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Fées et automates
Titre : Fées et automates
Anthologiste : Jean-Claude Vantroyen
Auteurs/Nouvelles : Estelle Faye (« Smoke and mirrors ») ; Charlotte Bousquet (« Le rouet noir ») ; Fabien Cerutti (« Le crépuscule et l’aube ») ; Benoït Renneson (« Le comte et l’horloger ») ; Adrien Tomas (« L’énergie du désespoir ») ; Paul Beorn (« L’étalon ») ; Gabriel Katz (« Magie de Noël ») ; Nabil Ouali (« Al’Ankabüt ») ; Pierre Gaulon (« Le tour de Vanderville ») ; Pierre Bordage (« AuTOMate ») ; Jean-Claude Dunyach et Mike Resnick (« Son dernier coup d’échecs ») ; Cindy Van Wilder (« Tsimoka ») ; Lionel Davoust (« Le plateau des chimères »)
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2016 (juin)Synopsis : Le thème de l’anthologie des Imaginales 2016 ose le face-à-face entre deux personnages archétypaux provenant de mondes différents. La fée est un personnage principal de la rêverie médiévale, du fantastique, de la fantasy. L’automate est un produit de la culture quasi industrielle, de la pensée scientifique, de la science-fiction. Deux univers qui s’opposent sans doute, mais dont la rencontre est propice à l’imagination et fait jaillir des étincelles.
-Vous respirez comme un soufflet de forge bouffé par la rouille, Viscère, nota dédaigneusement la chasseresse. On va attendre que vous retrouviez une respiration normale avant d’avancer, histoire de ne pas se faire repérer par le premier pixie qui passe.
Vezzere hacha simplement la tête, appréciant le fait que, pour une fois, les reproches de Kimba ne s’accompagnent pas d’une imagerie impliquant son intimité génitale ou anale.
-Et par les couilles du Père des Étoiles vous avez intérêt à vous montrer discret, où je vous jure que je range chaque pixie que je parviens à coller dans une pyramide tout au fond de votre auguste rectum !
C’eut été trop beau. -
Faut-il aller voir… X-Men : Apocalypse ?
La franchise X-Men de la Fox n’a pas dit son dernier mot pour résister au rouleau compresseur de Marvel Studios. X-Men : Apocalypse, 9e film de la franchise, 4e réalisé par Bryan Singer, décrochera-t-il la timbale cette année ? Réponse à partir du 18 mai 2016 !
Synopsis : Depuis les origines de la civilisation, Apocalypse, le premier et plus puissant mutant du monde, a absorbé de nombreux pouvoirs, devenant à la fois immortel et invincible, adoré comme un dieu. Se réveillant après un long sommeil de plusieurs milliers d’années, désillusionné par le monde qu’il découvre, il réunit une équipe de puissants mutants, dont Magnéto pour nettoyer l’humanité et créer un nouvel ordre, sur lequel il règnera. Raven et Professeur X, à la tête d’une équipe de jeunes X-Men, vont devoir joindre leurs forces pour arrêter leur plus dangereux ennemi et sauver l’humanité toute entière d’une destruction totale.
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Walking Dead, tome 25 : Sang pour sang
Titre : Sang pour sang
Série : Walking Dead, tome 25
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 2016 (mars)Synopsis : Ce sont les noms de ceux qui ont été massacrés par les Chuchoteurs. Leurs têtes ont été disposées, plantées sur des piques. Afin de délimiter leur territoire, de maintenir les autres communautés à distance, et de lancer un menaçant et terrifiant avertissement à Rick. La réaction risque cependant de ne pas se faire attendre.
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Walking Dead, tome 24 : Opportunités
Titre : Opportunités
Série : Walking Dead, tome 24
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 18 novembre 2015Synopsis : Une autre vie a commencé pour les survivants de la terrible guerre contre Negan. Mais cette nouvelle ère de paix et de prospérité est menacée par un ennemi, qui marche parmi les rôdeurs. Les vieux amis en visite à Alexandria le temps d’une foire ne seront pas de trop pour stopper leur progression. L’affrontement sera sanglant, mais l’union fait la force. La vie devrait l’emporter sur la mort.
Garde-moi derrière les barreaux aussi longtemps que tu veux, pour toujours même. Je suis le pire fils de pute que tu rencontreras jamais. Putain j’adore ça même, je m’éclate ici. Pas d’ordres à donner, pas besoin de lutter pour ma vie contre des cadavres ambulants. Je devrais te remercier, tiens. Mais Rick, ne te raconte pas d’histoires. Tu ne m’as pas enfermé ici pour symboliser ta pitié. Je suis ici parce qu’après tout ce que tu as fait, après tout ce que tu as traversé, il n’y a plus que moi pour te convaincre que tu es quelqu’un de bien. (Negan)
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Walking Dead, tome 23 : Murmures
Titre : Murmures
Série : Walking Dead, tome 23
Scénariste : Robert Kirkman
Dessinateur : Charlie Adlard
Éditeur : Delcourt Comics (Contrebande)
Date de publication : 16 septembre 2015 (2015 en VO chez Image Comics)Synopsis : Une autre vie a commencé pour les survivants de la terrible guerre contre Negan. Mais cette nouvelle ère de paix et de prospérité semble déjà être menacée par un nouveau type d’ennemi. Un ennemi qui marche parmi les rôdeurs. Un ennemi qui transforme les murmures en cris. Un ennemi qui rend le futur incertain. Un face-à-face se prépare, qui risque d’être encore plus violent que les précédents.
Vous êtes venus sur nos terres. Vous avez tué les nôtres. Maintenant, c’est nous qui allons explorer vos terres. Et en apprendre sur vous autres. Nous allons venir en nombre. Vous allez apprendre à nous connaître. Et vous aurez peur de nous.
Delcourt couve de plus en plus sa poule aux œufs d’or et ils auraient bien tort de s’en priver. Après une année 2014 publiée au plus près de la publication accélérée en VO, l’éditeur de Walking Dead limite au plus court le temps de traduction et sort les tomes 23 et 24 avec à peine quelques semaines d’écart. Après un lourd arc sur Negan et un 22ème tome de transition, le tome « Murmures » confirme les perspectives ouvertes récemment, mais nécessite de bien se replonger dans la chronologie des faits précédents et dans l’histoire des personnages qui nous restent.
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Les veilleurs
Titre : Les veilleurs
Auteur : Connie Willis
Nouvelles : Une lettre des Cleary ; Au Rialto ; Morts sur le Nil ; Les veilleurs du feu ; Infiltration ; Même sa Majesté ; Les vents de Marble Arch ; Tous assis par terre ; Le dernier des Winnebago
Éditeur : J’ai lu (Nouveaux Millénaires)
Date de publication : 2015 (avril)Synopsis : Propulsé en 1940 à Londres par le professeur Dunworthy sans la moindre préparation, John Bartholomew intègre la brigade des veilleurs du feu, ces héros qui ont sauvé la cathédrale Saint-Paul des bombes allemandes… À cette époque, de nombreux Londoniens se réfugiaient dans le métro, dont plusieurs stations portent aujourd’hui encore de bien curieux stigmates… Et tandis que d’autres vont chercher la mort beaucoup plus loin, sur les rives antiques du Nil, certains accueillent en eux la présence des dieux à têtes d’animaux pour en faire un commerce fort lucratif… Voici quelques-uns des thèmes abordés dans ces neuf nouvelles et courts récits primés – parmi lesquels « Les veilleurs du feu », préquelle au roman Black-Out et au cycle temporel –, qui donnent à voir un aperçu complet des talents de conteuse de Connie Willis.
J’ai trouvé dans les livres ce que je cherchais, ce dont j’avais besoin, ce que je voulais, ce que j’aimais quand je n’avais plus rien d’autre à quoi m’accrocher. Les bibliothèques publiques m’ont sauvé la vie. Et elles m’ont appris la plus belle, la plus importante des leçons : « On a toujours tendance à croire que sa douleur, son chagrin, n’ont pas de précédent dans toute l’histoire du monde, a dit James Baldwin. Et puis on ouvre un bouquin. C’est grâce aux livres que j’ai compris une chose : ce qui me faisait souffrir le plus était précisément ce qui me rattachait à mes congénères, vivants ou disparus. » (Discours de l’invitée d’honneur Connie Willis à la Convention mondiale de science-fiction 2006)
Datant d’il y a seulement quelques mois, ma découverte des romans de Connie Willis m’apparaît aujourd’hui comme l’une des plus belles expériences de lecture qu’il m’ait été donnée de vivre. Le problème, c’est qu’après avoir littéralement dévorée chacun des volumes de sa série mettant en scène des historiens capables de voyager dans le temps (« Le grand livre », « Sans parler du chien » et le diptyque « Blitz »), je n’avais plus rien à me mettre sous la dent…
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Le Dernier survivant sur Terre (nouvelle)
Titre : Le Dernier survivant sur Terre
Auteur : Jean-Marc Ligny
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2010Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Mon vieux, il faudrait vous découper en morceaux et vous disperser aux quatre vents pour vous déclarer officiellement mort – et encore : je ne suis pas certain que ces foutus gènes ne feraient pas ramper vos morceaux l’un vers l’autre pour vous reconstituer.
Autre nouvelle numérique proposée gratuitement par L’Atalante lors de la Décade de l’Imaginaire 2015, Le Dernier survivant sur Terre, de Jean-Marc Ligny, avait d’abord été publiée dans la revue Galaxies n°37 en 2005.
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L’évangile selon Artyom (nouvelle)
Titre : L’évangile selon Artyom
Auteur : Dmitry Glukhovsky
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : novembre 2014 (2011 en VO)Synopsis : Pour cette troisième édition de la Décade de l’Imaginaire, laissez-vous envoûter par les textes courts des auteurs que nous publions.
Désormais, il n’y a ici que du charbon et de la suie et seuls les sacs en plastique survolent cette désolation noire. Quand nous aurons tous clamsé, et je donne à l’humanité deux cents ans tout au plus, ces sacs poursuivront leur course pendant encore quelques siècles. C’est sans doute tout ce qui restera de notre civilisation, de notre monde. Ces sacs sont nos excréments impérissables. Le mémorial le plus approprié à notre insignifiance.
Pour lancer l’opération de La Décade de l’Imaginaire 2015, les éditions L’Atalante proposent une nouvelle de Dmitry Glukhovsky, déjà parue dans l’anthologie Utopiales 2014, L’évangile selon Artyom.
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Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? / Blade Runner
Titre : Les Androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? / Blade Runner (Do androids dream of electric sheeps ?)
Auteur : Philip K. Dick
Éditeur : J’ai Lu (Nouveaux Millénaires) (fiche officielle)
Date de publication : octobre 2012 (10e édition VF, 1968 en VO chez Doubleday), puis en poche J’ai Lu en juin 2014Synopsis : Le mouton n’était pas mal, avec sa laine et ses bêlements plus vrais que nature – les voisins n’y ont vu que du feu. Mais il arrive en fin de carrière : ses circuits fatigués ne maintiendront plus longtemps l’illusion de la vie. Il va falloir le remplacer. Pas par un autre simulacre, non, par un véritable animal. Deckard en rêve, seulement ce n’est pas avec les maigres primes que lui rapporte la chasse aux androïdes qu’il parviendra à mettre assez de côté. Holden, c’est lui qui récupère toujours les boulots les plus lucratifs – normal, c’est le meilleur. Mais ce coup-ci, ça n’a pas suffi. Face aux Nexus-6 de dernière génération, même Holden s’est fait avoir. Alors, quand on propose à Deckard de reprendre la mission, il serre les dents et signe. De toute façon, qu’a-t-il à perdre ?
Avant de devenir Blade Runner, l’un des films de science-fiction les plus célèbres de tous les temps, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? est l’un des romans phares de Philip K. Dick, qu’étrangement il n’aimait pas. On y trouve pourtant un écho d’une rare puissance aux obsessions qui l’ont travaillé tout au long de sa vie : le simulacre, le double, le questionnement sur l’humain, sur la nature de la réalité…Bien sûr, certains de leurs animaux étaient eux aussi des contrefaçons électroniques. Mais il n’était bien sûr jamais allé y mettre le nez, pas plus que ses voisins n’étaient venus voir de près la nature véritable de son mouton. Rien n’aurait pu être impoli que de demander à quelqu’un s’il possédait un animal authentique. C’eût été plus grossier encore que de s’informer sur l’authenticité des dents ou des cheveux d’un citoyen – voire de ses organes internes.
Autant déformé que mis en lumière par son adaptation cinématographique « Blade Runner », Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques est un court roman fabuleux de Philip K. Dick que, paradoxalement, il ne semblait pas apprécier.
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V pour Vendetta [comics]
Titre : V pour Vendetta (V for Vendetta)
Scénariste : Alan Moore
Dessinateur : David Lloyd
Éditeur : Urban Comics (Vertigo Essentiels) (fiche officielle)
Date de publication : 18 mai 2012 (1882-1990 en VO chez DC Comics-Vertigo)Synopsis : 1997, une Angleterre qui aurait pu exister… Dirigée par un gouvernement fasciste, le pays a sombré dans la paranoïa et la surveillance à outrance. Les « ennemis politiques » sont invariablement envoyés dans des camps et la terreur et l’apathie règnent en maître. Mais un homme a décidé de se dresser contre l’oppression. Dissimulé derrière un masque au sourire énigmatique, il répond au nom de V : V pour Vérité, V pour Valeurs… V pour Vendetta !
– C’est ça, le pays de Fais-ce-qu’il-te-plaît ?
– Non. Tout cela n’est que le pays de Prends-ce-que-tu-veux. Anarchie veut dire « sans maître », pas « sans ordre ». Avec l’anarchie vient une ère d’ « ordung », d’ordre vrai, qui ne peut être que volontaire. Cette ère d’ « ordung » commencera lorsque le cycle de « verwirrung » que révèle l’écoute de ces bulletins aura atteint son terme.La lourde intégrale de V pour Vendetta me fut offerte avec la mention, tirée d’une pensée d’Oscar Wilde, « J’ai les goûts les plus simples du monde, je me contente du meilleur. » Cela est également valable pour cette lecture, car ce comics d’Alan Moore et de David Lloyd vaut tous les superlatifs du monde.