Fantasy

  • L'Ensorceleur des choses menues

    L’Ensorceleur des choses menues

    L'Ensorceleur des choses menues

    Titre : L’Ensorceleur des choses menues
    Auteur : Régis Goddyn
    Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) [site officiel]
    Date de publication : 21 février 2019

    Synopsis : Dans un pays de lacs et de montagnes où personne n’est censé savoir ce qu’il y a sur l’autre versant, vivait Barnabéüs, ensorceleur des choses menues. Son échoppe ne payait pas de mine, mais il s’était taillé à force de labeur une bonne réputation dans le quartier. On le faisait venir pour poser un sort de serrure ou pour inverser le cours d’une source, afin que l’eau monte à l’étage. Voilà bientôt trois mois qu’il avait pris sa retraite et entrepris la rédaction de ses mémoires. Pour ce faire, il avait acquis un cabinet d’écriture ; le premier vrai luxe de son existence.
    Mais au moment de transcrire sa vie passée, Barnabéüs en est détourné par Prune, une jeune fille qui lui demande son aide pour retrouver son promis parti il y a de longs mois avec son père pour Agraam-Dilith, la cité blanche, la cité des mages, la cité secrète dont personne ne connaît le lieu s’il n’est mage lui-même. Barnabéüs refuse fermement jusqu’à ce qu’un matin, sorti acheter quelques légumes, il voie Prune se faire malmener dans la rue ; panier d’osier au bras, il monte à bord d’un bateau pour la protéger…
    Une fantasy sans épées ni chevaux, dans laquelle Régis Goddyn s’interroge sur la transmission entre les générations et imagine une société où l’avidité à vivre ne connaît aucune limite. Irait-on jusqu’à l’infanticide si c’était une voie pour l’éternité ?

    Voyager, c’est comparer, c’est poser des questions gênantes et finir par demander des comptes.

    Après Le Sang des 7 rois, saga en sept tomes déjà parue chez les éditions L’Atalante, Régis Goddyn poursuit l’aventure de la fantasy avec L’Ensorceleur des choses menues !

  • Natures

    Titre : Natures
    Directrice de l’anthologie : Stéphanie Nicot
    Auteurs et nouvelles : David Bry (« Je suis forêt ») ; Ketty Steward (« Mal de mer ») ; Aurélie Wellenstein (« La mer monte ») ; Stefan Platteau (« Les Enfants d’Inanna ») ; Charlotte Bousquet (« La lumière de Malia ») ; Ariel Holzl (« La traversée du désert ») ; Estelle Vagner (« L’âme et le coeur ») ; Grégory da Rosa (« Comme ça ») ; Claire et Robert Belmas (« Seigneur de Colère ») ; Philippe Tessier (« Qui se souvient des hômlas ») ; Jean-Laurent del Socorro (« Armée d’un livre et d’un crayon ») ; Loic Henry (« Malaria ») ; Vincent Mondiot (« Par-delà les ruines ») ; Estelle Faye (« Jardins ») ; Jean Pruvost (« Epinaturalement »)
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2019 (mai)

    Synopsis : Arbres insurgés (Je suis forêt) et dieu des eaux déprimé (Mal de mer), affrontement d’alpinistes-sorciers sur les pentes de l’Himalaya (Les Enfants d’Inanna) et lutte désespérée contre un désastre écologique (La Lumière de Malia), ou animaux annonçant le début des représailles (La Mer monte), les récits proposés par les seize auteurs de l’anthologie des Imaginales 2019 nous rappellent que la nature est belle, mais fragile, et qu’il va falloir se battre pour la protéger. Entre crise intérieure (La Traversée du désert) et loup-garou en fuite (L’âme et le coeur), petite fille discriminée (Comme ça) et dystopie cruelle (Seigneur de Colère), ou ruines hantées par le souvenir d’un animal féroce (Qui se souvient des hômlas ?), Natures nous annonce que, si le passé n’a pas toujours été facile, le futur risque d’être pire encore. Préparons-nous à la grande pandémie (Malaria), essayons de ne pas oublier d’où nous venons (Par-delà les ruines), et fuyons à temps une Terre bientôt ravagée (Jardins). Pourtant, ici ou là, l’espoir en l’être humain persiste : Armée d’un livre et d’un crayon, une petite fille trace une voie. Résistance !

     

    Pour la dixième année consécutive, les éditions Mnémos ont publié en mai dernier l’anthologie officielle des Imaginales d’Épinal. L’occasion de découvrir quelques plumes des littératures de l’imaginaire francophones, qu’il s’agisse d’auteurs confirmés ou de jeunes écrivains dont la bibliographie devrait s’étoffer dans les années à venir. Le casting donne en tout cas sacrément envie et réunit plusieurs auteurs qu’on a l’habitude de retrouver au sommaire des anthologies des Imaginales (le couple Claire et Robert Belmas, Charlotte Bousquet, Estelle Faye…) et d’autres que l’on découvre pour la première fois (Vincent Mondiot, Estelle Vagner, Ariel Holzl ou encore Grégory da Rosa). Le thème de cette année s’inscrit pleinement dans l’actualité puisqu’il y est question de « natures » au sens large du terme. La directrice de l’anthologie, Stéphanie Nicot, opte d’ailleurs pour la première fois pour un découpage thématique, distinguant les textes consacrés à la nature sauvage, ceux dédiés à la nature humaine, et ceux dépeignant un « ailleurs et demain » (catégories auxquelles s’ajoute une sorte de bonus sous la forme d’un texte très court signé par un universitaire « pour poursuivre la réflexion »). Comme chaque fois, la qualité varie en fonction des textes, mais l’ensemble demeure de bonne facture, avec peu de redondance au niveau des thématiques traitées.

  • Dictionnaire de la fantasy

    Titre : Dictionnaire de la fantasy
    Directrice de publication : Anne Besson
    Éditeur : Vendémiaire
    Date de publication : 2018 (septembre)

    Synopsis : De la magie, des chevaliers, des elfes, des mondes disparus, des dragons, des barbares, des nains, des fées, des orques… Du Seigneur des Anneaux à Harry Potter, la fantasy semble avoir conquis toutes les formes artistiques et ludiques : bande dessinée, illustration, cinéma, séries avec Game of Thrones, littérature, jeux vidéo avec World of Warcraft, jeux de rôle avec Donjons & Dragons… En plus d’une centaine d’entrées, ce dictionnaire dévoile, pour la première fois, tous les secrets de ce genre majeur de l’imaginaire, en explorant les déclinaisons voisines (fantastique, gothique, science-fiction, steampunk…), les grands questionnements, tous très actuels (impératif écologique, rapport à la violence et à l’ordre, visions du passé collectif…), et les principaux auteurs (Robert Howard, J.R.R. Tolkien, Lord Dunsany, T.H. White, Terry Pratchett ou George R.R. Martin).

     

  • Lasser, détective des dieux, tome 5 : Trahison en terres celtes

    Titre : Trahison en terres celtes
    Cycle/Série : Lasser, détective des dieux, tome 5
    Auteurs : Sylvie Miller et Philippe Ward
    Éditeur : Critic
    Date de publication : 2019 (juin)

    Synopsis : 1938, Le Caire. Quand Gabian, le vieux loup de mer, propose à Lasser une enquête en Gaule dont il ne connaît ni la teneur ni le commanditaire, ce dernier se laisse convaincre malgré lui et décide de retourner dans le pays qui l’a vu naître… mais qu’il a fui quelques années plus tôt. Et s’il est devenu entre temps le Détective des dieux, ce retour aux sources n’en est pas moins compliqué pour Lasser : à peine a-t-il posé le pied dans le vieux port de Marselha qu’il se retrouve pris dans une fusillade. Très vite, il comprend qu’il va devoir replonger dans son passé, celui qui a vu la mort de ses parents, et affronter ses propres démons. Ce sera le début d’un périple qui va l’entraîner dans une course-poursuite échevelée à travers les terres celtes, sur fond de dérèglements climatiques. Aidé par le djinn Amr, il devra rattraper un fugitif particulièrement retors, se confronter aux divinités de multiples panthéons et sauver le monde. Rien que ça !

     

  • La déesse des marguerites et des boutons d’or

    Titre : La déesse des marguerites et des boutons d’or
    Auteur : Martin Millar
    Éditeur : Folio SF
    Date de publication : 2018

    Synopsis : Athènes, 421 av. J.-C. Depuis des années Sparte et Athènes se font la guerre. Dans les deux camps, le peuple n’aspire qu’à une seule chose : la paix. C’est d’ailleurs le titre de la nouvelle pièce d’Aristophane, avec laquelle il compte bien remporter le premier prix aux prochaines Dionysies. Mais les répétitions sont catastrophiques, et le dramaturge court au désastre. Pourtant, beaucoup pensent, y compris parmi les dieux, que du succès de la pièce pourrait dépendre l’issue des négociations en cours entre les belligérants.

  • Le puits des mémoires, tome 2 : Le fils de la Lune

    Titre : Le fils de la Lune
    Cycle/Série : Le puits des mémoires
    Auteur : Gabriel Katz
    Éditeur : Scrinéo / Pocket
    Date de publication : 2012 / 2015

    Synopsis : Fuyant le royaume d’Helion ou leur tête est mise à prix, Nils, Karib et Olen s’embarquent pour les terres glacées de Woltan, sur les traces de leur identité. Pourquoi ont-ils assassiné le plus puissant roi du monde ? Dans leur quête de la vérité, ils vont découvrir un royaume fascinant, colossal, aux frontières des contrées barbares. Mais leurs poursuivants n’ont pas abandonné la traque… Pour les fugitifs sans mémoire, c’est l’heure des révélations et de la plongée dans le Grand Nord, ou leur vie ne tient qu’à un fil.

     

    Trois fugitifs, perdus en pleine montagne, sans aucun souvenir de leur vie passée ni même de leur propre nom. C’est ainsi que débutait « La traque », premier tome de la trilogie du « Puits des mémoires » récompensée en 2013 par le prix des Imaginales. Après un début prometteur posant les bases d’un univers classique et d’une intrigue haletante, Gabriel Katz continue à nous narrer la quête d’identité de cet improbable trio dont les membres tentent péniblement de recoller les différents morceaux de leur histoire.

  • La rose de Djam, tome 1 : L’appel des Quarante

    Titre : L’appel des Quarante
    Cycle/Série : La rose de Djam, tome 1
    Auteur : Sandrine Alexie
    Éditeur : L’Atalante
    Date de publication : 2019 (avril)

    Synopsis : L’histoire de la Rose de Djam, ou comment la coupe qui détenait tous les secrets de l’univers fut perdue et retrouvée, est un volet de la longue histoire des Quarante, lequel commença dans un château syrien tenu par des seigneurs normands, où vivait la plus improbable des créatures terrestres qu’on pouvait charger de cette mission : Sibylle de Terra Nuova.

     

    Vous m’avez dressée, toute mon enfance, en vue de cette mission ! Je me suis fait botter le cul par mon maître d’armes, jusqu’à ce que je sache danser sur ma selle et abattre un moucheron en plein vol, yeux fermés en lui tournant le dos. Je me suis fait tanner le cuir par Bastian, qui estimait nécessaire de m’élever en garçon et, donc, de me corriger en garçon. Shudja peut témoigner du nombre de leçons que je dus écrire allongée sur le ventre, tant les coups de fouet me cuisaient l’arrière-train ! Et c’est maintenant que tout est prêt, qu’il n’y a plus de retour possible, que je suis enfin sur le point de m’élancer sur la route – route que vous m’avez tracée, je vous le rappelle !-, c’est maintenant que vous me dites que j’ai le choix ?

  • Pierre-de-vie

    Titre : Pierre-de-vie
    Auteur : Jo Walton
    Éditeur : Denoël
    Date de publication : 2019 (mai)

    Synopsis : Applekirk est un village rural situé dans les Marches, la région centrale d’un monde où le temps ne s’écoule pas à la même vitesse selon que l’on se trouve à l’est – où la magie est très puissante et où vivent les dieux – ou à l’ouest – où la magie est totalement absente. C’est la fin de l’été, et la vie s’écoule paisiblement pour les villageois. Mais le manoir va être mis sens dessus dessous par le retour de Hanethe, qui fut autrefois la maîtresse des lieux. Partie en Orient, elle y est restée quelques dizaines d’années. Mais, plus à l’ouest, à Applekirk, plusieurs générations se sont succédé. Ayant provoqué la colere d’Agdisdis, la déesse du Mariage, Hanethe la fuit. Mais Agdisdis est bien décidée à se venger.

     
    Coup de coeur
     

    Le temps, elle le sait, est une illusion. Les choses semblent se succéder, mais en y repensant, tout s’est passé en même temps et ce qui semblait à l’époque faire partie d’une histoire en faisait partie d’une autre.

  • Chronique de Tramorée, tome 5 : Pratès, le coeur de Tramorée 2

    Titre : Pratès (Le coeur de Tramorée, partie 2)
    Cycle : Chronique de Tramorée, tome 5
    Auteur : Javier Negrete
    Éditeur : L’Atalante
    Date de publication : 2013

    Synopsis : La fin approche. Dans quelques jours, les trois lunes s’aligneront et le dieu Tubilok ouvrira les portes de l’infernal Pratès. La Tramorée sera anéantie. Mais les dieux ne sont pas des dieux et quelques audacieux, refusant le destin qui leur est promis, sont décidés à les affronter. Agarta, c’est l’envers de Tramorée, c’est le monde à l’intérieur du monde, avec sa physique et sa géographie propres. Et c’est en Agarta désormais, sous les flammes rouges du Pratès, son soleil artificiel, que se retrouvent Kratos, Derguin et l’intraitable Togul Barok, les mages qui les pro tègent et celui qui peutêtre les combat. Mais le chemin vers l’affrontement décisif est encore long et semé d’embûches. Magie et technologie se confondent, fantasy et science-fiction se rassemblent dans un univers où les héros sont condamnés à périr ou aller de l’avant.

    Chaque ère engendre ses héros, et il vous a été donné de vivre à une époque prodigue à cet égard. Les héros dont je parle ne sont pas des êtres parfaits. Tantôt la crainte les envahit, tantôt ils n’agissent pas conformément à leur grandeur ; parfois, enfin, ils sont écartelés par des sentiments qui les tourmentent. Trois de ces héros, les plus illustres de notre temps, sont parmi nous. Chacun détient une arme fabriquée par les dieux. Il est juste d’en faire usage pour protéger votre monde de ceux-là mêmes qui les ont forgées car, écoutez-moi bien, les dieux sont vos enfants et non vos parents, et ils furent créés à votre image et ressemblance.

  • Créatures

    Titre : Créatures (anthologie)
    Auteurs et nouvelles : Jean-Laurent del Socorro (« La machine différente ») ; Anthelme Hauchecorne (« En commençant par la faim ») ; Claire et Robert Belmas (« Le nid de la sphinge ») ; Patrick Moran (« Les rêves de Venn Colomax ») ; Gabriel Katz (« Une chance sur six ») ; Adrien Tomas (« L’homme d’argile ») ; Elisabeth Vonarburg (« Les portes du monde ») ; Fabien Cerutti (« Légende du premier monde ») ; Olivier Gechter (« Une petite fleur ») ; Hélène Larbaigt (« Pied d’ombre ») ; Fabien Fernandez (« Desdemona ») ; Jean-Claude Dunyach (« Casser la coquille ») ; Jean-Louis Trudel (« La traductrice et les monstres ») ; Estelle Faye (« Elle a tes yeux »)
    Éditeur : Mnémos
    Date de publication : 2018

    Synopsis : Golem aux multiples visages (L’Homme d’argile) ou intelligence artificielle en quête de soi (La Machine différente), FFI de 1944 confrontés à des créatures lovecraftiennes (Le Nid de la Sphinge) ou soldat du futur étrangement lié à ceux qu’il a combattus (Casser la coquille), alcoolique au bout du rouleau re-boosté par une fée (Une petite fleur) ou colonie humaine résistant aux extraterrestres (La Traductrice et les monstres), les récits proposés par les quatorze auteurs de l’anthologie des Imaginales 2018 soulignent qu’une créature peut en cacher une autre (En commençant par la faim). Entre lieu étrange (Pied d’ombre) et futur inquiétant (Desdemona), univers parallèles (Les Portes du monde) et île mythique (Légende du premier monde), mais aussi Dr Jekyll et Mr Hyde (La Sixième victime), Créatures nous rappelle également, par-delà la diversité des thèmes abordés, que les dieux aveuglent ceux qu’ils veulent perdre (Les Rêves de Venn Colomax). Elle a tes yeux, affirme pour sa part le narrateur d’Estelle Faye, évoquant un amour qui résiste à la mort, pour s’interroger au final sur ce qui définit l’humain – et donne sens à nos vies.

    Douze nouvelles créatures, plus stupéfiantes et formidables les unes que les autres, furent présentées au couple impérial : harpie enflammée, ptérodactyle marin, bucentaure noire, crocolisque planeur, isonade de terre, dhampire, colonie de feux follets, haggis sauvage, hippalectryon, onocentaure, péryton… Chaque créature fut présentée dans l’écrin magiquement changeant de son environnement de prédilection. Cinquième à être dévoilée, la Iëlfelanane émergea des breuils d’une forêt primaire aux majestueux séquoias géants. (Fabien Cerutti, Légende du Premier monde)

    Comme chaque année depuis maintenant dix ans, les Imaginales publient à l’occasion de leur festival se déroulant à Épinal une anthologie regroupant les nouvelles d’auteurs francophones. Cette année, l’ouvrage réunit quatorze d’entre eux (pas mal de Canadiens, forcément, puisque pays à l’honneur) à qui Stéphanie Nicot a demandé de se pencher sur le thème des « créatures ». Il est vrai que la célébration du bicentenaire de la parution du célèbre « Frankenstein » de Mary Shelley s’y prêtait plutôt bien. Monstres, êtres féeriques, animaux fantastiques, formes de vie extraterrestres… : la manière de traiter le sujet est vaste et c’est cette diversité qui fait tout le charme de cette anthologie 2018. Avant de revenir plus en détail sur chacun des textes proposés, un mot sur la répartition des nouvelles qui peut paraître un peu curieuse. D’abord parce que la SF occupe à mon sens une place beaucoup trop importante par rapport aux autres genres, et notamment la fantasy (qui est censée être à l’honneur…). E surtout parce que la totalité des textes relevant du space-opera ont été mis à la suite, à la toute fin, plutôt que répartis dans le reste de l’anthologie. Bref, si j’ai plutôt bien accroché au début de l’ouvrage, les dernières nouvelles m’ont en revanche fait refermer l’ouvrage sur une note beaucoup moins positive, ce qui est dommage.