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Kid Wolf et Kraken Boy
Titre : Kid Wolf et Kraken Boy
Auteur : Sam J. Miller
Éditeur : Le Bélial (collection Une Heure Lumière)
Date de publication : 2024 (mai)Synopsis : New York. Fin des années 1920. L’un est le Kid Wolf, jeune boxeur talentueux qui rêve de soulever la ceinture de champion. L’autre est le Kraken Boy, le plus doué des tatoueurs, un grand type nonchalant dont l’art et l’encre font merveille — littéralement. Mais les temps sont durs dans le Lower East Side de l’entre-deux-guerres gangréné par la mafia juive. D’autant que la Grande Dépression pointe son nez, et avec elle les mouvements sociaux qui se radicalisent et les briseurs de grève aux mains des syndicats qui font régner la terreur… Et puis il y a Hinky Friedman, née Rivkah Heinckmann, alias Rebecca-la-Hink, la Reine des Gangsters. Et Hinky a une vision, l’ambition d’un autre monde — meilleur, qui sait ? Or pour cela elle a un plan, un plan pour Kid Wolf et Kraken Boy, un plan pour tout changer. Mais ce que n’a pas prévu Hinky, c’est l’amour. Un amour impossible, interdit, un amour qui, lui, pourrait véritablement remodeler la face du monde…
La vie était gigantesque, tellement longue, cruelle et emplie d’horreur. Elle recelait des moments merveilleux, incroyables, et d’autres d’une innommable laideur. Toute vie valant d’être vécue comportait les premiers comme les seconds en quantité, je le savais. Je n’aurais en revanche jamais imaginé quelle profusion des deux nous attendaient, lui et moi.
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Les Tragiques
Titre : Les Tragiques – Ils ne sont morts qu’une fois
Auteur : Christian Montaignac
Éditeur : En Exergue (À l’air libre) [site officiel]
Date de publication : 9 septembre 2020Synopsis : La grandeur du sport et son secret éclat se tiennent dans l’invitation à durer le temps de quelques saisons plus ou moins ensoleillées avant d’entrer dans des automnes refroidis, de goûter aux effets douceâtres de la nostalgie, de recueillir les retombées d’une renommée. Les sportifs, plus ou moins consciemment, s’y préparent par la succession de petites morts que sont les fins de matchs et de compétitions, les échecs et les abandons. Et au moment d’en finir avec leur carrière, les hommages se multiplient sur le ton de la bienveillance, autant de « merci ». Pour beaucoup, un certain bonheur est dans l’après car il leur reste l’avantage de se réchauffer du regard des autres, de ressasser et de partager les meilleurs souvenirs. Il en est, toutefois, qui ne goûteront jamais aux bienfaits d’une seconde vie. Ce sont nos Tragiques.
Ceux-là n’ont pas profité d’une expression souvent utilisée, « le champion meurt toujours deux fois », une seule a suffi. Leur rêve éveillé s’est brisé, la mort les a emportés au cœur d’une jeunesse dorée. Ils ont incarné le mot d’André Malraux selon lequel la tragédie d’une fin en pleine gloire a « transformé leur vie en destin ». Nos Tragiques, entre connus et méconnus, sont morts dans cet âge d’or où rien n’était fini de leur passion de jeunesse. Sans avoir voulu rejoindre James Dean, le plus fameux d’entre tous, dans sa volonté de « vivre vite et de faire un beau cadavre », ils sont partis comme lui, dernier éclat d’un soleil noir. Il s’agit de leur redonner la lumière. La mort ne suffit pas à tirer la conclusion de leur histoire. Il y a chez eux, en eux, ce romantisme dont le sport est porteur quand il ne se limite pas à une somme de chiffres, à la longueur des statistiques, aux lignes d’un palmarès. Leur gloire, c’est notre mémoire.Le suicide est cette ultime parole qui réduit un être au silence, provoque la parole des vivants. Il faut soudain comprendre, essayer. Parce que comprendre, c’est se sentir moins coupable. Et la question revient, lancinante : pourquoi ?
Par le biais d’une Masse Critique Babelio, j’ai eu le plaisir de découvrir le livre Les Tragiques, du journaliste Christian Montaignac chez les éditions En Exergue.
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Zapping ciné (février 2018)
Trois films pour vous donner envie d’aller au chaud dans les salles obscures ce mois-ci ! Laissez-vous notamment tenter par l’excellent « Sparring ».
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Zapping ciné mai 2017
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Un petit tour vers les salles obscures ce week-end ? Voici quelques idées de films à voir (ou pas…).
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Chaos debout à Kinshasa
Titre : Chaos debout à Kinshasa
Scénariste : Thierry Bellefroid
Dessinateur : Barly Baruti
Éditeur : Glénat
Date de publication : 2016Synopsis : 1974. Ernest, petit voyou de Harlem, navigue de combine en combine pour rembourser une dette à de dangereux malfaiteurs. Grâce à un concours organisé sur une radio privée, il gagne un voyage pour assister au « combat du siècle » entre Mohammed Ali et George Foreman, à Kinshasa ! Une aubaine pour Ernest qui va pouvoir se mettre au vert et renouer avec ses racines auprès de ses « frères africains ». Mais il est loin d imaginer dans quel état se trouve le Zaïre au plus fort de la guerre froide… Dirigé d une main de fer par le président-dictateur Mobutu, gangréné par la corruption, le pays est devenu un véritable nid d espions et de politiciens véreux. Des individus sans scrupule qui n ont rien à envier aux pires truands de Harlem…
Mohamed Ali ne fait pas de politique africaine. Mohamed Ali est le plus grand boxeur noir de tous les temps. Et il est l’invité du Zaïre, pas du président zaïrois mais du peuple d’Afrique. Après 400 ans d’esclavage, Ali rentre chez lui !
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Olli Makï
Titre : Olli Makï
Scénario : Juho Kuosmanen et Mikko Myllylahti
Réalisateur : Juho Kuosmanen
Acteurs principaux : Jarkko Lahti, Eero Milonoff, Oona Airola,Joanna Haartti
Date de sortie française : 19 octobre 2016
Récompenses : Prix « Un certain regard » Cannes 2016, Chistera du meilleur film Festival International des Jeunes Réalisateurs de St Jean de Luz 2016Synopsis : Été 1962, Olli Mäki prétend au titre de champion du monde poids plume de boxe.
De la campagne finlandaise aux lumières d’Helsinki, on lui prédit un avenir radieux. Pour cela, il ne lui reste plus qu’à perdre du poids et à se concentrer. Mais il y a un problème – Olli est tombé amoureux de Raija.Nous ferons tout pour que la Finlande ait le titre.
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Un Fauve
Titre : Un Fauve
Auteur : Enguerrand Guépy
Éditeur : Éditions du Rocher
Date : 2016Synopsis : Depuis plusieurs mois, P. Dewaere ne boit plus d’alcool, ne prend plus de drogues et s’impose un régime strict. A quelques heures de débuter un tournage sous la direction de C. Lelouch, le comédien prend un taxi qui le mène aux Champs-Elysées. Hanté par ses souvenirs, sa paranoïa et ses frustrations, il tente de faire taire ses démons.
Six fois on lui avait promis la statuette dégoulinante de narcissisme frelaté et six fois, il était reparti bredouille, vilain petit canard de la profession.
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El Acompañante
Titre : El Acompañante
Scénario : Pavel Giroud, Pierre Edelman et Alejandro Brugués
Réalisateur : Pavel Giroud
Acteurs principaux : Yotuel Romero, Armando Miguel Gómez, Camila Arteche,Yailene Sierra, Jazz Vila, Jorge Molina
Date de sortie française : 17 aout 2016
Récompenses : Prix du public du festival Cinelatino de ToulouseSynopsis : Cuba, années 80. Horacio Romero, boxeur accusé de dopage, est contraint de devenir l’accompagnateur de Daniel, un jeune soldat qui a contracté le SIDA lors d’une mission en Afrique.
Vous serez l’ombre de votre patient.
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Young : Tunis 1911 – Auschwitz 1945
Titre : Yong : Tunis 1911 – Auschwitz 1945
Scénariste : Aurélien Ducoudray
Dessinateur : Eddy Vaccaro
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2013Synopsis : Né dans une modeste famille juive de Tunis en juin 1911, Victor Perez se passionne très jeune pour la boxe, et décide de devenir champion du monde, comme le Sénégalais Battling Siki ! Il est sacré champion de France poids plume en 1930, avant de devenir champion du monde l’année suivante. Il devient la coqueluche du Tout-Paris, l’amant de la très belle Mireille Balin, mannequin, danseuse et bientôt actrice. Mais le 31 octobre 1932, à Manchester, il cède son titre de champion du monde au profit de Jackie Brown. Cette date marque pour lui, la fin des jours heureux, de la gloire et de la vie facile. C’est le début d’une lente descente aux enfers, qui aboutit à Auschwitz, en 1943.
Tu sais, en fait ce qu’ils veulent c’est une histoire pour se rassurer d’être bien du côté des vainqueurs. Une histoire qu’ils pourront raconter le soir à leurs enfants ou le dimanche à l’heure du café, une histoire rassurante… Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est qu’ici, entre ces quatre cordes, c’est moi qui décide du sens du l’histoire.
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Plus fort que la haine
Titre : Plus fort que la haine
Scénariste : Pascal Bresson
Dessinateur : René Follet
Éditeur : Glénat (collection Caractère)
Date de publication : 2014 (septembre)Synopsis : En 1933, Doug Wiston, véritable force de la nature et grand amateur de jazz, est un jeune travailleur noir dans une scierie de l’État de Louisiane. Exploité du fait de sa force herculéenne, il finit renvoyé pour avoir osé défendre son père, passé à tabac par Sanders, l’odieux patron raciste de l’établissement et membre du Ku Klux Klan. Sans travail, sans argent, prêt à tout pour venger l’honneur de son père, Doug se morfond dans un état de révolte : contre les injustices, contre Sanders, contre les Blancs. Il découvre ce sentiment étrange qu’est la haine… Mais sur les conseils avisés d’un vieux musicien de jazz, il va finalement mettre à profit ce don que la nature lui a fait, sa formidable constitution, et devenir boxeur. Pour se venger du vieux Sanders, Doug utilisera les coups, certes, mais à travers la noble voie du sport, pas celle de la violence.
Nous, esclaves, nous trouvons dans l’amour de la musique un moyen de nous forger une identité. Comme nos ancêtres africains, nous mêlons la musique à chaque instant vécu. Nous chantons pour rythmer le travail, pour célébrer les fêtes, pour conduire l’un des nôtres à sa dernière demeure. C’est notre culture à nous depuis toujours, et celle-là, les Blancs ne pourront jamais se l’approprier.