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La petite femelle
Titre : La petite femelle
Auteur : Philippe Jaenada
Éditeur : Julliard
Date de publication : 20 août 2015Synopsis : Au mois de novembre 1953 débute le procès retentissant de Pauline Dubuisson, accusée d’avoir tué de sang-froid son amant. Mais qui est donc cette beauté ravageuse dont la France entière réclame la tête ? Une arriviste froide et calculatrice ? Un monstre de duplicité qui a couché avec les Allemands, a été tondue, avant d’assassiner par jalousie un garçon de bonne famille ? Ou n’est-elle, au contraire, qu’une jeune fille libre qui revendique avant l’heure son émancipation et questionne la place des femmes au sein de la société ? Personne n’a jamais voulu écouter ce qu’elle avait à dire, elle que les soubresauts de l’Histoire ont pourtant broyée sans pitié.
La première chose que lui inculque le colonel émotif, c’est que la vie est un combat. Même un enfant peut comprendre ça. Et même un enfant, à moins d’être complètement stupide, se doute bien que s’il y a combat, il est préférable de le gagner.
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La trilogie de la Lune – Intégrale
Titre : La Trilogie de la Lune – Intégrale
Tomes : La Lune seule le sait ; La Lune n’est pas pour nous ; La Lune vous salue bien
Auteur : Johan Héliot
Éditeur : Mnémos
Date de publication : 2011Synopsis : Approchez ! Approchez ! Mesdames et Messieurs !Venez découvrir la merveilleuse mécanique de Johan Heliot. Une relecture étourdissante de l’histoire ! Tremblez ! Riez ! Pleurez ! De l’Aventure, du Frisson, de l’Amour, de l’Etrange. Le roman révolutionnaire qui inventa le Steampunk à la française ! Une trilogie exceptionnelle avec les plus grandes figures de l’Histoire et de la Littérature !
Jules était sidéré. Quoi, dix années plus tôt seulement, les mêmes riaient encore des modestes merveilles dont il avait jalonné les pages de ses livres ! Ville flottante, canon géant tirant des obus habités jusqu’à la Lune, exploration des terres creuses, sous-marins, rayon mortel, et combien d’autres billevesées, en regard du présent ? Le public, qui avait crié au fou face à de simples mots, trouvaient aujourd’hui ordinaire d’être avalé par un Léviathan de l’espace…Décidément, l’Europe avait changé et le futur prenait des proportions inouïes.
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Zaï Zaï Zaï Zaï
Titre : Zaï Zaï Zaï Zaï
Scénariste et dessinateur : Fabcaro
Éditeur : 6 pieds sous terre
Date de publication : 2015 (septembre)
Récompenses : Prix Ouest-France / Quai des bulles 2015Synopsis : Pour n’avoir pu présenter sa carte de fidélité au supermarché, un auteur de bandes dessinées est confronté à un vigile avec qui il a une altercation. Il parvient à s’enfuir et sa traque par la police provoque une réaction en chaîne: les médias s’emballent, la société se divise.
-Fais pas le con ! Rend-toi et tout se passera bien ! Je te promets que tu n’iras pas en prison ! Si tu te rends calmement tu t’en tireras avec 25 min de karaoké, grand max !
-Quoi ? Mais puisque je vous dis que je suis innocent !
-Du calme, garçon, du calme. Avec un peu de chance ce sera des chansons faciles…
-Oui mais si c’est « Mon fils ma bataille » de Balavoine ?
-Il nous fait une crise de panique, on le perd.. -
Zaï zaï zaï zaï
Titre : Zai zai zai zai
Auteur : Fabcaro
Éditeur : Six pieds sous terre
Date de publication : 21 mai 2015
Récompenses : Grand Prix « Quai des bulles » 2015Synopsis : Pour n’avoir pu présenter sa carte de fidélité au supermarché, un auteur de bandes dessinées est confronté à un vigile avec qui il a une altercation. Il parvient à s’enfuir et sa traque par la police provoque une réaction en chaîne : les médias s’emballent, la société se divise.
– Humour ? C’est-à-dire ? Précisez bien pour nos téléspectateurs qui pour la plupart sont issus de couches populaires et ne comprennent pas la moitié de ce qu’on dit.
– Eh bien il s’agit d’un courant d’auteurs qui s’inspirent de situations du quotidien et les déforment de manière à détendre les gens, voire, dans certains cas, les faire sourire. -
Salon du livre de Paris, Conférence #1 : Littérature de l’imaginaire, littérature oubliée ?
A l’occasion du Salon du livre qui se tenait comme tous les ans à Paris le weekend dernier, nous avons pu assister à une conférence dédiée aux littératures de l’imaginaire. Y étaient présents Pierre Bordage, Jean-Philippe Jaworski et Catherine Dufour, trois exemples particulièrement représentatifs de la qualité et de la diversité de ce genre littéraire, ainsi que Fabrice Colin, modérateur de cette rencontre. Intitulée « Littérature de l’imaginaire : une littérature oubliée ? », la conférence a essentiellement porté sur la légitimité et la présence médiatique de ce genre littéraire boudé par les critiques et victime de « ghettoïsation » malgré le succès qu’il rencontre auprès du public, que ce soit au cinéma (la plupart des blockbusters de ces dernières années appartiennent à la SFFF) ou en littérature (que sont la majorité des romans de Musso et Levy si ce n’est du fantastique ?).
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Gone girl
Titre : Gone girl
Roman original : D’après le roman « Les apparences » de Gillian Flynn
Réalisateur : David Fincher
Acteurs principaux : Ben Affleck, Rosamund Pike, Neil Patrick Harris, Tyler Perry, Kim Dickens, Carrie Coon, Patrick Fugit, Emily Ratajkowski
Date de sortie française : 8 octobre 2014
Scénario : Gillian FlynnSynopsis : A l’occasion de son cinquième anniversaire de mariage, Nick Dunne signale la disparition de sa femme, Amy. Sous la pression de la police et l’affolement des médias, l’image du couple modèle commence à s’effriter. Très vite, les mensonges de Nick et son étrange comportement amènent tout le monde à se poser la même question : a-t-il tué sa femme ?
Ce thriller, dont on ne peut trop dévoiler l’intrigue pour garder tout plaisir, est magistralement mené par David Fincher (on lui doit notamment « Seven », »Figth Club », « Zodiac », « The Social Network », entre-autre…) Un drame savamment dosé, où tensions et rebondissements s’entrecroisent avec malice. Alors que Rosamund Pike nous bluffe et nous impressionne, le personnage de Ben Affleck lui, est bien plus en retrait, jusqu’à devenir transparent. Guère d’émotions de ce côté, il subit les évènements sans réelle conviction, c’est à mon avis le seul bémol du film. L’autre aspect de ce drame familial c’est de montrer et de dénoncer l’incroyable curée journalistique devant un fait divers aussi terrible. Cette chasse au scoop à tout prix est obscène, et Fincher montre avec réussite le pouvoir dévastateur et manipulateur de certains médias. Au final, 2h30 de cinoche rondement menée, sans temps morts.
Même si pour moi « Zodiac » reste le meilleur film de Fincher, il confirme de belle manière le grand cinéaste qu’il est. « Gone girl’ ajoute une nouvelle pièce de qualité à une œuvre déjà sacrément impressionnante.
Autres critiques : Cléo Ballatore, Le Hulk (L’Écran Miroir) et Michael Upon Pickman (Cineslasher)