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Winter is coming – Une brève histoire politique de la fantasy
Titre : Winter is coming – Une brève histoire politique de la fantasy
Auteur/Autrice : William Blanc
Éditeur : Libertalia
Date de publication : 2023 (réédition de l’oeuvre de 2019)Synopsis : Grande fresque épique de fantasy inspirée des romans de G. R. R. Martin, Game of Thrones est l’une des séries les plus célèbres au monde. Cette fascination pour un univers médiéval, dont les protagonistes craignent la venue d’un long hiver apocalyptique, fait écho aux angoisses contemporaines concernant le dérèglement climatique causé par l’activité humaine. G.R.R. Martin n’a pas été le premier auteur à utiliser la fantasy pour parler des dérives du monde moderne et d’écologie. À bien y regarder, le genre du merveilleux contemporain développé à la fin du XIXe siècle en Grande-Bretagne a constamment servi d’outil pour critiquer la société industrielle. De William Morris à J.R.R. Tolkien en passant par Ursula Le Guin, Robert E.Howard ou Hayao Miyazaki, ce petit ouvrage invite à questionner la généalogie politique de la fantasy.
« Ils peuvent garder leur paradis. Quand je mourrai, je préfère aller en Terre du Milieu. » G. R. R. Martin
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Grève générale
Titre : Grève générale (recueil)
Nouvelles : Le rêve de Debs ; Au sud de la fente
Auteur : Jack London (nouvelle traduction de Philippe Mortimer)
Éditeur : Libertalia
Date de publication : 2020 (1909 pour la version originale des textes)Synopsis : Dans Le Rêve de Debs, Jack London ranime le spectre de la grève générale. Un matin, les notables de San Francisco s’éveillent et n’ont plus ni chauffeur, ni cuisinier, ni femme de ménage… À l’appel du syndicat, les ouvriers ont déclenché une grève interprofessionnelle illimitée. Bientôt, les vivres manquent et la détresse des possédants progresse. Au sud de la Fente relate la vie de Freddie Drummond, un sociologue conformiste qui étudie les us et coutumes du prolétariat. Régulièrement, le vénérable universitaire troque son costume pour le bleu de travail et devient « Big Bill », le camionneur syndicaliste. Progressivement, Freddie se sent de mieux en mieux dans cette société ouvrière où les rapports sont plus francs, où la solidarité n’est pas un vain mot…
Ce qui m’agace, ce sont vos jérémiades, ce sont les hauts cris que vous poussez, maintenant que vos procédés se retournent contre vous. Combien de grèves avez-vous brisés en affamant les travailleurs jusqu’à ce qu’ils se soumettent ? Or il semble aujourd’hui que les travailleurs projettent de vous affamer jusqu’à ce que ce soit vous qui capituliez… La classe ouvrière exige le monopole syndical de l’embauche, et si elle doit vous affamez pour l’obtenir, eh bien, tant pis ! Vous crèverez de faim.
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C’est la nuit surtout que le combat devient furieux – Une ambulancière de la Commune, 1871
Titre : C’est la nuit surtout que le combat devient furieux – Une ambulancière de la Commune, 1871
Auteur : Michèle Audin (d’après le témoignage d’Alix Payen)
Éditeur : Libertalia
Date de publication : 2020 (mars)Synopsis : Née dans une famille bourgeoise et fouriériste, Alix Payen (1842-1903) a 29 ans lorsqu’elle s’engage dans le 153e bataillon de la garde nationale. Ambulancière et infirmière, elle participe à la défense du fort d’Issy, qui protège Paris contre les assauts de l’armée versaillaise, puis à celle du fort de Vanves. Pendant les rares moments de calme, elle écrit à sa mère. Alix Payen a peu attiré l’attention des historiens. Pourtant, elle a participé à la lutte avec courage et détermination, et elle a décrit avec sensibilité les combats violents, souvent furieux – et la vie du bataillon sous les obus. Ce livre est formé de lettres, dont beaucoup sont inédites. Ces documents ont été rassemblés et présentés par la romancière Michèle Audin
Subitement et de part et d’autre cet infernal vacarme cessa et le silence semblait plus profond après ces horribles détonations. Tout à coup, au milieu de ce calme, un rossignol s’est mis à chanter. Le contraste entre ce joli chant si pur, si doux, et ce que nous venions d’entendre était frappant. Pour moi, les larmes me vinrent aux yeux ; il me semblait comprendre le rossignol : il chantait la paix, l’amour, la famille.
Dans le cadre des 150 ans de la Commune de Paris, découvrez nos différents articles sur le sujet : « La Commune de Paris » de Sebastian Haffner ; « Louise Michel, la Vierge rouge » de Mary et Bryan Talbot ; « Dans l’ombre du brasier », d’Hervé Le Corre (à venir « Les damnés de la Commune » de Raphaël Meyssan)