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Zapping ciné avril 2017 (bis)
Trois propositions à découvrir au ciné, si le cœur vous en dit !
Orpheline
Orpheline est un film qui ne laisse pas indifférent. Il pourra irriter tant le réalisateur filme au plus près cette femme, comme un objet sexuel ou maternel, mais, Arnaud des Pallières s’appuie aussi sur un puissant scénario qu’il mène parfaitement grâce à un montage d’une grande efficacité. Et puis, il y a ces magnifiques actrices qui nous bouleversent tour à tour, Adèle Haenel, Solène Rigot et Adèle Exarchopoulos : elles portent le film avec un talent fou. Rien que pour elles (et pour la force de son récit), « Orpheline » est un très beau film.
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Zapping ciné avril 2017
Un week-end de trois jours ! Voici trois propositions pour passer un bon moment au cinéma.
Corporate
La souffrance au travail qui mène au drame, le mépris de dirigeants qui usent de méthodes ignobles pour faire craquer des salariés… ; le film de Nicolas Silhol est un réquisitoire passionnant et implacable contre ces stratégies d’entreprises qui harcèlent sournoisement les éléments à éliminer. Il n’essaie pas de rendre sympathique son héroïne qui doit se battre pour ne pas payer seule le suicide d’un homme poussé à bout. Céline Sallette est remarquable (comme toujours) dans ce rôle ambigu, entourée d’excellents partenaires (Lambert Wilson, Stéphane De Groodt ou Violaine Fumeau). Un premier film aussi passionnant que terrifiant.
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Zapping ciné mars 2017 (quatre)
Un ciné pour finir mars ? Voici quelques pistes. Bonne séance !
Fiore
Le portrait d’une jeune délinquante mineure, condamnée pour vols à répétition, caractère bien trempée en rébellion. Mais cette insolence, cette violence cache un évident besoin d’amour et d’affection. « Fiore » est un drame social remarquablement mené par l’italien Claudio Giovannesi. Sa mise en scène soignée, sa direction d’acteurs sont autant d’atouts qui s’ajoutent à sa justesse de ton. Avec la découverte d’une magnifique actrice Daphné Scoccia, à la fois sauvage et touchante, et qui illumine le film avec grâce et émotion. Présenté à la quinzaine des réalisateurs à Cannes, « Fiore » est un très beau film.
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Zapping ciné mars 2017 (bis)
Quelques avis sur des films à l’affiche. A voir, ou pas…
The Lost City of Z
James Gray continue son parcours sans faute avec « The lost City of Z ». On suit un homme (Percy Fawcett) qui sacrifiera sa famille, obsédé par sa quête de prouver l’existence d’une civilisation inconnue en Amazonie au début du XXe siècle. Tout, dans ce film, nous mène vers les sommets : mise en scène remarquable, décors, photographie (signée Darius Khondji), et surtout acteurs (Charlie Hunnman, Sienna Miller, Robert Pattinson). Le film renoue avec les grands films d’aventure produit par le Hollywood de la grande époque. Cette quête existentielle nous envoute et nous émeut. Passionnant ! L’un des grands films de ce premier trimestre.
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Zapping ciné mars 2017
Trois avis pour vous donner envie de passer du bon temps dans les salles obscures cette semaine !
Les figures de l’ombre
Portraits de trois femmes intellectuellement brillantes dans la Virginie ségrégationniste du début des années 60. Toutes trois travaillent à la Nasa, et vont être amenées par leurs compétences et malgré un climat pesant à participer au début de la grande aventure spatiale. Si la réalisation est somme toute classique, le film est parfaitement maitrisé, aidé en cela par un casting très classe (on retrouve d’ailleurs deux des acteurs/trices de « Moonlight » et un solide Kevin Costner). Un bon « feel good movie » tiré de faits réels. Ces figures de l’ombre méritent largement leur mise en lumière !
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Paula
Titre : Paula
Scénario : Stephan Kolditz et Stephan Suschke
Réalisateur : Christian Schwochow
Acteurs principaux : Carla Juri,Albrecht Abraham Schuch, Roxane Duran, Stanley Weber, Joel Basman, Klara Deutschmann, Nicki Von Tempelhoff, Michael Abendroth
Date de sortie française : 1 mars 2017Synopsis : 1900, Nord de l’Allemagne. Paula Becker a 24 ans et veut la liberté, la gloire, le droit de jouir de son corps, et peindre avant tout. Malgré l’amour et l’admiration de son mari, le peintre Otto Modersohn, le manque de reconnaissance la pousse à tout quitter pour Paris, la ville des artistes. Elle entreprend dès lors une aventure qui va bouleverser son destin. Paula Modersohn-Becker devient la première femme peintre à imposer son propre langage pictural.
Paula, je ne pense pas que tu puisses devenir une grande artiste.
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Zapping ciné février 2017 (bis)
Un petit ciné ce week-end ? Voici quelques pistes pour passer de bons moments (ou pas).
Patients
Traiter du handicap en évitant l’écueil du pathos, tel est la réussite du film de Grand Corps Malade et de Mehdi Idir. Une belle leçon de vie, où l’humour apporte une belle parenthèse à ces corps en souffrance. Entre espoir et désespoir, attentes, acceptation et projection, la dualité présentée dans le film fonctionne parfaitement. Porté par de jeunes comédiens tous épatants, Patients va droit au cœur. Sincère et terriblement touchant.
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Noces
Titre : Noces
Scénario : Stephan Streker
Réalisateur : Stephan Streker
Acteurs principaux : Lina El Arabi, Sébastien Houbani, Banak Karimi, Alice De Lencquesaing, Olivier Gourmet, Zacharie Chassereaud, Aurora Marion, Neena Kulkarni
Date de sortie française : 22 février 2017
Récompenses : Prix du Jury Etudiant Festival International du Film d’Histoire – Pessac 2016, Prix du public et Prix des lycéens Arte Mare – Festival du Film Méditerranée de Bastia 2016Synopsis : Noces : Zahira, dix-huit ans, jeune belge d’origine pakistanaise, doit se conformer à la tradition, en épousant un homme choisi par ses parents. Amir, son frère, tente de lui venir en aide…
-C’est injuste. -Évidemment que c’est injuste. On est des femmes, qu’est-ce que tu crois.
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Zapping ciné février 2017
Allez un petit zapping ciné, pour vous donner (ou pas…) envie d’aller au ciné ce week-end. Bonne séance !
Rock N’ Roll
Avec « Rock n’ roll », Canet nous offre un film drôlissime, les scènes s’enchainent avec un humour et un sens de la dérision assumés. Pétage de plomb, crise de la quarantaine, comment accepter (ou pas) le poids des années, le quotidien d’acteurs adulés… : autant de thèmes que Guillaume Canet s’amuse à dynamiter avec délectation avec toute une bande d’acteurs épatants. On rit volontiers au culot et à l’originalité du projet : un gros délire bien au dessus des comédies habituelles, c’est assez rare pour être mis en avant. A voir, assurément !
Dans la forêt
Mélangeant habilement les peurs enfantines et la possible folie d’un père, Gilles Marchand réussit à installer un inconfort et une angoisse sous-jacente sans le moindre effet. En faisant de la forêt un personnage à part entière, il renforce l’inquiétude grandissante des enfants. Jérémie Elkaim, dans un rôle à contre emploi, est remarquable et le jeune Timothé Vom Dorp, avec sa tête d’ange boudeur, est au diapason. »Dans la forêt » ne laisse pas indifférent.
Moonlight
Un très beau portrait à trois âges différents d’un jeune noir américain qui découvre son homosexualité, entre une mère junkie et sa difficulté à trouver sa place dans un quartier dit sensible. Remarquablement mis en scène et photographié, « Moonlight » de Barry Jenkins est un vrai bonheur de cinéma. Le film, sans maniérisme ni sensiblerie, réussit parfaitement le pari sur un sujet difficile et les acteurs sont tous remarquables. Du grand cinéma !
Silence
Jusqu’où peut-on accepter la souffrance ? Simple mortel, comment transmettre la foi catholique alors que la reconnaître est signe de mort ?
Le calvaire du père Rodrigues et des chrétiens dans un Japon où dévoiler sa foi est signe d’atroces représailles de l’inquisition ne laisse pas indifférent. Si le film pourra paraître long (plus de 2h 40), Scorsese s’interroge sur le sujet avec le talent qu’on lui connaît. Les scènes de tortures physiques et morales sont éprouvantes, mais Scorsese est une nouvelle fois un phénoménal réalisateur, posant son regard sur des questions existentielles et témoignant que la folie des hommes au nom des religions est d’une noirceur extrême. Encore un grand Scorsese.
American Honey
American Honey montre une Amérique des laissés pour compte. Tout dans ce film est laid (ou presque) : personnages survolés et peu attachants, scènes qui provoquent ennui et/ou malaise. Andrea Arnold ne ménage pas le spectateur et cette Amérique de ploucs, vulgaires, décérébrés laisse l’émotion constamment au bord de la route. Ajoutez à cela une durée de 2h43, ce road trip est interminable et terriblement décevant. Prix du Jury à Cannes !
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Monsieur et Madame Adelman
Titre : Monsieur et Madame Adelman
Scénario : Nicolas Bedos et Doria Tillier
Réalisateur : Nicolas Bedos
Acteurs principaux : Doria Tillier, Nicolas Bedos, Denis Podalydès, Antoine Gouy, Christiane Millet, Pierre Arditi, Julien Boisselier, Zabou Breitman, Jean-Pierre Lorit, Nicolas Briançon, Ronald Guttman, Betty Reicher
Date de sortie française : 8 mars 2017Synopsis : Lorsque Sarah rencontre Victor en 1971, elle ne sait pas encore qu’ils vont traverser ensemble 45 ans d’une vie pleine de passion et de secrets, de chagrins et de surprises… L’odyssée d’un couple.
-Pourquoi tu pleures?
-Parce que c’est bien.