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Le Sorceleur / The Witcher, tome 2 : L’épée de la providence
Titre : L’épée de la providence
Cycle/Série : Le Sorceleur / The Witcher, tome 2
Nouvelles : Les limites du possible ; Éclat de glace ; Le Feu éternel ; Une once d’abnégation : L’épée de la providence ; Quelque chose en plus
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Bragelonne [site officiel]
Date de publication : 1992 en VO, 2008 en VFSynopsis : Geralt de Riv n’en a pas fini avec sa vie errante de tueur de monstres. Fidèle aux règles de la corporation maudite des sorceleurs, Geralt assume sa mission sans faillir dans un monde hostile et corrompu qui ne laisse aucune place à l’espoir. Mais la rencontre avec la petite Ciri, l’Enfant élue, va donner un sens nouveau à l’existence de ce héros solitaire. Geralt cessera-t-il enfin de fuir devant la mort pour affronter la providence et percer à jour son véritable destin ?
Sais-tu ce que les gens disent des sorceleurs ? Qu’on ne sait qui sont les pires…eux ou les monstres qu’ils détruisent.
dans « Quelque chose en plus »Motivé par un premier tome engageant, je poursuis la série du Sorceleur (The Witcher pour les anglophiles) avec ce deuxième tome, un autre recueil de nouvelles et de novellas de la main d’Andrzej Sapkowski : L’Épée de la providence, recueil qui date de 1992 (certaines nouvelles datent donc d’avant certaines nouvelles du premier tome, cela ne gêne en rien la lecture).
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Kabu Kabu
Titre : Kabu Kabu
Auteur : Nnedi Okorafor
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2020 (janvier)Synopsis : Avec Kabu Kabu, plongez dans les méandres des nouvelles de Nnedi Okorafor, l’autrice de Qui a peur de la mort (optionné par HBO). Embarquez en direction de l’aéroport de New York dans un kabu kabu, taxi clandestin à qui vous fera traverser les légendes africaines. Découvrez une musicienne qui joue de la guitare pour un zombie particulier. Rencontrez Arro-yo, la coureuse de vents à la chevelure maudite, qui se bat pour exister sur l’étrange planète Ginen. 21 nouvelles vers un ailleurs étonnant et passionnant.
Le père d’Emem aimait à dire que certaines personnes portent en elles l’esprit des guerriers. Et que cet esprit ne change pas sous prétexte qu’il est incarné dans le corps d’un tigre, d’un rat, d’un papillon, d’une grenouille ou même d’une petite fille.
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Le Sorceleur / The Witcher, tome 1 : Le dernier vœu
Titre : Le Dernier vœu (recueil)
Nouvelles : La Voix de la raison ; Le Sorceleur ; Un grain de vérité ; Le Moindre mal ; Une question de prix ; Le Bout du monde ; Le Dernier vœu
Cycle/Série : Le Sorceleur / The Witcher, tome 1
Auteur : Andrzej Sapkowski
Éditeur : Bragelonne [site officiel]
Date de publication : 1993 en VO, nombreuses éditions en VFSynopsis : Geralt de Riv est un homme inquiétant, un mutant devenu le parfait assassin grâce à la magie et à un long entraînement. En ces temps obscurs, ogres, goules et vampires pullulent, et les magiciens sont des manipulateurs experts. Contre ces menaces, il faut un tueur à gages à la hauteur, et Geralt est plus qu’un guerrier ou un mage. C’est un sorceleur.
Au cours de ses aventures, il rencontrera une magicienne capricieuse aux charmes vénéneux, un troubadour paillard au grand cœur… et, au terme de sa quête, peut-être réalisera-t-il son dernier vœu : retrouver son humanité perdue.— Chez moi, les femmes n’ont pas voix au chapitre. Mais, entre nous, ne refais pas le coup que tu as fait la dernière fois, pendant un dîner.
— Tu veux parler de la fourchette que j’ai plantée dans un rat ?
— Non. Je veux parler du fait que tu aies mis dans le mille alors qu’on n’y voyait rien.
— Je pensais que ce serait amusant.
— Ça l’était. Mais ne le fais pas en présence de Libouche.Après avoir découvert les jeux vidéo The Witcher, voici qu’une nouvelle série télévisée (produite par Netflix) vient adapter les récits de fantasy médiévale écrits par le polonais Andrzej Sapkowski : Le Sorceleur (Witcher en anglais, Wiedzmin en polonais). Le dernier vœu est le premier tome (en VF) de la série de cet auteur et est en fait un recueil de nouvelles réunissant sept courtes histoires qui placent le décor et le personnage principal en situation.
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Kalpa impérial
Titre : Kalpa impérial
Auteur : Angelica Gorodischer
Éditeur : La Volte
Date de publication : 2017Synopsis : Une fable, un conte au souffle épique, un roman tissé d’histoires entrelaçant les naissances et les chutes d’un empire, « l’Empire le plus vaste qui ait jamais existé ». Kalpa Impérial est un livre universel et visionnaire, écrit par une très grande auteure argentine, injustement méconnue en France. Traduit dans le monde entier, notamment en anglais par Ursula K. Le Guin, ce chef-d’œuvre inclassable fait songer au cycle de Gormenghast de Mervyn Peake ou aux Villes invisibles d’Italo Calvino.
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Lumières noires
Titre : Lumières noires
Nouvelles : Ceux qui restent et qui luttent ; Grandeur naissante ; La sorcière de la terre rouge ; L’alchimista ; Le moteur à effluent ; Nuages dragons ; La Fille de Troie ; Major de promotion ; Le remplaçant du conteur ; Les épouses du ciel ; Les Évaluateurs ; Vigilambule ; La danseuse de l’ascenseur ; Cuisine des mémoires ; Avide de pierre ; Les berges de la Lex ; Le narcomencien ; Henosis ; Trop d’hiers, manque de demains ; MétrO ; Probabilités non nulles ; Pécheurs, saints, spectres et dragons – la cité engloutie sous les eaux
Auteur : N. K. Jemisin
Éditeur : Nouveaux millénaires (J’ai lu)
Date de publication : 2019Synopsis : À La Nouvelle-Orléans, des dragons hantent les rues inondées après le passage de Katrina ; dans les États esclavagistes du Sud, une mère noire tente de sauver sa fille d’impossibles promesses ; tandis que, dans cette autre réalité, les monstres et les héros créés par l’humanité survivent à la mort de celle-ci, mais pour combien de temps encore, et dans quel but ? Recueil de nouvelles sombres et engagées, Lumières noires donne à voir notre société contemporaine à travers le prisme d’une myriade de miroirs déformants mais terriblement réels.
Cette fois j’ai vérifié. La ligne K n’existe plus depuis 88. D’ailleurs elle n’est jamais passée par là. A mon avis, il me surveillait, tu vois ? En fait je crois qu’ils me surveillent tous. Les métros disparus qui n’existent plus. A mon avis, ils n’ont jamais vraiment cessé de circuler. Je veux dire, tous les jours, il y a quelqu’un, quelque part, pour se tromper en disant « Prenez le 1/9 » au lieu de juste le 1 ; ou le T en pensant au V… Et puis tous ces gens qui regardent les tunnels déserts, persuadés qu’ils vont voir quelque chose alors qu’il n’y a rien. Peut-être qu’elles se disent qu’on a encore besoin d’elles. Peut-être qu’elles restent là, à attendre qu’on les appelle.
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Colonies
Titre : Colonies
Nouvelles : « Le lot n°97 » ; « Le Dernier salinkar » ; « Le Bris » ; « Je me souviens d’Opulence » ; « Le Jardin aux mélodies » ; « Longue vie » ; « T’ien-Keou » ; « La Fin de l’hiver » ; « Proche-Horizon » ; « L’Homme qui n’existait plus »
Auteur : Laurent Genefort
Éditeur : Le Bélial’ [site officiel]
Date de publication : 21 mars 2019Synopsis : « Je me souviens de mon premier pas sur Opulence, au pied de la rampe du vaisseau, quand j’ai cru avoir écrasé un caillou et que le caillou saignait sur la mousse ; des larmes coulaient sur les joues de ma mère ; j’ai pensé que c’était à cause du caillou. »
Dix récits. Dix histoires de colonies futures, planétaires ou spatiales. Et huit lettres pour un mot qui porte en lui l’essence du space opera. Que Laurent Genefort revisite en maître via la multipolarité de son sujet : l’imaginaire colonial, l’idéologie coloniale, l’aventure coloniale, les horreurs coloniales…
La nature humaine sous l’éclairage de soleils exotiques et lointains, en somme. Le cœur battant de la science-fiction.« On dit que l’on trouve une plus grande variété végétale aux abords des astroports.
— Parce que les équipages en transit transportent à leur insu des graines et des spores d’autres mondes ?
— Parce que les gens croient justement ça ; ils regardent mieux la nature autour des pistes et découvrent des espèces qu’ils n’avaient même pas remarquées devant leur propre maison.
— C’est vrai ?
— Que l’on trouve davantage de types de plantes ? Une légende, hélas. Les légendes sont ce qui pousse le mieux au pied des astroports. »dans « Le jardin aux mélodies »
Une fois n’est pas coutume, ce n’est pas un roman que nous propose Laurent Genefort, mais plutôt un recueil de nouvelles, tout en restant sur ses thèmes de prédilection : découverte, exploration et acclimatation à de nouvelles planètes, donc planet opera et space opera sont au programme de cet ouvrage paru chez les éditions le Bélial’ !
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La Station de l’Agnelle (recueil)
Titre : La Station de l’Agnelle
Cycle/Série : Nouvelles, tome I
Auteur : Jean-Claude Dunyach
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du Cygne) [site officiel]
Date de publication : octobre 2000Synopsis : Bientôt mille ans que j’attends l’événement : la Grande Conjonction, l’alignement de toutes les étoiles de la galaxie Dunyach dans un même chapelet de perles rares. Mille ans, c’est long ! Surtout qu’à chaque saison de chaque année d’autres astres éclosent et qu’il faudra aller les moissonner un peu partout dans l’univers.
Cueilleur d’étoiles. Des étoiles qu’on rit à chaudes larmes quand elles décrivent les habitudes migratoires des pères Noël, des étoiles qui se pleurent en silence aux abords de la station de l’Agnelle, des étoiles à vous glacer les neurones lorsque sonne l’heure des vers. Et en filigrane, dans chacun de leur noyau en fusion, une infinité d’histoires d’amour avec chute. Dans ce premier opus, il y a tout ça, et plus. Il y a Jean-Claude Dunyach, le semeur d’étoiles.
AyerdhalNos racines étaient sur Terre, mais la Terre est morte et nous n’avons plus de jardin. Nous connaissons les secrets qui permettent de voyager vite et loin, mais nous ne savons pas comprendre ce que nous découvrons au bout du voyage.
(« La Station de l’Agnelle »)Il est toujours bon de lire des recueils ou des anthologies de nouvelles de temps à autre, d’autant plus quand il s’agit de découvrir des récits anciens d’auteurs reconnus. Ainsi, sont toujours disponibles (et édités de manière cohérente) les recueils de Jean-Claude Dunyach chez les éditions L’Atalante. Édité en 2000, La Station de l’Agnelle fut le premier de ces recueils, mais déjà il contient les fondamentaux et arbore les symboles amenés à se répéter : une couverture de Gilles Francescano et une présentation de Yal Ayerdhal, deux proches amis de l’auteur. Il compile dix nouvelles qui avaient eu une vie éditoriale très diverse auparavant, étant publiées (sauf une) soit dans des revues spécialisées, soit dans anthologies thématiques, entre 1995 et 2000. Dix nouvelles, dix univers à découvrir en quelques pages : forcément, comme elles ne sont pas classées par ordre chronologique (d’écriture ou bien de première publication), il est toujours intéressant de comprendre comment le recueil a été pensé.
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La mythologie viking
Titre : La mythologie viking (Norse mythology)
Auteur : Neil Gaiman
Éditeur : Au Diable Vauvert / Pocket [site officiel]
Date de publication : 2017 / mai 2018 (2017 en VO)Synopsis : La légende raconte qu’il existerait neuf mondes, reliés par Yggdrasil, le frêne puissant et parfait. C’est là le théâtre des aventures d’Odin, le plus grand et ancien dieu, Père de tout ; de son fils aîné Thor, fort et tumultueux, armé de Mjollnir, son légendaire marteau ; et de Loki,…
Loki essaya de réprimer son agacement. Tous les dieux étaient-ils des idiots ? Il se mit à leur expliquer, comme s’il adressait à un petit enfant. « L’ouvrier va entamer la construction de son enceinte. Il ne l’achèvera pas. Il va travailler six mois, sans salaire, en pure perte. Au terme des six mois, nous le chasserons – nous pourrons même le rosser pour sa présomption – et ensuite, nous pourrons utiliser ce qu’il aura pu accomplir jusque-là comme fondation de l’enceinte que nous achèverons au long des années à venir. »
[…] Tous les dieux bougonnèrent et flanquèrent des claques dans le dos de Loki en le traitant de grande canaille, jugeant que c’était une excellente chose qu’il soit une canaille et dans leur camp, qu’ils allaient ainsi obtenir des fondations qui ne leur coûteraient rien. Et ils se félicitèrent de leur intelligence et de leur science du marchandage.Neil Gaiman est fan de mythologie nordique, et on le comprend ô combien ! Du coup, en 2017, il a publié un recueil de nouvelles reprenant les principaux personnages de cette mythologie afin d’en créer un récit construit.
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Faux-semblance
Titre : Faux-semblance
Nouvelles : Synesthésie ; Rudyard Kipling 2210 : Cauchemar d’enfants ; Une fille aux pieds nus
Auteur : Olivier Paquet
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2017Synopsis : Nous recherchons les correspondances entre les univers… Quatre zones de conflit. Entre humains et extraterrestres ; entre mémoire et oubli ; entre adultes et enfants ; entre nature déchaînée et ce qu’il reste de la civilisation. Sous les cieux étrangers de galaxies lointaines, sur des champs de bataille envahis de cadavres, ou bien face à la vague qui a tout balayé, il faut imaginer de nouvelles façons d’aller plus loin. Même s’il faut achever de détruire pour renaître. Les personnages d’Olivier Paquet ne renoncent jamais. Ce sont avant tout des survivants, des héros abîmés qui tentent de redonner du sens à leur vie. Grâce à la catastrophe qui les a laissés nus, ils redécouvrent ce qu’ils sont. Et ils trouvent la force de tendre la main vers l’autre, l’étranger, pour ouvrir ensemble des portes. (Jean-Claude Dunyach)
Raconter, c’est flétrir.
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Le Livre des fantômes
Titre : Le Livre des fantômes
Auteur : Jean Ray
Éditeur : Alma [site officiel]
Date de publication : 22 mars 2018 (1947 pour la 1re édition)Synopsis : « Les histoires de fantômes, qu’on imagine avoir inventées d’un bout à l’autre, peuvent enclore une réalité » confie Jean Ray à ses lecteurs. Ajoutant : « Ceux qui les écrivent peuvent être en quelque sorte des chargés de mission d’un monde caché qui essaie de se révéler à nous, nous obligeant à réfléchir… »
En témoigne ce Livre des fantômes paru en 1947 que ses éditeurs successifs ont parfois malmené faute de respecter la profonde cohérence des textes où Jean Ray traite d’une façon à nouveau très personnelle ces « univers intercalaires » que peuplent les fantômes. Dans ce monde où vivants et morts s’entrecroisent, c’est apparemment la réalité qui s’impose : cet univers bourgeois, provincial et volontiers casanier que Jean Ray décrit avec un humour tout flamand. Ici, les fantômes peuvent se glisser dans une fabuleuse choucroute, dans une excellente liqueur digestive ou dans le décor cossu d’une maison. Certes, la Mort elle-même entre dans la danse mais avec une bonne vieille faux et une jovialité de bon aloi. Le narrateur nous a prévenus : « Non seulement ceci n’est pas un conte, mais c’est un document »…L’idée de notre heure suprême n’est pénible que parce qu’elle fait cesser toutes les fonctions qui nous mettent en rapport avec ce qui nous entoure. C’est la privation de ces fonctions qui sème l’épouvante et l’effroi sur le bord de notre tombe.
Publié en 1947, Le Livre des fantômes est un recueil de nouvelles de Jean Ray, le fameux écrivain belge d’histoires fantastiques à tendance horrifique.