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Didier, la 5e roue du tracteur
Titre : Didier, la 5e roue du tracteur
Scénariste : Pascal Rabaté
Dessinateur : François Ravard
Éditeur : Futuropolis [site officiel]
Date de publication : 23 août 2018Synopsis : Didier vit avec sa sœur Soazig dans une petite ferme bretonne. Il est très malheureux : à 45 ans, il n’a toujours pas connu le grand amour. Alors qu’il doit acheter une moissonneuse à la vente aux enchères du matériel agricole de Régis, copain de beuverie et fermier en faillite, il revient sans matériel mais avec son copain. Soazig, furieuse, l’inscrit à son insu sur un site de rencontres. Rapidement, le profil de Didier fait une touche : la très entreprenante « Coquinette »…
Je vais te présenter nos bêtes.
Voilà Pissenlit… Pavot… Pastis… Une idée de mon frère.
Rutabaga… Calcium… Cresson… Et là c’est Morano, faut s’en méfier, c’est une teigneuse…Départ pour la campagne bretonne dans l’album Didier, la 5e roue du tracteur, que nous devons à Pascal Rabaté et François Ravard chez Futuropolis !
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Xerxès
Titre : Xerxès : La chute de l’empire de Darius et l’ascension d’Alexandre
Auteur : Frank Miller
Éditeur : Futuropolis [site officiel]
Date de publication : 8 mai 2019 (avril-août 2018 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : « Nous sommes en 490 avant J.C. Poséidon est mal luné.
Il le fait savoir à quelques visiteurs indésirables. Un petit groupe de Perses. Une centaine d’hommes, pas plus. Venus sonder nos défenses… Ou peut-être assassiner notre chef. »
Ainsi débute la célèbre bataille de Marathon, première victoire des grecs sur l’armée Perse. Et première pierre du nouveau récit de Frank Miller, qui revient sur cette période historique après son ouvrage 300, en reprenant les moments marquants des guerres menées par le Roi des rois, Darius, dont l’empire s’étendait, durant plus de deux siècles, de l’Asie Centrale
au golfe persique et à la mer Égée, et ses successeurs, Xerxès en particulier, face à la Grèce.
Avec Xerxès, Frank Miller s’éloigne ponctuellement de la narration comics pour rejoindre la puissance évocatrice digne de Philippe Druillet.Ça commence, comme toutes les guerres, par une rancune.
Les Grecs ioniens se révoltent contre la tyrannie des Perses. Ils sont rejoints par d’autres Grecs, en particulier des Athéniens.
Le soulèvement réussit. La cité ionienne de Sardes – un joyau de l’empire perse – est mise à sac.
Le roi des Perses arius jure de se venger. Un autre grief. Une nouvelle guerre.Vingt ans après la publication du comics 300, Frank Miller propose une nouvelle plongée dans le monde antique grec, se focalisant davantage sur les enjeux géopolitiques, notamment orientaux, de cette bataille.
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Essence
Titre : Essence
Scénariste : Fred Bernard
Dessinateur : Benjamin Flao
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 4 janvier 2018Synopsis : Achille, un jerrican à la main, déambule dans un dédale de couloirs dans un bâtiment immense, étrange… Enfin, il trouve une ouverture. Ébloui par le soleil, il se dirige vers une Ford Mustang blanche. À côté, une belle femme brune l’attend. Ils vont pouvoir repartir. La femme lui demande de reprendre le cours de ses souvenirs alors qu’ils roulent dans un paysage désertique. Se souvient-il de ce qu’il lui est arrivé avant de se retrouver ici, avec elle ? Achille a mal à la nuque et voit un étang gelé dans la brume, une Porsche 911 jaune en plein milieu, à moitié immergée. Un homme semble être à l’intérieur… Mais ça ne peut être lui, il n’a jamais eu de Porsche… Et puis qu’est-ce qu’il fait là, dans cette voiture, avec elle, alors qu’il ne l’a jamais vue et ne connaît même pas son nom ? Alors, elle lui révèle la vérité : il est au « paradis » (plutôt le purgatoire, ou la purge) des pilotes, et elle est son ange gardien. Pour en sortir, il va falloir comprendre comment il est mort pour trouver la paix…
Ne faites confiance à personne, encore moins aux piéton s! C’est moi votre ange gardien. Venez avec moi, on a assez perdu de temps comme ça.
Paré d’une jolie couverture toute en lumière avec sa vue en plongée, Essence, le roman graphique de Fred Bernard et Benjamin Flao attire l’oeil, de même que son format généreux et tout carré. Comme à son habitude, le travail d’édition de Futuropolis est à saluer et attrape le lecteur qui déambule dans les rayonnages de sa librairie préférée. Départ pour le paradis des pilotes.
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Un printemps à Tchernobyl
Titre : Un printemps à Tchernobyl
Scénariste et dessinateur : Emmanuel Lepage
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2012Synopsis : 27 Avril 1986, le monde apprend avec stupeur et effroi l’explosion d’un réacteur de la centrale de Tchernobyl. La plus importante catastrophe de l’histoire du nucléaire civil est en marche. Mai 2008, Emmanuel Lepage se rend en Ukraine au sein d’un collectif d’artistes militants, pour préparer un ouvrage témoignant du quotidien aux abords de la « zone interdite ».
Je n’étais pas à ma place. Un intrus, voilà ce que j’étais. La zone, une terre sans le hommes… et qui s’en passe. Une terre, en ces jours de printemps, éclatante de beauté, qui pourrait même avoir des airs de paradis. Une terre d’où les hommes sont exclus, se sont exclus, se sont chassés eux-mêmes ! On raconte que l’homme fut chassé du paradis. A Tchernobyl, c’est l’homme qui se chasse de la terre.
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Ar-Men : L’Enfer des Enfers
Titre : Ar-Men : L’enfer des enfers
Scénariste et dessinateur : Emmanuel Lepage
Date de publication : 2017 (novembre)Synopsis : Au loin, au large de l’île de Sein, Ar-Men émerge des flots. Il est le phare le plus exposé et le plus difficile d’accès de Bretagne, c’est-à-dire du monde. On le surnomme « l’Enfer des enfers ». Germain en est l’un des gardiens. Il y a trouvé sa place exacte, emportant avec lui sa solitude et ses blessures. La porte du phare cède sous les coups de butoir de la mer en furie, et l’eau vient griffer le crépi de l’escalier. Sous le crépi, médusé, Germain découvre des mots, des phrases, une histoire. Un trésor.
Dans la nuit du 30 au 31 août 1881, le phare s’allume. Il aura fallu quinze ans de travail, deux cent quatre-vingt-quinze accostages, mille quatre cent vingt-et-une heures de travail… et un mort. Je deviens le gardien du rêve.
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Voyage aux îles de la désolation
Titre : Voyage aux îles de la désolation
Scénariste et dessinateur : Emmanuel Lepage
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2011Synopsis : En mars et avril 2010, pendant plusieurs semaines, Emmanuel Lepage a embarqué sur le Marion Dufresne, depuis La Réunion, pour faire le voyage dans les T. A. A. F., les Terres Australes et Antarctiques Françaises. Les Terres australes : îles de Crozet, d’Amsterdam, de Saint-Paul et de Kerguelen, jadis surnommées les îles de la Désolation !
Au début de ce voyage, entendre ces noms, longtemps rêvés, transformés en borborygmes me heurtait. Une novlangue australe ! Crozet devenait une marque de bière, Cro, Kerguelen, ce nom qui éveilla mes rêves de terres inconnues, se réduisait maintenant à Ker et perdait de sa douceur, Amsterdam, que chantait Brel, Ams. Tout cela participait, pour moi, au désenchantement du monde. Puis, peu à peu, je comprends que ce langage tisse un lien entre ceux qui ont foulé les terres australes. Il établit la connivence, créé la tribu. Tout comme les rituels, ce langage favorise cette cohésion nécessaire pour affronter les difficultés sous ces latitudes. Mais d’autres noms me réconcilient avec le parfum des romans d’aventure. L’arête des djinns, le cap de l’Antarès, la rivière Moby Dick, la crique du sphinx, la baie du petit caporal, la vallée des branloires…
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La Lune est blanche
Titre : La lune est blanche
Scénaristes : Emmanuel et François Lepage
Dessinateur : Emmanuel Lepage
Photographe : François Lepage
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2014Synopsis : En 2011, Yves Frenot, directeur de l’Institut polaire français, invite Emmanuel Lepage et son frère François, photographe, à intégrer une mission scientifique sur la base française antarctique Dumont d’Urville, en Terre-Adélie. Le but ? Réaliser un livre qui témoignerait du travail des savants. Yves Frenot leur propose, en outre, de participer, commechauffeurs, au raid de ravitaillement de la station Concordia, située au coeur du continent de glace à 1 200 km de Dumont d’Urvillle. Le Raid, comme on l’appelle, c’est LA grande aventure polaire ! Pour les deux frères, ce serait l’aventure de leur vie, mais rien ne se passera comme prévu.
Le monde des glaces appartenait, pour moi, aux mondes imaginaires, aux lectures d’Edgar Poe, de Jules Verne ou encore aux peintures souvent fantaisistes du XIXe siècle. Je ne pouvais me représenter l’aventure polaire que lyrique, démesurée, romanesque.
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Notre Mère la guerre (Intégrale)
Titre : Notre Mère la Guerre
Auteur : Un récit de Kris. Dessin et couleur de Maël
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 16 octobre 2014Synopsis : Notre Mère la Guerre est un récit, sous des allures d’enquête policière, qui prend la guerre comme sujet principal. Un récit qui aborde la question de ce Mal Absolu qu’est la guerre, à travers l’affrontement de deux hommes en plein cœur des tranchées françaises : un caporal et un lieutenant de gendarmerie, un socialiste antimilitariste et un militant catholique et patriote. Janvier 1915. Champagne pouilleuse. Cela fait six mois que l’Europe est à feu et à sang. Six mois que la guerre charrie ses milliers de morts quotidiens. Mais sur ce lieu hors de raison qu’on appelle le front, ce sont les corps de trois femmes qui font l’objet de l’attention de l’état-major. Trois femmes froidement assassinées. Et sur elles, à chaque fois, une lettre mise en évidence. Une lettre d’adieu. Une lettre écrite par leur meurtrier. Une lettre cachetée à la boue des tranchées, sépulture impensable pour celles qui sont les symboles de la sécurité et du réconfort, les ultimes remparts même de l’Humanité. Des femmes… C’est impossible. Tout s’écroulerait. Ou alors c’est la guerre elle-même qu’on assassine…
Longtemps, j’ai cru que le devoir fondait l’homme. Je me demande aujourd’hui s’il n’est pas simplement une tromperie magnifique de l’esprit pour mener le corps où il ne veut pas.
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Holmes (1854/1891?), tome 4 : La dame de Scutari
Titre : La dame de Scutari
Série : Holmes (1854/1891?), tome 4
Scénariste : Luc Brunschwig
Dessinateur : Cécil
Éditeur : Futuropolis
Date de publication : 2014Synopsis : Alors que Wiggins suit la plaidoirie du docteur Parks au procès de Judith Brown, sous l’oeil attentif de Mycroft, dont l’issue va provoquer l’émoi dans le pays tout entier, Mary et John Watson sont au chevet de la nourrice de Sherlock, blessée par balles. Et les révélations de celle-ci vont les mettre sur la piste d’une femme dont le nom fut aussi au coeur du procès : Florence Nightingale, infirmière célèbre et pionnière des soins infirmiers modernes, qui mit en pratique ses théories lors de la guerre de Crimée à l’hôpital de Scutari où officièrent le jeune docteur Parks et une certaine… Violet Holmes.
Regardez, vous autres… Regardez à qui l’on a demandé de juger cette pauvre femme… Des hommes !!! Rien que des hommes… Tous riches et nobles, chargés d’évaluer la vie et les motivations de cette modeste créature… Comme si ils avaient la moindre idée de ce qu’est le quotidien d’une femme du peuple, aujourd’hui, à Londres !
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Cher pays de notre enfance
Titre : Cher pays de notre enfance
Scénaristes : Étienne Davodeau et Benoît Collombat
Dessinateur : Étienne Davodeau
Éditeur : Futuropolis (fiche officielle)
Date de publication : octobre 2015Synopsis : C’est la mort du juge Renaud, à Lyon, le 3 juillet 1975, premier haut magistrat assassiné depuis la Libération. Ce sont des braquages de banques, notamment par le fameux gang des Lyonnais, pour financer les campagnes électorales du parti gaulliste au pouvoir. Ce sont les nombreuses exactions impunies du SAC (le Service d’Action Civique), la milice du parti gaulliste, dont la plus sanglante fut la tuerie du chef du SAC marseillais et de toute sa famille à Auriol en 1981 (ce massacre aura bouleversé la France entière, et aura entraîné la dissolution du SAC par le parlement en août 1982). C’est l’assassinat de Robert Boulin, ministre du Travail du gouvernement de Raymond Barre, maquillé en suicide grossier dès la découverte du corps dans cinquante centimètres d’eau, le 30 octobre 1979, dans un étang de la forêt de Rambouillet. Ce sont 47 assassinats politiques* en France sous les présidences de Georges Pompidou et Valéry Giscard d’Estaing ! Avec, en arrière plan, le rôle actif joué par le SAC, la milice gaulliste engagée alors dans une dérive sanglante. C’est une page noire de notre histoire soigneusement occultée, aujourd’hui encore. En nous faisant visiter les archives sur le SAC, enfin ouvertes, en partant à la rencontre des témoins directs des événements de cette époque – députés, journalistes, syndicalistes, magistrats, policiers, ou encore malfrats repentis –, en menant une enquête approfondie et palpitante, Étienne Davodeau et Benoît Collombat nous font pénétrer de plain-pied dans les coulisses sanglantes de ces années troubles et nous convient à un voyage étonnant, instructif et passionnant à travers les heures sombres de la Ve République.
Alors ? C’était quoi, le SAC ? Les silences et les hésitations de certains de nos interlocuteurs nous en apprennent peut-être autant que leurs réponses. Le SAC, c’était cette zone grise de la Ve République dont on n’aime pas vraiment se souvenir.
♫ Douce France. Cher pays de notre enfance. Bercé de tendres insouciances. ♫
Et, en effet, que nous sommes bercés de tendres insouciances concernant notre chère Ve République qui ne veut pas mourir. Elle dure, elle dure, sans jamais s’arranger, et cela ne date pas d’hier que le pouvoir politique républicain de nos représentants phagocyte le pouvoir de ceux qu’ils sont censés représentés.