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Il était une fois… peut-être pas
Titre : Il était une fois… peut-être pas
Auteur : Akli Tadjer
Éditeur : Jean-Claude Lattès / Pocket
Date de publication : Aout 2008Synopsis : C’est l’histoire d’un amour fusionnel : celui de Mohammed et de sa fille qu’il a élevé seul. Mais lorsque Myriam part à Toulon poursuivre ses études, elle demande à son père de s’occuper de Gaston, le nouvel homme de sa vie. De quoi perturber l’équilibre affectif de cet artificier misanthrope qui pour se consoler de l’ingratitude des vivants, convoque la légende glorieuse de ses ancêtres algériens, formidable mille et une nuits qu’il contait chaque soir à sa fille chérie pour l’endormir, et dont il brûle de lui révéler la fin. Avec ce beau roman, Akli Tadjer nous emmène dans une aventure humaine dense, tendre et surprenante, où les hommes se révèlent meilleurs qu’ils n’y paraissent et où l’étranger n’est pas celui qu’on croit….
Encore un petit mot pour te dire que mon amour pour Gaston et Malik n’a rien à voir avec l’amour que je porte parce que toi, tu es le seul homme de ma vie. Mais ça, tu le sais déjà. Ta fille unique et préférée, Myriam.
Mohamed élève seul sa fille Myriam. Il est un peu grognon depuis qu’elle est partie suivre des études à Toulon. Il l’est toujours lorsqu’elle débarque avec Gaston son petit copain. Au bord de la crise de nerfs quand Myriam lui demande d’héberger le gus et carrément fou de colère quand elle lui annonce qu’elle a rencontré un nouvel homme et qu’elle se convertit à l’Islam.
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La Relique (nouvelle)
Titre : La Relique
Cycle : Cycle de Ji (nouvelle indépendante)
Auteur : Pierre Grimbert
Éditeur : J’ai Lu
Date de publication : 2007Synopsis : Dans la ville de Lorelia Rey de Kercyan est un fantasque jeune homme qui traverse la vie un peu comme dans un jeune. De famille noble mais sans le sou, Rey réussit cependant toujours à s’en tirer grâce à mille et une astuces et autres magouilles. Cette fois il tente de se faire une petite fortune en vendant une relique très rare aux prêtres d’Eurydis. Cette relique est le masque mortuaire du démon Doloran. Le marché conclu, il ne reste plus qu’à Rey d’aller déterrer ce masque dans la tombe du démon, tombe secrète dont l’emplacement lui a été secrètement révélé. Cependant cela s’avérera bien plus dur que prévu. D’autres, dont la secte des K’luriens, semblent vouloir récupérer à leur compte le masque mortuaire de Doloran. Or, ce que tous semblent encore ignorer, personne ne peut déranger les démons dans leurs sommeil sans en payer les conséquences.
Un de ces jours prochains, il viendrait faire le pied de grue dans le quartier dans l’espoir d’y retrouver la belle. Elles cédaient presque toujours, la deuxième fois. Et il aurait tout son temps pour l’attendre et lui consacrer une journée entière, ainsi que la nuit, s’il parvenait à ses fins.
Il est toujours tentant, pour l’auteur d’une saga à succès, de raconter les prémices de son histoire. Toutefois, c’est lors d’une opération marketing en partenariat avec J’ai Lu, que Pierre Grimbert nous proposa une nouvelle dite « préquelle » à son célèbre cycle de Ji (Le Secret de Ji, puis Les Enfants de Ji, et enfin Les Gardiens de Ji), La Relique.
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Les Annales de la Compagnie noire, tome 5 : Rêves d’acier
Titre : Rêves d’acier
Cycle : Les Annales de la Compagnie noire, tome 5
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai Lu
Date de publication : 2001 / 2006Synopsis : La poussière retombe après la bataille et le tableau n’est guère reluisant. Toubib laissé pour mort sur le champ de bataille, Gobelin et Qu’un œil manquant à l’appel… autant dire que la compagnie a essuyé de sérieux revers. Il est temps de reprendre les choses en main. C’est ce que Madame va s’employer à faire, quitte à redevenir le tyran maléfique qu’elle fut jadis. Les assassins fanatiques du culte local ne s’y trompent d’ailleurs pas et voient en elle l’incarnation de Kina, la déesse du meurtre qu’ils vénèrent. Voilà une main d’œuvre dévouée et efficace sur laquelle Madame peut maintenant compter. Après tout, qui sait s’ils n’ont pas raison, Madame ferait une parfaite candidate, d’autant plus que l’Année des crânes, qui marquera le retour de Kina, se profile à l’horizon.
Mais s’il existe trois grandes puissances, pourquoi pas davantage ? Le monde est vieux. Un voile de mystère drape le passé. Ceux qui acquièrent un grand pouvoir en leur temps souvent y parviennent en puisant dans les secrets de jadis. Qui sait combien de grands maux reposent en cette terre hantée ? Qui sait si les dieux de tous les peuples et de toutes les époques ne naissent pas simplement du souvenir de ceux qui ont suivi un chemin semblable au mien et qui sont néanmoins tombés, victimes du temps implacable ? Voilà une pensée bien déprimante. Le temps est un ennemi dont on n’épuise pas la patience.
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Northlanders, Intégrale 2 : Le Livre islandais
Titre : Le Livre islandais
Série : Northlanders, Intégrale 2
Scénariste : Brian Wood
Dessinateurs : Fiona Staples, Davide Gianfelice, Becky Cloonan, Paul Azaceta, Declan Shalvey, Danijel Zezelj
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels)
Date de publication : 19 septembre 2014 (2010-2011 en VO chez DC Comics/Vertigo)Synopsis : Deuxième volume de la trilogie Northlanders de Brian WOOD. Après le royaume d’Angleterre, l’auteur s’intéresse à la conquête de cette terre glaciale baptisée par les Vikings « Islande ».
Des brumes du premier millénaire ont surgi les héros qui allaient façonner le visage des siècles à venir. À l’assaut de l’Europe, le peuple viking apporta avec lui la fureur et le progrès. Peuple fier chargé d’une culture singulière, en guerre contre le Christianisme, ils nous léguèrent leur goût pour le commerce et l’exploration. Voici leur histoire, vécue de l’intérieur.
Je me noie dans mon propre bateau. J’ai besoin de l’océan. J’ai besoin d’inconnu. J’ai besoin de savoir que j’ai fait le maximum. Si tu as besoin de profit, si les hommes ont besoin de profit, réfléchis…
Qui dit terres nouvelles, dit nouveaux marchés. Des produits que l’on n’a jamais vus. Des denrées. Du bois. Du minerai de fer pour forger de meilleures épées. Et des villages côtiers avec de la bière et des femmes, Storri. Peut-être même une qui voudra de toi !Brian Wood poursuit son profonde immersion dans l’histoire des « Northlanders », des « gens venus du Nord » parfois appelés Normands ou Vikings selon les lieux et les époques ; il s’entoure toujours d’une flopée d’artistes talentueux pour chacun de ses récits qui nous immergent ici dans le mystère des expéditions islandaises entre le VIIIe et le XIIIe siècle.
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Le procès de Viviane Amsalem
Titre : Le procès de Viviane Amsalem (Gett)
Cycle : Trilogie de la réalisatrice avec Prendre femme et Les Sept jours
Réalisateurs : Ronit et Shlomi Elkabetz
Acteurs principaux : Ronit Elkabetz, Menashe Noy, Simon Abkarian, Sasson Gabai
Date de sortie française : 25 juin 2014Synopsis : En Israël, Elisha refuse à sa femme Viviane le divorce qu’elle demande depuis plus de trois ans. Dans ce pays, seuls les rabbins peuvent prononcer ou dissoudre un mariage. Au final, le mari est au-dessus des juges. Viviane montre une grande détermination afin de lutter pour sa liberté.
Chacun apporte sa vie devant le tribunal.
Viviane veut divorcer, son mari Elisha refuse, le tribunal rabbinique est saisi pour ordonner cette affaire. On s’attend à voir de la souffrance, mais pas d’une manière aussi radicale et systématiquement niée.
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The Musketeers, saison 1
Titre : The Musketeers, saison 1
Chaine d’origine : BBC
Acteurs : Tom Burke (Athos), Howard Charles (Porthos), Santiago Cabrera (Aramis), Luke Pascalino (D’Artagnan), Peter Capaldi (Richelieu), Tamla Kari (Constance Bonacieux), Alexandra Dowling (Anne d’Autriche), Maimie McCoy (Milady de Winter)
Diffusion anglaise : janvier 2014Synopsis : Dans la France du XVIIe siècle, les aventures d’Athos, Porthos, Aramis et d’Artagnan, mousquetaires du roi déjouant les complots organisés par le Cardinal de Richelieu et la mystérieuse Milday de Winter.
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Circles
Titre : Circles
Scénario : Srdan Koljevic et Melina Pota Koljevic
Réalisateur : Srdan Golubovic
Acteurs principaux : Aleksandar Bercek, Leon Lucev, Nebojsa Glogovac, Hristina Popovic, Nikola Rakocevic
Date de sortie française : 9 juillet 2014
Récompenses : Prix spécial du Jury catégorie Drame au Festival du Film de Sundance, le Prix du Jury œcuménique dans la Section Forum du Festival International du Film de Berlin et le Grand Prix du Jury au Festival du Cinéma Méditerranéen de Bruxelles.Synopsis : 1993. Guerre en Bosnie. Marko, un soldat serbe, sauve Haris, un petit vendeur de cigarettes, des mauvais traitements de trois autres soldats et paye le prix de ce geste. Douze ans plus tard, le père de Marko travaille à la reconstruction d’une église quand le fils d’un des trois soldats se présente pour être embauché ; à Belgrade, un ami de Marko, chirurgien cardiaque, doit opérer une victime de la route qui se trouve être le meneur de la bande ; et, en Allemagne, Haris, qui mène une vie paisible avec sa famille, voit surgir l’ancienne petite amie de Marko, qui fuit un mari violent.
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Jimmy’s hall
Titre : Jimmy’s hall
Origine : D’après l’œuvre de Donal O’Kelly, scénario de Paul Laverty
Réalisateur : Ken Loach
Acteurs principaux : Barry Ward, Simone Kirby, Andrew Scott, Jim Norton, Aisling Franciosi, Francis Magee, Karl Geary
Date de sortie française : 2 Juillet 2014
Récompenses : Sélection officielle au Festival de Cannes 2014Synopsis : 1932 – Après un exil de 10 ans aux États-Unis, Jimmy Gralton rentre au pays pour aider sa mère à s’occuper de la ferme familiale. L’Irlande qu’il retrouve, une dizaine d’années après la guerre civile, s’est dotée d’un nouveau gouvernement. Tous les espoirs sont permis… Suite aux sollicitations des jeunes du Comté de Leitrim, Jimmy, malgré sa réticence à provoquer ses vieux ennemis comme l’Eglise ou les propriétaires terriens, décide de rouvrir le « Hall », un foyer ouvert à tous où l’on se retrouve pour danser, étudier, ou discuter. À nouveau, le succès est immédiat. Mais l’influence grandissante de Jimmy et ses idées progressistes ne sont toujours pas du goût de tout le monde au village. Les tensions refont surface.
Difficile pour moi de donner un avis complètement objectif, Ken Loach étant l’un de mes cinéastes préférés. Pour sa dernière réalisation (espérons que Loach revienne sur sa décision) les adieux sont de belles factures. Car même si « Jimmy’s Hall » n’est pas le meilleur film de ce géant, il n’en est pas moins hautement estimable. Loach filme cette Irlande qu’il aime tant avec la même envie de dénoncer la bêtise des hommes et les drames qu’elle engendre. Sous une apparence légère (la musique adoucit les mœurs dit-on) c’est bien une nouvelle fois l’intolérance insupportable par d’ignorants rigides qui est le cœur du film. Loach montre cette tension qui prend corps entre catholiques et protestants, amenant à des actes condamnables. La caméra de Loach capte ces tensions avec le talent qu’on lui connait. Avec une belle révélation dans le rôle de Jimmy, le charismatique Barry Ward. Sa scène avec Oonagh (Simone Kirby) d’une sensualité folle méritant à elle seule la vision du film. Plus léger que « Le vent se lève » palme d’or à Cannes, cette histoire montre que le chemin est encore bien long pour accepter les différences.
Certains reprocheront peut-être au grand Loach un certain académisme dans sa réalisation. N’empêche après Clint Eastwood et son excellent « Jersey Boys », les papys ont fiers allures. Voilà que retentit le «Amhran na bhFiann ». Thank You Mister Loach.
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Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #2 : Le retour des barbares ?
A l’occasion du festival des Étonnants Voyageurs ayant lieu tous les ans à la Pentecôte, le théâtre Chateaubriand de la ville de Saint Malo a accueilli tout au long du weekend de nombreuses conférences et projections consacrées aux littératures de l’Imaginaire. Après deux documentaires respectivement consacrés à J. R. R. Tolkien et aux showrunners de « Game of thrones », Jean-Luc Rivera, passionné de SFFF et jury du Grand Prix de l’Imaginaire, a ainsi animé une conférence intitulée « Le retour des barbares ». Y étaient invités quatre auteurs : Andrus Kivirähk, écrivain estonien récompensé cette année par le Grand Prix de l’Imaginaire pour son roman « L’homme qui savait la langue des serpents » ; Raphaël Jerusalmy, ancien membre des services de renseignements militaires israéliens et auteur de plusieurs romans dont dernièrement « La confrérie des chasseurs de livres ; Viviane Moore, auteure de romans policiers historiques ; et enfin Régis Goddyn, auteur de la série « Le sang des 7 rois » dont les quatre premiers tomes ont rencontré un large public parmi les lecteurs de fantasy. Un casting varié et de qualité qui n’aura cela dit guère été enthousiasmé par le sujet, à l’exception de Régis Goddyn et Raphaël Jerusalmy qui auront fait preuve de bien meilleure volonté que les deux autres. Il faut dire que, malgré les tentatives de Jean-Luc Rivera de faire le lien entre ce retour des barbares et les romans de chacun des auteurs, aucun d’entre eux ne s’était véritablement penché sur la question dans leurs ouvrages…
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Merlin, tome 1 : La colère d’Ahès
Titre : La colère d’Ahès
Série : Merlin (1ère série), tome 1
Scénariste : Jean-Luc Istin
Dessinateur : Éric Lambert
Éditeur : Soleil Productions (Soleil Celtic) / Nucléa
Date de publication : 2000Synopsis : Que renaissent les légendes… Acculé au néant, le monde féérique se perd sous la pression de la nouvelle religion, celle du Nazaréen. Ahès, reine du monde cachée décide, pour sauver son peuple, de créer un être à l’instar de jésus. Un sauveur qui sera le fruit de l’union d’une femme pure et vierge et d’un esprit des airs. Ce libérateur devra réunir les deux mondes et les sauver de l’oubli.
Je trouve cela assez pénible, mes enfants, cette manie de brûler et de pendre ! Le Christ n’a-t-il pas dit : que celui qui n’a point péché me jette la première pierre ? Moi, je dis : balancez-m’en une et je vous décroche cette sainte croix en pleine face !! Alors peut-être comprendrez-vous ce qu’a enduré notre Seigneur lorsqu’il est mort afin d’expier nos fautes !!! (Père Blaise)