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Faut-il aller voir… Lou ! Journal infime ?
Les adaptations BD continuent de pulluler, même et surtout au sein de la production cinématographique française. Cela concerne également des bandes dessinée pas forcément très connues, mais qui ont pourtant connu un beau succès en librairie, comme Lou. L’histoire de cette jeune adolescente et de sa mère célibataire arrive dans nos salles le 8 octobre !
Synopsis : Lou est une jeune collégienne de douze ans, créative et rêveuse. Elle vit seule avec sa mère, qui a mis de côté sa vie de femme pour se consacrer à l’épanouissement de sa fille et à sa passion pour le jeu vidéo. Lou est obnubilée par son voisin Tristan, jeune garçon taciturne et romantique joueur de guitare, elle délaisse peu à peu sa bande de copains marginaux, tandis que sa mère entame une renaissance amoureuse aux accents dramatiques.
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On y était ! (à la 25e Heure 2014)
Le rideau s’est fermé sur le salon du livre du Mans. On est toujours un peu triste de quitter la fête. Dans son nouvel écrin, le magnifique théâtre « Les Quinconces » cette nouvelle édition était consacrée « Aux peuples du fleuve Congo » Un bien beau plateau avec notamment Emmanuel Dongala, Alain Mabanckou, Henri Lopès ou In Koli Jean Bofane entre autres. Avec notamment des débats forts en émotion consacré aux enfants soldats et le témoignage de Serge Amisi enrôlé de force pour répandre la terreur au Congo (« Souvenez-vous de moi, l’enfant de demain » aux éditions Vents d’ailleurs). Belle rencontre avec Alain Mabanckou toujours aussi passionnant à écouter et sympathique pour échanger.
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Outrage et rébellion
Titre : Outrage et rébellion
Auteur : Catherine Dufour
Éditeur : Denoël / Folio SF
Date de publication : 2009 / 2012Synopsis : 2320, ouest de la Chine. Les élèves de la très chic pension des Conglin s’ennuient dans leur prison dorée. Marquis, le plus enragé d’entre eux, se révolte brusquement : il invente, ou plutôt réinvente, une musique pleine de colère qui va fédérer tous les élèves contre les surveillants. Fuyant la répression qui s’abat sur les Conglin, Marquis se réfugie dans les sous-sols de Shanghai où l’attendent l’amour et la guerre. Le Rock s’est brûlé les ailes à la fin des sixties ; le Punk s’est dilué dans l’héroïne avant d’avoir pu faire la peau de Ronald Reagan et de Margaret Thatcher… Est-ce que la musique de Marquis sera assez puissante pour renverser la dictature qui écrase Shanghai ?
C’est une chose de jouer devant cinquante ruinés défoncés. C’en est une autre de rassembler cinq cent pensionnaires qui n’ont aucune autre distraction ! Ils venaient nous poser des questions absurdes sur nos paroles. Comme si nous avions voulu dire quelque chose ! Je leur expliquais que le sens de nos paroles c’était qu’il ne fallait obéir à personne, et ils répondaient : « Obéir à personne ? Ah, d’accord, c’est noté. Et sinon, faut faire quoi d’autre ? » Désespérant.
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Le monde littéraire était au Mans le week-end des 4-5 octobre 2014 !
Ces 4 et 5 octobre 2014, se tenait la 25e Heure du Livre du Mans 2014 avec deux grands défis au programme : que le salon tienne sa place au sein des salons de la rentrée littéraire (notamment Le Livre sur la Place à Nancy en septembre et la Foire du Livre de Brive en novembre), tout en réussissant son retour vers la place des Quinconces autour du nouveau théâtre, de la nouvelle place des Jacobins et quelques autres lieux dans la ville.
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3 Coeurs
Titre : 3 coeurs
Scénario : Benoit Jacquot et Julien Boivent
Réalisateur : Benoit Jacquot
Acteurs principaux : Benoit Poelvoorde, Charlotte Gainsbourg, Chiara Mastroianni, Catherine Deneuve, Patrick Mille, André Marcon
Date de sortie française : 17 septembre 2014
Récompenses : Sélection au Festival de Venise 2014Synopsis : Dans une ville de province, une nuit, Marc rencontre Sylvie alors qu’il a raté le train pour retourner à Paris. Ils errent dans les rues jusqu’au matin, parlant de tout sauf d’eux-mêmes, dans un accord rare. Quand Marc prend le premier train, il donne à Sylvie un rendez-vous, à Paris, quelques jours après. Ils ne savent rien l’un de l’autre. Sylvie ira à ce rendez-vous, et Marc, par malheur, non. Il la cherchera et trouvera une autre, Sophie, sans savoir qu’elle est la sœur de Sylvie…
Voilà un film qui me tenait à cœur. Une distribution poids lourd, un réalisateur talentueux. Et bien, ces trois cœurs là m’ont laissé de marbre.
Avec une vraie problématique, pourquoi le personnage joué par Poelvoorde nous est aussi indifférent ? Ce n’est pas son jeu qui est là en cause mais à mon avis le choix du scénario. Pourquoi le film nous laisse totalement froid alors que le thème central du film est celui d’une passion dévorante ? Jacquot alourdit sa mise en scène d’une voix off, d’une musique envahissante. Problème de rythme, de cohérence, le film n’arrive jamais à nous émouvoir. Il effleure plusieurs thèmes sans vraiment y creuser un sillon. C’est d’autant plus rageant que Charlotte Gainsbourg est une nouvelle fois magnifique. Au détriment de Chiara Mastroianni ou de la grande Catherine Deneuve, pas vraiment gâtées par leur rôle. Quand à Poelvoorde, « 3 cœurs » confirme l’immense comédien qu’il est.
Dommage que le film ne soit pas à la hauteur de ces acteurs.
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La Tête en l’Ère n°31 chez ImaJn’ère
L’association ImaJn’ère poursuit la publication de son fanzine consacré aux littératures de l’imaginaire et notre participation au numéro 31 s’appuie sur notre lecture régulière des Indés de l’Imaginaire. Ainsi, vous pourrez y retrouver une critique de Rois et Capitaines (celle de Boudicca est sur le blog, c’est celle de Dionysos dans la fanzine) et d’Un éclat de givre (par Boudicca).
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Blitz, tome 1 : Black-out
Titre : Black-out
Cycle : Blitz, tome 1
Auteur : Connie Willis
Éditeur : Bragelonne / J’ai lu
Date de publication : 2012 / 2014
Récompenses : Prix Locus 2010. Prix Nébula 2010. Prix Hugo 2011Synopsis : En 2060, les voyages dans le temps sont devenus chose courante et de nombreux historiens partent en mission. Soudainement, le labo des voyages temporels les annule toutes et modifie les programmes. Le plus terrible, c’est cette impression que l’histoire elle-même échappe à tout contrôle. La règle d’or établissant que nul ne peut modifier le passé semble ne plus être valable.
Parce qu’il manquait un clou, le fer fut perdu. Parce qu’il manquait un fer, le cheval fut perdu. Parce qu’il manquait un cheval, le cavalier fut perdu. Parce qu’il manquait un cavalier, le royaume fut perdu (Proverbe)
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Saint Laurent
Titre : Saint Laurent
Scénario : Laurent Bonello et Thomas Bidegain
Réalisateur : Bertrand Bonello
Acteurs principaux : Gaspard Ulliel, Jérémie Rénier, Léa Seydoux, Louis Garrel, Amira Casar, Aymeline Valade, Dominique Sanda, Micha Lescot, Valérie Donzelli, Helmut Berger.
Date de sortie française : 24 septembre 2014
Récompenses : En compétition Festival de Cannes 2014, sélectionné pour les OscarsSynopsis : 1967 – 1976. La rencontre de l’un des plus grands couturiers de tous les temps avec une décennie libre. Aucun des deux n’en sortira intact.
Quelle déception! Deux heures trente qui m’ont laissé de marbre. Bertrand Bonello veut faire chic et choc, il ne provoque que bien peu d’émoi et pire la plupart du temps, il nous ennuie.
J’attendais avec impatience Gaspard Ulliel en Saint Laurent. Et bien là aussi, si sa prestation est globalement honnête, elle est bien en deçà de Pierre Niney dans le film de Lespert. D’ailleurs, tous les rôles, excepté Louis Garrel (lui excellent) sont des faire-valoir bien tristes. Jérémie Rénier dans le rôle de Pierre Bergé est renvoyé au second plan, voir plus. On se demande pourquoi Bonello nous inflige de longs bavardages avec des investisseurs américains et Bergé, et nous parle aussi peu de leur propre histoire. Quand à Léa Seydoux à part faire acte de présence, elle n’a rien à défendre. Autant le film de Lespert montrait de belle manière les contradictions et souffrances d’YSL, celui de Bonello est privé de toute émotion. On se consolera avec une très belle photographie, avec ici ou là un semblant d’intérêt mais le soufflet retombe bien vite. Alors pourquoi un tel engouement de la presse ?
A vous de voir, mais pour moi, beaucoup de bruit … pour pas grand chose malheureusement
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Blacksad, tome 4 : L’Enfer, le silence
Titre : L’Enfer, le silence
Série : Blacksad, tome 4
Scénariste : Juan Diaz Canales
Dessinateur : Juanjo Guarnido
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2010Synopsis : Années 1950, La Nouvelle-Orléans, où la fête de Mardi gras bat son plein. Grâce à Weekly, un producteur de jazz dénommé Faust fait la connaissance de Blacksad. Faust demande à ce dernier de s occuper d une affaire : un de ses musiciens, le pianiste Sebastian, a disparu. Il n a pas donné signe de vie depuis des mois, mettant en péril le label musical privé d une star. Faust craint que Sebastian ait, une fois de trop, sombré dans la drogue. Sa requête est d autant plus pressante que Faust se sait atteint d un cancer. John accepte la mission et découvre peu à peu que Faust ne lui a pas tout dit. Il s aperçoit qu il est lui-même manipulé, mais décide tout de même de retrouver Sebastian pour comprendre les raisons de sa disparition. Il ne sait pas encore qu il va connaître son enquête la plus éprouvante, à plus d un égard.
-Est-ce qu’il existe un seul félin qui aime l’eau?…
-En tout cas, on dirait que tu as une étrange tendance à t’y laisser tomber…
-Nous nous connaissons?…
-Peut-être bien. Après tout, nous sommes des chats tous les deux…nous avons dû nous croiser dans une de nos neuf vies… -
Le monde à l’endroit
Titre : Le monde à l’endroit
Auteur : Ron Rash
Éditeur : Le Seuil (Points pour la version poche)
Date de publication : 23 aout 2012Synopsis : Travis Shelton, 17 ans, découvre un champ de cannabis en allant pêcher la truite au pied de Divide Mountain, dans les Appalaches. C’est un jeu d’enfant d’embarquer quelques plants sur son pick-up. Trois récoltes scélérates plus tard, Travis est surpris par le propriétaire, Toomey, qui lui sectionne le tendon d’Achille, histoire de lui donner une leçon. Mais ce ne sera pas la seule de cet été-là : en conflit ouvert avec son père, cultivateur de tabac intransigeant, Travis trouve refuge dans le mobile home de Leonard, un prof déchu devenu dealer. L’occasion pour lui de découvrir les lourds secrets qui pèsent sur la communauté de Shelton Laurel depuis un massacre perpétré pendant la guerre de Sécession. Confronté aux ombres troubles du passé, Travis devra également affronter les épreuves du présent.
Chaque fois que dans sa vie, il avait merdé, personne ne s’était proposé pour partager les reproches, mais maintenant qu’il avait fait quelque chose de bien, on se bousculait au portillon pour s’en attribuer le mérite.








