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Le Salon du Livre de Paris 2014 en approche !
Du 21 au 24 mars 2014 et à la Porte de Versailles se tiendra le 34e Salon du Livre de Paris et la communication autour de cet événement littéraire s’intensifie.
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Barjot !
Titre : Barjot !
Auteur : Jean-Hugues Oppel
Éditeur : Rivages (Rivages/Noir)
Date de publication : 2011 (1ère édition chez Gallimard en 1987)Synopsis : D’habitude, une crevaison, ça vous envoie dans le décor. Jérôme-Dieudonné Salgan, lui, ça lui a sauvé la vie : grâce à ce retard providentiel provoqué par un chauffard, il évite le massacre en règle de toute sa famille et des amis qui l’attendaient chez lui. Lorsqu’il recroise la même voiture un peu plus tard, il se persuade vite qu’elle a quelque chose à voir avec ce crime. Mais en remontant la piste de ses bourreaux, il se heurte à une police parallèle qui étouffe l’affaire, sacrément gênante pour elle : ces exécutions constituaient une bavure, les exécuteurs s’étaient trompés de cibles.
Entre parodie, manipulation et délire de vengeance, Jean-Hugues Oppel, lauréat de nombreux prix (notamment le Prix mystère de la critique et le Grand Prix de littérature policière), s’attaque, dans ce premier roman écrit en solo et enfin réédité, à ce qui restera l’un de ses thèmes fétiches : la raison d’État et l’impunité des puissants.Alors elle est plantée dans son encoignure, stoïque. Au risque de se faire emballer. Ça vaut mieux que de perdre une occasion de remplir sa bourse en vidant celles d’une âme en peine de coït.
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L’évangile cannibale
Titre : L’évangile cannibale
Auteur : Fabien Clavel
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (janvier)Synopsis : Aux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse. Matt Cirois, 90 ans et des poussières, passe le temps qu’il lui reste à jouer les gâteux. Tout aurait pu continuer ainsi si Maglia, la doyenne de la maison de retraite, n’avait vu en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Et quand, après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires retrouvent la lumière et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, c’est pour s’apercevoir qu’ils sont devenus les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Que la chasse commence…
Il fallait nous voir quand on a passé la porte de Champerret ! La horde sauvage ! La chevauchée fantastique ! On montait bien à sept kilomètres à l’heure ! Yan chantait « Quand on arrive en ville / tout le monde change de trottoir ». C’est dire s’il était content ! Voilà comment les vieux sont entrés dans Paris. Après la 2e db du général Leclerc, la 2e dfr division de fauteuils roulants du général Cirois !
Un road-movie en fauteuil roulant, ça vous tente ? Parce que c’est justement ce que nous propose « L’Évangile cannibale », un roman décapant qui redonne un sacré coup de fouet aux histoires de zombies traditionnelles. Après la fantasy, l’uchronie, le space-opéra ou encore la bit-lit, Fabien Clavel se lance donc avec un enthousiasme contagieux dans le post-apo.
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Le Nom de la Rose
Titre : Le Nom de la Rose (Il Nome della Rosa)
Auteur : Umberto Eco
Éditeur : Grasset
Date de publication : 1982 (1980 en VO chez Fabri-Bompiani)
Récompenses : Prix Médicis étranger 1982Synopsis : En l’an de grâce et de disgrâce 1327, rien ne va plus dans la chrétienté. Des bandes d’hérétiques sillonnent les royaumes. Lorsque Guillaume de Baskerville, accompagné de son secrétaire, arrive dans le havre de sérénité et de neutralité qu’est l’abbaye située entre Provence et Ligurie – que tout l’Occident admire pour la science de ses moines et la richesse de sa bibliothèque –, il est aussitôt mis à contribution par l’abbé. La veille, un moine s’est jeté du haut des murailles. C’est le premier des assassinats qui seront scandés par les heures canoniales de la vie monastique. Crimes, stupre, vice, hérésie, tout va advenir en l’espace de sept jours.
On raconte qu’un calife oriental un jour livra aux flammes la bibliothèque d’une ville célèbre et glorieuse et orgueilleuse et que, devant ces milliers de volumes en feu, il disait qu’ils pouvaient et devaient disparaître : car ou bien ils répétaient ce que le Coran disait déjà, et donc ils étaient inutiles, ou bien ils contredisaient ce livre sacré pour les infidèles, et donc ils étaient pernicieux.
Mélangez Sherlock Holmes dans sa période « Baskerville » avec l’ambiance d’une abbaye bénédictine du XIVe siècle soumise aux turpitudes liées à l’Inquisition et à la crainte de la sorcellerie, vous obtiendrez de quoi créer un chef-d’œuvre littéraire. Incontestablement, Le Nom de la Rose répond à cette exigence !
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La horde du contrevent
Titre : La horde du contrevent
Auteur : Alain Damasio
Éditeur : La Volte / Folio SF
Date de publication : 2004 / 2007
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2006Synopsis : Un groupe d’élite, formé dès l’enfance à faire face, part des confins d’une terre féroce, saignée de rafales, pour aller chercher l’origine du vent. Ils sont vingt-trois, un bloc, un nœud de courage : la Horde. Ils sont pilier, ailier, traceur, aéromaître et géomaître, feuleuse et sourcière, troubadour et scribe. Ils traversent leur monde debout, à pied, en quête d’un Extrême-Amont qui fuit devant eux comme un horizon fou. Expérience de lecture unique, La Horde du Contrevent est un livre-univers qui fond d’un même feu l’aventure et la poésie des parcours, le combat nu et la quête d’un sens profond du vivant qui unirait le mouvement et le lien.
Qu’importe où nous allons, honnêtement. Je ne le cache pas. De moins en moins. Qu’importe ce qu’il y a au bout. Ce qui vaut, ce qui restera n’est pas le nombre de cols de haute altitude que nous passerons vivants. N’est pas l’emplacement où nous finirons par planter notre oriflamme, au milieu d’un champ de neige ou au sommet d’un dernier pic dont on ne pourra plus jamais redescendre. N’est plus de savoir combien de kilomètres en amont du drapeau de nos parents nous nous écroulerons ! Je m’en fiche ! Ce qui restera est une certaine qualité d’amitié, architecturée par l’estime. Et brodée des quelques rires, des quelques éclats de courage ou de génie qu’on aura su s’offrir les uns aux autres.
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American Vampire, tome 2 : Le diable du désert
Titre : Le diable du désert
Série : American Vampire, tome 2
Scénariste : Scott Snyder
Dessinateurs : Rafael Albuquerque, Mateus Santolouco
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Classiques)
Date de publication : 21 juin 2013 (2011 en VO chez DC Comics)Synopsis : Dans l’Amérique des années trente, tandis que la majeure partie du pays souffre de la Grande Dépression, la ville de Las Vegas entame quant à elle sa mutation : jeux d’argent, prostitution et corruption lui valent déjà son surnom légendaire de « Cité du Péché ». Quand les corps d’importants businessmen, vidés de leur sang, se multiplient aux coins des rues, l’agent McCogan est loin d’imaginer les raisons de cette hécatombe. Skinner et Pearl y seraient-ils pour quelque chose ?
Les monstres, les croquemitaines existent. Certains se cachent sous votre lit, d’autres se pavanent en plein jour.
Scott Snyder et Rafael Albuquerque poursuivent la quête de Skinner Sweet dans ce deuxième tome d’American Vampire, leur série de comics horrifique aux dents longues.
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Des milliards de tapis de cheveux
Titre : Des milliards de tapis de cheveux (Die Haarteppichknüpfer)
Auteur : Andreas Eschbach
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) / J’ai Lu (Science-Fiction)
Date de publication : 1999, puis 2004 (1995 en VO)
Récompenses : Prix Bob-Morane 2001 du roman étranger, Grand Prix de l’Imaginaire 2001 du roman étranger, Prix Bob-Morane 2008 spécialSynopsis : Noeud après noeud, jour après jour, toute une vie durant, ses mains répétaient les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, comme son père et le père de son père l’avaient fait avant lui…
N’est-ce pas étrange qu’un monde entier s’adonne ainsi au tissage de tapis en cheveux ? L’objet en est, dit-on, d’orner le Palais des Etoiles, la demeure de l’Empereur. Mais qu’en est-il de l’Empereur lui-même ? N’entend-on pas qu’il aurait abdiqué ? qu’il serait mort, abattu par des rebelles ?
Comment cela serait-il possible ? Le soleil brillerait-il sans lui ? Les étoiles luiraient-elles encore au firmament ?
L’Empereur, les rebelles, des milliards de tapis de cheveux ; il est long le chemin qui mène à la vérité, de la cité de Yahannochia au Palais des Etoiles, et jusqu’au Palais des Larmes sur un monde oublié…Nœud après nœud, jour après jour, une vie durant, les mains de l’exécutant répétaient sans cesse les mêmes gestes, nouant et renouant sans cesse les fins cheveux, des cheveux si fins et si ténus que ses doigts finissaient immanquablement par trembler et ses yeux par faiblir de s’être si intensément concentrés – et pourtant, l’avancée de l’ouvrage était à peine perceptible ; une bonne journée de travail avait comme maigre fruit un nouveau fragment de tapis dont la taille approximative n’excédait pas celle d’un ongle.
Ils sont beaux, mes tapis, ils sont beaux ! Tout de cheveux tissés, ils sont le but ultime de tout bon père de famille désireux d’assurer un certain train de vie à sa descendance ! Grâce à ce système social à première vue capillotracté, et pourtant diablement original, Andreas Eschbach nous tisse une histoire touffue certes, mais également moelleuse et confortable.
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1917 : Le soldat inconnu
Titre : 1917 : Le soldat inconnu
Série : L’homme de l’année, tome 1
Scénaristes : Jean-Pierre Pécau et Fred Duval
Dessinateur : Mr Fab
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2013Synopsis : 1920. L’État Français choisit solennellement le représentant du soldat inconnu. Pendant cette cérémonie symbolique, le jeune deuxième classe Auguste Thin se rend dans une pièce où sont entreposés plusieurs corps de soldats de la Grande Guerre qui nont pu être identifiés. Le cercueil choisi, il sera ensuite acheminé à Paris pour être inhumé sous l’Arc de Triomphe, en hommage à tous ceux qui sont tombés pour la France. Quelques années auparavant, la France possédait plusieurs colonies en Afrique. En 1910, en Côte d’Ivoire, Boubacar Ndore raconte son enfance dans son pays et son travail dans les plantations. C’est un homme grand et fort. Il est très vite enrôlé dans les troupes du blanc Joseph Sorbier, un aventurier invétéré. Avec l’armée française, Boubacar mène plusieurs missions militaires en Afrique : la protection du chemin de fer, la lutte contre les tribus hostiles Boubacar défend si bien la France qu’il obtient le grade le lieutenant. Tant et si bien qu’au bout de quelques années, la section d’armée africaine est appelée à se rendre en France pour participer à l’effort de guerre une guerre mondiale. Boubacar reste sous les ordres du capitaine Sorbier et la section qui va se battre sur le front sera commandée par l’illuminé colonel De Forest. L’enfer commence
Dans son discours au banquet qui suivit, de Forest parla de la valeur du courage et de l’abnégation de la France éternelle, mais ne dit pas un mot sur les milliers d’indigènes qui traversèrent les océans pour défendre une patrie qu’ils ne connaissaient pas et qui les oubliait déjà.
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Une envie de vérité
Titre : Une envie de vérité
Auteur : Cécile Attias
Éditeur : Flammarion (Documents & Témoignages)
Date de publication : 9 octobre 2013Synopsis : Pour la première fois, Cécilia Attias nous livre le récit de sa vie hors du commun. De son enfance heureuse à son premier mariage avec Jacques Martin, de sa rencontre avec Nicolas Sarkozy et leur vie dans les palais de la République à sa séparation d’avec l’ancien président pour épouser Richard Attias et courir le monde afin d’aider les autres, elle n’omet rien. Et parce que l’image d’une personne correspond rarement à sa réalité – surtout quand les médias s’en emparent -, le lecteur découvrira ici un être qu’il ne soupçonnait pas : une femme de cœur et de décisions, guidée par ses valeurs autant que par son goût de la liberté. Dans ce livre élégant et passionné, celle qui s’est révélée sur la scène internationale en obtenant de Kadhafi la libération des infirmières bulgares prouve que la plus noble des qualités est l’indépendance de ton, comme d’esprit.
NOTE
Je suis une personne simple qui a eu une vie compliquée. Un tel aveu pourra surprendre, il n’en est pas moins vrai. Mes aspirations m’ont toujours poussée vers une existence discrète, consacrée à ma famille et au souci des autres, alors que la vie prenait plaisir à me placer sous les projecteurs de l’actualité. Longtemps je m’en suis accommodée, mais je restais légèrement en retrait. D’où quelques maladresses et de nombreux malentendus. J’ai regretté les premières et souffert des seconds. Mais au final, est-il si surprenant qu’on se soit beaucoup trompe sur mon compte alors que, moi-même, je ne savais plus toujours qui j’étais ?
Cécilia Attias se rend-elle compte combien elle devient pénible à palabrer ainsi pendant trois cents pages ? Voici l’une des nombreuses questions qui vient aux lèvres du lecteur finissant cette Envie de vérité.
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