Fantasy

Kaamelott, tome 3 : L’énigme du coffre

Kaamelott 3 Enigme du coffre

Titre : L’énigme du coffre
Série : Kaamelott, tome 3
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 23 novembre 2008

Synopsis : Plus d’or à Kaamelott ! Les convois sont ils attaqués ? Quelqu’un manigance-t-il leur détournement ? Arthur et ses hommes mènent l’enquête et remontent la piste des chargements jusqu’au village minier. Pour résoudre l’Énigme Du Coffre, il leur faudra s’aventurer dans de lugubres galeries de mine et se transformer en cambrioleurs…

Note 4.5

Lancelot – Et l’orque, vous en pensez quoi ? Parce que, moi, je vous le dis, il m’inspire rien de bon…

Léodagan – Ouais, mais attention… les orques, ils ont tellement une sale gueule qu’ils inspirent jamais rien de bon à personne.

Kaamelott poursuit sa reconversion en bande dessinée avec un troisième tome aux accents mystérieux, se déroulant de manière concomitante au Livre I de la série télévisée et se focalisant toujours sur les pitreries et les loupés drolatiques des Chevaliers de la Table ronde, alors toute récente.

Kaamelott : L’Enigme du Coffre, troisième tome de la série, est sûrement le plus réussi à mon goût (sur les sept alors parus à l’heure de cette critique). Alexandre Astier nous offre une pure aventure de fantasy antiquo-médiévale, tirée de ses souvenirs-mêmes, fan qu’il est des jeux de rôle et des jeux de plateau « à l’ancienne ». Sombres galeries, guet-apens, énigme complexe, scénaristiquement il y a de quoi ravir tout le monde ! De la même façon, le dessin et le trait des personnages comme des paysages s’affinent et s’affirment dans cet épisode (et ce n’est pas un mal, compte tenu des défauts qu’on peut reprocher à Steven Dupré…). L’avantage de se recentrer sur quelques personnages seulement est de limiter les défauts de ressemblance que nous pouvons trouver trop souvent dans le style de Steven Dupré.

Aventure sans aucune allusion faite à la série télévisée, contrairement à d’autres aventures BD, L’Enigme du Coffre a la faculté de plaire aux plus jeunes avec une histoire simple et amusante, aux moins jeunes avec un arrière-plan parfois plus adulte, voire macabre, et évidemment aux fans de la franchise Kaamelott avec des expressions, des tournures et des scènes toujours aussi « mythiques ». Le « vingt-tours » et le passage dans la fosse crématoire valent à eux seuls plusieurs passages, tellement c’est magnifiquement trouvé !

Le format BD montre tout son intérêt ici avec l’introduction d’entités typiquement fantasy comme l’orque, la créature magique ou les énigmes labyrinthiques, entités bien difficiles à recréer avec peu de moyens dans une série télévisée. De plus, même s’ils peuvent paraître un peu trop simples, les procédés scénaristiques trouvés en deux endroits du récit pour faire avancer l’intrigue sont exactement dans l’esprit de la franchise.

Authenticité, naïveté, mais bravoure malgré tout : Kaamelott a là un de ses meilleurs épisodes à son actif !

Voir aussi : Tome 1 ; Tome 2 ; Tome 4 ; Tome 5 ; Tome 6 ; Tome 7 ; Tome 8

Voir aussi : Yaneck (Chroniques de l’Invisible)

Kaamelotien de souche et apprenti médiéviste, tentant de naviguer entre bandes dessinées, essais historiques, littératures de l’imaginaire et quelques incursions vers de la littérature plus contemporaine. Membre fondateur du Bibliocosme.

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