Wolf-Man, tome 4
Titre : Wolf-Man, tome 3
Série : Wolf-Man, tome 3 (The Astounding Wolf-Man)
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Jason Howard
Éditeur : Glénat Comics
Date de publication : 4 juillet 2012 (2011 en VO chez Image Comics)
Synopsis : Gary Hampton est un riche homme d’affaires pressé, dont la vie va être bouleversée le jour où il se fait agresser par un loup-garou dans les bois. Petit à petit, il va devenir une créature de la nuit et devra apprendre à maîtriser ses pouvoirs et ses pulsions. Il va aussi découvrir progressivement un monde occulte où les lycanthropes vivent en clans rivaux, et prendre conscience de l’existence d’autres monstres tels que les vampires…
– L’aile nord a été reconvertie en quartiers d’habitation. Tu arriveras à te passer de ta salle de projection ?
– Je vais gérer.
Déjà le dernier des quatre tomes consacrés par Glénat Comics à Wolf-Man de Robert Kirkman, et un volume qui tente de conclure la série de belle manière.
C’est déjà un bon point : Robert Kirkman aura défini sa saga Wolf-Man de manière limitée, avec une fin programmée, ce qui est louable, dans un monde où on tire toujours sur la corde de la rentabilité commerciale et financière. Pour autant, du point de vue du style comme de l’histoire, a-t-on vraiment atteint un achèvement ?
L’auteur nous ballade d’un combat à un autre, car il reste peu de pages pour que Wolf-Man fasse front devant tous ses ennemis. La série garde donc son quota d’action dans ce tome et c’est plutôt bien écrit, même s’il n’y a toujours pas de « bons mots » spécifiques à en tirer. Les événements s’enchaînent comme prévu, car on commence à bien cerner les personnages et les intrigues sous-jacentes, et le dessin de Jason Howard est toujours parfaitement adapté à tout cela. Toutefois, on ne peut s’empêcher de trouver qu’il est toujours aussi difficile de savoir terminer correctement une série : tout boucler sans possibilité de retour ? dévoiler un pan plus grand de l’intrigue ? ou bien, tout simplement, s’arrêter net ? Chacun se fera sa propre idée sur cette fin aigre-douce ; je trouve, personnellement que Robert Kirkman aurait pu faire bien mieux en assumant jusqu’au bout la violence incluse dans l’ensemble de ces quatre tomes.
Une série qui aura donc vivoté, à l’image de ce dernier tome, entre les bonnes habitudes de Robert Kirkman et de profonds enlisements dans les classiques des genres fantastique et super-héroïque, mais qui aura reçu une très belle édition de la part de Glénat Comics. Désormais pour voir Wolf-Man, il faudra scruter les autres séries du « Kirkman-verse » qui autoriserait au personnage quelques interventions « caméos », à moins que, comme le sous-entend l’épilogue, les auteurs sont à nouveau tentés de relancer la machine et leur personnage avec.