Fiction historique
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12 Years a Slave
Titre : 12 Years a Slave
Réalisateur : Steve McQueen
Acteurs : Chiwetel Ejiofor, Michael Fassbender, Lupita Niong’O, Benedict Cumberbatch, Brad Pitt, Paul Dano, Adepero Oduye, Paul Giamatti
Date de sortie française : 22 janvier 2014
Livre original : Douze ans d’esclavage, autobiographie de Solomon NorthupQue dire d’autre ? Faites comme Solomon Northup sur l’affiche, courez-voir le film. Car Steve McQueen réalise un film tout bonnement magnifique et indispensable. Sans faux semblant, McQueen pointe l’une des hontes de l’histoire américaine : l’esclavage. Solomon va subir une injustice terrifiante : enlevé par des rabatteurs, lui, l’homme libre, va se retrouver esclave en Louisiane.
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Le Sursis : Intégrale
Titre : Le Sursis (Intégrale du diptyque)
Scénariste et Dessinateur : Jean-Pierre Gibrat
Éditeur : Dupuis (Aire libre)
Date de publication : 1997 pour le tome 1 ; 1999 pour le tome 2Synopsis : Juin 1943. Julien Sarlat saute du train qui le conduit en Allemagne et gagne le petit village de Cambeyrac, dans l’Aveyron, pour s’y cacher à l’insu des villageois en attendant la fin des hostilités. Étonnante intervention du destin : le train qui devait l’emmener est bombardé et, parmi les victimes, un corps a été identifié comme étant le sien. Le voilà mort aux yeux du monde. Profitant de cette situation inattendue, il s’enferme dans le grenier de l’instituteur, arrêté par la Gestapo française et dont la maison a été mise sous scellés. Dès lors, depuis ce poste d’observation donnant sur la place du village, le mort vivant va assister à ce théâtre permanent qu’offrent les gens dans le déroulement des jours. Amours, haines, jalousies, lâchetés, mouvements du coeur, actes d’héroïsme, rien n’échappera à l’observateur. Jusqu’au moment où, de spectateur qu’il était, il sera lui-même acteur et rencontrera à nouveau son destin, cruel et moqueur, toujours inattendu, qui lui aura juste accordé un sursis.
1943 n’avait fait de cadeaux à personne, sauf à moi peut-être… sans doute même. J’ai suivi la guerre sans y participer. J’ai même assisté à mon enterrement sans la pénible nécessité de mourir. C’est dire à quel point j’ai été épargné.
Jean-Pierre Gibrat… voilà bien un nom qui ne me disait absolument rien. Pourtant, sur la recommandation d’un ami, je me suis lancé dans l’aventure du Sursis, fresque en deux épisodes sur la vie sous l’Occupation, et bien m’en a pris de découvrir un auteur aussi subtil.
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Gatsby le Magnifique
Titre : Gatsby le Magnifique (The Great Gatsby)
Réalisateur : Baz Luhrmann
Acteurs principaux : Tobey Maguire, Leonardo DiCaprio, Carey Mulligan, Joel Edgerton, Elizabeth Debicki
Date de sortie française : 15 mai 2013
Budget : 125 M$
Livre original :Gatsby le Magnifique de Francis Scott Fitzgerald (1925)
Synopsis : Nick Carraway est un jeune homme du Middle West proche de la trentaine. Il quitte sa région pour travailler dans la finance à New York. Il emménage alors à côté de Jay Gatsby, dont l’immense maison occulte celle de Nick. De plus, Gatsby donne fréquemment de somptueuses et importantes réceptions. Mais Nick ignore tout de cet homme, sujet des plus folles rumeurs.
J’aimerais avoir tout vécu avec toi.
Sixième adaptation (quatrième au cinéma) du roman éponyme de Francis Scott Fitzgerald (1925), ce Gatsby le Magnifique affiche surtout deux têtes de pont hollywoodiennes : Leonardo DiCaprio et Tobey Maguire, pour le meilleur et pour le pire, d’ailleurs.
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Faut-il aller voir… La Voleuse de livres ?
Le 5 février 2014 sort sur nos écrans La Voleuse de livres, adaptation américaine d’un roman australien sur le pouvoir des livres en pleine Allemagne dominée par les Nazis.
Synopsis : L’histoire de Liesel, une jeune fille envoyée dans sa famille d’adoption allemande pendant la Seconde Guerre mondiale. Elle apprend à lire avec le soutien de sa nouvelle famille, et de Max, un réfugié Juif qu’ils cachent sous leurs escaliers. Pour Liesel et Max, le pouvoir des mots ainsi que leur propre imagination vont devenir leur seule échappatoire face à la guerre.
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Mort du dessinateur Philippe Delaby, auteur de Murena
Le dessinateur belge Philippe Delaby est décédé le 28 janvier 2014, comme l’annonce son principal éditeur, Dargaud.
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Les Rois maudits, tome 2 : La Reine étranglée
Titre : La Reine étranglée
Cycle : Les Rois maudits, tome 2
Auteur : Maurice Druon
Éditeur : Le Livre de Poche (Littérature et Documents)
Date de publication : 1er mai 1973 (1ère édition en 1955 chez Del Duca)Synopsis : Faisant suite au Roi de fer, La reine étranglée commence au lendemain même de la mort de Philippe le Bel.
Un prince de faible catactère, Louis X le Hutin, dont l’épouse Marguerite de Bourgogne est emprisonnée pour adultère, succède à un monarque exceptionnel. Tandis que la Chrétienté attend un pape et que le peuple meurt de faim, les rivalités, les intrigues, les complots vont déchirer la cour de France et conduire barons, prélats, banquiers, et le roi lui-même, au fond d’une impasse dont ils ne pourront sortir que par le crime.Les princes médiocres ne tolèrent qu’un entourage de flatteurs qui leur dissimulent leur médiocrité.
Avec la Reine étranglée, la vaste saga des Rois maudits poursuit sa route dans les méandres des querelles politiques du début du XIVe siècle dans un royaume de France en proie à bien des tourments.
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Murena, tome 9 : Les épines
Titre : Les épines
Série : Murena, tome 9
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 7 juin 2013Synopsis : Dans ce neuvième tome de Murena, Jean Dufaux et Philippe Delaby reconstruisent Rome et exposent les racines de la culture judéo-chrétienne. Néron craint de voir le peuple romain, horrifié par le grand incendie de Rome, se retourner contre lui s’il ne trouve pas de coupables à lui donner en pâture. Les chrétiens seraient des boucs émissaires parfaits ! La relation qu’entame Lucius Murena avec la belle Claudia l’empêchera-t-elle de se battre contre cette injustice ?
Il est temps d’oublier le passé. Et de tendre la main. La mienne est restée armée et l’arme s’est retourné contre moi. Seule la main tendue reste libre.
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Olympe de Gouges
Titre : Olympe de Gouges
Auteur : Catel et Bocquet
Éditeur : Castermann
Date de publication : 2012De Montauban en 1748 à l’échafaud parisien en 1793, quarante-cinq ans d’une vie féminine hors normes, et l’invention d’une idée neuve en Europe : la lutte pour les droits des femmes. Née dans une famille bourgeoise de province, sans doute fille adultérine d’un dramaturge à particule, Marie Gouze dit Olympe de Gouges a traversé la seconde moitié du XVIIIe siècle comme peu de femmes l’ont fait. Femme de lettres et polémiste engagée, elle se distingue par son indépendance d’esprit et l’originalité parfois radicale de ses vues, s’engageant pour l’abolition de l’esclavage et surtout pour les droits civils et politiques des femmes. Opposée aux Robespierristes et aux ultras de la Révolution, elle est guillotinée pendant la Terreur. Comme ils l’avaient fait avec Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent de façon romancée, mais avec une rigueur historique constante, le parcours de vie de cette femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourdhui. En quelque trois cent planches de création exigeante et généreuse, un magnifique portrait féminin et un hommage vibrant à l’une des figures essentielles du féminisme.
« Si les femmes sont reconnues responsables et punissables par la justice, alors on doit leur donner accès à l’urne et à la tribune. »
C’est pas si facile d’être une femme libérée comme disait le grand philosophe Cookie Dingler !!! Olympe de Gouges était de ces femmes là. Catel et Bocquet dans ce roman graphique de 500 pages remettent en lumière la vie tumultueuse de cette jeune femme, très tôt mariée et très tôt devenue veuve Aubry, célèbre pour son franc parler, sa passion pour les lettres et le théâtre. Indépendante, cultivée, libertine, elle clame haut et fort que la femme est l’égal de l’homme et prêche pour être sur un pied d’égalité. Elle dénonce aussi l’esclavage et se bat pour son abolition. Révolutionnaire, non ?
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Murena, Intégrale II : Le cycle de l’Épouse
Titre : Le cycle de l’épouse
Série : Muréna, intégrale 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2011Synopsis : Les vices harcèlent, encerclent de toutes parts. Ils ne permettent ni de se relever, ni de lever les yeux pour distinguer la vérité, mais ils pèsent de tout leur poids sur les hommes immergés, empalés dans la passion, sans jamais les laisser revenir à eux. … S’abandonner à son ventre et à la débauche, c’est un infâme pourrissement. (Sénèque – La brièveté de la vie).
Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécage. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavres de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouverts à la pluie, haleine fétide du soleil, sueur de l’ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquettent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leurs désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache. Rome ne garde rien !
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Murena, tome 8 : Revanche des cendres
Titre : Revanche des cendres
Série : Murena, tome 8
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 12 novembre 2010Synopsis : Néron en a rêvé. Lucius Murena l’a fait : incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d’autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C’est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l’empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.
Les fous de Dieu seront toujours des fous. À Rome de chercher les siens.
Avec Revanche des cendres, la série Murena aborde la fin de son deuxième cycle, celui de l’Épouse. Si ce tome-ci porte bien son nom, cela n’aura pas été le cas du cycle, justement.