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Un étranger en Olondre
Titre : Un étranger en Olondre
Auteur : Sofia Samatar
Éditeur : Argyll
Date de publication : 2022 (avril)Synopsis : Fils d’un riche marchand de poivre, Jevick a été bercé toute son enfance par les contes et légendes de la lointaine Olondre, une contrée merveilleuse où les livres sont aussi communs qu’ils sont rares sur son île. Et voilà qu’à la mort de son père, afin de perpétuer le commerce familial, il doit se rend en Olondre. Malheureusement, le rêve tourne au cauchemar lorsqu’au lendemain du festival des Oiseaux il se découvre hanté par le fantôme d’une jeune femme. Suspecté d’un crime religieux puis enfermé, Jevick devient rapidement un pion dans la lutte impitoyable qui se joue entre les deux principales religions olondriennes. Dans un pays au bord de la guerre civile, s’il veut un jour retrouver sa liberté, Jevick devra affronter son fantôme, traverser les limites du monde et dépasser les frontières de ses connaissances…
Le silence. La fin de toute poésie, de toute romance. Plus tôt, effrayé, vous commenciez déjà à sentir comme une suggestion de ce silence ; tant de pages ont été tournées, le livre était si lourd d’un côté, si léger de l’autre, se réduisant alors que la fin approche. Néanmoins, vous vous consolez bien vite. Vous n’êtes pas encore à la fin de l’histoire, à cette terrible page blanche comme un volet fermé. Il y a encore quelques pages sous votre pouce, qui restent à explorer et à chérir. Oh, est-il possible de lire plus lentement ? Non. La fin approche, inexorable, à la même vitesse mesurée. La dernier page, le dernier mot précieux. Et là : la fin du livre. (…) Le silence advient, pareil à l’absence de son à la fin du monde. Vous levez les yeux. Vous êtes dans une chambre, dans une vielle maison. Ou peut être sur une chaise, dans le jardin ou même sur une place ; peut-être étiez vous en train de lire dehors et, soudainement, vous prenez conscience des chariots dans la rue. La vie reprend ses droits, les ombres des feuilles vous surprennent. Quelqu’un vient vous demander ce que vous voulez manger au dîner, deux jeunes garçons passent devant vous en courant et en criant, ou peut-être n’est-ce que le vent qui soulève un rideau, la blancheur qui se déverse dans la pièce et les papiers qui bruissent sur le bureau. C’est le son du monde. Mais pour toi, lecteur, ce n’est qu’un silence, vide et désolé.
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Le Temps fut
Titre : Le Temps fut
Auteur : Ian McDonald
Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
Date de publication : 13 février 2020 (2018 en VO)Synopsis : Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.
C’était le rêve de tous les revendeurs de livres, de tous les bibliophiles : une histoire en-dehors du livre.
Les librairies – comme les collectionneurs et revendeurs de livres – sont des êtres stables, conservateurs, bien ancrés. Modes et tendances glissent sur eux ; les quartiers changent, leurs populations vont et viennent, mais les librairies et leur contenu s’accrochent, tiennent bon.
Régulièrement, la collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ dévoile un nouveau titre, le plus souvent picoré dans la nombreuse production de novellas chez les Anglo-Saxons. Cette fois-ci, pour le 23e titre de la collection, il s’agit d’un récit de Ian McDonald datant de 2018 : Le Temps fut.
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La Tartine du Dimanche matin #20 : Pour une littérature « qui claque sa mère » !
Nous avions d’ores et déjà signé l’Appel de l’Imaginaire lancé officiellement au Salon du Livre de Paris 2017, mais notre saut aux Imaginales 2017 était l’occasion de voir comment cette initiative allait se poursuivre.
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Je crois que chevalerie y sera (nouvelle)
Titre : Je crois que chevalerie y sera
Auteur : Anne Fakhouri
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2014Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Étrange ? Mais n’est-ce pas ce que Lancelot préfère, s’installer dans le cœur de ceux qui l’aiment au premier regard puis repartir ? Et leur laisser la froideur de la pierre et de l’attente…
Pour mettre en avant les auteurs qu’ils publient depuis un certain temps, les éditions L’Atalante profitent de leur opération annuelle de la Décade de l’Imaginaire pour proposer des nouvelles numériques gratuites, pas forcément issues de leur propre catalogue. Ainsi, Je crois que chevalerie y sera est une bonne façon d’aborder l’écriture d’Anne Fakhouri, même si cette nouvelle a d’abord été publiée dans l’anthologie Lancelot de chez les éditions ActuSF.
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Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes
Titre : Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes
Nouvelles : « Avant Cuba ! » ; « Brûlons tous ces punks pour l’amour des elfes » ; « Heureux comme un Samoyède » ; « Le lièvre, l’olivier et le représentant en ronds-points » ; « Les secrets de ma cuisine » ; « La branleuse espagnole » ; « De l’homme idéal de ma femme, d’elle et de ma maîtresse » ; « Diablerie diabolique au club-house » ; « Jean-François Cérious ne répond plus »
Auteur : Julien Campredon
Éditeur : Monsieur Toussaint Louverture / Pocket
Date de publication : novembre 2006 / septembre 2013Synopsis : Iconoclaste, bidonnant, foisonnant, épastrouillant… Voilà l’objet littéraire non identifié que vous tenez entre les mains. Pour l’équipe Pocket, ce fut le coup de foudre au premier elfe : ces nouvelles, c’est tout un poème… D’ailleurs, on en ferait presque des vers :Des marins maltais aux vieux saules de Tolkien,Des parkings aériens aux appâts des sirènes,Chez Julien Campredon, cher lecteur, tout est bon.Et si vous trouvez mieux, n’hésitez pas à nous écrire. Votre prose ornera peut-être cette couverture… L’équipe Pocket
PS : L’auteur, s’il parvient à tromper la vigilance de ses gardiens, n’est pas habilité à jouer à ce petit jeu. Merci. Nouvelle édition revue et corrigée. Pour le service après-vente, merci de vous reporter à la page 139.Nous pouvons vous offrir des perspectives, nous en avons l’argent et c’est défiscalisé. Venez masser nos cors aux pieds, tailler nos rosiers ou cirer nos parquets en ronce de noyer. Écoute bien : le monde nous appartient, pourtant nous avons la gentillesse de vous tendre la main, alors prenez-la, soyez sages et cessez de faire les enfants. Retournez à l’ANPE et il ne se passera rien.
Oh que ce titre est accrocheur ! Eric Reinhardt est bien gentil avec son « L’amour et les forêts », Emmanuel Carrère est certes mystérieux quand il mise sur « Le royaume », et Olivier Adam se simplifie avec son « Peine perdue » (ne parlons pas des choix de titres du duo Musso-Lévy), au moins Julien Campredon cherche un peu de nouveauté dans son propos, en commençant par le titre.
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Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée (nouvelle)
Titre : Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée
Auteur : Anne Larue
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 10 juin 2014 (dans le cadre de La Décade de l’Imaginaire 2014)Synopsis : Pour la deuxième édition de la Décade de l’Imaginaire, place aux plumes féminines. De la science-fiction, de la fantasy en passant par le fantastique ou des textes qui transcendent les genres, plongez dans ces univers proches ou lointains, dystopiques ou, au contraire, pleins d’espoir. Il y est beaucoup question de fins et de commencements : une découverte lors d’un voyage de noces sur un monde-musée, un premier contact d’un genre particulier, une fin du monde vécue dans une petite chambre d’une maison de retraite, celle programmée dans l’ADN de tous les organismes terrestres. Ce sont ces récits et bien d’autres histoires que nous vous proposons de découvrir à travers des textes tantôt drôles, tantôt au rythme haletant qui enflammeront votre imagination.
La première réaction de Jacqueline, quand elle comprit que c’était donc ça, la fin du monde, fut de se dire en soupesant Virginia Woolf : « Eh bien, voilà un livre que je ne rendrai jamais à la bibliothèque. » De fait, la bibliothèque, en face, était en train de se volatiliser.
La Décade de l’Imaginaire 2014, comme sa prédécesseure qui inaugurait cette opération numérique proposée par L’Atalante, présente un ensemble de nouvelles gratuites et de romans à prix réduit autour d’un thème global des littératures de l’imaginaire, cette année mettant en valeur l’imaginaire féminin sous toutes ses formes.
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La Tartine du Dimanche matin #15 : Offrir des livres à la Saint-Valentin
Pour conclure notre semaine spéciale Saint-Valentin, plutôt centrée sur la place de l’héroïne guerrière, volontaire, dans l’amour, intéressons-nous à la relation ou la non-relation entre les livres et les cadeaux de cette fête, certes très commerciale, mais tellement chouette quand on peut la célébrer.
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Faut-il aller voir… La Voleuse de livres ?
Le 5 février 2014 sort sur nos écrans La Voleuse de livres, adaptation américaine d’un roman australien sur le pouvoir des livres en pleine Allemagne dominée par les Nazis.
Synopsis : L’histoire de Liesel, une jeune fille envoyée dans sa famille d’adoption allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle apprend à lire avec le soutien de sa nouvelle famille, et de Max, un réfugié Juif qu’ils cachent sous leurs escaliers. Pour Liesel et Max, le pouvoir des mots ainsi que leur propre imagination vont devenir leur seule échappatoire face à la guerre.
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La Tartine du Dimanche matin #14 : Nous prendrait-on pour des jambons de consommation ?
Les livres, c’est bien beau, mais encore faut-il pouvoir se les procurer. Économiquement parlant, notamment. Et même sans s’enfoncer très profondément dans le monde des éditeurs, des distributeurs, des revendeurs et des bouquinistes, nous pouvons d’ores et déjà nous indigner devant l’émergence ou la continuation de pratiques très limites.