• V pour Vendetta [comics]

    V pour Vendetta comics

    Titre : V pour Vendetta (V for Vendetta)
    Scénariste : Alan Moore
    Dessinateur : David Lloyd
    Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels) (fiche officielle)
    Date de publication : 18 mai 2012 (1882-1990 en VO chez DC Comics-Vertigo)

    Synopsis : 1997, une Angleterre qui aurait pu exister… Dirigée par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur et l’apathie règnent en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l’oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs… V pour Vendetta !

    Note 4.5
     
    Coup de coeur

    – C’est ça, le pays de Fais-ce-qu’il-te-plaît ?
    – Non. Tout cela n’est que le pays de Prends-ce-que-tu-veux. Anarchie veut dire « sans maître », pas « sans ordre ». Avec l’anarchie vient une ère d’ « ordung », d’ordre vrai, qui ne peut être que volontaire. Cette ère d’ « ordung » commencera lorsque le cycle de « verwirrung » que révèle l’écoute de ces bulletins aura atteint son terme.

    La lourde intégrale de V pour Vendetta me fut offerte avec la mention, tirée d’une pensée d’Oscar Wilde, « J’ai les goûts les plus simples du monde, je me contente du meilleur. » Cela est également valable pour cette lecture, car ce comics d’Alan Moore et de David Lloyd vaut tous les superlatifs du monde.

  • Le temps des aveux

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    Titre : Le temps des aveux
    Scénario : Antoine Audouard et Régis Wargnier. D’après le roman Le Portail de François Bizot (2000)
    Réalisateur : Régis Wargnier
    Acteurs principaux : Raphael Personnaz, Kompheak Phoeung, Olivier Gourmet,Thanet Thorn, Steve Driesen
    Date de sortie française : 17 décembre 2014

    Synopsis : Cambodge, 1971. Alors qu’il travaille à la restauration des temples d’Angkor, François Bizot, ethnologue français, est capturé par les Khmers rouges. Détenu dans un camp perdu dans la jungle, Bizot est accusé d’être un espion de la CIA. Sa seule chance de salut, convaincre Douch, le jeune chef du camp, de son innocence. Tandis que le français découvre la réalité de l’embrigadement des Khmers rouges, se construit entre le prisonnier et son geôlier un lien indéfinissable…

    Note 3.0

    Je ne fais pas ça par cruauté, c’est juste que je dois le faire.

  • Faut-il aller voir… Divergente ?

    Divergente

    Avec le succès de la franchise Hunger Games, d’autres dystopies young adult ont vu le jour et la saga Divergente de Veronica Roth est du nombre. Le premier opus de son adaptation au cinéma arrive sur nos écrans le 9 avril 2014 grâce à la caméra de Neil Burger.

    Synopsis : Béatrice est une jeune fille de 16 ans. Dans un Chicago post-apocalyptique où la société est divisée en cinq factions, celle-ci doit choisir son camp entre les Sincères (les honnêtes), les Érudits (les intelligents), les Fraternels (les pacifistes), les Audacieux (les courageux) et les Altruistes (les désintéressés). Après avoir passé le test, il s’avère que, cas rarissime, son test n’est pas concluant car elle présente des aptitudes envers 3 des 5 factions (Érudits, Audacieux et Altruistes). Elle est Divergente et en danger de mort. Native des Altruistes, elle ira chez les audacieux, une faction qui pourrait être dangereuse pour elle…

  • The Grand Budapest Hôtel

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    Titre : The Grand Budapest Hôtel
    Réalisateur : Wes Anderson
    Acteurs principaux : Ralph Fiennes, Tony Revolori, Jude Law, F. Murray Abraham, Adrien Brody, Harvey Keitel, Edward Norton, Jeff Goldblum, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Mathieu Amalric, Léa Seydoux, Bill Murray, Owen Wilson, Tom Wilkinson, Jason Schwartzman.
    Date de sortie française : 26 février 2014
    Récompenses : Ours d’argent Berlin 2014

    Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.

    Note 5.0
     

    Bon sang, que ça fait du bien. Après l’emballant « Moonrise Kingdom », le nouveau film de Wes Anderson est un bonheur à l’état pur.

    Mélangeant habilement les genres, Anderson nous embarque dans une aventure loufoque, drôle, jubilatoire, pleine d’ émotion et de péripéties. Ca part dans tous les sens, les aventures de Gustave H. et de son fidèle « Holly boy » Zéro Moustafa vont vous faire oublier pendant 1h40 actualités et météo déprimantes. La mise en scène de Wes Anderson force à elle seule l‘admiration. Chaque plan, chaque séquence est d’une élégance, d’une inventivité incroyable. Une vraie leçon de cinéma. Eclatant de couleurs, le film bascule dans le noir et blanc, lorsque le bruit des bottes fascistes se fait entendre, il devient tout à coup plus grave. Et comme son narrateur nous émeut ! La distribution est à la hauteur du film, grandiose. Quel plaisir de voir tous ces acteurs emmenés par un grand Ralph Fiennes. On retrouve les familiers d’Anderson dans des seconds rôles épatants et le jeune Tony Revolori est une vraie révélation.

    Vous l’aurez compris, « The Grand Budapest Hôtel » est le film incontournable du moment. Réservez votre suite, cet hôtel mérite cinq étoiles.

    Voir aussi : La critique de Cachou (Les lectures de Cachou)

  • Le chien Iodok

    Le chien Iodok

    Titre : Le chien Iodok
    Auteur : Aleksej Meshkov
    Éditeur : L’Arbre vengeur (Selva Selvaggia)
    Date de publication : 16 février 2012

    Synopsis : Sous la fourrure du chien Iodok se cache un homme qui, pour fuir ses congénères, se retrouve au milieu d’eux. Incapable de supporter le troupeau humain, il a choisi de leur échapper en devenant un animal, une bête attentive et patiente qui lèche la main de son nouveau maître, le directeur de la clinique vétérinaire. Iodok parle et s’inquiète : peut-on échapper longtemps aux limiers qui traquent la différence et la déviance au nom du Zoo, cette organisation totalitaire qui contrôle tout ?
    Hommage à cette littérature qu’engendrèrent les pires dictatures, fable philosophique qui interroge l’animalité de l’homme, Le chien Iodok est d’abord un roman étrange qui parvient à conjuguer comique et cruauté pour raconter les errements d’un monde dévoyé. Dérangeant, excessif et complexe, Le chien Iodok est surtout un livre mordant, d’une race exceptionnelle.

    Note 3.0

    La plupart du temps, je préfère tuer le mâle et épargner la femelle. Je suis cruel, je le sais, mais j’aime les entendre gémir quand j’étouffe leur compagnon. Je perçois leur angoisse, au moment où le mâle se laisse aller à la mort.
    Le sang des écureuils a un goût de cèdre, un parfum de résine de pin, une odeur de feuilles et de vent. C’est agréable de les tuer et c’est par pur divertissement que je le fais. En tout cas pas par faim.

    Il était où le gentil ti Iodok ? Il était où, heiiiin, le Iodok ? Et où il est le pépère au ouah ouah ? Gotainer sort de mon corps et de ce roman légèrement science-fictionesque !

  • Agent 6

    Agent 6

    Titre : Agent 6
    Série : Cycle de Léo Demidov, tome 3
    Auteur : Tom Rob Smith
    Éditeur : Belfond (Belfond noir)
    Date de publication : mai 2013

    Synopsis : Après le succès d’Enfant 44 et de Kolyma, la quête haletante et désespérée d’un homme pris dans l’étau de la paranoïa et de la violence, sur fond d’URSS poststalinienne, de maccarthysme et d’invasion russe en Afghanistan.
    1965. Pour apaiser les tensions entre leurs deux pays, États-Unis et URSS réunissent quelques étudiants pour un concert pacifique à Manhattan. Parmi les membres de la délégation russe : Raïssa Demidova et ses deux filles.
    Contraint de rester à Moscou, Leo Demidov, ancien agent du KGB, s’interroge : pourquoi le parti a-t-il sélectionné sa famille ? Doit-il croire à un retour en grâce des siens ?
    Mais devant le siège des Nations-Unies, c’est le carnage : un chanteur noir américain, fervent partisan communiste, est abattu, et Raïssa est accusée du crime.
    Machination du FBI ? Complot de la police secrète soviétique ?
    Des prisons du Kremlin aux montagnes afghanes dévastées par la guerre, Leo va devoir traverser l’enfer pour retrouver l’Agent 6, celui qui détient la clé de ce cauchemar…

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    Comme le disait J. Edgar Hoover : « Le but du contre-espionnage est de réprimer, et peu importe qu’il existe ou non des pièces à conviction. »

    Comme j’étais heureux d’avoir, grâce à Babelio, à ses Masses Critiques et aux éditions Belfond, l’occasion de découvrir un thriller politique sur fond oppressant de Guerre froide. J’ai mis le temps, mais j’ai enfin fini ce petit pavé pour en proposer une critique que j’espère constructive.