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Une aventure de Maître Li et Boeuf Numéro Dix, tome 1 : La magnificence des oiseaux
Titre : La magnificence des oiseaux (Bridge of birds)
Cycle : Une aventure de Maître Li et Bœuf Numéro Dix
Auteur : Barry Hughart
Éditeur : Denöel (collection Lunes d’encre) (Folio SF en poche)
Date de publication : 2000 (1984 pour la version originale ; 2013 pour la version poche)
Récompenses : World Fantasy Award 1995Synopsis : Pour lutter contre une épidémie pour le moins singulière — puisqu’elle sait compter et ne touche que les enfants de son village — Boeuf Numéro Dix se rend à Pékin le jour de son dix-neuvième anniversaire. Là, il rencontre un vieil alcoolique, un sage qui bien des années auparavant fut célèbre sous le nom de Maître Li. De retour au village de Kou-Fou, tous deux découvrent sans mal que Fang le prêteur sur gage et Ma le Grigou ont empoisonné les enfants par erreur. Les deux coupables ont pris la fuite, mais il reste à guérir les enfants… Ainsi commence la première enquête de Bœuf Numéro Dix et Maître Li, dans une Chine qui ne fut jamais, où la recherche de la Grande Racine de Pouvoir les conduira à briser la terrible malédiction qui pèse sur la princesse aux oiseaux…
L’abbé affirmait que la santé émotionnelle d’un village dépendait de la présence d’un homme que tout le monde adorait haïr, et que le Ciel nous avait fait la faveur de nous en octroyer deux.
Désopilant. Surprenant. Dépaysant. Voilà les principaux termes qui me viennent à l’esprit pour qualifier « La Magnificence des oiseaux » de Barry Hughart. Un ouvrage qui s’inscrit dans une série de trois romans consacrés aux aventures du duo formé par Maître Li et Bœuf Numéro Dix que les éditions Folio SF ont dernièrement décidé de rééditer en format poche (novembre 2013 pour « La légende de la pierre » ; janvier 2014 pour « Huit honorables magiciens »).
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Les garçons et Guillaume, à table !
Titre : Les garçons et Guillaume, à table !
Réalisateur : Guillaume Gallienne
Acteurs principaux : Guillaume Gallienne, Françoise Fabian, André Marcon, Diane Kruger, Reda Kateb, Nanou Garcia
Date de sortie française : 20 novembre 2013Synopsis : Le premier souvenir que j’ai de ma mère c’est quand j’avais quatre ou cinq ans. Elle nous appelle, mes deux frères et moi, pour le dîner en disant : « Les garçons et Guillaume, à table ! » et la dernière fois que je lui ai parlé au téléphone, elle raccroche en me disant : « Je t’embrasse ma chérie » ; eh bien disons qu’entre ces deux phrases, il y a quelques malentendus.
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Quai d’Orsay
Titre : Quai d’Orsay
Réalisateur : Bertrand Tavernier
Acteurs principaux : Thierry Lhermitte, Raphaël Personnaz, Niels Arestrup, Bruno Rafaelli, Julie Gayet, Anaïs Demoustier, Thomas Chabrol, Thierry Frémont
Livre original : Quai d’Orsay, bande dessinée de Christophe Blain et Abel Lanzac (Antonin Baudry)
Date de sortie française : 6 novembre 2013Synopsis : Alexandre Taillard de Worms est grand, magnifique, un homme plein de panache qui plait aux femmes et est accessoirement ministre des Affaires Étrangères du pays des Lumières : la France. Sa crinière argentée posée sur son corps d’athlète légèrement halé est partout, de la tribune des Nations Unies à New-York jusque dans la poudrière de l’Oubanga. Là, il y apostrophe les puissants et invoque les plus grands esprits afin de ramener la paix, calmer les nerveux de la gâchette et justifier son aura de futur prix Nobel de la paix cosmique. Alexandre Taillard de Vorms est un esprit puissant, guerroyant avec l’appui de la Sainte Trinité des concepts diplomatiques : légitimité, lucidité et efficacité. Il y pourfend les néoconservateurs américains, les russes corrompus et les chinois cupides. Le monde a beau ne pas mériter la grandeur d’âme de la France, son art se sent à l’étroit enfermé dans l’hexagone. Le jeune Arthur Vlaminck, jeune diplômé de l’ENA, est embauché en tant que chargé du “langage” au ministère des Affaires Étrangères. En clair, il doit écrire les discours du ministre ! Mais encore faut-il apprendre à composer avec la susceptibilité et l’entourage du prince, se faire une place entre le directeur de cabinet et les conseillers qui gravitent dans un Quai d’Orsay où le stress, l’ambition et les coups fourrés ne sont pas rares… Alors qu’il entrevoit le destin du monde, il est menacé par l’inertie des technocrates.
Je vous confie ce qu’il y a de plus important : le langage !
Décidément, adapter une bande dessinée au cinéma semble vraiment difficile à faire, la liste des adaptations très moyennes ces derniers temps est déjà bien longue : le Adèle Blanc-Sec par Luc Besson, le Marsupilami par Alain Chabat, sans compter les irregardables Boule et Bill, Les Profs, L’élève Ducobu, etc. La liste est malheureusement longue.
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Kaamelott, tome 2 : Les Sièges de transport
Titre : Les Sièges de transport
Série : Kaamelott, tome 2
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 15 décembre 2007Synopsis : Le péril s’abat à nouveau sur Kaamelott. De puissants objets magiques ressurgissent des profondeurs de l’oubli et menacent de tomber entre les mains d’un dangereux Chef Viking. Qui gagnera la course pour Les Sièges De Transport ? La troupe d’élite de Kaamelott, les Seigneurs Perceval et Karadoc ? Ou Haki, dont la proue du Drakkar menace de fendre le sable des plages du Royaume de Bretagne ?
Léodagan : Je reprends mon souffle, parce qu’en ce moment, pour vous débusquer dans les locaux, il faut drôlement de l’endurance !
Arthur : Faut surtout pas avoir grand-chose à fiche !
Léodagan : J’ai à fiche qu’il y a du boulot urgent ! Seulement quand je me pointe à votre bureau, c’est plus votre bureau !
Arthur : J’ai pas le temps, on verra demain !
Léodagan : Mais demain, vous aurez encore fait la malle !
Arthur : Et ben vous me chercherez ! Ça vous fera de l’exercice !
Léodagan : Je vais faire renifler vos calebards à une meute de chiens de chasse, c’est à vous que ça fera de l’exercice !Ce deuxième tome de la série Kaamelott sur Les Sièges de Transport nous envoie valdinguer dans cet univers pittoresque entre scènes de ménage et aventures historico-fantasy !
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Tony Chu, détective cannibale, tome 1 : Goût décès
Titre : Gout décès (A Taster’s Choice)
Série : Tony Chu, détective cannibale, tome 1 (Chew)
Scénariste : John Layman
Dessinateur : Rob Guillory
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : septembre 2010 (novembre 2009 en VO chez Image Comics)Synopsis : L’Inspecteur Tony Chu a un secret. Ou plutôt un pouvoir… Enfin, quelque chose d’un peu bizarre qui fait de lui un cibopathe. Cela signifie qu’il est capable de retracer psychiquement la nature, l’origine, l’histoire et même les émotions de tout ce qu’il ingurgite. Cela fait de lui un enquêteur de premier ordre, notamment lorsqu’il doit « goûter » à la victime d’un meurtre pour coincer le criminel… Ses capacités hors du commun vont l’amener à enquêter sur des affaires plus étranges les unes que les autres.
Ce n’est qu’une blessure superficielle. Un des avantages indéniables de mon physique opulent est la difficulté qu’il pose aux armes, en dehors des balles les plus déterminées.
Préparez-vous solidement l’estomac, car avec Tony Chu, vous allez mettre vos boyaux à rude épreuve, mais davantage pour le meilleur que pour le pire ! (Enfin pour nous, pas pour lui, évidemment…)
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La Tartine du Dimanche matin #8 : Du bon goût dans les œuvres de l’imaginaire
Et revoilà la Tartine après l’interruption due aux Utopiales ! Et si l’Imaginaire est bien fait pour créer des mondes emplis de magie, de technologies futuristes, d’horreurs sans nom ou bien de mystères dantesques, alors pourquoi se priver de multiplier les allusions osées, les décors ubuesques et les scènes particulièrement douteuses ?
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Faut-il aller voir… Quai d’Orsay ?
Peut-être le champ des adaptations BD franco-belges va-t-il accueillir un bon opus avec Quai d’Orsay, réalisé par Bertrand Tavernier, et qui est sorti le 6 novembre 2013. Alors faut-il ou non aller voir ce film qui accueille un casting intéressant et mise sur l’attisement de l’actualité politique dans notre pays ?
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Boule et Bill
Titre : Boule et Bill
Réalisation : Alexandre Charlot et Franck Magnier
Scénario : Alexandre Charot et Franck Magnier, d’après Jean Roba
Acteurs principaux : Frank Dubosc, Marina Foïs, Charles Crombez, Nicolas Vaude, Lionel Abelanski, avec les voix de Manu Payet et de Sara Giraudeau
Date de sortie : 27 février 2013
Budget : 16,7 M€Synopsis : Tout commence à la SPA. Un jeune cocker se morfond dans sa cage. Il ne trouve pas les maîtres de ses rêves. Soudain, apparaît un petit garçon, aussi roux que lui. Qui se ressemble s’assemble : c’est le coup de foudre. Pour Boule et Bill, c’est le début d’une grande amitié. Pour les parents, c’est le début des ennuis… Et c’est parti pour une grande aventure en famille !
J’ai une vie géniale : je suis gardeuse de chien.
Comme j’ai pu l’avouer après la lecture de Cinquante nuances de Grey, mon côté fétichiste, voire SM, me pousse parfois à faire des expériences qui ne devraient dignement pas avoir lieu. Le visionnage du film Boule et Bill en fait partie.
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Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?
Titre : Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ?
Auteur : Karim Berrouka
Nouvelles : L’histoire commence à Falloujah ; Concerto pour une résurrection ; Elle ; Éclairage sur un mythe urbain : La dame blanche dans toute sa confondante réalité ; Dans la terre ; Jack et l’homme au chapeau ; Le siècle des lumières ; De l’art de l’investigation ; Le cirque des ombres ; Interview de Karim Berrouka.
Éditeur : ActuSF (Les 3 Souhaits)
Date de publication : 28 février 2013Synopsis : Il y a des nains furieux qu’on leur ait dérobé leur or, Jack qui n’est pas très pressé de monter à son haricot, Cloclo qui se réincarne dans le métro et des jeunes filles habillées de blanc qui hantent les routes la nuit… Mais il y a aussi des enquêtes glauques et angoissantes, l’enfer des combats à Falloujah et des ombres qui, chaque soir, dansent pour leur public. Entre fantasy et fantastique, Karim Berrouka nous propose un livre où le rire se mélange à l’effroi. Des délires les plus fous aux atmosphères les plus sombres, peut-être bien, au fond que les ballons dirigeables rêvent parfois de poupées gonflables…
Dans la terre, il y a la terre. Et je ne suis que son plus pitoyable ver. Je joue les lombrics à fouiller sa mémoire, à digérer les témoignages qu’elle conserve. J’y plante mes graines, qui ne rejaillissent de sa matrice que sous forme d’enfants mort-nés.
Je préserve son passé, je rêve de son futur.Quel titre ! « Les ballons dirigeables rêvent-ils de poupées gonflables ? ». En voilà qui nous fait miroiter un aspect steampunk, ou bien robotisé, ou bien une sorte d’hommage à Philip K. Dick connu pour son « Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? » (honteusement republié en « Blade Runner » d’ailleurs).
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Zombie Thérapie, tome 1 : Un cerveau pour deux
Titre : Zombie Thérapie / Un cerveau pour deux (Married with Zombies)
Série : Zombie Thérapie, tome 1 (Living with the Dead)
Auteur : Jesse Petersen
Éditeur : Bragelonne (Milady – Bit-Lit)
Date de publication : 24 juin 2011 (2010 en VO chez Orbit)Synopsis : Pour sauver leur couple, Sarah et David tentent une thérapie. Mais en arrivant dans le cabinet, ils découvrent que leur conseiller est en train de dévorer les clients précédents. Cannibales, passe encore, mais ils sont tous morts et devraient se comporter comme tels… Qui a dit morts-vivants ? Désormais Sarah et David doivent non seulement sauver leur mariage, mais aussi sauver leur peau au cœur d une apocalypse zombie. Quoi de mieux pour échapper à la routine ? Avant elle ne rebouchait pas le dentifrice, maintenant elle laisse des bouts de cervelle partout. Avant il passait son temps à jouer à Resident Evil, maintenant, ça lui sert !
J’aurais dû me douter qu’une partie de jambes en l’air de type « juste avant la fin du monde » ne résoudrait pas nos problèmes. D’accord, c’était assez génial et je recommande chaudement le concept. Ça fait partie des avantages de l’apocalypse dont personne ne vous parle jamais. Vous profitez davantage des choses, parce que vous savez que vous les vivez peut-être pour la dernière fois.
Aujourd’hui, c’est Halloween alors impossible de ne pas chroniquer de l’horreur. Une simple envie passagère d’humour et d’histoire de morts-vivants m’avait fait acheter ce petit livre d’occasion : bien m’en a pris !