-
States of Grace
Titre : States of Grace
Réalisateur/Scénariste : Destin Cretton
Acteurs principaux : Brie Larson, John Gallagher Jr, Kaitlyn Dever, Rami Malek, Keith Stanfield, Kevin Hernandez
Date de sortie française : 23 avril 2014
Récompenses : Mention spécial du jury à Destin Cretton et Prix de la meilleure interprétation féminine à Brie Larson au Festival de Locarno 2013, Meilleur montage au Independent Spirit Awards 2014 pour Nat SandersSynopsis : Sensible et déterminée, Grace est à la tête d’un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.
Grace travaille dans un centre d’ados en difficulté avec notamment Mason son compagnon. Jeune femme déterminée et sensible, elle-même victime de violences à l’adolescence, dirige l’équipe pédagogique avec détermination. Un jour, une jeune fille en souffrance débarque au centre, son histoire ressemble à celle de Grace. Un torrent d’émotion submerge la jeune femme.
Destin Cretton nous offre un premier film poignant avec une justesse de ton époustouflante. Grace lutte avec ses propres démons, mais découvre enfin l’apaisement et l’amour dans les bras de Mason. Mais l’arrivée de Jayden, la ramène à ses traumatismes, Pourra-t-elle envisager un avenir à deux ? On pourrait se croire dans un documentaire tant l’intensité des scènes est forte. D’un réalisme bluffant, à fleur de peau, , ces héros ordinaires sont continuellement sur le fil tendu de l’émotion. Tout y est juste, bouleversant, déchirant. Grand coup de cœur à la formidable Brie Larson et à l’ensemble de la distribution en tout point remarquable.
Destin Cretton un nom à retenir. Préparez vos mouchoirs.
-
Joe
Titre : Joe
Réalisateur : David Gordon Green
Acteurs principaux : Nicolas Cage, Tie Sheridan, Gary Poulter, Adriene Mishler, Aaron Spivey-Sorrells
Date de sortie française : 30 avril 2014
Livre original : Joe de l’écrivain américain Larry Brown (1991)Dans une petite ville du Texas, l’ex-taulard Joe Ransom essaie d’oublier son passé en ayant la vie de monsieur tout-le-monde : le jour, il travaille pour une société d’abattage de bois. La nuit, il boit. Mais le jour où Gary, un gamin de 15 ans arrive en ville, cherchant désespérément un travail pour faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et de devenir, pour une fois dans sa vie, important pour quelqu’un. Cherchant la rédemption, il va prendre Gary sous son aile…
Bon par ou commencer. Un film encensé par la critique, le retour en grâce de Nicolas Cage (si, si c‘est possible), un sujet fort. Autant de voyants au vert.
Et bien, ce film m’a laissé bien amer, déçu, mis mal à l’aise. On est ici dans affreux, sales et méchants, on peut même y rajouter violents et décérébrés. Pas un personnage pour racheter l’autre. Pourquoi pas me direz-vous ? Oui mais alors pourquoi cette complaisance, alors que ce sont tous de beaux salopards ? David Gordon Green filme (assez mal d’ailleurs) ça avec une bienveillance qui m’a écœuré.
Quand au personnage de Cage, ancien taulard qui voit remonter sa violence et sa haine sous le prétexte qu’il prend sous aile un ado, il est à la limite du grotesque.Cage éructe, tousse comme un tuberculeux, picole comme un trou mais surtout cabotine un max. Moi qui croyait au retour du bon acteur qu’il a été (si, si c‘est possible) , un peu à la Travolta quand has been, il croisa la route de Tarantino pour le génial Pulp fiction, c’est raté. Quand aux femmes, seul le rôle de putain semble être droit de citer dans cet univers. Grande classe. Seul le jeu du jeune Tye Sheridan déjà remarqué dans l’excellent Mud arrive à nous arracher un semblant de compassion. On voit arriver la fin sans surprise mais avec soulagement tant ces deux heures sont nauséabondes.
Au final, l’addition est bien lourde et le plaisir évanoui depuis belle lurette.
Autres critiques : Cachou (Les Lectures de Cachou)
-
Daemone
Titre : Daemone
Auteur : Thomas Day
Éditeur : Le Bélial’ / Folio SF
Date de publication : 2001 / 2014Synopsis : David Rosenberg est mort. Vive David Rosenberg 2.0 ! Ou plutôt vive Dæmone Eraser, comme il se fait appeler depuis sa résurrection. Star plus que célèbre et richissime du Jeu – des combats à mort opposant dans l’Arène des gladiateurs surentraînés –, Dæmone n’a plus le goût à la vie depuis le coma irréversible de Susan, sa femme. Mais un jour surgit Lhargo, un Guerrier du temps, un Alèphe, un de ces extraterrestres insectoïdes dont l’humanité ignore tout ou presque. Et avec lui, un marché que Dæmone ne peut refuser : tuer cinq personnes et retrouver, enfin, celle qu’il aime plus que tout.
Maintenant, Daemone comprend que l’enfer où il doit chercher Susan n’est pas un lieu géographique mais une région de l’esprit, obombrée par l’amour, où la volonté peut étouffer la raison, l’étrangler jusqu’à l’anéantir. Une zone où il ne reste plus qu’une idée. Susan. Une déesse. Une obsession. Une zone où la vie de sa femme vaut cinq meurtres autant que cinq millions. Cinq milliards. Dans cette zone les ordres de grandeur gisent annihilés, écrasés par le talon de l’amour. La seule chose qui compte, c’est de savoir si on peut en revenir pour profiter de ce qu’on est allé y chercher.
-
Joker Anthologie
Titre : Joker Anthologie
Scénaristes : Bill Finger, Bob Kane, Jerry Robinson, David Yern Reed, John Broome, Dennis O’Neil, Steve Englehart, Len Wein, Gerry Conway, Mike W. Barr, Alan Grant, Paul Dini, Chuck Dixon, Ed Brubaker, Mark Waid et Andy Kubert
Dessinateurs : Jerry Robinson, Dick Sprang, Lew Sayre Schwartz, Carmine Infantino, Neal Adams, Marshall Rogers, Walt Simonson, José Luis Garcia-Lopez, Alan Davis, Norm Breyfogle, John Byrne, Pete Woods, Doug Mahnke, Brian Bolland et Andy Clarke
Éditeur : Urban Comics (DC Anthologie)
Date de publication : 21 mars 2014 (1940-2013 en VO chez DC Comics)Synopsis : Il est le pire ennemi du plus grand détective du monde, le plus célèbre de tous les malfaisants, le Clown prince du Crime… le Joker ! Dans cette anthologie inédite, retrouvez les plus grands méfaits de ce scélérat au sourire démoniaque qui hante les nuits de Gotham City depuis près de 75 ans ! Une sélection d’épisodes servie par les plus grands noms du comic book.
Je suis peut-être dément… mais je ne suis pas fou !
Cela devient une très bonne habitude, en mars comme en décembre, Urban Comics nous propose une nouvelle anthologie de courts récits issus de son vaste catalogue DC Comics. Nous encourageons largement cette initiative éditoriale, car elle permet toujours aux novices comme aux plus grands fans de se constituer une bibliothèque de référence sur un sujet précis. Après le catalogue DC en général, puis Superman, l’auteur Jack Kirby, et enfin Batman, c’est au tour du Joker, le Prince du crime, de faire l’objet d’une telle publication.
-
Nouvelle bande-annonce pour Sin City : A Dame to Kill for / J’ai tué pour Elle
Court trailer aujourd’hui pour la nouvelle adaptation de l’oeuvre mythique de Frank Miller, Sin City ! Le film arrive en août aux États-Unis (pas de date pour la France pour l’instant).
Synopsis : Une femme, forcément fatale, rôde dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle.
-
Sin City, tome 4 : Cet enfant de salaud
Titre : Cet enfant de salaud (That Yellow Bastard)
Série : Sin City, tome 4
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 18 mars 2014 (1996 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Hartigan, vieux flic brisé par le sénateur Roark, est libéré après huit ans de prison et se bat jusqu’à la mort pour sauver Nancy Callahan des griffes d’un violeur et tueur en série, qui n’est rien d’autre que le fils du tout puissant Roark.
Corruption, dépravation mais aussi exaltation du sacrifice, sont au centre de Cet enfant de salaud, où Miller revient aux registres narratifs de The Hard Goodbye tout en déployant un effort particulier dans la construction de la psychologie du personnage. Pour la première fois, l’auteur utilise la couleur dans une série jusqu’là rigoureusement en noir en blanc.Le pouvoir, ça ne vient pas d’un badge ou d’un flingue. Le pouvoir, ça vient du mensonge, du gros mensonge et de faire en sorte que le monde entier collabore avec toi une fois que tout le monde s’est mis d’accord sur des choses qu’au fond d’eux-mêmes ils savent fausses, alors c’est dans la poche. T’es le patron. Tu peux déformer la réalité autant que tu veux et ils t’y encourageront.
John Hartigan est le troisième personnage principal de l’univers de Sin City. Dans Cet enfant de salaud, lui, le flic pré-retraité qui lutte contre la corruption et les abus sexuels, affronte en deux temps le fils du puissant Roark.
-
Sin City, tome 3 : Le grand carnage
Titre : Le grand carnage (The Big Fat Kill)
Série : Sin City, tome 3
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham
Date de publication : 18 mars 2014 (1995 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : La vieille ville de Sin City est une forteresse bien gardée dont les belles de nuit ont fait leur quartier général. A la différence de bien des quartiers chauds connus à travers le monde, ici il n’y a pas besoin de souteneurs. Les filles sont armées jusqu’aux dents et ce sont elles qui font régner « la loi ». Alors, quand un flic ripou armé de mauvaises intentions pénètre dans la vieille ville pour malmener l’une d’elles, il ne sait pas qu’il va y perdre la tête et déclencher un grand carnage ! L’épisode permet de retrouver Dwight (J’ai tué pour elle) et surtout la « prostituée-acrobate-Ninja », Miho.
On doit défendre ses amis. Parfois, ça signifie mourir. Parfois, ça signifie tuer un paquet de gens.
Dwight, le héros de J’ai tué pour Elle, est de retour et il a du pain sur la planche. Sa nouvelle copine s’est faite sauvagement aborder par Jack, son ex particulièrement violent, et ses potes. Basin City recèle une nouvelle histoire louche, glauque et sale où la violence est quotidienne et où défourailler est un sport national.
-
L’accroissement mathématique du plaisir
Titre : L’accroissement mathématique du plaisir
Auteur : Catherine Dufour
Nouvelles : Je ne suis pas une légende ; Le sourire cruel des trois petits cochons ; L’immaculée conception ; Vergiss mein nicht ; La lumière des elfes ; Rhume des foins ; Le jardin de Charlith ; Mater Clamorosum ; Confession d’un mort ; Valaam ; Le cygne de Bukowski ; Kurt Cobain contre Dr No ; Une troll d’histoire ; La perruque du juge ; Le poème au carré ; L’accroissement mathématique du plaisir ; La liste des souffrances autorisées ; L’amour au temps de l’hormonothérapie génique ; Un soleil fauve sur l’oreiller ; Mémoires mortes ; Un temps chaud et lourd comme une paire de seins
Éditeur : Le Bélial / Folio SF
Date de publication : 2008 / 2011
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire pour « L’immaculée conception » (catégorie nouvelle)Synopsis : Science-fiction, fantastique et fantasy… Catherine Dufour aborde l’ensemble de ces domaines avec un égal bonheur et s’affirme ici comme une nouvelliste de tout premier plan. Au programme: des préfaces signées Richard Comballot et Brian Stableford, vingt récits dont sept inédits, une postface de Catherine Dufour, un entretien, une bibliographie exhaustive.
C’est marrant, plus on est pauvre, plus on doit se farcir d’incitation à dépenser. Ne jamais subir de pub est un signe extérieur de richesse. (Mémoires mortes)
De Catherine Dufour, je n’avais jusqu’à présent expérimenté que deux ou trois nouvelles disséminées ici et là dans quelques anthologies. L’auteur a pourtant su s’imposer depuis plusieurs années, au point de figurer aujourd’hui parmi les auteurs incontournables des littératures de l’imaginaire. J’ai donc entrepris il y a peu de combler mon ignorance grâce à cet « Accroissement mathématique du plaisir », et quelle lecture !
-
Cris
Titre : Cris
Auteur : Laurent Gaudé
Éditeur : Actes Sud (Babel) (puis Le Livre de Poche)
Date de publication : 2001Synopsis : Ils se nomment Marius, Boris, Ripoll, Rénier, Barboni ou M’Bossolo. Dans les tranchées où ils se terrent, dans les boyaux d’où ils s’élancent selon le flux et le reflux des assauts, ils partagent l’insoutenable fraternité de la guerre de 1914. Loin devant eux, un gazé agonise. Plus loin encore, retentit l’horrible cri de ce soldat fou qu’ils imaginent perdu entre les deux lignes du front, » l’homme-cochon « . A l’arrière, Jules, le permissionnaire, s’éloigne vers la vie normale, mais les voix de ses compagnons d’armes le poursuivent avec acharnement. Elles s’élèvent comme un chant, comme un mémorial de douleur et de tragique solidarité.
Je me demande bien quel visage a le monstre qui est là-haut qui se fait appeler Dieu, et combien de doigts il a à chaque main pour pouvoir compter autant de morts.
C’est un Cris, c’est un chant… c’est aussi le désert et le vent ! Ah non, pardon. Lapsus. Car ici, nous n’avons pas droit à de belles Musulmanes, mais à des Poilus tous aussi sales et fous les uns que les autres…
-
Bande-annonce de Sin City : A Dame to Kill For !
Après s’être longuement fait attendre, le nouvel opus de la franchise Sin City, A Dame to Kill For (J’ai tué pour Elle), de Frank Miller et Robert Rodriguez se prépare à arriver pour l’été 2014. La première vraie bande-annonce est enfin là !
Synopsis : Dans les ruelles obscures de Sin City, Dwight cherche à se venger de la femme qui l’a trahi, Ava Lord, tandis que Nancy tente de se remettre de la mort de Hartigan.