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Le loup des mers
Titre : Le loup des mers
Scénariste et dessinateur : Riff Reb’s
Éditeur : Soleil (collection Noctambule)
Date de publication : 2012Synopsis : Après un naufrage, Humphrey Van Weyden, un gentleman fluet, est recueilli puis enrôlé de force comme mousse par Loup Larsen, un terrifiant capitaine de goélette, buveur, violent mais très cultivé. Ce capitaine, athée, éprouve peu à peu une sorte d’estime teintée de mépris pour Humphrey, à l’inverse, très religieux : « si vous savez que quand vous mourrez, vous irez dans un monde meilleur, alors, pourquoi avez-vous peur de mourir ? ». Ainsi naissent les premières joutes verbales – pleines d’humour et d’esprit – qui rythment ce passionnant récit d’aventure, et qui redoubleront à l’arrivée d’une jeune femme, un futur enjeu
pour ces deux hommes.Je vais vous dire le fond de ma pensée. L’homme est un animal médiocre et sans l’apparition de la conscience, il aurait disparu de cette planète depuis bien longtemps. Mais le prix à payer, c’est la conscience de sa propre mort et c’est lourd ! Alors il a inventé l’idée de l’immortalité pour accepter cette inévitable échéance et l’idée d’âme pour asseoir sa prétendue supériorité sur le règne animal. Je ne crois ni en Dieu, ni en l’Homme.
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Sin City, tome 5 : Valeurs familiales
Titre : Valeurs familiales
Série : Sin City, tome 5
Scénariste et Dessinateur : Frank Miller
Éditeur : Rackham (fiche officielle)
Date de publication : 21 août 2014 (1997 en VO chez Dark Horse Comics)Synopsis : Sin City, comme toutes les villes où règne le crime et la violence, a une pègre et cette pègre a un parrain, don Giacco Magliozzi. Comme tous ses semblables, il a un code d’honneur et des valeurs, la famille par-dessus tout, avec lesquels il ne badine pas du tout. Un soir, à la sortie d’un restaurant un petit truand filngue un indic’ et sa copine, qui n’est autre que la nièce de Magliozzi. Le malheureux petit truand va devoir faire face à la vengeance du parrain. Une traque impitoyable démarre aussitôt… mais les choses se compliquent quand une balle perdue tue une fille de la Vieille Ville. Miho, la terrible petite tueuse, reprend du service… la pègre de Sin City va en faire les frais.
Valeurs familiales est le seul tome de la série Sin City a ne pas avoir été préalablement publié sous forme de comics. À l’occasion du vingtième anniversaire de la publication du premier épisode de Sin City, Rackham réédite l’intégralité de la série dans un nouveau format et avec de nouvelles couvertures, spécialement dessinées par Frank Miller. Couverture cartonné, dos rond, tranche-fil rouge… tout pour en faire un collector.– Vous me passerez les menottes ! Et puis vous me donnerez la fessée en m’appelant « Belinda » ! C’est ce que me fait Douglas !
– Ah, la vache ! J’ai le chic pour les trouver.Les éditions Rackham poursuivent leur réédition complète de la série Sin City de Frank Miller dans un style immaculé et avec des couvertures toute neuves signées de l’auteur lui-même, toujours à la fois scénariste et dessinateur sur sa franchise phare.
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Bande de filles
Titre : Bande de filles
Scénario : Céline Sciamma
Réalisateur : Céline Sciamma
Acteurs principaux : Karidja Touré, Assa Sylla, Lindsey Karamoh, Mariétou Touré,Idrissa Diabaté, Rabah Nait Oufella
Date de sortie française : 22 octobre 2014
Récompenses : Sélection Quinzaine des réalisateurs Cannes 2014.Marieme vit ses 16 ans comme une succession d’interdits. La censure du quartier, la loi des garçons, l’impasse de l’école. Sa rencontre avec trois filles affranchies change tout. Elles dansent, elles se battent, elles parlent fort, elles rient de tout. Marieme devient Vic et entre dans la bande, pour vivre sa jeunesse.
La jeune Marième, trop vite mise devant la dureté de la vie, s’émancipe en rencontrant trois filles qui n’ont pas froid aux yeux. Après le magnifique « Tomboy », j’attendais avec impatience le nouveau film de Céline Sciamma. Et le résultat a fière allure.
Céline Sciamma filme ses personnages sans les juger, ce n’est pas important ici. Elle nous montre comment on se construit malgré les obstacles, les erreurs, les coups durs. Marième/Vic sait qu’elle ne peut compter que sur elle-même, quitte à se tromper. Le film rend compte aussi de l’échec de nos politiques successives, tant éducatives que sociales. Le désespoir semble chevillé au corps de cette jeunesse qu’on a pas pu ou su préparer à un avenir acceptable. Pas étonnant que la violence et les petites combines fleurissent jour après jour lorsque l’on vit justement au jour le jour. Le regard de Sciamma sur la banlieue est juste, ces actrices toutes inconnues donnent une pèche incroyable à son film. La jeune Karidja Touré, entre fragilité et dureté, est la grande révélation de cette bande de filles. Avec ses trois compères, elle donne une justesse et une énergie indiscutable au film, magnifié par une mise en scène inspirée.
Céline Sciamma confirme à ceux qui pouvaient encore en douter qu’elle est l’une des cinéastes les plus douée de sa génération.
Autres critiques : Aurélie (Les Curieuses)
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Walking Dead, tome 21 : Guerre totale
Titre : Guerre totale
Série : Walking Dead, tome 21
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 15 octobre 2014 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : Après la contre-attaque de Negan sur Alexandria, les dégâts et les pertes sont lourds. Negan a réussi à convaincre certaines personnes de changer de camp. Ezéchiel, quant à lui, est effondré par la mort de son tigre Shiva, et Rick ne peut plus compter sur lui pour le moment. La guerre est loin d’être terminée et son issue reste plus que jamais incertaine. Ce tome clôt l’arc narratif de » All Out War « .
Pour quoi est-ce que tu te bats ? Nous, on se bat contre un taré qui menace de nous tuer si on ne lui donne pas la moitié de ce qu’on a. On se bat pour une vie paisible… après avoir survécu à des choses horribles.
Guerre totale n’est pas un titre qui mise sur la nuance ou sur le mystère… Dans le 21e tome de Walking Dead, le lecteur s’attend (ayant raisonnablement suivi la série de comics depuis un bon bout de temps) à voir quelques morts s’empiler et les coups de théâtre se profiler.
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La 25e Heure du Livre, Conférence #1 : Crimes de guerre : femmes, premières victimes
C’est le Congo qui était cette année à l’honneur à l’occasion de la 25e heure du livre, un salon qui aura réuni plus de 28 000 visiteurs en deux jours et qui se déroulait pour la toute première fois au sein du nouveau théâtre du centre ville. Outre une meilleure visibilité et une plus grande aisance de circulation, la nouvelle formule a également pour gros avantage d’isoler l’espace « Café du monde » réservé aux débats et conférences. Les visiteurs ont ainsi eu la chance de bénéficier d’une meilleure acoustique et de davantage de confort que les années précédentes puisque les interventions se sont toutes déroulées au sein de la plus grande salle du théâtre. Férus de ce type de conférences, les membres du Bibliocosme s’en sont cette année donnés à cœur joie ! Voici donc le premier compte-rendu des quelques débats auxquels nous avons pu assister.
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Thor : Vikings
Titre : Thor : Vikings
Scénariste : Garth Ennis
Dessinateur : Glenn Fabry
Éditeur : Panini Comics (Marvel Dark)
Date de publication : 30 octobre 2013 (2004 en VO chez Marvel Comics)Synopsis : Venus d’un lointain passé, des Vikings morts-vivants assoiffés de sang envahissent et saccagent New York. Même les efforts combinés de Thor et du Docteur Strange ne semblent en venir à bout. Qui donc pourra arrêter ce massacre ? Un récit complet au vitriol, signé Garth Ennis (Punisher) et Glenn Fabry (Preacher).
Dieux ou non, les vivants se lassent ! Les morts, eux, sont éternels !
On l’oublierait presque à force de le voir incorporer dans des équipes de super-héros terriens, mais Thor est bien plus qu’un guerrier venu d’ailleurs dans l’univers : il est le dieu viking du Tonnerre, la figure nordique rugissante et parfois salvatrice. Garth Ennis, accompagné de Glenn Fabry, tente dans cette mini-série de revenir à l’essence du personnage entre tradition scandinave et tentatives super-héroïques, tout en conservant ses habitudes sur ce genre de « héros ».
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Faut-il aller voir… Sin City : J’ai tué pour Elle / A Dame to kill for ?
Après un premier opus salué par la critique et les fans du comics original, Robert Rodriguez et Frank Miller remettent le couvert sur les adaptations cinématographiques de l’univers noir de Sin City. J’ai tué pour Elle arrive dans nos salles tout aussi obscures le 17 septembre 2014.
Synopsis : Dans les ruelles obscures de Sin City, Dwight cherche à se venger de la femme qui l’a trahi, Ava Lord, tandis que Nancy tente de se remettre de la mort de Hartigan.
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The salvation
Titre : The salvation
Scénario : Kristian Levring
Réalisateur : Kristian Levring
Acteurs principaux : Mads Mikkelsen, Eva Green, Jeffrey Dean Morgan, Jonathan Pryce, Eric Cantona, Douglas Henshall, Mikael Persbrandt
Date de sortie française : 27 aout 2014
Hors compétition Festival de Cannes 2014Synopsis : 1870, Amérique. Lorsque John tue le meurtrier de sa famille, il déclenche la fureur du chef de gang, Delarue. Trahi par sa communauté, lâche et corrompue, le paisible pionnier doit alors traquer seul les hors-la-loi.
Lorsque que des truands à l’air patibulaire assassine femme et fils sous vos yeux ou presque, après la douleur insupportable, l’heure de la vengeance vient sonnée. Œil pour œil, dent pour dent. Faut pas le chauffer le Mads. Eva Green est toujours aussi belle malgré une vilaine cicatrice à la bouche, Mads Mikkelsen est aussi bavard qu’Eva (elle est muette dans le film) mais son regard toujours aussi pénétrant en dit long sur ses intentions. Cantona vient jouer les méchants, sans avoir grand-chose à montrer. On notera la très belle photographie de Jens Schlosser, les splendides paysages de ce mythique Ouest américain. Un western avec tous les codes du genre, (injustice, vengeance etc.…) et un casting international. « The salvation » est un western classique, ultra violent, ultra référencé aussi : on pense forcément à Sergio Léone, à Tarantino.
Même si le film de Kristian Levring n’arrive jamais à atteindre le niveau de ses glorieux confrères, cette sanglante loi du talion a assez de cartes dans son jeu, pour le rendre, à défaut d’être inoubliable, plutôt intéressant. Ni plus, ni moins.
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Batman, tome 3 : Le deuil de la famille
Titre : Le deuil de la famille
Série : Batman, tome 3
Scénariste : Scott Snyder
Dessinateur : Greg Capullo
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance)
Date de publication : 14 février 2014 (2013 en VO chez DC Comics)Synopsis : À peine remis de son éprouvant combat contre la Cour des Hiboux, Batman voit revenir son pire cauchemar, le plus terrible de ses adversaires : le Joker ! Et cette fois-ci le Clown Prince du Crime est décidé à détruire non pas uniquement le Chevalier Noir, mais également tous les associés qui gravitent autour, à commencer par Alfred, le fidèle serviteur…
Il ne m’a pas vu. Pas vraiment vu. C’est là que j’ai su … que j’ai su qu’il se moquait éperdument de savoir qui se cache sous le masque, et qu’il ne s’en soucierait jamais.
Après une longue histoire sur la Cour des Hiboux en deux tomes et une année de publication, Batman revient à ses premières amours pour affronter de nouveau le Joker dans un troisième tome dont le titre fait particulièrement référence au volume Un Deuil dans la famille, qui voyait un des Robin se faire violemment tué par le fameux Prince du Rire.
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The Walking Dead, tome 3 : La chute du Gouverneur
Titre : La chute du Gouverneur
Cycle : Walking Dead, tome 3
Auteur : Jay R. Bonansinga et Robert Kirkman
Éditeur : Le livre de poche
Date de publication : 2014 (juin)Synopsis : Woodbury, petite ville fortifiée qui résiste à l’invasion zombie… Le Gouverneur, son chef autoproclamé, commence à montrer des signes de pure démence, et ses actions plongent les habitants dans les ténèbres et la terreur. Woodbury a succombé à l’enfer. Au milieu de ce cauchemar post-apocalyptique, Rick, Michonne et Glenn, personnages phares de la bande dessinée éponyme, font enfin leur entrée. Les fans de la série The Walkind Dead auront la surprise de découvrir ces trois héros sous un jour nouveau.
En cette époque brutale, prendre une revanche – instinct parmi les plus vils dans des circonstances ordinaires – semble désormais un acte inévitable, aussi naturel que d’abbatre un mort-vivant d’une balle dans le crâne ou voir un être cher se transformer en monstre. Dans cette horrible nouvelle société, les membres infectés sont amputés au plus vite et cautérisés. Les êtres malfaisants ne sont plus des créatures de légende ou l’affaire de la police. Dans ce monde nouveau, ils sont comme des têtes de bétail malades qu’il faut séparer du reste du troupeau.