Les annales de la Compagnie noire, tome 2 : Le château noir
Titre : Le château noir
Cycle : Les annales de la Compagnie noire, tome 2
Auteur : Glen Cook
Éditeur : L’Atalante / J’ai lu
Date de publication : 1999 / 2008 (1984 pour la version originale)
Synopsis : D’étranges disparitions se succèdent dans la ville de Génépi : cadavres et vivants se volatilisent, proies d’un mystérieux commerce nocturne. Y aurait-il un rapport avec le château noir, cette sombre éminence qui domine la ville, cette verrue monstrueuse qui semble croître de jour en jour ? Possible… En tout cas, la Dame semble prendre la menace très au sérieux et dépêche la Compagnie sur place pour voir de quoi il retourne. Coincée entre l’horreur qui grandit aux abords du château et la peur que lui inspire son commanditaire, la légendaire Compagnie noire pourrait bien envisager pour la première fois de son histoire de rompre son contrat et de redéfinir ses allégeances…
Tous les hommes naissent condamnés, disent les sages. Tous tètent le sein de la mort. Tous s’inclinent devant ce monarque silencieux. Ce souverain des ténèbres lève un doigt. Une plume volette et se pose à terre. Nulle raison dans son chant. Les bons partent jeunes. Les mauvais prospèrent. Il règne sur les seigneurs du chaos.
Malgré ses précédentes mésaventures au service de la Dame, pas question pour la Compagnie noire de rompre son contrat ! Celle-ci se rend donc à sa demande dans la ville de Génépi où d’étranges disparitions ne cessent de se multiplier de façon inquiétante. Voilà donc nos mercenaires repartis pour une mission au service de leur bien mystérieux employeur pour laquelle la peur qu’ils éprouvent est loin d’avoir diminuée, bien au contraire… « Le château noir » se situe dans la droite lignée du précédent tome, aussi si vous n’avez pas déjà accrochés aux aventures des membres de la compagnie noire, passez votre chemin. On retrouve le style vif et brutal propre à Glen Cook qui n’y va d’ailleurs pas de main morte avec ses personnages que l’on prend plaisir à retrouver.
L’intrigue se complexifie et on en apprend davantage sur l’univers élaboré par l’auteur qui se révèle aussi intéressant que surprenant à mesure que nous sont révélés de nouvelles perspectives et de nouveaux enjeux. Un petit bémol toutefois, lié à la construction narrative de ce second volume qui nous propose de suivre en sus des membres de la compagnie un homme tout ce qu’il a de plus ordinaire mais mêlé de prêt aux mystérieuses disparitions de Génépi. L’idée est originale (et sera de nouveau exploitée à de multiples reprises dans les tomes suivants) mais cette fois la Compagnie passe un peu trop au second plan ce qui a pour effet de considérablement ralentir le rythme de lecture et d’endormir quelque peu l’intérêt du lecteur. Heureusement, l’auteur finit par rectifier le tir dans la dernière partie du roman et nous offre un final des plus prenant qui ne peut que donner envie de se plonger dans le tome suivant.
Voir aussi : Tome 1 ; Tome 3 ; Tome 4 ; Tome 5 ; Tome 6 ; Tome 7 ; Tome 8 ; Tome 9 ; Tome 10 ; Tome 11 ; Tome 12 ; Tome 13
Autres critiques : Lutin82 (Albédo – Univers imaginaires) ; Apophis (Le culte d’Apophis) ; Xapur (Les lectures de Xapur)
Aucun commentaire
belette2911
Je n’ai pas adhéré au premier tome et j’ai laissé tomber la suite…
Boudicca
Je peux le comprendre, ça reste très spécial…
belette2911
Pourtant, la série avait tout pour me plaire !!
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