Fiction historique

Interview d'Enrico Marini à Quai des Bulles 2016

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Au festival Quai des Bulles de Saint-Malo 2016, nous avons eu l’honneur et l’avantage de pouvoir converser un certain temps avec Enrico Marini, venu notamment pour la sortie du cinquième de sa série d’Antiquité romaine, Les Aigles de Rome.

En résulte l’interview suivante d’environ une demi-heure à écouter, et que nous retranscrivons juste en-dessous. Merci à lui et à Solène Deltell pour avoir organisé cette rencontre.

http://www.audiomack.com/song/le-bibliocosme/interview-denrico-marini-20161029

Le Bibliocosme : M. Marini, bonjour. Déjà est-ce vous pouvez nous rappeler comment vous en êtes venus à l’écriture et à la bande dessinée en général ?

Enrico Marini : La bande dessinée, c’est depuis que je suis enfant. Je me rappelle de ma grand-mère qui m’achetait des BD, enfin c’était des fumetti italiens ; elle lisait aussi (Tex Willer, les Mickey, enfin les Topolino). Les super-héros m’ont aussi intéressé, les Spider-Man, etc. Je suis arrivé par cette voie-là. Pour la bande dessinée franco-belge, plutôt par Tintin (j’habitais en Suisse, il y avait surtout ça). J’ai lu davantage de BD franco-belge vers 12-13 ans, car une librairie a ouvert dans la ville d’à côté, parce que sinon que disons dans la région où j’habitais, ou même en Suisse à l’époque en général, la bande dessinée n’était pas très diffusée, surtout dans la partie alémanique. Là-bas on n’avait pas la tradition d’avoir des magasins spécialisés ou qui vendaient de la bande dessinée en kiosque. Justement, à part les Mickey, les Superman, les Tintin et les Astérix, c’était assez réduit. Donc, c’est à l’âge de 13 ans que j’ai commencé à découvrir des auteurs comme Moebius, Giraud, Bilal, Caza, Druillet et ça m’a ouvert un monde complètement nouveau. Par contre, le dessin m’a toujours intéressé, donc j’ai commencé très tôt, vers 4-5 ans. C’est un truc que j’ai toujours voulu faire, c’était un loisir. Et à 15-16 ans, j’ai commencé les Beaux-Arts, à Bâle en Suisse, et j’ai fait un apprentissage des arts du graphisme. Mais j’ai commencé très tôt à dessiner de la bande dessinée : j’ai eu l’occasion de dessiner ma première BD à l’âge de 17-18 ans, donc je suis rentré assez vite dans ce métier, ça fait presque 30 ans !

Le Bibliocosme : Vous vous définissez parfois comme un autodidacte…

Enrico Marini : Je pense oui, parce qu’on ne peut pas faire les écoles de Beaux-Arts à Bâle pour apprendre le dessin. A ma connaissance il n’y a pas de cours de bande dessinée, de mise en scène ou de narration, ce n’est pas l’école d’Angoulême ou de Saint-Luc, ça n’a rien à voir. Ce qui me manquait à l’époque, c’était justement d’apprendre le dessin à l’école, j’ai pris quelques cours mais très peu, c’est pour ça que je dis que je suis plutôt autodidacte en ce qui concerne le dessin. Finalement, je n’ai pas pris beaucoup de cours, j’ai appris en copiant d’autres, en copiant des photos, les gens dans la rue. Je me suis beaucoup nourri du cinéma et de la bande dessinée, de la peinture…

Le Bibliocosme : Vous travaillez plutôt seul ou en atelier ?

Enrico Marini : Non, seul, chez moi. Il y a un atelier chez moi, mais… il n’y a que moi (rires). Avec Enrico : moi et Enrico !

Le Bibliocosme : Quand vous créez des planches ou un volume entier, quel est votre moment préféré ?

Enrico Marini : J’aime bien l’écriture en fait ! Depuis que j’écris des histoires, j’aime bien la phase d’écriture, le moment où on fait des storyboards. C’est bien aussi la mise en page, la colorisation…, mais bon, ce n’est pas le même plaisir. C’est vraiment le moment où on crée quelque chose, qu’on prend des décisions, qu’on choisit où placer la caméra, comment raconter une scène, où on joue avec les personnages, c’est comme des acteurs qu’on doit mettre en place, c’est ça LE moment : le moment d’écriture et de la mise en scène. Finalement, c’est un peu comme du cinéma sur papier ; dans ma tête, c’est comme un film de toute façon : on choisit les plans, on choisit l’organisation d’une scène. Oui, je pense qu’on est assez proche. Et on n’a pas besoin d’un budget énorme, pour une bataille il faut juste un peu de volonté et la bonne documentation, et voilà ! Cela peut être une bataille, ça peut être une ville… C’est la grande liberté qu’on a, à côté il y a d’autres restrictions malheureusement mais j’adore le cinéma et je sais que le cinéma et les séries m’influencent vraiment pas mal dans l’écriture et dans la mise en scène, indirectement ou directement.

Le Bibliocosme : Vous qui avez travaillé avec plusieurs scénaristes comme Messieurs Desberg et Dufaux, c’est que ça vous manquait de ne pas faire ces choix-là seul ?

Enrico Marini : Disons que, comme j’ai toujours mis mon nez dans le scénario et que j’ai souvent collaboré d’une manière ou d’une autre, (notamment sur la série Le Scorpion), il y a plein de choses qui viennent de moi, plein d’idées où j’ai bougé le travail des scénarios, j’ai changé des trucs. De toute façon, le scénario c’est une base sur lequel on travaille : il sera jamais tel quel une fois que l’album sera fini. En tout cas, c’est comme ça que je vois la chose : pour moi, c’est juste une base. Les dialogues changent, les scènes changent ; ce que le scénariste me donne, c’est une proposition. Là dedans, il y a plein d’idées qui viennent de moi, il y a eu des échanges avant que le scénariste commence à écrire. Moi, j’ai besoin de ça et j’ai été assez clair là-dessus : je ne veux pas prendre un scénario tel quel et simplement l’illustrer, ça ne m’intéresse pas. Je me rappelle, par exemple, que pour Le Scorpion j’avais proposé le personnage et on avait discuté de ce qu’on pourrait faire avec ; j’avais pas mal d’illustrations avant, pour inspirer le scénariste, pour donner un certain nombre d’idées ; certains ont été retenues, d’autres pas, mais c’est un travail d’échange et donc il y a des choses qui sont à lui et des choses qui sont à moi, ça se mélange et il y a des choix qu’on accepte. Donc, c’est comme un couple où on doit accepter les défauts de l’autre, et vice-versa, trouver les solutions ensemble parce qu’on n’a pas toujours la même vision. C’est un travail d’équipe. Donc, sur le scénario, comme j’ai toujours mis mon nez dedans, passer à l’écriture tout seul ce n’était pas un moment que j’appréhendais à priori, je ne me sentais pas mal à l’aise, c’était presque naturel, et un besoin de créer mes propres personnages et univers ; je l’ai pris comme un défi pour voir si c’était possible.

Le Bibliocosme : En arrivant maintenant au cinquième des Aigles de Rome, vous avez vu que c’était possible, forcément.

Enrico Marini : Oui, c’est une série que j’ai commencé il y a dix ans. Après, j’ai alterné avec, entre autres, Le Scorpion. Mais oui, ça me paraît surréaliste : déjà cinq tomes ! Peut-être, pour les lecteurs, pas assez, je n’en sais rien, pour ceux qui aiment bien sûr, mais j’en suis assez content, et assez fier finalement. Surtout du dernier. Je suis très dur parfois avec moi-même, mais celui-là, je peux dire « voilà, celui-là c’est un album qui est sorti plutôt comme je le sentais, comme je voulais le faire ». Des fois, on n’arrive pas à atteindre le but qu’on s’est donné. Ici, je suis pas à 100% content, mais je suis assez content. Après, c’est de la BD qu’on fait, je ne vise pas non plus le prix Nobel… enfin quoi que (rires). On ne sait jamais !

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Le Bibliocosme : Dès le début, vous visiez au moins quatre tomes, c’est cela ?

Enrico Marini : Disons que j’avais une idée, j’avais écrit un scénario et j’avais envie de faire une trilogie en fait. J’ai commencé à écrire et à accumuler de la documentation, puis je me suis rendu compte, très vite, que soit je coupais plein de choses dans la première partie, soit je pouvais espérer que le lecteur suive et que je puisse aller jusqu’au bout de ce que je voulais raconter. J’ai assez vite compris que deux-trois albums, ce n’était pas suffisant et qu’après ce serait plutôt quatre tomes. Et, en fait, moi je voulais d’abord raconter l’épisode que j’ai raconté là dans ce tome 5 : le désastre de Varus, cette victoire des Germains ou la défaite des Romains, puis ce que ça a causé, pour l’Empire romain, pour l’Europe aujourd’hui ; ça a changé le cours de l’Histoire, vraiment. C’est un des événements dans l’Histoire de l’Europe qui ont tout bouleversé. Les Romains ont arrêté d’envahir la Germanie ; ils ont essayé encore deux-trois fois, mais ça n’a pas marché, et ça les a tellement choqués et bouleversés qu’ils se sont dit « il vaut mieux qu’on les laisse tranquille ». Ils ont voulu se dire « en fait, il n’y a pas grand-chose finalement à gagner là-dedans et il n’y a pas les mêmes richesses qu’on trouve en Gaule et la Germanie n’est pas tellement intéressante… ». Mais s’ils avaient occupé ce terrain, si les Germains avaient été romanisés, c’est certain que l’Europe aujourd’hui serait un peu différente. C’est ça qui m’intéressait, mais c’était juste la toile de fond. Moi j’avais envie de développer des relations entre les personnages principaux, et des confrontations, voir s’il a moyen de réconciliation entre les deux amis, après tout ce qu’ils vont subir et après tout le mal qu’ils se font. C’est donc avant tout une histoire d’amitié qui se brise. Je voyais très vite que trois ou quatre albums n’étaient pas suffisants. J’aurais dû probablement traiter le sujet du tome 5 sur cinq ou dix pages, j’aurais dû réduire cet événement ou faire juste l’ « after-bataille », par manque de moyens, s’il n’y avait pas eu l’intérêt du lecteur. Heureusement le lecteur suit et me soutient, cela me laisse la possibilité de développer des choses que j’avais envie de faire. Parfois, comme c’est souvent le cas, les personnages prennent leur propre vie et t’inspirent pour raconter plus que la trame principale. Aujourd’hui, j’envisage sept, peut-être huit albums, ce serait bien pour raconter ce que je veux entre Arminius et Marcus, et les événements qui ont eu lieu à cette époque. Le tome 5 boucle quelque chose d’important parce que plus rien ne sera comme avant après ça : il y a des personnages qui ne sont plus là et cela bouleverse ceux qui restent.

Le Bibliocosme : Il y a quelque chose d’irréversible.

Enrico Marini : Exactement.

Le Bibliocosme : Si on essaye de faire le bilan de cette amitié forcée sur les cinq premiers tomes, qu’est-ce que le lecteur est censé comprendre de leur amitié [entre le romain Marcus et le germain Arminius] ?

Enrico Marini : C’est une amitié compliquée, qui a démarré de manière un peu brutale ou même forcée. Le premier, Arminius, a été pris en otage jeune et a donc été forcé de quitter son pays pour être éduqué chez les Romains. L’autre, Marcus, n’était pas forcément content de le voir débarquer puisque son arrivée a bouleversé sa vie quotidienne à Rome. Il y a eu la confrontation, la compétition d’un personnage qui arrive, qui est censé être un esclave, mais qui ne se sent pas du tout esclave puisqu’il a sa personnalité et que c’est un noble lui-même ; c’est quelqu’un qui n’a peur de rien, c’est un rebelle, il ne va pas se plier. Donc le début est difficile pour les deux, mais ils ont quand même créé, on peut dire, une amitié, qui s’est brisée assez tôt à cause de l’ambition de l’un et de l’amour que l’autre a pu éprouver pour une fille. Malgré tout, il y a toujours un lien qui est là. Mais ce lien est tellement sensible, tellement fin. Là, ce qui arrive dans le tome 5 – vers la fin de l’album -, c’est quand même un truc irréversible. Ce n’est pas évident, très dur de voir s’ils peuvent un jour se « resserrer la main ».

Le Bibliocosme : Mais il y aura donc une confrontation directe dans les prochains tomes ?

Enrico Marini : C’est l’idée, oui.

Le Bibliocosme : Vous parliez documentation tout à l’heure. Concernant cette bataille de Teutoburg, vous avez utilisé quelles sources ou inspirations ?

Enrico Marini : Alors, j’ai lu pas mal de livres sur le sujet. Il y a des choses qu’on ne retrouve malheureusement plus, de la doc’ qui a disparu, mais on trouve quelques éléments, quelques anciens textes, très peu de témoignages. Je me base un peu là-dessus, et sur des théories faites par des experts, des historiens. Si ça colle à l’histoire que j’aimerais raconter, je les utilise ; j’essaye de respecter les événements de l’époque parce qu’ils sont connus. Souvent l’Histoire est écrite par les vainqueurs, mais ici, les vainqueurs, ce sont les Germains et eux ils ne laissaient pas de traces écrites, ce qui est un problème. Je travaille donc avec les sources écrites, qui ont été sûrement changées à l’époque pour des raisons de propagande, va savoir. Je pense malgré tout que parmi certains écrivains romains, on sent quand même une certaine admiration pour l’ennemi. Le gars, Arminius, qui a mené cette rébellion, certains le traitent bien sûr de traître, puisqu’il a une carrière incroyable dans l’armée romaine (on lui a quand même accordé la citoyenneté romaine, il a fait carrière, il est devenu officier.. tout ça alors qu’il était barbare). C’est quand même très particulier ; ça se faisait, ça existait, mais je pense que les Romains étaient très admiratifs de ses exploits : la façon dont il les a vaincu, comment il a battu trois légions, ça a dû causer beaucoup d’admiration par certains.

Le Bibliocosme : En plus, il a utilisé un peu une façon romaine pour les battre.

Enrico Marini : Entre autres, oui. La ruse aussi, et puis on peut dire que c’était une sorte de guérilla. Le côté stratégie était très intéressant. Et puis, quand même, c’est trois légions ! C’était un stratège. Un officier romain qui a vécu à l’époque voulait écrit là-dessus, il voulait faire tout un livre qu’on a malheureusement pas retrouvé, mais il a écrit quelque lignes sur le sujet et même s’il disait que c’était un traître, on sent vraiment qu’il avait de l’admiration pour lui. En fait, le coupable pour les Romains, c’est devenu le général en question, le légat Varus, qui était un consul. Il était, il me semble, le troisième homme le plus important de Rome, associé à la famille d’Auguste. Il fallait un coupable. Est-ce qu’il était vraiment coupable ? Moi, je montre quelqu’un de très désagréable, et pas très intelligent d’une certaine manière. C’est un moyen de dramatiser le scénario. C’est juste que ce n’était pas un « gentil » ; c’est quelqu’un qui a soumis la Syrie, qui a crucifié pas mal de gens, c’était certainement un salopard. Mais peut-être qu’il était un grand général malgré tout et beaucoup plus stratège que l’on pense. Une chose est claire : d’une manière ou d’une autre, il a subi une défaite énorme, une catastrophe. J’utilise des éléments connus, mais je les raconte à ma façon ; va savoir ce qui s’est vraiment passé, combien de victimes il y a eu… J’avais envie de traiter le sujet, mais pas non plus de faire un truc hyper réaliste, parce que tu ne peux pas, il n’y a pas assez d’éléments.

Le Bibliocosme : Dans ce tome 5, vous vous faites vraiment plaisir au niveau de la mise en scène des batailles justement, de la stratégie, avec beaucoup moins de dialogues…

Enrico Marini : C’est un album plus visuel. J’ai privilégié l’image, la mise en scène et l’atmosphère, je pense. J’ai enlevé du texte justement – j’espère que ça ne se lit pas trop vite, mais on a le temps de revenir en arrière pour regarder les images et les détails. C’est vraiment un album visuel et je voulais vraiment qu’on sente qu’il y ait un côté épique, que les images parlent d’elles-mêmes.

Le Bibliocosme : Épique et triste, oui. La grande double page vous a pris combien de temps ?

Enrico Marini : Pas tant que ça. En fait, il y a d’abord le crayonné et l’encrage. Donc pas tant que ça, deux-trois jours. Par contre, après, la mise en couleurs a pris plus de temps parce que j’avais pris une pause, j’avais fait autre chose entre temps, donc ça m’a cassé le rythme. Je m’étais réservé la mise en couleurs pour la fin, une fois que j’avais coloré et fini toutes les autres planches, et finalement j’ai eu un peu de mal à me remettre dessus. J’ai mis plus de temps que d’habitude, parce que pour la couleur, normalement, pour une planche, je compte une journée de travail, c’est-à-dire entre six et huit heures. Donc une double page, ce serait normalement deux jours de travail, mais là ça m’a pris un peu plus de temps, parce que je n’arrivais pas à rentrer dedans et que je passais mon temps à faire autre chose aussi, j’avoue. Mais je suis content de ce que j’ai fait, le résultat est bon. D’ailleurs, on peut dire qu’il y a quatre pages de plus dans cet album, dont cette double page, qui n’est pas forcément nécessaire mais, comme il n’y a pas de textes, qui amène le lecteur à se plonger dans la bataille. C’est un bonus parce qu’il a dû attendre une année de plus, une année où j’ai fait d’autres trucs, j’ai écrit trois-quatre scénarios pour des projets futurs, j’ai lu beaucoup, j’ai fait d’autres travaux. Je me dis que le lecteur a dû attendre un an de plus et voilà c’est un petit cadeau que j’offre, le prix de l’album est le même. C’est sympa d’avoir un truc en plus. C’était chouette de le faire, surtout sur une double page car le faire dans une case, c’est quand même frustrant.

Le Bibliocosme : Quels sont donc ces projets qui vous occupent maintenant ?

Enrico Marini : Sans dévoiler trop de choses, il y a un polar, un thriller, un western… (rires) On bosse aussi sur le prochain Scorpion, sur lequel je vais aussi travailler sur le scénario. C’est avec des gens différents que j’aime, que j’adore. Le prochain projet sur lequel je travaille, ça je vais l’annoncer plus concrètement dans le courant de l’année prochaine, je viens de commencer là, je montre certaines choses sur internet, sur ma page Facebook.

Le Bibliocosme : J’ai vu par contre que pour le troisième tome de L’Étoile du désert vous n’êtes pas annoncé en tant que dessinateur ; est-ce que vous suivez quand même ce travail ?

Enrico Marini : Non, non. C’est d’ailleurs M. Labiano qui vient de passer là. C’est lui qui a fait tout le travail. Moi, j’étais juste là pour le motiver et le freiner (rires). C’était plutot un rôle de supporter, c’est vraiment Hugues [Labiano] qui a tout fait, tout le travail de dessin. Concernant le scénario, j’ai donné quelques idées, que les bonnes (rires), mais sinon c’est un album écrit que par Desberg et Labiano. Mon rôle n’était pas grand là-dedans.

Le Bibliocosme : Merci à vous.

Et c’était l’heure d’aller manger après cette interview !

Kaamelotien de souche et apprenti médiéviste, tentant de naviguer entre bandes dessinées, essais historiques, littératures de l’imaginaire et quelques incursions vers de la littérature plus contemporaine. Membre fondateur du Bibliocosme.

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