Science-Fiction
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Semaine thématique #3 : À l’assaut de la galaxie !
Du space opera à l’épopée galactique, partons cette semaine à l’assaut de la galaxie ! De grandes franchises reconnues, via le cinéma souvent, vont composer cette semaine thématique de la fin de l’été, qui mettra en avant tout autant de l’aventure, du super-héros comme de la science-fiction plus ancienne. Notons que comme la franchise Saga de Brian K. Vaughan et Fiona Staples n’a pas de quatrième tome prévu avant 2015, nous émettrons un deuxième avis (celui de Boudicca notamment) sur les trois tomes déjà sortis. Dans tous les cas, nous aurons du voyage interstellaire et de l’exploration galactique au programme ! Bien sûr, les articles correspondant à cette semaine cosmique seront listés ci-dessous. Enfin, notons que la plupart de ces articles seront finalement estampillés « Summer Star Wars », en rapport avec ledit challenge.
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La Planète des Singes : L’affrontement
Titre français : La planète des singes : L’affrontement
Titre original : Dawn of the Planet of the Apes
Réalisateur : Matt Reeves
Acteurs : Andy Serkis (Caesar), Jason Clarke, Gary Oldman
Date de sortie française : 30 juillet 2014
Budget : 170 000 000 $Synopsis : Une nation de plus en plus nombreuse de singes évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui a survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui décidera de l’espèce dominante sur Terre.
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La petite déesse
Titre : La petite déesse et autres histoires d’une Inde future
Auteur : Ian McDonald
Nouvelles : Sanjîv et Robot-wallah ; Kyle fait la connaissance du fleuve ; L’assassin-poussière ; Un beau parti ; La petite déesse ; L’épouse du djinn ; Vishnu au cirque de chats
Éditeur : Denoël (collection Lunes d’encre)
Date de publication : 2013Synopsis : En 2004, Ian McDonald publiait en Angleterre un roman d’une ambition peu commune dans le paysage de la science-fiction contemporaine, « Le Fleuve des dieux », un livre monstre de plus de 600 pages, aux multiples intrigues situées dans une Inde de 2047 balkanisée et en proie à une sécheresse sans précédent. En 2009, Ian McDonald a rassemblé sous le titre La Petite Déesse les sept nouvelles et courts romans qu’il avait écrits sur cette même Inde du futur. On y découvre, souvent par le biais du regard d’enfants, un sous-continent où les hommes sont quatre fois plus nombreux que les femmes, où se côtoient puissants, gens d’une extrême pauvreté, intelligences artificielles et stars virtuelles, tous confrontés à des menaces d’un genre nouveau.
Elle m’agace assez vite, cette tendance de nombreux Indiens à présumer que comme notre culture est très ancienne, nous avons tout inventé. L’astronomie ? Made in India. Le zéro ? Made in India. La nature indéterminée et probabiliste de la réalité telle que révélée par la théorie quantique ? L’Inde. Vous ne me croyez pas ? Les Veda disent que les quatre Grands Ages de l’Univers correspondent aux quatre résultats possibles de notre jeu de dés. Le Krita Yuga, l’Age de la Perfection, est le meilleur score possible. Le Kalî Yuga, l’Age des Dissensions, des ténèbres, de la décomposition et de la désagrégation, le plus mauvais score possible. Tout cela est un jeu de dés divin. Les probabilités ? Indiennes.
Il y a dix ans, Ian McDonald publiait un roman de science-fiction mettant en scène une Inde futuriste, « Le Fleuve des Dieux », qui rencontra un succès retentissant. Avec « La petite déesse », l’auteur revient à cet univers par le bais de sept nouvelles, chacune consacrée à un moment phare ou un concept particulier permettant de véritablement révéler l’incroyable complexité de cette Inde du future.
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Faut-il aller voir… La Planète des Singes : L’Affrontement ?
La Planète des Singes : L’affrontement (Dawn of the Planet of the Apes), la suite de La Planète des Singes : Les origines (Rise of the Planet of the Apes) sort le 30 juillet et nous rapprochera encore davantage de la Planète découverte dans les films plus anciens.
Synopsis : Une nation de plus en plus nombreuse de singes génétiquement évolués, dirigée par César, est menacée par un groupe d’humains qui ont survécu au virus dévastateur qui s’est répandu dix ans plus tôt. Ils parviennent à une trêve fragile, mais de courte durée : les deux camps sont sur le point de se livrer une guerre qui imposera l’espèce dominante sur Terre…
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Le cycle de Mars, tome 1 : La Princesse de Mars
Titre : La Princesse de Mars (A Princess of Mars)
Cycle : Le cycle de Mars, tome 1
Auteur : Edgar Rice Burroughs
Éditeur : Presses de la Cité (Omnibus)
Date de publication : 2012 (1ère édition française en 1938 chez Hachette ; 1917 en VO)Synopsis : Nous sommes au lendemain de la guerre de Sécession. Le Virginien John Carter, ancien officier sudiste, s’est reconverti dans la prospection minière. Un jour, pour échapper à des Indiens, il trouve refuge dans un grotte dans laquelle il est pris d’une étrange somnolence… et il se réveille dans une contrée étrange où l’herbe est rouge, la pesanteur différente, le paysage insolite. Il est sur Mars, et une série d’aventures extraordinaires l’attend. Mars est alors une planète moribonde à la flore et à la faune riche et variée, où l’air est une denrée précieuse, où la guerre est omniprésente entre les différentes races qui y vivent : les féroces Martiens Verts, peuple guerrier de géants à six membres, les Martiens Rouges, dont la princesse deviendra la femme de notre héros, les Martiens Noirs, les Martiens Jaunes… John Carter devient rapidement un personnage important de ce monde quasiment médiéval dans sa structure sociale. Batailles, trahisons, amours, poursuites et mystères révélés, rythme trépidant : tous les ingrédients du roman d’aventures sont là.
Un guerrier peut changer de métal mais pas de cœur ! selon le dicton ayant cours à Barsoom.
Les éditions Omnibus ont ça de bon : elles proposent des récits fondateurs collectés en de volumineux tomes et dont le papier bible qui sert de support à l’histoire permet un prix raisonnable. Le premier opus du cycle de Mars du fameux Edgar Rice Burroughs, auteur des aventures de Tarzan, du cycle de Pellucidar et du cycle de Vénus, comprend ainsi La Princesse de Mars, Les Dieux de Mars, Le Guerrier de Mars, Thuvia, vierge de Mars et Échecs sur Mars. Environ 1000 pages pour jeter, avec plaisir, les bases de la science-fiction du XXe siècle !
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La Vieille Anglaise et le Continent et autres récits
Titre : La Vieille Anglaise et le Continent et autres récits
Auteur : Jeanne A. Debats
Nouvelles : La vielle Anglaise et le continent ; Aria furiosa ; Saint-Valentin ; Stratégie du réenchantement ; Privilège insupportable ; Gilles au bûcher ; Fugues et fragrance aux temps du Dépotoir ; Nettoyage de printemps
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2012
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2009 (catégorie nouvelle francophone pour l’ensemble du recueil) ; Prix Julia Verlanger 2008, Prix Rosny aîné 2009, Grand prix de la Science-Fiction française (pour « La Vieille Anglaise et le Continent »)Synopsis : Certaines propositions ne se refusent pas. Même lorsque vous êtes une très vieille eco-warrior acariâtre et à l’agonie, même si l’offre va à l’encontre de tous les idéaux que vous avez défendus pendant des années : le transfert de votre esprit dans un nouveau corps. Mais ce n’est pas n’importe quel corps qui attend Ann Kelvin, c’est celui d’un grand cachalot, un des derniers de son espèce.
Nous pénétrons ensemble dans les entrailles de Garnier. Mes deux chiens de garde sont mal à l’aise, je les comprends. Le contraste entre la partie publique de l’opéra et les couloirs obscurs réservés au personnel et aux troupes de spectacle est saisissant. D’un côté les ors, les cristaux étincelants et le velours rouge, et de l’autre la nuit, la poussière et les toiles d’araignées. Les sources de lumière, parfois trop violentes, diffusent une atmosphère étrange. On plisse les yeux et tous ceux que l’on croise prennent des allures inquiétantes d’apparitions fugitives entre deux lacs de ténèbres. Les ombres transforment un machiniste pliant sous le fardeau d’un projecteur en un monstre grotesque, une danseuse entrant et sortant de sa loge se fait vaporeuse et fantomatique. Garnier a toujours enflammé l’imagination. Les rats se chuchotent des légendes où le Destin, la Fatalité et la Mort sèment les larmes, les échecs et les drames dans les coursives sombres, croisant de temps en temps le fantôme de l’Opéra. Celui-ci on l’espère en tremblant de terreur. La tradition veut qu’il choisisse parfois une cantatrice et lui donne le talent pour affronter le rôle de sa vie. On ignore le prix à payer pour cette faveur insigne.
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Summer Star Wars, épisode II
L’été débute tout juste et, alors que mon défi personnel sur la Décade de l’Imaginaire 2014 vient de se conclure, le Bibliocosme participera ces trois prochains mois à son premier challenge inter-blogs.
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Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #3 : La SF serait-elle le meilleur moyen de rendre compte du réel ?
Comme tous les ans à Saint Malo à l’occasion du festival des Étonnants Voyageurs, toute une série de conférences et débats ont eu lieu à la Maison de l’imaginaire, cette année déplacée dans la chapelle Sainte Anne. L’occasion pour les amateurs des littératures de l’imaginaire d’assister à des tables rondes réunissant quantité d’auteurs et de découvrir l’exposition réalisée par Nicolas Fructus et composée des illustrations choisies pour figurer dans « Un an dans les airs », ouvrage paru aux éditions Mnémos en 2013 et dédié aux voyages extraordinaires de Jules Verne. Parmi les conférences organisées le dimanche après-midi l’une d’elles proposait de s’intéresser à cette épineuse mais néanmoins passionnante question : La science-fiction serait-elle le meilleur moyen de rendre compte du réel ? Y étaient présents Laurent Kloetzer, lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2014 (catégorie roman français) pour « Anamnèse de Lady Star » écrit en collaboration avec son épouse ; Laurent Whale a qui ont doit une trilogie de SF intitulée « Les étoiles s’en balancent » ainsi que plus récemment un thriller historique consacré à Billy the Kid ; Yves Grevet, auteur du diptyque « Nox », une dystopie destinée à la jeunesse ; et enfin Christian Léourier, auteur du « Cycle de Lanmeur », récemment réédité en trois volumes aux éditions Ad Astra.
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Horizon (nouvelle)
Titre : Horizon
Auteur : Carina Rozenfeld
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 17 juin 2014 (à l’occasion de la Décade de l’Imaginaire 2014)Synopsis : Pour la deuxième édition de la Décade de l’Imaginaire, place aux plumes féminines. De la science-fiction, de la fantasy en passant par le fantastique ou des textes qui transcendent les genres, plongez dans ces univers proches ou lointains, dystopiques ou, au contraire, pleins d’espoir. Il y est beaucoup question de fins et de commencements : une découverte lors d’un voyage de noces sur un monde-musée, un premier contact d’un genre particulier, une fin du monde vécue dans une petite chambre d’une maison de retraite, celle programmée dans l’ADN de tous les organismes terrestres. Ce sont ces récits et bien d’autres histoires que nous vous proposons de découvrir à travers des textes tantôt drôles, tantôt au rythme haletant qui enflammeront votre imagination.
Le rêve de l’humanité, voyager dans l’espace, traverser des distances impensables, était à présent possible, mais pas de la façon qu’avaient imaginée les grands visionnaires du passé. Ici, pas de vaisseau spatial construit par l’homme et doté d’une technologie permettant d’atteindre des vitesses exceptionnelles. Non. Visiter l’univers avait été rendu faisable grâce aux astéroïdes, ces petites parcelles de terre, ces minuscules planètes faites de roches, de métaux et de glace. Horizon avait été le premier d’entre eux à partir pour un long périple, en portant toute une ville de plusieurs milliers d’habitants sur son « dos ».
Avant-dernier rendez-vous de la Décade de l’Imaginaire 2014, L’Atalante nous propose ce coup-ci une nouvelle d’une de ses dernières recrues pour son compartiment jeunesse, Carina Rozenfeld, qui mise sur de la science-fiction galactique.
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Un éclat de givre
Titre : Un éclat de givre
Auteur : Estelle Faye
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2014 (mai)Synopsis : Paris devenue ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde. Ville-sortilège où des hybrides sirènes nagent dans la piscine Molitor, où les jardins dénaturés dévorent parfois le promeneur imprudent et où, par les étés de canicule, résonne le chant des grillons morts. Là vit Chet, vingt-trois ans. Chet chante du jazz dans les caves, enquille les histoires d’amour foireuses, et les jobs plus ou moins légaux, pour boucler des fins de mois difficiles. Aussi, quand un beau gosse aux yeux fauves lui propose une mission bien payée, il accepte sans trop de difficultés. Sans se douter que cette quête va l’entraîner plus loin qu’il n’est jamais allé, et lier son sort à celui de la ville, bien plus qu’il ne l’aurait cru.
Personne ne peut plus prétendre, en toute honnêteté, que ma ville est la plus belle du monde. Pas « belle » au sens classique du terme, pas comme les Vénus du Néo-Louvre, ou les princesses endormies dans les contes. Je crois que je le la préfère ainsi. Même avec ses boursouflures, ses nécroses. Ses recoins morts, comme les anciens dédales du sous sol. Mais qui ne demandent qu’à reprendre vie.
Après « Porcelaine » récompensé en 2013 par le prix Elbakin et qui m’avait laissé un excellent souvenir, Estelle Faye revient cette année avec un tout nouveau roman paru chez Les Moutons électriques. Un bel ouvrage au charme duquel je me suis complètement laissée prendre. Après une histoire de fantasy inspirée de la culture et des légendes chinoises, l’auteur opte cette fois pour un roman post-apo dans lequel on découvre une ville de Paris méconnaissable et un monde profondément marqué par la disparition de nos modes de vie actuels.