Fantasy

Les annales de la Compagnie noire, tome 4 : Jeux d’ombres

La Compagnie Noire 4

Titre : Jeux d’ombres
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 4
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
Date de publication : 2001 / 2009

Synopsis : Il n’en reste plus que sept : Toubib, Gobelin, Qu’un-Œil, Otto, Hagop, Murgen et la Dame, rebaptisée Madame. Jamais dans l’histoire de la légendaire Compagnie noire les effectifs n’étaient tombés si bas. Toubib, archiviste aujourd’hui capitaine, entreprend un retour aux sources, à Kathovar, mythique berceau de la Compagnie. Mais des milliers de kilomètres de jungle et de régions inexplorées la séparent de cet endroit où elle n’a pas mis les pieds depuis des siècles. Pourtant, on ne l’a pas oubliée. Nombreux – et dangereux – sont ceux qui l’y attendent…

Note 3.5

C’est la fin et pourtant je continuerai à tenir ces annales, ne serait-ce que par la force d’une habitude enracinée par vingt-cinq ans de pratique. Et qui sait? peut-être ceux à qui je dois les ramener trouveront-ils quelque intérêt à ces notes. Le cœur ne bat plus mais les spasmes agitent encore les membres. La Compagnie est morte de fait, mais son nom survit. Et nous, ô dieux impitoyables, nous restons pour mesurer le pouvoir des noms.

Alors qu’après une énième défaite du Dominateur la Compagnie noire se retrouve affaiblie comme jamais, Toubib, désormais capitaine, entreprend avec les survivants un voyage au delà de la mer des Tourments vers Kathovar. Si l’absence de certains se fait cruellement ressentir, on retrouve malgré tout avec plaisir les piliers de cette troupe de mercenaires : les sorciers Gobelin et Qu’un Œil toujours aussi querelleurs, Toubib dans son tout nouveau rôle de leader, la Dame rebaptisée Madame et qui elle aussi a bien du mal à s’adapter à son récent statut… De nombreux personnages font également leur apparition et viendront grossir les rangs dégarnis de la Compagnie qui se retrouve une nouvelle fois embarquée malgré elle dans un conflit qui ne la regarde pas.

Si l’intrigue est peut-être ici un peu moins passionnante que dans les précédents volumes, on se laisse malgré tout aisément embarquer dans le récit. L’auteur nous montre encore une fois tout l’étendue de son talent en nous dévoilant une toute autre facette de son univers, bien loin du Désert de la Peur ou des Tumulus que l’on avait pu rencontrer auparavant. Alors que la Compagnie remonte le fil de son histoire on découvre ainsi de nouveaux paysages, de nouvelles cultures et surtout de nouvelles énigmes qui n’ont pas fini de donner des cheveux blancs à Toubib (comme si sa complexe relation avec Madame ne suffisait pas !). Un tome où l’action se fait peut-être moins trépidante donc, mais de la même qualité que les précédents volumes.

Voir aussi : Tome 1 ; Tome 2 ; Tome 3 ; Tome 5 ; Tome 6 ; Tome 7 ; Tome 8 ; Tome 9 ; Tome 10 ; Tome 11 ; Tome 12 ; Tome 13

Autres critiques : Apophis (Le culte d’Apophis) ; Jean-Philippe Brun (L’ours inculte)

Antiquiste passionnée d’art, de cinéma, de voyage et surtout grande lectrice des littératures de l’imaginaire (fantasy essentiellement).

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