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Le cycle de Kraven, tome 2 : L’ère du dragon
Titre : L’ère du dragon
Cycle : Le cycle de Kraven, tome 2
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2003Synopsis : 1900 : le monde s’embrase. À Pékin, rien ne va plus. Les créatures de l’Internationale Féerique, aidées par les Poings de justice, deux millions d’hommes armés de fléaux et de bâtons, assiègent les délégations occidentales. Les combats s’engagent un peu partout dans la ville : on se bat sur les toits, dans la rue, dans les somptueuses ambassades et les échoppes abandonnées… Dans le ciel, le triplan rouge du baron Tod défie les dragons célestes. Mais que peut une poignée d’occidentaux contre une marée de créatures ? C’est le dernier combat… L’ère du dragon a commencé.
Tout dans le profil de T’seu-hi la désignait comme recrue possible de Peter Pan. Intelligence, détermination et morale élastique, autant de qualités qui enchanteraient l’Internationale Féerique. Cette organisation mondiale rassemblant les membres des peuples imaginaires en révolte contre les humains prenait chaque jour davantage d’ampleur. Pire, elle comptait dans ses rangs quelques riches mortels, ivres de puissance. Armes, magie et mauvaise fortune conspiraient à asservir l’humanité. L’internationale Féerique ne reculait devant rien pour imposer le Panthéisme, tyrannie de Peter. IF ouvrait à tous les possibles.
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Le cycle de Kraven, tome 1 : La Ligue des Héros
Titre : La Ligue des Héros, ou comment Lord Kraven ne sauva pas l’empire
Cycle : Le cycle de Kraven
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2002
Récompenses : Prix Bob Moran 2003 (catégorie roman français)Synopsis : 1969 : banlieue londonienne. Un vieil homme est ramené dans sa famille par deux hommes en blouse blanche. D’où vient-il ? Qu’a-t-il fait ces dernières années ? Nul ne le sait. Jusqu’au jour où disques de rock et lecture de comics lui font redécouvrir l’aventure, l’héroïsme, l’honneur… et deux ou trois souvenirs. 1902 : Londres. L’Angleterre victorienne imaginaire est en proie aux agressions de Peter Pan et des créatures du Pays de Nulle Part. Lord Kraven, membre prestigieux de la Ligue des Héros combat pour l’Empire et la Reine, sous les ordres de l’intrigant Baycroft… Entre merveilleux et réalité, les deux destins finiront par se rejoindre pour connaître un dénouement inattendu…
Le monde n’a plus été le même du jour où les habitants du Pays de Nulle Part ont débarqué dans les jardins de Kensington. Les Peaux-Rouges plantèrent leurs wigwams sur l’Île aux Chiens, tandis que les Enfants Perdus trouvaient à se loger dans nos asiles. Le représentant des Pirates, celui qui devait accéder plus tard au rang de Lord Jack Crochet, commandeur de l’Amirauté, obtint de demeurer près des docks avec ses hommes. Quant aux Fées, selon qu’elles étaient bonnes ou mauvaises, elles reçurent un excellent accueil de la part de nos familles, ou tinrent compagnie aux prostituées de Whitechapel. Il s’en est suivi une ère de prospérité et d’abondance dont on ne mesure pas encore tous les effets. La flotte a porté la bannière de l’Empire jusqu’à des mers oubliées, et les Fées, en totale collaboration avec nos scientifiques et nos ingénieurs, nous ont ouvert en grand les portes de la modernité.Restait le cas épineux de Peter Pan.
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Mémoire vagabonde
Titre : Mémoire vagabonde
Auteur : Laurent Kloetzer
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2013 (1997 pour la première édition)
Récompenses : Prix Julia Verlanger 1998Synopsis : Jaël est un séducteur cynique et libertin, épéiste de talent, et auteur des célèbres Mémoires Vagabondes. Du moins en est-il persuadé, jusqu’à ce que sa vie bascule à l’issue d’un duel l’opposant à Cassiel Ferssen, un jeune aristocrate décidé à venger l’honneur de sa soeur. Il se retrouve alors entraîné au plus profond des méandres de la cité ensorcelée de Dvern, errant entre songe et réalité. Que dissimule le masque de Jaël de Kerdhan ? Quel drame s’est déroulé entre deux enfants, trente ans auparavant, dans la riche demeure de la famille Ferssen ? Déchiré entre la personnalité cynique et séduisante de son double et celle que lui révèlent les puissants princes de Dvern, Jaël part à la recherche des clés de son identité…
-Si je vous en crois, M. Sand, Dvern est faite de constructions colossales, de formidables concrétions de pierre naturelle, et ces sortes de choses…
Vaïron Sand s’était tu. Il fixait Dvern d’un air rêveur :
-M. de Kherdan, Dvern est une ville qui a été bâtie pour des dieux et qui est habitée par des hommes trop petits pour elle. -
Le roi d’ébène
Titre : Le roi d’ébène
Auteur : Christine Cardot
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2010Synopsis : Le Ratel : c’est le surnom de la Sentinelle Kaïrale. Comme ce petit carnivore africain, elle n’a peur de rien et ne lâche jamais sa proie quant il s’agit de résoudre les intrigues criminelles qui menacent son pays, l’Arrassanie. Quand El Phâ, le Roi dÉbène, entend faire d’elle son Second Regard Clair, la jeune femme croit à une mauvaise blague : être conseiller du souverain demande des compétences qui ne sont pas les siennes. Pourtant, dès sa première mission, elle découvre que sa nomination relève d’une trame politique complexe à laquelle elle est liée, sans le savoir, depuis son plus jeune âge. Le Roi dÉbène a tout du conte africain : la magie des sorciers, les animaux qui hantent les esprits comme les savanes et les bords du grand fleuve…
Je garde la douleur, elle demeure mon bien,
Quand elle résonne en moi, c’est encore de toi.
Puisque je t’ai perdue, pour le seul, l’éternel,
Je ferai de l’absence mon « nous » perpétuel.Un décor évoquant le continent africain, une héroïne au caractère bien trempée, des intrigues de cour, de la magie… : aucun doute, « Le roi d’ébène » possède toutes les qualités requises pour séduire les amateurs d’une fantasy sortant quelque peu des sentiers battus. Et pourtant je ressors de cette lecture avec un sentiment très mitigé.
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L’Antilégende
Titre : L’Antilégende
Auteur : Fabien Clavel
Éditeur : Mnémos (Icares)
Date de publication : 2005Synopsis : Don Juan est accusé de meurtre ! Une à une, les femmes qu’il a séduites sont retrouvées mortes, le cœur arraché, et une étrange escouade de spadassins noirs est lancée à ses trousses. Le séducteur légendaire clame son innocence… Mais que s’est-il passé entre le moment où la statue du Commandeur l’a entraîné aux enfers et sa réapparition à Séville ? Il n’en conserve pas le moindre souvenir. Pire encore, il ne parvient même pas à se remémorer l’identité de ses conquêtes passées… Accompagné de son valet et de la blonde et sulfureuse Manon Lescaut, il part à la recherche de la clé du mystère à travers une Europe étrangement transformée. Mais un inquiétant personnage au masque de fer semble l’avoir devancé…
Je pensais à toutes les femmes battues, humiliées, vendues, terrifiées ou tristes, que contient cette cité si paisible à nos yeux. C’est pour elles que je viens. Un rêve va passer ce soir sur ces maisons, les cœurs vont palpiter, les poitrines se vont enfler de soupirs, les yeux brilleront. Ce soir, ma cape et mon manteau couvriront la ville entière. Le règne des femmes arrivera. Les cocus pleureront, les jaloux dépériront, les pères autoritaires seront dupés, les amants malséants seront abandonnés, les frères geôliers perdront leurs prisonnières. Au matin, je l’espère, les yeux seront dessillés. Un vent de liberté soufflera sur ces toits, bousculera ces foyers que la loi mâle domine sourdement.
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Une nouvelle année chargée pour les Indés !
Souvenez-vous, c’était il y a près d’un an : trois des plus importantes maisons d’édition spécialisées dans les littératures de l’imaginaire (Mnémos – Les Moutons électriques – ActuSF) se regroupaient en un collectif baptisé « Les Indés de l’Imaginaire ». L’objectif ? Acquérir une meilleure visibilité en librairie et dans les différents salons dédiés aux livres afin de séduire un public plus large et plus varié. Un beau projet qui a depuis incontestablement fait ses preuves. Il faut dire que les Indés n’ont pas chaumé !
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Le sang d’immortalité, suivi de Voyage avec les morts
Titre : Le sang d’immortalité, suivi de Voyage avec les morts
Auteur : Barbara Hambly
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2010
Récompenses : Prix Locus 1989 (catégorie meilleur roman d’horreur)Synopsis : Londres, à la fin du siècle dernier… Qui donc s’attaque aux vampires ? Qui donc fracasse leurs cercueils pour que la lumière du soleil les réduise en cendres ? Ne pouvant traquer le meurtrier en plein jour, ceux-ci n’ont d’autre choix que de demander l’aide d’un mortel. C’est ainsi que James Asher, ancien espion de sa Gracieuse Majesté, se voit soumis à un odieux chantage sur la vie de sa jeune épouse et contraint de rechercher le tueur de vampires. Mais, même s’il le trouve, que se passera-t-il ensuite ? Quel sera le sort de quelqu’un qui connaît les identités et les cachettes des morts vivants ? La réponse n’est que trop évidente.
Cela arrive aux vampires… Il y a plusieurs phases… J’en ai moi-même vécu certaines. Lorsqu’un vampire à trente, quarante ans d’existence, et qu’il voit tous ses amis mourir, devenir séniles et méconnaissables par rapport à ce qu’ils ont été durant la fraîcheur d’une jeunesse partagée. Ou bien à cent ans, environ, lorsque le monde qu’il a connu s’est transformé ; quand tous les petits détails qui lui étaient si précieux ne sont même plus dans les mémoires. Lorsqu’il n’y a plus personne pour se remémorer les chanteurs dont les voix tissaient si inextricablement la chaîne et la trame de ce temps-là. Il devient ensuite d’être plus aisé d’être insouciant , de se laisser aller au gré des jours.
Une histoire de vampire ça vous tente ? Non, ne fuyez pas, j’en vois déjà prêt à tourner les talons, encore marqués par leur overdose récemment causée par le succès phénoménale rencontré par la « bit-litt ». Et bien vous pouvez oublier toute idée de récit à l’eau de rose relatant les amours d’une jeune fille en fleur et d’une créature de la nuit, car ce n’est absolument pas le propos ici. Non, moi je vous parle d’une véritable histoire de vampire, de celles qui vous fascinent autant qu’elles vous angoissent et qui enflamment votre imagination au point de vous voir irrationnellement redouter de vous retrouver seul dehors à l’approche du crépuscule.
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Le sang que l’on verse
Titre : Le sang que l’on verse
Auteur : Yann de Saint-Rat
Éditeur : Mnémos (Dédales)
Date de publication : 14 novembre 2013Synopsis : J’ai appris seul à tuer. Combattre, abattre. Je suis le guerrier le plus doué de tout lempire Pryaméen. Je me nomme Étréham et jaurai bientôt dix-neuf ans. Une sève funèbre coule en moi, mon talent pour tuer, mon Art comme je lappelle. Personne ne répand mieux le sang. J’ai délaissé tant de quêtes au profit de macabres conquêtes. Je suis celui que la jeune Asa a choisi, celui qui ne fait qu’un avec la mort. Pour elle, j’ai bravé les ténèbres sous Pryamée et brisé les armées enragées de Véjune. J’ai défié le dernier des dieux et j’ai combattu Eyll, sa créature de cauchemar. Elle a dévoré mon être et m’a humilié, mais j’ai survécu.
-Soldats, rassemblez-vous et préparez-vous à intervenir ! Cette bataille est rude et les Véjuniens sont prêts à tout.
-C’est le moins que l’on puisse dire, commente Ereth. Ils combattent comme s’ils étaient possédés, on dirait des bêtes sauvages.
-La guerre nous montre tels que nous sommes, dis-je sans quitter la bataille des yeux.
-C’est bien ce que je dis, réplique Ereth. Des animaux ! -
Ganesha, Mémoires de l’homme-éléphant
Titre : Ganesha : Mémoires de l’homme-éléphant
Auteur : Xavier Mauméjean
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2007Synopsis : Londres, fin du XIXe siècle. Qui est réellement Joseph Merrick, celui qu’on surnomme « l’Homme-Elephant » ? Homme ou bête ? Monstre de foire ou curiosité scientifique ? Une simple anomalie de la nature ou… un dieu ? Lorsqu’il rédige ses « Mémoires », il n’a pas trente ans et réside depuis quelque temps à l’hôpital de Whitechapel sous la protection du médecin Frederick Treves. Un refuge qui lui permet d’observer les splendeurs et les misères de la capitale, et de mener l’enquête : quatre affaires, précisément, soit autant que de saisons dans une année. De leur résolution dépendra peut-être plus que son destin, car « le monde s’efface dans les rêves de l’éléphant… »
La perfection du jardin anglais réside dans l’absence apparente de composition et de structure. Le jardin s’oublie comme tel et s’efface devant la Nature. Étrange modestie d’Albion qui marque de sa puissance les contrées reculées, asservit les peuples, et recule chez elle devant la fleur des champs.
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La voie du cygne
Titre : La voie du cygne
Auteur : Laurent Kloetzer
Éditeur : Mnémos (Folio SF en poche)
Date de publication : 1999 (2001 pour la version poche)Synopsis : Pour Jeophras Denio, rien n’est impossible ! Tout le monde sait qu’il est le meilleur inventeur de la ville. Si seulement son engin volant arrivait à fonctionner… Mais quelle machine, quelle équation pourrait l’aider à conjurer le malheur de sa fille Carline ? Elle a été jetée en prison à la suite d’une réception au palais. Pour elle, c’est la potence, s’il ne parvient pas à l’innocenter du meurtre de Nerio de Lethys. Endosser le rôle d’un détective n’est pas une mince affaire, même avec l’aide d’un garçon débrouillard comme Alexis. Mais Jeophras ne pensait pas se faire piéger dans un tel engrenage… Dvern est une cité d’intrigues où les puissants jouent à des jeux dangereux. Lequel d’entre eux convoite le pouvoir ? Qui, à la cour, fomente ce complot ? Une séduisante comtesse, un maître d’armes, le prince en personne ? Jeophras ferait bien de se méfier, s’il ne veut pas tomber au fond du labyrinthe. Derrière cette affaire se cache un mystérieux secret, vieux de dix-huit ans… Mais pour le découvrir il vous faudra pratiquer le jeu de l’oie. Suivez donc Jeophras sur la Voie du Cygne…
Ils traversèrent Dvern figée en sa gangue de pierre, déserte et abandonnée à leur volonté. Nerio se sentait la force de devenir le maître de ce navire de roc, il se sentait la force d’affronter les fantômes et les dieux enfouis de cette cité millénaire. En cette nuit de tempête, la ville laissait apercevoir sa véritable nature, lavée de ses dorures et de ses fanfreluches atlanes… Elle apparaissait telle qu’elle était, une cité cruelle et sanglante, vénérée jusqu’à la mort, destinée à régner !