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La trilogie de Wielstadt
Titre : La trilogie de Wielstadt (Intégrale)
Auteur : Pierre Pevel
Éditeur : Pocket
Date de publication : 2011Synopsis : Hiver 1620 : après s’être acquitté d’une délicate mission pour l’Ordre des Templiers, le Chevalier Kantz revient à Wielstadt, cité allemande protégée depuis toujours par un mystérieux dragon. Chasseur de démons initié aux arts secrets de la Kabbale, Kantz est un exorciste qui mène contre le mal une croisade solitaire et implacable. Rapière au poing, il va devoir traquer une insaisissable meute de goules qui répand la terreur dans la ville.
Je mène une guerre. Une guerre clandestine dont les nombreuses victimes et les rares héros ne seront jamais reconnus. Une femme va mourir ? Et alors ? Vous comme elle, comprenez trop tard, tragiquement trop tard, que cette guerre à laquelle vous désiriez vous mêler est impitoyable. Qu’elle est tout sauf une distraction de salon, un prétexte à des intrigues vaines. Si vous dites vrai, si le manuscrit que je possède mène à une prophétie ancienne, alors cela seul devrait vous convaincre qu’il ne doit à aucun prix tomber en les mains d’un démon. Quel qu’en soit le prix. Vous me reprochez mon indifférence ? Reprochez-vous plutôt votre inconséquence, car elle est la cause de tout.
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Pax Romana
Titre : Pax Romana
Scénariste et Dessinateur : Jonathan Hickman
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 21 février 2014 (2008 en VO chez Urban Comics)Synopsis : 2045. Alors que l’Islam est devenu la religion dominante en Europe et que l’Ouest rejette le monothéisme, les laboratoires du CERN découvrent la possibilité du voyage dans le temps. Le Pape ordonne alors la création d’une armée privée qu’il envoie en 312 après J.-C., au temps du règne du premier empereur chrétien, Constantin. Arrivés à destination, les paradoxes temporels, idéologiques et personnels des mercenaires du Vatican entrent alors en collision, menaçant leur mission : changer le passé pour sauver le futur.
Je suis l’agrégat illuminé d’un millier de Saints-Hommes. Je suis l’Évêque de Rome, le Panchen Lama, le Pratyekabouddha, le Dernier Calife, le Prêtre Éternel d’Amon-Ra, le Rabbin Noir et le Shaman Blanc… je suis le Vicaire du Christ. Je suis la Pape Génétique.
Urban Comics met régulièrement en avant les travaux d’un auteur particulier avec plusieurs de ses œuvres. Après notamment Brian K. Vaughan, puis Sean Murphy en 2013, 2014 commence avec Jonathan Hickman. Celui qui s’illustre sur les principales séries Avengers de Marvel a débuté sa carrière chez Image Comics en publiant des histoires peu conventionnelles, dont Pax Romana est un parfait exemple.
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Le Trône de fer, tome 3 : La bataille des rois
Titre : La bataille des rois (1ère partie de « A Clash of Kings »)
Cycle : Le Trône de Fer, tome 13 (A Song of Ice and Fire)
Auteur : George R. R. Martin
Éditeur : Pygmalion, puis J’ai Lu
Date de publication : 16 février 2000, puis 11 janvier 2002Synopsis : Le roi Robert n’est plus, tout comme son ami Ned Stark, exécuté. La dynastie Baratheon n’aura duré qu’une génération, et la paix plusieurs fois centenaire du royaume des Sept Couronnes a volé en éclats : Joffrey, le bâtard illégitime, se terre dans la capitale ; les frères de Robert rallient des troupes à leurs bannières ; le fils Stark a levé son armée et crie vengeance ; des pirates razzient les côtes et des brigands pillent les campagnes… Des quatre monarques qui se disputent la dépouille du royaume, chacun est bien décidé à faire parler l’acier.
Courage et folie sont cousins, du moins le prétend-on.
La Bataille des Rois. Rien qu’avec le titre et en connaissant les événements de la fin du tome 2, on se dit que Le Trône de Fer va encore nous envoyer du lourd. On ne se trompe pas : cette saga nous offre énormément rien que dans ce « petit » tome.
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Le Nom de la Rose
Titre : Le Nom de la Rose (Il Nome della Rosa)
Auteur : Umberto Eco
Éditeur : Grasset
Date de publication : 1982 (1980 en VO chez Fabri-Bompiani)
Récompenses : Prix Médicis étranger 1982Synopsis : En l’an de grâce et de disgrâce 1327, rien ne va plus dans la chrétienté. Des bandes d’hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive dans le havre de sérénité et de neutralité qu’est l’abbaye située entre Provence et Ligurie – que tout l’Occident admire pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque –, il est aussitôt mis à contribution par l’abbé. La veille, un moine s’est jeté du haut des murailles. C’est le premier des assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va advenir en l’espace de sept jours.
On raconte qu’un calife oriental un jour livra aux flammes la bibliothèque d’une ville célèbre et glorieuse et orgueilleuse et que, devant ces milliers de volumes en feu, il disait qu’ils pouvaient et devaient disparaître : car ou bien ils répétaient ce que le Coran disait déjà, et donc ils étaient inutiles, ou bien ils contredisaient ce livre sacré pour les infidèles, et donc ils étaient pernicieux.
Mélangez Sherlock Holmes dans sa période « Baskerville » avec l’ambiance d’une abbaye bénédictine du XIVe siècle soumise aux turpitudes liées à l’Inquisition et à la crainte de la sorcellerie, vous obtiendrez de quoi créer un chef-d’œuvre littéraire. Incontestablement, Le Nom de la Rose répond à cette exigence !
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Des milliards de tapis de cheveux
Titre : Des milliards de tapis de cheveux (Die Haarteppichknüpfer)
Auteur : Andreas Eschbach
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) / J’ai Lu (Science-Fiction)
Date de publication : 1999, puis 2004 (1995 en VO)
Récompenses : Prix Bob-Morane 2001 du roman étranger, Grand Prix de l’Imaginaire 2001 du roman étranger, Prix Bob-Morane 2008 spécialSynopsis : Noeud après noeud, jour après jour, toute une vie durant, ses mains répétaient les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, comme son père et le père de son père l’avaient fait avant lui…
N’est-ce pas étrange qu’un monde entier s’adonne ainsi au tissage de tapis en cheveux ? L’objet en est, dit-on, d’orner le Palais des Etoiles, la demeure de l’Empereur. Mais qu’en est-il de l’Empereur lui-même ? N’entend-on pas qu’il aurait abdiqué ? qu’il serait mort, abattu par des rebelles ?
Comment cela serait-il possible ? Le soleil brillerait-il sans lui ? Les étoiles luiraient-elles encore au firmament ?
L’Empereur, les rebelles, des milliards de tapis de cheveux ; il est long le chemin qui mène à la vérité, de la cité de Yahannochia au Palais des Etoiles, et jusqu’au Palais des Larmes sur un monde oublié…Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l’exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s’être si intensément concentrés – et pourtant, l’avancée de l’ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n’excédait pas celle d’un ongle.
Ils sont beaux, mes tapis, ils sont beaux ! Tout de cheveux tissés, ils sont le but ultime de tout bon père de famille désireux d’assurer un certain train de vie à sa descendance ! Grâce à ce système social à première vue capillotracté, et pourtant diablement original, Andreas Eschbach nous tisse une histoire touffue certes, mais également moelleuse et confortable.
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Le sommeil de la raison
Titre : Le sommeil de la raison
Auteur : Juan Miguel Aguilera
Éditeur : Le Livre de poche
Date de publication : 2007Synopsis : 1516. Une profonde révolution intellectuelle se propage dans l’Europe partagée entre l’humanisme renaissant et les tentations obscurantistes médiévales. A bord d’une flotte menée par le jeune Charles Quint se croisent les chemins de Luis Vives, humaniste valencien exilé pour ses convictions, et de Céleste, jeune sorcière en quête d’un alchimiste mystérieux…
…
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Cornes
Titre : Cornes
Auteur : Joe Hill
Éditeur : JC Lattès / J’ai Lu
Date de publication : 2011 / 2013Synopsis : Lorsqu’un matin des cornes lui ont poussé sur la tête, Ig croit d’abord à une hallucination, un tour que lui joue son esprit rongé par la colère et le chagrin. Car depuis un an, depuis que sa petite amie a été violée et tuée dans de mystérieuses circonstances, il vit un enfer. Pourtant, les cornes sont bien réelles, et assorties d’un nouveau pouvoir qui incite quiconque s’approchant d’Ig à lui confier ses secrets les plus inavouables. D’abord torturé par ce macabre don, Ig a tôt fait de comprendre qu’il va pouvoir l’utiliser pour retrouver le monstre qui a assassiné Merrin et détruit sa vie. Il est temps de prendre sa revanche, de donner sa part au diable… Car en fin de compte, ce dernier ne nous comprend-il pas mieux que son éternel rival ?
Seul le diable aime les hommes pour ce qu’ils sont et se délecte de la fourberie avec laquelle ils s’abusent eux-mêmes, leur curiosité éhontée, leur manque de maîtrise, leur tendance à enfreindre les règles sitôt qu’elles sont édictées, leur volonté de renoncer à leur âme immortelle pour une bonne partie de jambes en l’air. Car seuls ceux qui ont le courage de risquer leur âme par amour ont le droit d’en avoir une, et cela le diable le sait, contrairement à Dieu.
Ig est un jeune homme ordinaire d’une petite ville des États-Unis : passionné de musique, un peu maladroit, plein de vie, et surtout éperdument amoureux de Merrin, la belle rousse avec laquelle il file le parfait amour depuis son adolescence. Merrin, que la police va finir par retrouver violée et sauvagement assassinée. Aucun coupable n’ayant pu être désigné, c’est tout naturellement sur Ig que se portent les soupçons de tous. Et comme si cela ne suffisait pas, voilà que le jeune homme se réveille un matin avec une sacrée gueule de bois et se découvre… des cornes. Deux appendices des plus gênant dont personne ne semble pourtant faire grand cas et qui poussent ceux entrant en contact avec leur porteur à lui révéler tous leurs petits (ou gros) secrets inavouables. Grande fan des comics « Locke & Key » ou encore de « The Cape », c’est tout naturellement que j’ai eu envie de découvrir ce dont Joe Hill était capable en tant que romancier. Et je ne suis absolument pas déçue !
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Murena, tome 9 : Les épines
Titre : Les épines
Série : Murena, tome 9
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 7 juin 2013Synopsis : Dans ce neuvième tome de Murena, Jean Dufaux et Philippe Delaby reconstruisent Rome et exposent les racines de la culture judéo-chrétienne. Néron craint de voir le peuple romain, horrifié par le grand incendie de Rome, se retourner contre lui s’il ne trouve pas de coupables à lui donner en pâture. Les chrétiens seraient des boucs émissaires parfaits ! La relation qu’entame Lucius Murena avec la belle Claudia l’empêchera-t-elle de se battre contre cette injustice ?
Il est temps d’oublier le passé. Et de tendre la main. La mienne est restée armée et l’arme s’est retourné contre moi. Seule la main tendue reste libre.
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Murena, Intégrale II : Le cycle de l’Épouse
Titre : Le cycle de l’épouse
Série : Muréna, intégrale 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2011Synopsis : Les vices harcèlent, encerclent de toutes parts. Ils ne permettent ni de se relever, ni de lever les yeux pour distinguer la vérité, mais ils pèsent de tout leur poids sur les hommes immergés, empalés dans la passion, sans jamais les laisser revenir à eux. … S’abandonner à son ventre et à la débauche, c’est un infâme pourrissement. (Sénèque – La brièveté de la vie).
Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécage. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavres de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouverts à la pluie, haleine fétide du soleil, sueur de l’ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquettent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leurs désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache. Rome ne garde rien !
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Murena, tome 8 : Revanche des cendres
Titre : Revanche des cendres
Série : Murena, tome 8
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 12 novembre 2010Synopsis : Néron en a rêvé. Lucius Murena l’a fait : incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d’autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C’est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l’empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.
Les fous de Dieu seront toujours des fous. À Rome de chercher les siens.
Avec Revanche des cendres, la série Murena aborde la fin de son deuxième cycle, celui de l’Épouse. Si ce tome-ci porte bien son nom, cela n’aura pas été le cas du cycle, justement.