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Étonnants Voyageurs 2014 : Échange avec Régis Goddyn
Comme à la 25e Heure du Livre du Mans 2013 (dédicace de son premier roman), les Étonnants Voyageurs 2014 furent l’occasion d’agréablement discuter avec Régis Goddyn, auteur chez L’Atalante de la saga du Sang des 7 Rois. Je me propose de transcrire, au plus près des paroles exactes de cet auteur très gentil, les quelques minutes toujours riches et intéressantes passées en sa compagnie. Je n’ai malheureusement pas eu la possibilité de repasser le voir à un autre moment du week-end, mais ce sera sûrement à un autre salon pour lui faire dédicacer un autre tome de son premier cycle, puisque je n’achetais finalement à Saint-Malo « que » le deuxième. Évidemment, indulgence requise, c’est ma première pseudo-interview, mes questions sont improvisées ou presque, les transitions et la conclusion semblent abruptes, la transcription peut aussi être inégale, mais il faut bien débuter, et puis quelques informations sur la publication de certains romans ou anthologies ne font jamais de mal, à mon humble avis.
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Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée (nouvelle)
Titre : Quand arriva la fin du monde, en fin de matinée
Auteur : Anne Larue
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 10 juin 2014 (dans le cadre de La Décade de l’Imaginaire 2014)Synopsis : Pour la deuxième édition de la Décade de l’Imaginaire, place aux plumes féminines. De la science-fiction, de la fantasy en passant par le fantastique ou des textes qui transcendent les genres, plongez dans ces univers proches ou lointains, dystopiques ou, au contraire, pleins d’espoir. Il y est beaucoup question de fins et de commencements : une découverte lors d’un voyage de noces sur un monde-musée, un premier contact d’un genre particulier, une fin du monde vécue dans une petite chambre d’une maison de retraite, celle programmée dans l’ADN de tous les organismes terrestres. Ce sont ces récits et bien d’autres histoires que nous vous proposons de découvrir à travers des textes tantôt drôles, tantôt au rythme haletant qui enflammeront votre imagination.
La première réaction de Jacqueline, quand elle comprit que c’était donc ça, la fin du monde, fut de se dire en soupesant Virginia Woolf : « Eh bien, voilà un livre que je ne rendrai jamais à la bibliothèque. » De fait, la bibliothèque, en face, était en train de se volatiliser.
La Décade de l’Imaginaire 2014, comme sa prédécesseure qui inaugurait cette opération numérique proposée par L’Atalante, présente un ensemble de nouvelles gratuites et de romans à prix réduit autour d’un thème global des littératures de l’imaginaire, cette année mettant en valeur l’imaginaire féminin sous toutes ses formes.
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Walking Dead, tome 20 : Sur le sentier de la guerre
Titre : Sur le sentier de la guerre
Série : Walking Dead, tome 20
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 4 juin 2014 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : Après un dernier briefing, Rick rassemble ses troupes et va au Sanctuaire. Il annonce à Negan que la Colline ne livrera plus de marchandises et lui propose une trêve. Negan refuse et apprend à Rick que Gregory et la Colline se sont joints à lui ! La vérité éclatera au prix d’une fureur destructrice déchainée dans un affrontement sanglant… causant des pertes des deux côtés.
J’ai étudié ton offre généreuse… et pour ma réponse, j’hésite entre va chier et va te faire enculer !
Notre came revient parfois plus vite qu’à l’accoutumée : le vingtième tome de la série comics Walking Dead suit son prédécesseur de « seulement » quatre mois. Et, comme le souligne le titre, le groupe des survivants toujours mené par Rick Grimes est « Sur le sentier de la guerre » vis-à-vis du groupe de Negan ; c’est le début de l’arc « All Out War » !
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La Tête en l’Ère n°30 chez ImaJn’ère
L’association ImaJn’ère poursuit la publication de son fanzine consacré aux littératures de l’imaginaire (SFFF ici) et notre participation au numéro 30 s’est révélée plutôt conséquente avec quelques biographies et toute la critique de l’anthologie d’ImaJn’ère 2014 : Rétro-fictions !
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Involution
Titre : Involution
Auteur : Johan Héliot
Éditeur : Nouveaux Millénaires
Date de publication : 2014 (janvier)Synopsis : L’AMAS – pour Anomalie Magnétique de l’Atlantique Sud – préoccupe les scientifiques du monde entier : si ce qu’enregistrent les instruments de mesure est avéré, on a peut-être affaire à un phénomène géophysique d’une ampleur inégalée depuis l’extinction des dinosaures. Les villes du continent sud-américain sont les premières à en percevoir les effets : à São Paulo, tous les appareils de communication commencent à se dérégler. Pas de chance pour Vincent, un Français qui vient juste d’être embauché par Globo, le nouveau géant brésilien de l’internet mondialisé ; ni pour Chloé, son ex, venue avant lui au Brésil pour fuir leur relation moribonde. C’est même encore pire pour la jeune femme : responsable du projet de forage pétrolier le plus ambitieux jamais conçu, elle se trouve aux premières loges pour assister à l’Apocalypse…
L’univers des abysses demeure un mystère à de nombreux points de vue, mais pas autant que celui des entrailles de la Terre. Un siècle et demi plus tôt, Jules Verne les avait peuplé d’une vie foisonnante. Une idée peut-être pas si absurde, d’ailleurs. La découverte de forme de vie extrêmophiles, capables de supporter d’énormes pressions et des températures élevées, a depuis relancé le débat. Bien sûr, plus personne ne rêve de dinosaures ou de créatures disparues de la surface, mais d’organismes unicellulaires , de bactéries plus âgées encore que ces bons vieux sauriens géants – plus résistantes, en somme, parce que discrètes et adaptées aux pires conditions d’existence concevables.
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Rétro-fictions
Titre : Rétro-fictions
Auteurs : Jeanne-A Debats (« Sempervirens »), Sylvie Jeanne Bretaud (« L’ombre de Whitechapel »), Arnaud Cuidet (« La Garde rouge »), Léon Calgnac (« La tour »), Francis Carpentier (« OYAPOC 1902 »), Brice Tarvel (« La porte bleue »), Jean-Hugues Villacampa (« Drôle de poulet »), Jean-Luc Boutel (« L’invasion des hommes-taupes »), Artikel Unbekannt (« Japon, année zéro »), Anthony Boulanger, (« Écarlate était le ciel »), Jérôme Verschueren (« Le chevalier noir »), Jean Bury (« La Rouille »), Julien Heylbroeck (« Marionnettes »), Bruno Baudart (« À l’ouest rien de nouveau »), Patrice Verry (« L’empereur, le préfet et l’ingénieur »), Brice Tarvel et Robert Darvel (« La machine à explorer Baker Street »)
Illustrateurs : Gérard Berthelot et Gregor
Éditeur : ImaJn’ère
Date de publication : 13 juin 2014Synopsis : Toute œuvre de fiction est une œuvre d’imagination. Serait-ce donc à tort que le langage courant attribuerait le terme « imaginaire » aux seules littératures relevant de la science-fiction, du fantastique ou de la fantasy ? On pourrait arguer que ces littératures, de par leur nature même, possèdent un « degré » supplémentaire d’imagination, mais ce serait rentrer dans un débat d’étiquette stérile. L’association ImaJn’ère préfère vous proposer une « littérature populaire », au sens de la créativité, de la distraction et de l’accessibilité à tous.
Dans ce recueil, vous découvrirez des textes pouvant s’apparenter à des genres aussi variés que le polar, la SF, le fantastique, l’humour, l’aventure, ainsi que d’autres que les inconditionnels de l’étiquetage auront bien du mal à classer.
Ces nouvelles possèdent cependant un point commun : toutes se déroulent entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe. Une anthologie rétro qui vous surprendra !Il fallait voir Hugues le Bouquiniste, dressé maintenant hors de ses donjons de carton, la claymore au poing, l’œil éclairé d’une redoutable lueur guerrière, face aux vélociraptors circulant comme une armée cuirassée avide de conquêtes.
« La porte bleue » – Brice Tarvel
Avec l’anthologie 2014 d’ImaJn’ère, nous touchons à tous les genres, il y a de tout au niveau du ton, et enfin nous explorons quasiment tous les continents ! Grande variété donc, permise par l’intitulé de l’appel à textes qui a conduit à cette publication : la plume portée vers le passé, le but était de surprendre en créant une aventure se déroulant entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle (plus exactement entre 1851 et 1949) ; tant en SFFF qu’en polar, les thèmes permettaient d’explorer énormément d’aspect (uchronies, univers steampunk, aspect gothique, utopies, genre noir, enquête, investigation, politique, etc.). Avec seize nouvelles de taille et d’univers très variables, la diversité est le maître mot offert au lecteur. La longue critique détaillée qui suit est à retrouver dans La Tête en l’Ère n°30 et le fruit de la collaboration entre Boudicca et Dionysos.
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Du sel sous les paupières
Titre : Du sel sous les paupières
Auteur : Thomas Day
Éditeur : Folio SF
Date de publication : 2012
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2013 (catégorie roman français)Synopsis : Saint-Malo, 1922. Sous la brume de guerre qui recouvre l’Europe depuis la fin de la Grande Guerre, Judicaël, seize ans, tente de gagner sa vie en vendant des illustrés. Mais, pour survivre et subvenir aux besoins de son grand-père, il lui arrive de franchir légèrement les bornes de la légalité. Jusqu’au jour où il rencontre la belle Mädchen. Et lorsque celle-ci disparaîtra, Judicaël fera tout pour la retrouver, en espérant qu’elle n’ait pas croisé la route d’un énigmatique tueur d’enfants surnommé le Rémouleur.
Saint-Malo restait une ville d’histoires, de rumeurs et de légendes. La guerre n’y avait rien changé. Et il était fort probable que la disparition de la brume de guerre et une paix durable n’y changerait rien. Avec ses remparts, ses bateaux et ses fameux corsaires, Saint-Malo faisait rêver depuis des siècles et attirait dans ses filets, avec une facilité déconcertante, les êtres d’exception.
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Fées, weed et guillotines
Titre : Fées, weed et guillotines
Auteur : Karim Berrouka
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (mai)
Récompenses : Prix Elbakin 2014 (meilleur roman français)Synopsis : La dernière fois que Jaspucine a mis un pied dans le monde des hommes, elle en a littéralement perdu la tête : la Révolution française n’a pas été une période très profitable pour les créatures féeriques. Sauf pour Zhellébore, l’enfoirée qui l’a envoyée à l’échafaud. La vengeance étant un plat qui se mange froid, Jaspucine est bien décidée à retrouver la traîtresse. Même si pour cela elle doit s’attacher les services d’un détective. Mais à force de remuer ciel et terre, c’est sur une conspiration bien plus grande que la fée et l’enquêteur vont tomber.
C’est qui ?
-Des emmerdes…
-Mais encore ?
Aucune réponse. Deuxième photo.
-Et elle ?
-La suite des emmerdes.
On avance à grands pas… Troisième photo.
-Et elle ? Encore des emmerdes, je suppose ?
-Encore plus d’emmerdes. »
Indéniablement, il y a un schéma général qui se dégage. -
Sous les jupes des filles
Titre : Sous les jupes des filles
Scénario : Audrey Dana, Murielle Magellan et Raphaëlle Desplechin
Réalisateur : Audrey Dana
Acteurs principaux : Isabelle Adjani, Alice Belaidi, Vanessa Paradis, Marina Hands, Géraldine Nakache, Julie Ferrier, Sylvie Testud, Audrey Dana, Audrey Fleurot, Laetitia Casta, Alice Taglioni, Guillaume Gouix, Pascal Elbe, Alex Lutz, Marc Lavoine, Nicolas Briançon
Date de sortie française : 4 juin 2014Synopsis : Paris. 28 premiers jours du printemps. 11 femmes. Mères de famille, femmes d’affaires, copines, maîtresses ou épouses… Toutes représentent une facette de la femme d’aujourd’hui : Complexes, joyeuses, complexées, explosives, insolentes, surprenantes… Bref, un être paradoxal, totalement déboussolé, définitivement vivant, FEMMES tout simplement !
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The Homesman
Titre : The Homesman
Œuvre originale : The Homesman, roman de Glendon Swarthout
Réalisateur : Tommy Lee Jones
Acteurs principaux : Tommy Lee Jones, Hilary Swank, Grace Gummer, Miranda Otto, Sonja Richter, John Lithgow, Meryl Streep, David Dencik, James Spader
Date de sortie française : 18 mai 2014
Récompenses : Sélection officielle Festival de Cannes 2014Synopsis : En 1854, trois femmes ayant perdu la raison sont confiées à Mary Bee Cuddy, une pionnière forte et indépendante originaire du Nebraska. Sur sa route vers l’Iowa, où ces femmes pourront trouver refuge, elle croise le chemin de George Briggs, un rustre vagabond qu’elle sauve d’une mort imminente. Ils décident de s’associer afin de faire face, ensemble, à la rudesse et aux dangers qui sévissent dans les vastes étendues de la Frontière.
J’attendais peut-être trop de la deuxième réalisation du grand Tommy Lee Jones, après le remarquable « Trois enterrements ».
Dans »The homesman », Jones filme les grands déserts américains, la dureté de la vie, notamment celle des femmes, devant se battre sur plusieurs fronts. Certaines ne trouvent pas l’âme sœur (Hilary Swank), d’autres y perdent carrément la raison. Quand la première décide de convoyer trois de ces jeunes femmes vers le Missouri, elle sait les dangers qui l’attende. Mais le destin met sur sa route un vieux loup solitaire qui, par appât du gain, décide de faire route avec la jeune femme. Pour les nostalgiques des westerns de la grande époque, ne vous attendez pas à un road movie épique, débridé. Jones filme la dureté de la vie, les grands espaces, l’incommunicabilité d’êtres qui souffrent de solitude. Le personnage d’ Hilary Swank femme pieuse en mal d’amour ne m’a pas complètement convaincu, même le grand Tommy m’a semblé parfois bien plus proche du cabotinage que de l’empathie. Bien sûr, ce duo insolite va rencontrer les archétypes du western, oui il y aura des indiens, des personnages peu scrupuleux, des lâches, des antipathiques indécrottables. Une fois le cahier des charges lié au genre rempli, la machine m’a semblé tourner à vide. Le film s’allonge durablement alors qu’un montage plus resserré m’aurait semblé plus approprié.
Un western féministe qui à le mérite de montrer le sort des femmes dans une période (1854) ou le machisme à la peau dure. Pas désagréable à regarder mais l’émotion reste bien trop rare.
Autres critiques : Cléo Ballatore