Fantasy

Le Monstre de Westerham / Le Prix de la trahison (nouvelle)

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Titre : Le Monstre de Westerham / Le Prix de la trahison (nouvelle)
Auteur : Érik Wietzel
Éditeur : Mnémos (dans l’anthologie Reines et Dragons)
Date de publication : juin 2012

Synopsis : D’un univers à l’autre, de l’exaltation aventureuse à la retenue intimiste, tout l’éventail de la Fantasy se déploie, porté par sa créature la plus légendaire et par sa figure la plus complexe. Drégonjon et son Elfrie, Chuchoteurs du dragon, Reines protectrices ou vengeresses, Sœurs de la Tarasque, Éveilleuse entre deux mondes, Déesse aux deux visages : vivez les frissons de l’épopée et de l’émotion, assistez à la confrontation de ces Reines et Dragons ! Réalisée en partenariat avec les Imaginales, le festival d’Épinal où le meilleur des auteurs de la fantasy française et mondiale se retrouve chaque année, l’anthologie « Reines et dragons » s’inscrit dans la lignée de « Rois et capitaines », « Magiciennes et sorciers » et « Victimes et bourreaux ».

Note 3.5

Faire retraite n’est pas conduire l’arme au fourreau mais à la forge.

Érik Wietzel est un auteur déjà bien rompu à la fantasy pure (La Porte des Limbes, Cycle d’Elamia, Les Dragons de la Cité rouge) et sa nouvelle « Le Monstre de Westerham » ne dépareille pas de ses habitudes d’écriture (en matière de fantasy, car il est aussi largement passé à l’écriture de thriller depuis).

Encore une fois, nous tombons sur une étrangeté dans le titre : « Le Monstre de Westerham » s’affiche en tête de la nouvelle et dans la table des matières, pourtant nous trouvons « Le Prix de la trahison » en haut de la mise en page. Étrange donc, sachant que les deux titres sont suffisamment mystérieux sur le ton de la nouvelle ; peut-être est-ce là un problème semblable à celui rencontré par Justine Niogret pour « Achab était amoureux / « La Grande Déesse de fer de la Miséricorde ».

D’abord, nous suivons le duo Askelle et Klarion : la première, malgré les conseils et envies de son frère, part dans la quête d’un Crâne de Valeur. D’un autre côté, nous rencontrons Ayline, souveraine d’Arnilton mais reine réfugiée à Straton, qui cherche à reconquérir sa capitale. Les deux quêtes vont inévitablement se croiser en un dénouement bien trouvé.

Érik Wietzel a suffisamment bien tourné ses descriptions pour éviter toute conclusion trop rapide et finalement, n’est-ce pas dire qu’une nouvelle est bonne quand on ne peut pas décemment en dévoiler davantage ? Il réussit quand même en quelques pages à mettre dans son récit à la fois une petite mythologie, quelques fausses pistes et une conclusion abrupte.

Autres critiques : Dawn (Les Découvertes de Dawn), Marie et Anne (Même les sorcières lisent) et Nyxx (Nyxx Chronicles)

Reines et Dragons Lecture commune 2015

Kaamelotien de souche et apprenti médiéviste, tentant de naviguer entre bandes dessinées, essais historiques, littératures de l’imaginaire et quelques incursions vers de la littérature plus contemporaine. Membre fondateur du Bibliocosme.

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