-
Le fou et l’assassin, tome 5 : Sur les rives de l’Art
Titre : Sur les rives de l’Art
Cycle/Série : Le fou et l’assassin, tome 5
Auteur : Robin Hobb
Éditeur : Pygmalion
Date de publication : 2017 (novembre)Synopsis : Abeille, la fille de Fitz, a été enlevée par les Serviteurs. Les membres de cette société secrète utilisent leurs rêves pour mettre en œuvre des prophéties qui les rendront plus riches et plus puissants. Mais Abeille est-elle aussi cruciale à leur destin qu’ils le pensent ? Si ses ravisseursimaginaient leur mission facilement accomplie, c’était sans compter la rage déployée par la digne fille du seigneur de Flétribois pour leur échapper.
Il en va des reines comme avec les dragons : un mot ou un geste de travers peut avoir de graves conséquences.
-
One Piece : Back to Future
Le manga pâtit encore à mon sens d’une réputation de bande dessinée de seconde zone, plutôt destiné à un public jeune. Effectivement, si aujourd’hui je lis autant de BD franco-belge et de comics que de mangas, les premières BD que j’ai pu acquérir sur mon maigre argent de poche étaient bien des mangas. Il est vrai que leur coût est de façon générale moins élevé, de même que leur format, moins pratique sans doute. Le rythme des publications, bien souvent infernal pour les auteurs nippons parce qu’hebdomadaire, peut faire pencher la balance qualité du mauvais côté. Des séries ont pourtant marqué ou marquent le manga contemporain et la BD contemporaine en général. One Piece, qui célèbre cette année ses vingt ans, fait indéniablement partie de ces dernières. Ne serait-ce que par les chiffres : One piece, c’est peu ou prou 380 millions de volumes vendus de part le monde depuis 1997.
-
L’île de Peter
Titre : L’île de Peter
Auteur : Alex Nikolavitch
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : Wednesday, policière à New-York, enquête sur un vieux marin qui traîne dans l’East Village à la recherche d’herbes médicinales. Projetée dans une île tropicale, elle découvre que ce marin n’est autre que le Capitaine Crochet et que l’île de Peter Pan existe bien, sous la forme d’une boucle spatio-temporelle dont seul le pirate peut sortir.
Je finis par concevoir de l’ambition et changeai à plusieurs reprises d’équipage, à chaque fois que cela me permettait de prétendre à une position plus élevée dans la hiérarchie complexe des navires. J’en vins à fréquenter l’élite de la piraterie, les Bellamy, les Rackham et les Teach, m’y faisant, et je me pique de m’en enorgueillir, plus d’amis que d’ennemis. Nous étions les princes des mers. Ah, si vous nous aviez vus du temps de notre gloire, quand la seule évocation de nos noms suffisait à frapper de terreur jusqu’à l’arrière-pays continental. D’aucuns caressaient le rêve d’une république de la flibuste, mais des hommes comme Bellamy ou moi n’étions pas loin de nous couronner rois.
-
Les Scarifiés
Titre : Les Scarifiés (The Scar)
Auteur : China Mieville
Éditeur : Fleuve Noir / Pocket
Date de publication : 2005 / 2008
Récompenses : British Fantasy Award 2003 ; Locus (meilleur roman de fantasy) 2003Synopsis : Jeune traductrice de langues oubliées, Bellis fuit Nouvelle-Crobuzon à bord du Terpsichoria en route vers l’île Nova Esperium. Arraisonné par des pirates, le navire est conduit vers Armada, improbable assemblage de centaines de bateaux hétéroclites constitués en cité franche, régie par les lois de la flibuste. Bellis y rencontrera bientôt les deux seigneurs scarifiés d’Armada, les Amants, ainsi qu’Uther Dol, mercenaire mystérieux aux pouvoirs surhumains. Un trio qui poursuit sans relâche une quête dévorante, la recherche d’un lieu légendaire sur lequel courent les mythes les plus fous. Sollicitée pour ses talents de linguiste, Bellis commence alors le plus stupéfiant des voyages, un périple aux confins du monde.
Armada regorgeait de figures de proue. Elles saillaient en des coins improbables, chantournées et ignorées, à l’image des heurtoirs sur les maisons de Nouvelle-Crobuzon. Au bout d’une rue, alors qu’elle déambulait entre deux rangées de maisons accolées en brique, Bellis s’était retrouvée nez à nez avec une femme splendide et corrodée, au plastron tombant en poussière, aux yeux peints écaillés perdus dans le vague. Elle était suspendue en l’air tel un fantôme sous le beaupré de son navire, qui s’avançait jusqu’au-dessus du pont du voisin et pointait dans la ruelle. Elles étaient omniprésentes. Loutres, dracovies, poissons, guerriers, femmes… Surtout des femmes. Bellis détestait ces silhouettes pulpeuses au regard vide qui tressautaient imbécilement avec la houle, et qui hantaient la ville tels des spectres prévisibles.
-
Un tremplin pour l'utopie
Titre : Un tremplin pour l’utopie
Auteurs/Nouvelles : Estelle Faye (« Les anges tièdes ») ; A. D. B. (« Destinée d’une nation ») ; David Chambost (« Les premiers jours de mai ») ; Vincent Gaufreteau (« Anémocratie ») ; Ariel Holzl (« Le jour où Dieu m’a vue nue ») ; Aurélie Léon (« Murmures lointains ») ; Bruno Pochesci (« Le moins pire des mondes ») ; Christian Chavassieux (« Nulle part, tout le temps »)
Éditeur : ActuSF / Mnémos / Les Moutons Électriques (collection Hélios)
Date de publication : 2016 (juin)Synopsis : L’utopie ! Pas de société dysfonctionnelle, pas de dystopie… Pas d’utopies conduisant à l’apocalypse ou à la tyrannie verte, rouge, noire, bleue, chromée, Z, bio, etc. Pas d’enfers pavés de bonnes intentions. L’utopie : la vraie, celle qui est réalisée (va se réalisée, s’est réalisée), celle qui est viable, qui fonctionne ! Une anthologie gratuite pour le n° 50 de la collection Hélios. Pour faire rêver, réfléchir, donner des idées, des envies, ouvrir des voies, redonner une vision aux possible. Car, sans utopie, la vie vaut-elle vraiment d’être rêvée ?
Les rôdeurs ne sont pourtant pas de mauvais bougres et nous les accueillons toujours avec amitié. Il faut dire qu’en plus de la crasse, ils amènent avec eux des nouvelles du lointain. Ils nous parlent des autres communautés qu’ils ont croisées lors de leurs périples. Ce groupe de l’ouest, qui chasse le chevreuil à la lance. Un vieux monastère reconverti en ferme, dirigée par une vieille dame qui veille seule sur une fratrie de jeunes adolescents. Un village en bord de mer devenu la capitale d’une nation de pêcheurs qui vivent des eaux redevenues riches. Difficile de dire quelles histoires sont vraies et lesquelles tiennent de la fantasie du conteur. Certaines se recoupent, peu importe pour les autres. Nous les écoutons dans un silence religieux, car des voix rauques des rôdeurs naissent des récits d’hommes qui vivent comme nous cette nouvelle ère. Nous ne sommes pas seuls. (David Chambost, Les premiers jours de mai)
-
De Cape et de Crocs, Tome 12, Si ce n'est toi…
Titre : Si ce n’est toi…
Série : De Cape et de Crocs, tome 12
Auteur : Alain Ayroles
Dessinateur : Jean-Luc Masbou
Éditeur : Delcourt
Date de publication : 2016 (décembre)Synopsis : Capturé par les malandrins de la Cour des miracles, Eusèbe est conduit à leur terrible chef qui n’est autre que son frère, Fulgence. Ce lapin malhonnête et violent fomente avec Fagotin, le singe assassin, un abominable forfait. Pris entre trahisons et intrigues de cour, Eusèbe parviendra-t-il à ramener Fulgence dans le droit chemin ? À moins que ce jumeau maléfique ne l’entraîne sur la voie du crime.
Regarde mes sujets : sans terre, sans patte ou sans toit, avaient-ils d’autres choix que de se faire sans loi ?
Regarde-les, les moutons noirs, les brebis galeuses, les canards boîteux… ils font peur à voir n’est-ce pas ? Ils ne sont pas polis, eux ! Ils ne font pas tout bien eux ! Ils ne sont pas mignons !Il faut bien avouer que lorsque je me suis rendu au FIBD d’Angoulême, je nourrissais le secret espoir de rencontrer les auteurs de De Cape et de Crocs. Alain Ayroles était annoncé, et je pressentais comme beaucoup d’autres que Jean-Luc Masbou ferait partie des invités surprises de l’éditeur Delcourt. L’attente fut en fin de compte récompensée et je pu obtenir les dédicaces tant rêvées. Ce fut aussi l’occasion de discuter et tous deux me confièrent que les personnages leur manqueraient. Et ce n’est pas sans émotion que de mon côté j’ouvrai puis refermai quelques temps plus tard ce douzième et ultime opus de De Cape et de Crocs. C’est par cette série, sans doute l’une des plus fantastiques de ces vingt dernières années (tâchons des rester objectif), que je suis revenu à la bande dessinée il y a quelques années maintenant. Après un onzième tome que j’avais trouvé quelque peu en deçà, mon attente était devenue fiévreuse de retrouver Eusèbe dans ses aventures.
-
Barracuda, tome 1 : Esclaves
Titre : Esclaves
Série : Barracuda, tome 1
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : Jérémy
Éditeur : Dargaux
Date de publication : 2010Synopsis : Par les mers, la cour de Dona Emilia del Scuebo navigue paisiblement sur le vaisseau du capitaine de La Loya. Cependant, de mauvais vents amènent les malheureux à croiser la route de l’équipage du redouté Barracuda. Les riches passagers sont faits prisonniers par les avides pirates de Blackdog, leur chef. Le vieux capitaine, aussi violent que rusé, prend immédiatement conscience du profit qu’il peut tirer de détenus aussi prestigieux. Sur l’île malfamée de Puerto Blanco, repaire insalubre de la vermine des mers, Blackdog monnaie à prix d’or les vies de Dona Scuebo, de sa fille, la belle Maria, et de leur jeune valet, tout en se concentrant sur son nouveau projet : partir à la recherche du trésor des Scuebo. Les destinées des uns et des autres vont alors s’entrecroiser autour d’une même quête – le diamant du Kashar, joyau du trésor de la famille Scuebo.
On écrit pour saluer le gamin, l’enfant, l’adolescent qu’on laisse derrière soi – sans possibilité de retour. On écrit pour ne pas les oublier.
-
Le diable des sept mers – Intégrale
Titre : Le diable des sept mers – Intégrale
Scénariste : Yves H.
Dessinateur : Hermann
Éditeur : Aire libre
Date de publication : 2016Synopsis : Caroline du Sud, à l’aube du XVIIIe siècle. Une plantation en feu, une fille de bonne famille fugueuse, un jeune aventurier qui rêve de trésor, un équipage de sales trognes assoiffées de rhum et de sang, des plages de sable fin, des cocotiers nourriciers, des requins affamés, tels sont quelques-uns des ingrédients de la cuisine du diable concoctée par le père et le fils. Avec cerise sur le gâteau infernal : la figure emblématique d’un pirate digne de Stevenson, le terrifiant Murdoch – clairement inspiré d’Edward Teach alias Barbe Noire.
Holà, il va fermer son écoutille, le grand pirate le plus fauché de l’histoire. Si tu venais plutôt m’aider à ramer !
-
Première bande-annonce pour la saison 4 de Black Sails
Le voilà enfin ! Starz a publié cette semaine le nouveau trailer annonçant la quatrième et dernière saison de « Black Sails », cette série mêlant habilement véritables pirates et personnages tirés de « L’île au trésor » de Stevenson. L’occasion de retrouver Flint, Long John Silver, Black Beard, Jack Rakham ou encore Anne Bonny dans leur combat pour libérer l’île de Nassau de la présence anglaise.
N’hésitez pas à vous lancer dans cette série qui, en ce qui me concerne, figure certainement parmi le top 3 de tout ce que j’ai pu visionner jusqu’à présent.
Voir aussi : La critique des précédentes saisons
-
La Fille Maudite du Capitaine Pirate, volume premier
Titre : La Fille Maudite du Capitaine Pirate
Série : Volume Premier
Scénariste et dessinateur : Jérémy Bastian
Editeur : Éditions de la Cerise
Date de publication : 2014Synopsis : Port Elisabeth, Jamaïque, 1728. La Fille Maudite du Capitaine Pirate part à la recherche de son père disparu, l’un des redoutés flibustiers des mythiques mers d’Omerta. Cette héroïne intrépide nous entraîne rapidement dans des aventures marines et même sous-marines, à la rencontre de pirates tordus et teigneux, de créatures mythiques et autres fantasmagories se dévoilant comme des poupées russes. Sorte d’Alice au pays des pirates, ce récit rempli d’humour est servi par un dessin incroyablement détaillé que l’on croirait tout droit sorti d’une gravure du XIXe.
Croyez-moi tombée de la dernière pluie, monsieur. Mais j’ai au cœur une tourmente qui enverrait par le fond la Flotte Royale.