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Arcadia [Intégrale]
Titre : Arcadia [Intégrale]
Auteur : Fabrice Colin
Éditeur : Mnémos / Bragelonne
Date de publication : 1998 / 2014Synopsis : LONDRES, 1872. Dans le monde d’Arcadia, la réalité a les couleurs du rêve : un royaume idéal, baigné de féerie arthurienne, dans lequel les ministres sont poètes et les artistes sont rois, où le futur est tabou et la mort improbable. Un jour pourtant, d’étranges présages viennent troubler la sérénité de la belle capitale. Neige bleutée, vaisseau fantôme… Le peintre Rossetti et ses amis se sentent mystérieusement concernés. Cent quarante ans plus tard, dans un Paris agonisant plongé sous les eaux, quatre jeunes gens férus d’art victorien entendent le même appel, et s’apprêtent à déchirer le voile qui sépare les deux mondes.
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La Voie Verne
Titre : La Voie Verne
Auteur : Jacques Martel
Éditeur : Mnémos [site officiel]
Date de publication : janvier 2019Synopsis : Un futur qui pourrait être aujourd’hui : l’usage du papier a disparu et l’ensemble des connaissances a été numérisé, jusqu’à ce qu’un virus informatique terriblement puissant et fulgurant en anéantisse une grande partie.
Dans ce monde au savoir gangrené, John, un homme d’âge mûr, devient majordome pour de mystérieuses raisons dans une famille richissime, recluse dans un immense manoir perché au cœur des Alpes. C’est là que vit Gabriel, un étrange enfant qui passe son temps dans un univers virtuel mettant en scène un XIXe siècle singulièrement décalé où il retrouve tous les héros, machines et décors de Jules Verne, un écrivain depuis longtemps oublié…
Confronté au mutisme du jeune garçon, aux secrets et aux dangers du monde virtuel dédié à Jules Verne, John s’embarque sans le savoir dans une aventure dont les enjeux se révéleront bientôt vertigineux.Les fabricants ont tenté de donner la sensation du livre papier, mais ce n’est pas au point. Pas de véritable texture, pas d’odeur, pas d’usure. Revenir au début après chaque fournée de pages… Ce n’est pas un livre, c’est du stockage d’informations déguisé en livre. Ce peut être n’importe quel ouvrage à tout moment, donc aucun en réalité. Une bibliothèque sous une reliure unique n’est pas une bibliothèque, c’est une somme de données. Voilà mon avis. J’ai une aversion pour les e-versions, si je puis dire.
Les éditions Mnémos misent souvent des romans de fantasy ou de science-fiction qui font la part belle à l’imaginaire collectif français et misent sur la construction d’univers étoffés et référencés ; La Voie Verne, de Jacques Martel, ne fait pas exception.
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La voie Verne
Titre : La voie Verne
Auteur : Jacques Martel
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2019 (janvier)Synopsis : Un futur qui pourrait être aujourd’hui : l’usage du papier a disparu et l’ensemble des connaissances a été numérisé, jusqu’à ce qu’un virus informatique terriblement puissant et fulgurant en anéantisse une grande partie. Dans ce monde au savoir gangrené, John, un homme d’âge mûr, devient majordome pour de mystérieuses raisons dans une famille richissime, recluse dans un immense manoir perché au cœur des Alpes. C’est là que vit Gabriel, un étrange enfant qui passe son temps dans un univers virtuel mettant en scène un XIXe siècle singulièrement décalé où il retrouve tous les héros, machines et décors de Jules Verne, un écrivain depuis longtemps oublié… Confronté au mutisme du jeune garçon, aux secrets et aux dangers du monde virtuel dédié à Jules Verne, John s’embarque sans le savoir dans une aventure dont les enjeux se révéleront bientôt vertigineux.
La vérité, monsieur, est que la volonté de l’homme est plus puissante que la science.Elle le soutient contre l’adversité, lui donne la force de survivre lorsque tout est perdu. La volonté est la vie. Elle protège contre vents et marées, parfois contre la mort elle-même. Le mythe ne peut être tué si la volonté des hommes désire qu’il vive. Alors, la chair et l’esprit ne dépérissent pas. Le mythe vit, l’homme vit. Il vit tant que l’humanité a besoin de lui, qu’au fond de son âme elle le sent nécessaire, tant qu’il représente quelque chose d’universel, plus grand que les siècles, plus large que les frontières derrière lesquelles s’enferment les gens.
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Talent
Titre : Talent
Auteur : Jacques Audiberti
Éditeur : L’Arbre vengeur [site officiel]
Date de publication : mars 2006 (1947 pour la 1re édition)Synopsis : D’où vient que chez certains hommes le désir d’écrire semble l’emporter sur la vie même ? Quelle est cette obsession, ce mal (ou ce bien) qui les incitent à dévorer le monde pour le transformer en mots ?
Plus que beaucoup d’écrivains, Jacques Audiberti s’est interrogé sur cette malédiction prodigieuse qui distingue les créateurs du commun. Dans Talent (1947), il nous fait vivre de l’intérieur le parcours de l’un de ces « criminels anthropophages » plongé dans un petit univers, l’hôtel Pompelane, à la fois misérable, sublime et cocasse.
Ce roman oublié de l’un des plus grands auteurs du XXe siècle permettra aux uns de retrouver sa manière géniale de bousculer les phrases et aux autres de faire enfin connaissance avec celui que beaucoup d’écrivains considèrent comme un maître en mots.La longue et froide Henriette était l’esclave de la moue que dessinaient ses lèvres dès qu’elle se mettait à parler. La moue d’un perpétuel délit, d’un renoncement triste et moqueur. Elle était toute entière marquée par ce détail de son apparence, et, par lui, sans cesse repoussée aux renfrognures, contaminée en défiance. Sa bouche eût-elle pris, dans la parole, une autre forme, que la fille Laclef, peut-être, se fût joyeusement déliée en complaisances d’amour et de feu envers la vie.
Talent est un roman de Jacques Audiberti, réédité par les éditions de L’Arbre Vendeur en mars 2006, alors qu’il a paru pour la première fois en 1947. Encore une fois, cette maison d’édition nous fait redécouvrir des auteurs sûrement trop méconnus.
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Interview de Laurent Genefort (Utopiales 2017)
À l’occasion du festival des Utopiales de Nantes 2017, Laurent Genefort a bien voulu répondre à quelques questions à propos de sa conception de grands récits de science-fiction, et notamment de sa trilogie en cours chez Critic, Spire.
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Le livre que je ne voulais pas écrire
Titre : Le livre que je ne voulais pas écrire
Auteur : Erwan Larher
Éditeur : Quidam Editeur
Date de publication : 24 Aout 2017Synopsis : « Je suis romancier. J’invente des histoires. Des intrigues. Des personnages. Et, je l’espère, une langue. Pour dire et questionner le monde, l’humain. Il m’est arrivé une mésaventure, qui est une tuile pour le romancier qui partage ma vie: je me suis trouvé un soir parisien de novembre au mauvais endroit au mauvais moment; donc lui aussi. »
Voilà quelques années que tu as décidé de dire que tu les aimes à ceux que tu aimes, de dire quand c’est bien, quand c’est beau, quand c’est touchant. D’exprimer tes sentiments. D’essayer d’être gentil et bienveillant contre le cynisme ambiant et ton fond fier et égoïste. Ça change tout. L’amour autour, en donner, en recevoir, ça change tout. Tant pis pour les pisse-froid.
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Interview de Melchior Ascaride (juin 2017)
Outre Jean-Philippe Jaworski (dont vous pouvez retrouver l’interview ici), nous avons également profité des Imaginales d’Epinal pour poser quelques questions à Melchior Ascaride, directeur artistique de la maison d’édition Les Moutons électriques.
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Monsieur et Madame Adelman
Titre : Monsieur et Madame Adelman
Scénario : Nicolas Bedos et Doria Tillier
Réalisateur : Nicolas Bedos
Acteurs principaux : Doria Tillier, Nicolas Bedos, Denis Podalydès, Antoine Gouy, Christiane Millet, Pierre Arditi, Julien Boisselier, Zabou Breitman, Jean-Pierre Lorit, Nicolas Briançon, Ronald Guttman, Betty Reicher
Date de sortie française : 8 mars 2017Synopsis : Lorsque Sarah rencontre Victor en 1971, elle ne sait pas encore qu’ils vont traverser ensemble 45 ans d’une vie pleine de passion et de secrets, de chagrins et de surprises… L’odyssée d’un couple.
-Pourquoi tu pleures?
-Parce que c’est bien.
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Interview de Sandra Martineau (janvier 2017)
Pour ouvrir le bal de l’année 2017, Sandra Martineau a eu la gentillesse de répondre à quelques questions sur son parcours, sa manière d’aborder l’écriture et sur ses plus récentes publications.
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Sombres cités souterraines
Titre : Sombres cités souterraines
Auteur : Lisa Goldstein
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2017 (janvier)Synopsis : Dans son enfance, Jerry avait été pris par sa mère comme modèle pour le héros d’une série d’aventures magiques. Reclus, le vieil homme a été retrouvé par une jeune journaliste, Ruthie, bien décidée a obtenir une interview. Ensemble, ils vont découvrir que la réalité ressemble étrangement à la fiction. Dans les souterrains du métro de la ville, d’anciens mythes rôdent et des dimensions différentes sont reliées.
Il y a une tradition d’adultes qui inventent des histoires pour les enfants, mais peut-être… Peut-être qu’ils ont tous débuté comme votre mère a commencé ses livres, peut-être que c’était en fait les enfants qui ont raconté ces histoires aux adultes. Le point de vue établi veut que Lewis Caroll – Charles Dodgson – ait inventé ses histoires pour Alice et ses sœurs, et que J.-M. Barrie ait conté ses récits à cinq jeunes frères, dont l’un se prénommait Peter. Mais si ça s’était passé dans l’autre sens ? Si différents enfants, à différentes époques, étaient tombés par hasard sur cet endroit – le Monde d’en Bas – et avaient essayé de l’expliquer à un adulte ?