Fiction historique
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Murena, tome 9 : Les épines
Titre : Les épines
Série : Murena, tome 9
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 7 juin 2013Synopsis : Dans ce neuvième tome de Murena, Jean Dufaux et Philippe Delaby reconstruisent Rome et exposent les racines de la culture judéo-chrétienne. Néron craint de voir le peuple romain, horrifié par le grand incendie de Rome, se retourner contre lui s’il ne trouve pas de coupables à lui donner en pâture. Les chrétiens seraient des boucs émissaires parfaits ! La relation qu’entame Lucius Murena avec la belle Claudia l’empêchera-t-elle de se battre contre cette injustice ?
Il est temps d’oublier le passé. Et de tendre la main. La mienne est restée armée et l’arme s’est retourné contre moi. Seule la main tendue reste libre.
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Olympe de Gouges
Titre : Olympe de Gouges
Auteur : Catel et Bocquet
Éditeur : Castermann
Date de publication : 2012De Montauban en 1748 à l’échafaud parisien en 1793, quarante-cinq ans d’une vie féminine hors normes, et l’invention d’une idée neuve en Europe : la lutte pour les droits des femmes. Née dans une famille bourgeoise de province, sans doute fille adultérine d’un dramaturge à particule, Marie Gouze dit Olympe de Gouges a traversé la seconde moitié du XVIIIe siècle comme peu de femmes l’ont fait. Femme de lettres et polémiste engagée, elle se distingue par son indépendance d’esprit et l’originalité parfois radicale de ses vues, s’engageant pour l’abolition de l’esclavage et surtout pour les droits civils et politiques des femmes. Opposée aux Robespierristes et aux ultras de la Révolution, elle est guillotinée pendant la Terreur. Comme ils l’avaient fait avec Kiki de Montparnasse, Catel et Bocquet retracent de façon romancée, mais avec une rigueur historique constante, le parcours de vie de cette femme d’exception, dont les idéaux très en avance sur son temps ont forgé quelques-unes des valeurs clés de nos sociétés d’aujourdhui. En quelque trois cent planches de création exigeante et généreuse, un magnifique portrait féminin et un hommage vibrant à l’une des figures essentielles du féminisme.
« Si les femmes sont reconnues responsables et punissables par la justice, alors on doit leur donner accès à l’urne et à la tribune. »
C’est pas si facile d’être une femme libérée comme disait le grand philosophe Cookie Dingler !!! Olympe de Gouges était de ces femmes là. Catel et Bocquet dans ce roman graphique de 500 pages remettent en lumière la vie tumultueuse de cette jeune femme, très tôt mariée et très tôt devenue veuve Aubry, célèbre pour son franc parler, sa passion pour les lettres et le théâtre. Indépendante, cultivée, libertine, elle clame haut et fort que la femme est l’égal de l’homme et prêche pour être sur un pied d’égalité. Elle dénonce aussi l’esclavage et se bat pour son abolition. Révolutionnaire, non ?
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Murena, Intégrale II : Le cycle de l’Épouse
Titre : Le cycle de l’épouse
Série : Muréna, intégrale 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2011Synopsis : Les vices harcèlent, encerclent de toutes parts. Ils ne permettent ni de se relever, ni de lever les yeux pour distinguer la vérité, mais ils pèsent de tout leur poids sur les hommes immergés, empalés dans la passion, sans jamais les laisser revenir à eux. … S’abandonner à son ventre et à la débauche, c’est un infâme pourrissement. (Sénèque – La brièveté de la vie).
Rome. La ville gouffre, la ville puits, la ville marécage. Rues étroites, tordues, suintantes, chariots aux roues éclatées, cadavres de chiens aux entrailles répandues, éternels chantiers ouverts à la pluie, haleine fétide du soleil, sueur de l’ail et du vin, cortèges funèbres qui glacent, masques hilares qui hoquettent, prostituées qui étalent leurs fards, proxénètes qui couchent leurs désirs, mendiants qui cachent leur haine. Rome digère, Rome recrache. Rome ne garde rien !
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Murena, tome 8 : Revanche des cendres
Titre : Revanche des cendres
Série : Murena, tome 8
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Delaby
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 12 novembre 2010Synopsis : Néron en a rêvé. Lucius Murena l’a fait : incendier Rome. Pourtant, en expiation de sa faute, le jeune patricien tentera de sauver un maximum de vies humaines. Chacun, nantis et plébéiens, cherche une issue. Tandis que certains se jettent dans le Tibre, d’autres atteindront non sans mal le Champ de Mars. Le quartier du Transtibérin est épargné par les flammes. C’est là que vivent Pierre et les chrétiens. Plus homme que dieu, l’empereur est en proie au doute. Mais si Rome dévastée attise la cupidité des uns, elle révèle aussi quelques belles âmes.
Les fous de Dieu seront toujours des fous. À Rome de chercher les siens.
Avec Revanche des cendres, la série Murena aborde la fin de son deuxième cycle, celui de l’Épouse. Si ce tome-ci porte bien son nom, cela n’aura pas été le cas du cycle, justement.
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Long John Silver, tome 3 : Le labyrinthe d’émeraude
Titre : Le labyrinthe d’émeraude
Série : Long John Silver, tome 3
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2010Synopsis : Arrivés en vue des côtes d’Amérique du Sud, l’équipage du Neptune va enfin pouvoir souffler après l’éprouvante et périlleuse traversée de l’Atlantique. Mais le répit sera de très courte durée : Long John Silver accompagnés de ses hommes, Lady Vivian Hastings, l’Indien Moc, le docteur Livesey et ce qu’il reste de l’équipage vont devoir pénétrer dans une immense forêt sombre et hostile, à la recherche de la mythique cité de Guyanacapac et de son trésor… De la très grande aventure !
Ceux que Minos jetait en pâture au Minotaure étaient ses ennemis. Ils suppliaient, gémissaient, imploraient, promettaient or et dévotion pour ne point être jetés au labyrinthe. Nous, nous arrivons à sa porte. Mais nul tyran ne nous y avait conduits… Notre soif pour l’or d’un dieu perdu avait suffi à nous mener au seuil du plus profond méandre. Et moi, tel Dédale, j’en avais été l’architecte.
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Long John Silver, tome 2 : Neptune
Titre : Neptune
Série : Long John Silver, tome 2
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2008Synopsis : Il est l’enfant de l’encre et de la plume, la figure de proue de l’île au trésor de R L Stevenson. Il a vécue de crimes et de rêves, connu les gallons de Madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des Boucaniers. Il va mêler l’or et le sang pour sceller leur destin aux confins des royaumes perdus de l’Amazonie.
Comprenez que le pirate se sente à l’étroit sur la terre ferme. Il pourrait se contenter de sa ferme, mais non, il lui faut Maracaïbo ou Tortuga… Et de l’or ! Peu leur importe d’amasser ou de ménager, ils ne comptent que sur le jour présent, et jamais sur celui qu’ils auront à vivre…
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Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Titre : Moi, René Tardi, prisonnier de guerre au Stalag II B
Auteur : Jacques Tardi
Éditeur : Casterman (Univers d’auteurs)
Date de publication : novembre 2012Synopsis : Avec Moi, René Tardi, prisonnier de guerre – Stalag IIB, Jacques Tardi concrétise un projet mûri de très longue date : transposer en bande dessinée les carnets de son propre père, rédigés des années durant sur des cahiers d’écolier, où celui-ci tient par le menu la chronique de sa jeunesse, en grande partie centrée sur ses années de guerre et de captivité en Allemagne. Après avoir, comme on le sait, énormément travaillé sur la guerre de 14 – 18, c’est la première fois que Tardi se penche d’aussi près sur la période de la Seconde Guerre mondiale. Ce faisant, il développe également un projet profondément personnel : en mettant en images l’histoire de son père militaire, Tardi explore rien moins que les racines, les origines et les ressorts de sa propre vie. Ce « roman familial » prend des accents d’autant plus intimes que Tardi a associé au projet deux de ses propres enfants, Rachel (qui assure la mise en couleur) et Oscar (documentation et recherches iconographiques).
C’était eux ou nous », selon la magnifique formule consacrée, « On n’avait pas le choix » « A la guerre comme à la guerre » Et puis merde ! Ces types ne nous attendaient pas au coin du bois pour nous offrir des rafraichissements !
Jacques Tardi donne la parole à son père René et lui prête sa plume pour illustrer le sort réservé aux soldats français par le IIIe Reich.
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La Tartine du Dimanche matin #12 : Pitié, pas trop de commémorations littéraires !
En ce début d’année 2014, une peur m’envahit : le centenaire du début de la Première Guerre mondiale arrive à grands pas et l’heure va-t-elle être à la profusion sans relâche de commémorations littéraires ? Allons-nous subir pendant des mois et des mois une arrivée massive de livres commémorant ce centenaire ? Chacun ses phobies, la mienne est toute trouvée.
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Long John Silver, tome 1 : Lady Vivian Hastings
Titre : Lady Vivian Hasings
Série : Long John Silver, tome 1
Scénariste : Xavier Dorison
Dessinateur : Mathieu Lauffray
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2007Synopsis : Il est l’enfant de l’encre et de la plume, la figure de proue de » L’île au trésor » de R. L. Stevenson. Il a vécu de crimes et de rêves, connu les galions de madère, le sac de Maracaibo et les révoltes des boucaniers. Il va mêler l’or et le sang pour sceller son destin aux confins des royaumes perdus de l’Amazonie. Il est le dernier pirate. Il est la légende. Long John Silver
Guyanacapac existe my Lady. Moxtechica a vu la cité. La canne de mon frère en a foulé le sol. Il y a longtemps déjà, Don Almeda racontait « L’Inca Atahualpa aurait pu payer cent fois sa rançon d’or à Cortès s’il avait connu l’existence de cette cité. » Cent fois un temple rempli d’or… Lord Byron a réussi my Lady, et voici la preuve : cette carte est une voie toute tracée vers la plus fabuleuse cité perdue…
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Conquistador, tome 2
Titre : Conquistador, tome 2
Série : Conquistador, tome 2
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Philippe Xavier
Éditeur : Glénat
Date de publication : 28 novembre 2012Synopsis : L’homme n’est qu’un jouet aux mains du diable… Après avoir pillé le trésor de l’empereur aztèque Moctezuma, le groupe d’aventuriers missionné par Cortés a pris la fuite et connaît l’enfer dans la jungle… Ce ne sont pas tant les attaques incessantes des indiens otomis qui les inquiètent, mais surtout l’apparition d’une créature végétale et infernale : Txlaka, fils des racines de l’Oqtal. Heureusement pour eux, la violence Txlaka est aveugle, et frappe aussi les Otomis. Poussé par une force inconnue, Hernando Arroyo a ingéré l’une de ces racines, contenue dans une amulette volée à l’empereur aztèque. Une pulsion qui scellera le sort des aventuriers… Fin d’une saga d’aventure, oppressante et mystique, teintée de fantastique, par les auteurs de Croisades.
Tu verras que Txlaka sourit. Il sourit car il connaît le chant de la chair à vif, de la peau qui s’arrache, des plaies offertes au soleil…
J’étais sorti mitigé de la première partie de ce diptyque signé Jean Dufaux et Philippe Xavier, je le suis d’autant plus avec ce deuxième tome.