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Les Seigneurs de Bagdad
Titre : Les Seigneurs de Bagdad
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinateur : Niko Henrichon
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Deluxe)
Date de publication : 2012 (mars) (2006 en VO chez DC Comics)Synopsis : Bagdad, 2003 : quatre lions emprisonnés dans le zoo, sont libérés suite à un raid aérien de l’armée américaine. Un jeune mâle dominant, deux femelles de deux âges différents et un petit lionceau vont découvrir, en errant dans la ville dévastée, que cette liberté soudaine s’avère plus dangereuse que leur ancienne prison dorée.
-Mais qu’est-ce qu’il racontait ?
-Je suis sûre que ce n’est rien, Ali. Le cerveau des tortues est tellement petit.
-On aurait du le manger. Maman dit que les petits cerveaux sont fait pour être mangés. Pas pour être écoutés. -
Etonnants Voyageurs 2014, Conférence #2 : Le retour des barbares ?
A l’occasion du festival des Étonnants Voyageurs ayant lieu tous les ans à la Pentecôte, le théâtre Chateaubriand de la ville de Saint Malo a accueilli tout au long du weekend de nombreuses conférences et projections consacrées aux littératures de l’Imaginaire. Après deux documentaires respectivement consacrés à J. R. R. Tolkien et aux showrunners de « Game of thrones », Jean-Luc Rivera, passionné de SFFF et jury du Grand Prix de l’Imaginaire, a ainsi animé une conférence intitulée « Le retour des barbares ». Y étaient invités quatre auteurs : Andrus Kivirähk, écrivain estonien récompensé cette année par le Grand Prix de l’Imaginaire pour son roman « L’homme qui savait la langue des serpents » ; Raphaël Jerusalmy, ancien membre des services de renseignements militaires israéliens et auteur de plusieurs romans dont dernièrement « La confrérie des chasseurs de livres ; Viviane Moore, auteure de romans policiers historiques ; et enfin Régis Goddyn, auteur de la série « Le sang des 7 rois » dont les quatre premiers tomes ont rencontré un large public parmi les lecteurs de fantasy. Un casting varié et de qualité qui n’aura cela dit guère été enthousiasmé par le sujet, à l’exception de Régis Goddyn et Raphaël Jerusalmy qui auront fait preuve de bien meilleure volonté que les deux autres. Il faut dire que, malgré les tentatives de Jean-Luc Rivera de faire le lien entre ce retour des barbares et les romans de chacun des auteurs, aucun d’entre eux ne s’était véritablement penché sur la question dans leurs ouvrages…
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Ultime bande-annonce pour Sin City : A Dame to Kill for / J’ai tué pour Elle !
La nouvelle adaptation de l’œuvre mythique de Frank Miller, Sin City propose cette fois-ci une bande-annonce très conséquente ! Le film arrivera le 17 septembre en France, et espérons que la communication s’arrêtera là car avec de tels visuels et une quantité astronomique de posters, il ne reste plus qu’à connaître la fin.
Synopsis : Une femme, forcément fatale, rôde dans Sin City, la ville du péché, et elle a choisi sa proie, un homme, forcément crédule, car après le corps à corps brûlant, la mante religieuse se débarrasse toujours du mâle.
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Walking Dead, tome 20 : Sur le sentier de la guerre
Titre : Sur le sentier de la guerre
Série : Walking Dead, tome 20
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 4 juin 2014 (2014 en VO chez Image Comics)Synopsis : Après un dernier briefing, Rick rassemble ses troupes et va au Sanctuaire. Il annonce à Negan que la Colline ne livrera plus de marchandises et lui propose une trêve. Negan refuse et apprend à Rick que Gregory et la Colline se sont joints à lui ! La vérité éclatera au prix d’une fureur destructrice déchainée dans un affrontement sanglant… causant des pertes des deux côtés.
J’ai étudié ton offre généreuse… et pour ma réponse, j’hésite entre va chier et va te faire enculer !
Notre came revient parfois plus vite qu’à l’accoutumée : le vingtième tome de la série comics Walking Dead suit son prédécesseur de « seulement » quatre mois. Et, comme le souligne le titre, le groupe des survivants toujours mené par Rick Grimes est « Sur le sentier de la guerre » vis-à-vis du groupe de Negan ; c’est le début de l’arc « All Out War » !
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100 Bullets, tome 1 : Première salve
Titre : Première salve
Série : 100 Bullets, tome 1
Scénariste : Brian Azzarello
Dessinateur : Eduardo Risso
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Classiques)
Date de publication : 9 mars 2012 (1999 en VO chez DC Comics – Vertigo)Synopsis : L’impassible Agent Graves a une proposition à vous faire : dans la mallette qu’il vous confie, la photo de votre pire ennemi et le nécessaire pour vous en débarrasser : une arme, 100 munitions totalement intraçables et l’assurance d’une totale immunité. Dizzy la délinquante, Dolan, barman sur le retour, et Chucky, joueur invétéré, vont-ils tour-à-tour saisir cette chance unique de rayer de l’équation la personne qui a fait de leur vie un enfer ?
Les rues sont pas à nous. Y a que le sang qui y coule qui est à nous.
Vous n’avez rien demandé à personne, mais vous vous êtes fait avoir quand même ? Un mystérieux personnage encravaté vous offre la possibilité de vous venger, arme intraçable à l’appui avec 100 balles utilisables selon votre bon vouloir. Que faites-vous ? Vous vous vengez directement, vous laissez couler ou bien vous tentez de rétablir les choses de manière plus ou moins pacifique ?
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Walking Dead, tome 1 : Passé décomposé
Titre : Passé décomposé (Days gone bye)
Série : Walking Dead, tome 1
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Tony Moore
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 6 juin 2007 (2003-2004 en VO chez Image Comics)Synopsis : Rick est policier et sort du coma pour découvrir avec horreur un monde où les morts ne meurent plus. Mais ils errent à la recherche des derniers humains pour s’en repaître.
Il n’a alors plus qu’une idée en tête : retrouver sa femme et son fils, en espérant qu’ils soient rescapés de ce monde devenu fou.
Un monde où plus rien ne sera jamais comme avant, et où une seule règle prévaut : survivre à tout prix. /p>
Tous les médias se sont arrêtés au bout de quelques semaines. Depuis je n’ai plus entendu grand-chose… S’ils ont trouvé un moyen de stopper ça… Ils n’ont pas encore commencé ici. Ces choses sont partout.
Se lancer maintenant dans la lecture de la série des Walking Dead est fascinant vu comment celle-ci tend à devenir un modèle du genre en matière d’aventure, de survie et d’horreur. En laissant de côté la possible frustration de savoir que de nombreux tomes, ainsi que adaptations en romans, en jeux vidéo et en séries télévisées existent déjà (difficile de pas céder à la tentation de voir ce qui se passe ou peut se passer ensuite, car les saisons télévisées diffèrent sur de nombreux points, processus passionnant d’ailleurs), le premier tome propulse la série de manière très directe.
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States of Grace
Titre : States of Grace
Réalisateur/Scénariste : Destin Cretton
Acteurs principaux : Brie Larson, John Gallagher Jr, Kaitlyn Dever, Rami Malek, Keith Stanfield, Kevin Hernandez
Date de sortie française : 23 avril 2014
Récompenses : Mention spécial du jury à Destin Cretton et Prix de la meilleure interprétation féminine à Brie Larson au Festival de Locarno 2013, Meilleur montage au Independent Spirit Awards 2014 pour Nat SandersSynopsis : Sensible et déterminée, Grace est à la tête d’un foyer pour adolescents en difficulté. Parmi les jeunes membres de son équipe, diversement expérimentés, la solidarité et le bon esprit sont de mise. Jusqu’à l’arrivée soudaine d’une fille tourmentée qui ignore les règles du centre et renvoie Grace à sa propre adolescence… pas si lointaine.
Grace travaille dans un centre d’ados en difficulté avec notamment Mason son compagnon. Jeune femme déterminée et sensible, elle-même victime de violences à l’adolescence, dirige l’équipe pédagogique avec détermination. Un jour, une jeune fille en souffrance débarque au centre, son histoire ressemble à celle de Grace. Un torrent d’émotion submerge la jeune femme.
Destin Cretton nous offre un premier film poignant avec une justesse de ton époustouflante. Grace lutte avec ses propres démons, mais découvre enfin l’apaisement et l’amour dans les bras de Mason. Mais l’arrivée de Jayden, la ramène à ses traumatismes, Pourra-t-elle envisager un avenir à deux ? On pourrait se croire dans un documentaire tant l’intensité des scènes est forte. D’un réalisme bluffant, à fleur de peau, , ces héros ordinaires sont continuellement sur le fil tendu de l’émotion. Tout y est juste, bouleversant, déchirant. Grand coup de cœur à la formidable Brie Larson et à l’ensemble de la distribution en tout point remarquable.
Destin Cretton un nom à retenir. Préparez vos mouchoirs.
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Joe
Titre : Joe
Réalisateur : David Gordon Green
Acteurs principaux : Nicolas Cage, Tie Sheridan, Gary Poulter, Adriene Mishler, Aaron Spivey-Sorrells
Date de sortie française : 30 avril 2014
Livre original : Joe de l’écrivain américain Larry Brown (1991)Dans une petite ville du Texas, l’ex-taulard Joe Ransom essaie d’oublier son passé en ayant la vie de monsieur tout-le-monde : le jour, il travaille pour une société d’abattage de bois. La nuit, il boit. Mais le jour où Gary, un gamin de 15 ans arrive en ville, cherchant désespérément un travail pour faire vivre sa famille, Joe voit là l’occasion d’expier ses péchés et de devenir, pour une fois dans sa vie, important pour quelqu’un. Cherchant la rédemption, il va prendre Gary sous son aile…
Bon par ou commencer. Un film encensé par la critique, le retour en grâce de Nicolas Cage (si, si c‘est possible), un sujet fort. Autant de voyants au vert.
Et bien, ce film m’a laissé bien amer, déçu, mis mal à l’aise. On est ici dans affreux, sales et méchants, on peut même y rajouter violents et décérébrés. Pas un personnage pour racheter l’autre. Pourquoi pas me direz-vous ? Oui mais alors pourquoi cette complaisance, alors que ce sont tous de beaux salopards ? David Gordon Green filme (assez mal d’ailleurs) ça avec une bienveillance qui m’a écœuré.
Quand au personnage de Cage, ancien taulard qui voit remonter sa violence et sa haine sous le prétexte qu’il prend sous aile un ado, il est à la limite du grotesque.Cage éructe, tousse comme un tuberculeux, picole comme un trou mais surtout cabotine un max. Moi qui croyait au retour du bon acteur qu’il a été (si, si c‘est possible) , un peu à la Travolta quand has been, il croisa la route de Tarantino pour le génial Pulp fiction, c’est raté. Quand aux femmes, seul le rôle de putain semble être droit de citer dans cet univers. Grande classe. Seul le jeu du jeune Tye Sheridan déjà remarqué dans l’excellent Mud arrive à nous arracher un semblant de compassion. On voit arriver la fin sans surprise mais avec soulagement tant ces deux heures sont nauséabondes.
Au final, l’addition est bien lourde et le plaisir évanoui depuis belle lurette.
Autres critiques : Cachou (Les Lectures de Cachou)
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Daemone
Titre : Daemone
Auteur : Thomas Day
Éditeur : Le Bélial’ / Folio SF
Date de publication : 2001 / 2014Synopsis : David Rosenberg est mort. Vive David Rosenberg 2.0 ! Ou plutôt vive Dæmone Eraser, comme il se fait appeler depuis sa résurrection. Star plus que célèbre et richissime du Jeu – des combats à mort opposant dans l’Arène des gladiateurs surentraînés –, Dæmone n’a plus le goût à la vie depuis le coma irréversible de Susan, sa femme. Mais un jour surgit Lhargo, un Guerrier du temps, un Alèphe, un de ces extraterrestres insectoïdes dont l’humanité ignore tout ou presque. Et avec lui, un marché que Dæmone ne peut refuser : tuer cinq personnes et retrouver, enfin, celle qu’il aime plus que tout.
Maintenant, Daemone comprend que l’enfer où il doit chercher Susan n’est pas un lieu géographique mais une région de l’esprit, obombrée par l’amour, où la volonté peut étouffer la raison, l’étrangler jusqu’à l’anéantir. Une zone où il ne reste plus qu’une idée. Susan. Une déesse. Une obsession. Une zone où la vie de sa femme vaut cinq meurtres autant que cinq millions. Cinq milliards. Dans cette zone les ordres de grandeur gisent annihilés, écrasés par le talon de l’amour. La seule chose qui compte, c’est de savoir si on peut en revenir pour profiter de ce qu’on est allé y chercher.
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Joker Anthologie
Titre : Joker Anthologie
Scénaristes : Bill Finger, Bob Kane, Jerry Robinson, David Yern Reed, John Broome, Dennis O’Neil, Steve Englehart, Len Wein, Gerry Conway, Mike W. Barr, Alan Grant, Paul Dini, Chuck Dixon, Ed Brubaker, Mark Waid et Andy Kubert
Dessinateurs : Jerry Robinson, Dick Sprang, Lew Sayre Schwartz, Carmine Infantino, Neal Adams, Marshall Rogers, Walt Simonson, José Luis Garcia-Lopez, Alan Davis, Norm Breyfogle, John Byrne, Pete Woods, Doug Mahnke, Brian Bolland et Andy Clarke
Éditeur : Urban Comics (DC Anthologie)
Date de publication : 21 mars 2014 (1940-2013 en VO chez DC Comics)Synopsis : Il est le pire ennemi du plus grand détective du monde, le plus célèbre de tous les malfaisants, le Clown prince du Crime… le Joker ! Dans cette anthologie inédite, retrouvez les plus grands méfaits de ce scélérat au sourire démoniaque qui hante les nuits de Gotham City depuis près de 75 ans ! Une sélection d’épisodes servie par les plus grands noms du comic book.
Je suis peut-être dément… mais je ne suis pas fou !
Cela devient une très bonne habitude, en mars comme en décembre, Urban Comics nous propose une nouvelle anthologie de courts récits issus de son vaste catalogue DC Comics. Nous encourageons largement cette initiative éditoriale, car elle permet toujours aux novices comme aux plus grands fans de se constituer une bibliothèque de référence sur un sujet précis. Après le catalogue DC en général, puis Superman, l’auteur Jack Kirby, et enfin Batman, c’est au tour du Joker, le Prince du crime, de faire l’objet d’une telle publication.