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La trilogie de la Lune – Intégrale
Titre : La Trilogie de la Lune – Intégrale
Tomes : La Lune seule le sait ; La Lune n’est pas pour nous ; La Lune vous salue bien
Auteur : Johan Héliot
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2011Synopsis : Approchez ! Approchez ! Mesdames et Messieurs !Venez découvrir la merveilleuse mécanique de Johan Heliot. Une relecture étourdissante de l’histoire ! Tremblez ! Riez ! Pleurez ! De l’Aventure, du Frisson, de l’Amour, de l’Etrange. Le roman révolutionnaire qui inventa le Steampunk à la française ! Une trilogie exceptionnelle avec les plus grandes figures de l’Histoire et de la Littérature !
Jules était sidéré. Quoi, dix années plus tôt seulement, les mêmes riaient encore des modestes merveilles dont il avait jalonné les pages de ses livres ! Ville flottante, canon géant tirant des obus habités jusqu’à la Lune, exploration des terres creuses, sous-marins, rayon mortel, et combien d’autres billevesées, en regard du présent ? Le public, qui avait crié au fou face à de simples mots, trouvaient aujourd’hui ordinaire d’être avalé par un Léviathan de l’espace…Décidément, l’Europe avait changé et le futur prenait des proportions inouïes.
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Divinity
Titre : Divinity
Scénariste : Matt Kindt
Dessinateur : Trevor Hairsine
Encreur : Ryan Winn
Coloriste : David Baron
Lettreur : Dave Lanphear
Artiste de couverture : Jelena Kevic-Djurdjevic
Éditeur : Bliss Comics
Date de publication : 23 juin 2016 (2015 en VO chez Valiant Comics)Synopsis : UN NOUVEAU DIEU APPARAÎT SUR TERRE. ET CE DIEU EST COMMUNISTE. En pleine guerre froide, l’Union soviétique donne son feu vert à une expédition spatiale extrêmement dangereuse : envoyer un homme aux confins du cosmos, là où jamais personne n’est encore allé. Tout au bout de son voyage interstellaire, Abram Adams rencontre l’indicible. De retour sur Terre, il s’écrase dans le désert australien. Les quelques humains qui le rejoignent le considèrent comme un dieu; une divinité capable de plier à sa volonté la matière, l’espace, et même le temps. Les autorités sont partagées : faut-il faire confiance à l’énigmatique Divinity ? Ou faut-il envoyer les héros de la Terre affronter sa colère ? Avec Divinity, le scénariste Matt Kindt (The Valiant, Raï, Mind MGMT) et le dessinateur vedette Trevor Hairsine (X-Men : Génèse Mortelle, Ultimate Six) livrent un récit de science-fiction acclamé par la critique outre-Atlantique, qui n’a pas hésité à le rapprocher de 2001 ou Interstellar.
La date et l’heure n’ont pas d’importance. C’est comme une page qu’on corne avant de la tourner, afin d’y revenir quand l’humeur s’y prête. Le passage préféré d’un livre qu’on relit quand le temps a émoussé la mémoire. Un souvenir semblable au chapelet d’une vieille femme… lisse et poli par l’usure.
Le César de la meilleure couverture du moment, faite pour vous faire acheter un comics, est attribué à la mini-série Divinity !
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Eos
Titre : Éos
Auteur : G. D. Arthur
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : Inspiré par les espoirs d’une république refondée, Eos, un jeune homme amoureux et rebelle, aime vivre l’instant présent. Son utopie en marche ? Une petite colonie, le Val-de-la-lune, qui oscille entre durs travaux et fêtes chaleureuses, jusqu’au soir maudit où elle est sauvagement attaquée par des créatures monstrueuses, réputées disparues depuis longtemps… Eos se révèle alors un combattant sans pitié, au grand dam de ses compagnons et de ses amours. Mais il est loin de se douter qu’il va rencontrer, ce jour-là, son destin. Entre la noirceur d’un Glen Cook, la finesse et l’humour d’un Pratchett, G.D. Arthur nous offre un roman détonnant, véritablement unique.
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Valcrétin
Titre : Valcrétin
Auteur : Régis Messac
Éditeur : Ex Nihilo
Date de publication : 2009 (1ère édition en 1973)Synopsis : Sur une île perdue du Pacifique sud, les membres d’une expédition scientifique et civilisatrice partent à la recherche des crétins. Ils observent puis se heurtent à un groupe d’êtres humains dégénérés, aux « os ramollis », au « crâne en cône tronqué ». Après plusieurs mois passés sur l’île, les membres de l’expédition sombrent peu à peu dans la folie, et tombent sous l’influence des Crétins. Leurs esprits vacillants n’ont plus ni référence ni valeur.
Valcrétin est le dernier roman écrit par le facétieux Régis Messac, entre novembre 1942 et mars 1943, peu avant une déportation sans retour. C’est le roman messacquien par excellence, caractéristique du style noir, acide et satirique d’un auteur en avance sur ses contemporains.Plus d’espaces inexplorés sur le globe ? Quelle plaisanterie !
[Incipit]Valcrétin porte bien son nom. Dans son tout dernier roman avant de succomber pendant la Deuxième Guerre mondiale, Régis Messac y tisse un récit d’exploration singulier parti d’une idée toute simple : et si, sur notre planète que nous pensons bien connaître (déjà en 1943, date de publication originale), nous trouvions une vallée où s’est développée une civilisation dite « crétine », en marge de toutes les autres populations dites « civilisées » ? L’aventure ne semble résolument pas positive pour l’auteur de Quinzinzinzili…
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V pour Vendetta [comics]
Titre : V pour Vendetta (V for Vendetta)
Scénariste : Alan Moore
Dessinateur : David Lloyd
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels) (fiche officielle)
Date de publication : 18 mai 2012 (1882-1990 en VO chez DC Comics-Vertigo)Synopsis : 1997, une Angleterre qui aurait pu exister… Dirigée par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur et l’apathie règnent en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l’oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs… V pour Vendetta !
– C’est ça, le pays de Fais-ce-qu’il-te-plaît ?
– Non. Tout cela n’est que le pays de Prends-ce-que-tu-veux. Anarchie veut dire « sans maître », pas « sans ordre ». Avec l’anarchie vient une ère d’ « ordung », d’ordre vrai, qui ne peut être que volontaire. Cette ère d’ « ordung » commencera lorsque le cycle de « verwirrung » que révèle l’écoute de ces bulletins aura atteint son terme.La lourde intégrale de V pour Vendetta me fut offerte avec la mention, tirée d’une pensée d’Oscar Wilde, « J’ai les goûts les plus simples du monde, je me contente du meilleur. » Cela est également valable pour cette lecture, car ce comics d’Alan Moore et de David Lloyd vaut tous les superlatifs du monde.
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D’acier
Titre : D’acier
Auteur : Silvia Avallone
Éditeur : Liana Levi (coll. Piccolo)
Date de publication : 2010
Récompenses : Prix Campiello Opera Prima, Prix des lecteurs de L’Express 2011Synopsis : Le lieu : Piombino, en Toscane. La via Stalingrado, des HLM construits en bordure de mer, tels que les ont voulus les municipalités communistes dans les années 60. Les personnages : des familles ouvrières à l’heure de Berlusconi. Au centre, deux foyers où évoluent Anna et Francesca, treize ans, bientôt quatorze. Anna est la fille d’une battante et d’un petit escroc couvert de dettes. Francesca vit dans une famille repliée sur elle-même avec un père violent. Une amitié absolue, à la limite de l’ambiguïté, les lie depuis toujours. Ensemble, elles jouent de leur éclatante beauté, provoquent et se provoquent, rêvent de départ : l’université peut-être, ou l’île d’Elbe à quelques kilomètres… Une amitiéqui leur permet de supporter l’étouffement familial et un contexte économique désespérant. Car à la Lucchini, l’immense aciérie qui emploie les trois quarts des habitants, les commandes diminuent, le chômage pointe. Comment grandir, devenir quelqu’un, dans cet univers où les femmes sont prématurément fanées, les maris avachis, et la plage couverte de canettes vides et d’algues pourrissantes ? On est bien loin du vieux rêve de justice sociale.
Pour les jeunes qui vivaient dans les barres, pour les fils de personne qui suaient leur sueur et les sang dans les aciéries, la plage c’était déjà le paradis. Le seul le vrai.
L’Italie, la Toscane, Piombino, le soleil, la plage, ça donne envie, non ?
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Les villes invisibles
Titre : Les villes invisibles
Auteur : Italo Calvino
Éditeur : Gallimard (Folio)
Date de publication : 21 juin 2013
(1973, en VO chez Einaudi ; 1974 chez Le Seuil)Synopsis : Les villes que voici n’ont leur place sur aucun atlas, et on ne sait à quel passé ou présent ou futur appartiennent ces cités qui portent toutes le nom d’une femme. Peu à peu, le lecteur est conduit au milieu d’une mégalopolis contemporaine près de recouvrir la planète. Et tout au long passent des villes qui ne peuvent exister qu’en rêve : filiformes, punctiformes, dédoublées, effacées.
Relation de voyage d’un Marco Polo visionnaire auprès d’un Khan mélancolique, ces nouvelles d’un monde rêvé forment un fragile et merveilleux catalogue d’emblèmes.Si chaque ville est comme une partie d’échecs, le jour où j’arriverai à en connaître les règles je possèderai enfin mon empire, même si je ne réussis jamais à connaître toutes les villes qu’il contient.
Les Villes invisibles d’Italo Calvino ne sont pas du tout un roman simple, ni une œuvre commune. Ni vérité, ni mensonge, finalement qu’est-ce qu’une ville dans notre imaginaire ?