins ». Ils ramenèrent la paix et furent traités en héros par le peuple. Aujourd’hui, craints de tous, les Divins sont traqués car tôt ou tard ils perdent la raison et deviennent une menace. Nancy Charlotte Bancroft est la fille d’un de ces Divins. Déterminée à venger la mort de son père, elle suit l’énigmatique Chasseur de Bêtes, Hank. Avec lui, elle est entraînée dans une traque impitoyable des Divins devenus des monstres.

    Bibliocosme Note 3.5

    Sur le champ de bataille c’était l’enfer. J’ai pris cette forme pour survivre. J’ai tué pour survivre! Nos compagnons, nos ennemis. On s’est tous battus pour la paix, pour nos familles. Puis, quand la guerre a pris fin, qu’on est enfin sortis de l’enfer… On s’est dit qu’on allait pouvoir vivre ensemble. Mais quand je suis rentré… « assassin, monstre », c’est par ces mots que j’ai été accueilli.

    Les années passant, le délai de publication entre les sorties nippones et européennes en règle général se réduit, et il est plaisant de voir les publications s’enchaîner. To the Abandonned Sacred Beasts, imaginé par le duo de mangaka Maybe, en est d’ores et déjà à son quatrième volume chez nous. La Fantasy a toujours eu le vent en poupe dans la bd japonaise, si bien que les nouvelles séries dans ce registre sont légion chaque année. Sorti en France fin 2017, le premier tome de To the Abandonned Sacred Beasts fait partie de ces lectures sympathiques de ce début de cru 2018.