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Et si le diable le permet
Titre : Et si le diable le permet
Cycle : Une étrange aventure de Sachem Blight & Oxiline
Auteur : Cédric Ferrand
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : 1930. Le monde se remet à peine de la pire crise financière de tous les temps. Les capitales paniquent encore à la moindre rumeur, les colonies sont paralysées par la peur… Même les riches ne dorment pas sereinement, c’est dire ! Heureusement pour lui, le très aventureux Sachem Blight travaille dans un domaine épargné par toute cette incertitude boursière : il parcourt le vaste monde pour secourir les filles et fils de bonne famille, cette brochette d’inconscients qui se jettent volontairement dans la gueule du loup sous le prétexte de vouloir goûter aux joies de vacances exotiques. Le commerce de Blight l’emmène sur tous les continents pour affronter la multitude de dangers auxquels ses clients se frottent lors de leurs tribulations. Et cette fois-ci, Sachem est appelé à la rescousse à Montréal, au Québec. Et manque de chance pour lui, son niveau de Français n’est pas à la hauteur de l’enquête qu’il doit mener. Pour la première fois de sa carrière, il va devoir composer avec une partenaire, en la personne d’Oxiline, sa demi-sœur qu’il connaît à peine.
T’as été smart, l’anglo, sur ce coup là. Et beau joueur, avec ça. Ça aurait pu faire vilain, mais t’as évité que ces cochons nous vargent dessus. J’taime bien, finalement !
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La chanson d’Arbonne
Titre : La chanson d’Arbonne
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 1993Synopsis : « Jusqu’à ce que meure le soleil et que tombent les lunes, l’Arbonne et le Gorhaut ne vivront pas en harmonie côte à côte. » Gouvernée par une femme, minée par la rivalité sanglante de ses deux seigneurs les plus puissants, l’Arbonne n’est-elle pas une proie tentante pour une guerre de conquête et de croisade du Gorhaut, d’autant – ignominie ! – qu’on y vénère une déesse ? Mais c’est en Arbonne que Blaise du Gorhaut s’est engagé comme mercenaire au service d’un baronnet, après avoir fui son pays et son père.Qui est-il, ce Blaise du Nord, et quel destin l’attend qu’il ignore lui-même ? Seule le sait peut-être Béatrice, la grande prêtresse aveugle de Rian au hibou sur l’épaule. La Chanson d’Arbone est une fantasy magistrale et envoûtante dans un monde parallèle à la Provence médiévale.
Le temps des homme était venu, se dit-elle avec amertume. L’ironie éclatait. L’Arbonne allait être détruite à cause de ses femmes, à cause des symboles et de la musique de la Cour d’amour et des modèles de grâce établis par des femmes comme Cygne et Ariane, parce qu’elle était présentement gouvernée par une femme. Et maintenant que la ruine fondait sur le pays sous la forme d’une armée et d’épées, de haches et de brandons, maintenant que les images de viols et de brasiers allaient danser derrière les paupières closes de toutes les femmes arabonnaises, c’était en fin de compte par les hommes qu’il fallait qu’il fût sauvé.
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Le Prince du néant, tome 3 : Le chant des sorciers
Titre : Le chant des sorciers
Cycle : Le prince du néant, tome 3
Auteur : R. Scott Bakker
Éditeur : Fleuve noir / Pocket
Date de publication : 2009 / 2010Synopsis : Anasûrimbor Kellhus, le Guerrier Prophète, est admiré et craint de tous car ses pouvoirs sont les seuls à rivaliser avec ceux de la Consulte, la créature des sorciers. Achamian est toujours son proche conseiller même si Esmenet, son amour de toujours, a finalement épousé le Prophète. Le destin de Kellhus est sur le point de s’accomplir, au cœur de la Guerre Sainte. Parviendra-t-il enfin à atteindre la ville de Shimeh et rejoindre son père ? La Seconde Apocalypse laissera-t-elle des survivants pour raconter son histoire ou verra-t-elle la fin de la civilisation ?
Lire, réalisa-t-elle, replaçait. Cela changeait en vapeur tout ce qui était immédiat, et permettait à ce qui était ancien et lointain d’apparaître à la vue. Cela changeait le « ici » en « partout ». Cela libérait l’instant de la prison du présent et lui donnait l’aspect de l’éternité.
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Le Prince du néant, tome 2 : Le guerrier prophète
Titre : Le guerrier prophète
Cycle : Le prince du néant, tome 2
Auteur : R. Scott Bakker
Éditeur : Fleuve noir / Pocket
Date de publication : 2009 / 2010Synopsis : La Guerre sainte contre les Fanim, lancée par le prophète Maithanet, poursuit son inexorable marche vers le Sud. Achamian, le sorcier-espion, a enfin retrouvé celle qu’il aime, Esmenet, et tous deux voyagent avec Anasûrimbor Kellhus, le moine aux pouvoirs sur-naturels. Achamian est persuadé que Kellhus est le prince du Néant, celui qui annonce la deuxième Apocalypse. Les projets de Kellhus sont bien sombres : il a envoyé le guerrier Cnaiür assassiner son père et veut contrôler la Guerre sainte. Mais il devra affronter la cabale des sorciers qui sèment chaos, famine et destruction sur leur passage.
Aucune décision n’est si brillante qu’elle ne nous engage par ses conséquences. Aucune conséquence n’est si inattendue qu’elle nous absolve de nos décisions. Pas même la mort.
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Le Prince du néant, tome 1 : Autrefois les ténèbres
Titre : Autrefois les ténèbres
Cycle : Le prince du néant, tome 1
Auteur : R. Scott Bakker
Éditeur : Fleuve noir / Pocket
Date de publication : 2005 / 2009Synopsis : Une Guerre sainte est en marche dans un monde divisé entre magie et religion. Trois hommes que tout sépare devront inverser le cours des choses pour éviter une nouvelle Apocalypse : Achamian, un sorcier-espion, enquête sur le chef suprême des Mil Temples, un ordre religieux puissant, opposé depuis des siècles aux castes des sorciers ; Cnaiür, chef des barbares Scylvendi, d’une violence et d’une brutalité hors du commun, voit son passé sinistre resurgir ; et enfin Anasûrimbor Kellhus, un moine mystérieux, descendant des anciens rois, qui lui, est la recherche de son père. Face à eux : la Consulte, une étrange créature légendaire œuvrant avec les sorciers au cœur même de la Guerre qui s’annonce.
Ne vous méprenez pas Inrithis. En cela Conphas a raison. Vous êtes tous des ivrognes titubants à mes yeux. Vous ne savez rien de la guerre. La guerre est noire. Noire comme la poix. Elle n’est pas un dieu. Elle ne rit ni ne pleure. Elle ne réclame ni talent ni audace. Elle ne mesure ni les âmes ni les volontés. Elle est simplement l’endroit où les os de fer de la terre croisent les os fragiles des hommes et les brisent.
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Descender, tome 2 : Lune mécanique
Titre : Lune mécanique
Série : Descender, tome 2
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Dustin Nguyen
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies)
Date de publication : 30 septembre 2016Synopsis : À court d’options, TIM-21 et ses compagnons rejoignent l’équipage de Psius, leader de la résistance robotique secrète, vers une destination inconnue. Le petit robot se découvre alors l’existence d’un autre androïde en tout point identique : TIM-22. Au même moment, à la bordure connue de la galaxie, un chasseur de primes écume le secteur à la recherche des foyers de racailles mécaniques. Sa traque le met sur la piste de TIM-21.
C’est étrange de voir à quel point les humains font peu de cas de leurs anciens. Je pense que s’ils pouvaient les désactiver une fois qu’ils deviennent défaillants, comme ils le font avec nous, ils n’hésiteraient pas.
Il était bien temps que Casper revienne me direz-vous. C’est pas faux, vous répondrais-je ! Bien triste de n’avoir point rédigé de chroniques depuis un lustre, je m’en vais vous donner mon avis sur le second tome de la série de science-fiction Descender , l’un de mes coups de cœur de l’année qui vient d’arriver à son terme.
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Le Silence de la Cité
Titre : Le Silence de la Cité
Auteur : Élisabeth Vonarburg
Éditeur : Denoël (Présence du Futur), puis Alire (Romans) [fiche officielle]
Date de publication : 1981, puis 1998
Récompenses : Prix Boréal 1982 ; Prix Rosny-Aîné 1982 ; Grand Prix de la science-fiction française 1982Synopsis : Plus de trois siècles se sont écoulés depuis les catastrophes climatiques de la fin du second millénaire et les héritiers de la civilisation détruite, de plus en plus rares et de plus en plus désaxés, vivent dans une Cité souterraine avec leurs doubles technologiques.
Dernière enfant de cette Cité, Élisa est une petite fille aux capacités physiques étonnantes ; fruit des expériences génétiques de Paul, elle annonce une humanité résolument nouvelle.
Mais Élisa saura-t-elle se libérer du passé qui l’a littéralement modelée et, du même souffle, en libérer ses nombreux enfants ?
Et qu’en sera-t-il des hommes – et surtout des femmes – qui, hors les Cités, ont survécu à la barbarie et aux mutations de toutes sortes ?Elle ne savait pas qu’il pouvait mourir.
Il avait une peau brune toute ridée, une masse de cheveux blancs toujours en désordre, des yeux bruns qui souriaient au fond de leur réseau de rides ; ou bien c’étaient les rides qui souriaient. De toute façon, on ne pouvait pas dire s’il souriait en regardant sa bouche : il avait trop de moustache. Grand-Père. Elle l’appelait Grand-Père.
Elle ne savait pas que c’était un homme-machine.
Elle n’avait presque jamais besoin d’utiliser son bracelet de communication. Elle avait perdu sa poupée, elle était tombée, Gil ou Marianne lui avaient fait mal en jouant, ou elle s’était disputée avec eux, et il surgissait avant même qu’elle ait vraiment eu le temps de se mettre à pleurer. Il parlait, ou il ne disait pas grand-chose, mais il était toujours là quand il le fallait vraiment. Elle ne savait pas bien pourquoi, mais quand il sentait le tabac, ou l’herbe coupée, et que sa moustache était jaunie, il était davantage… là. Elle sentait très bien, alors, s’il était gai, ou sérieux, ou préoccupé – mais toujours comme il l’aimait. C’était Grand-Père.Rencontrée aux Utopiales de Nantes 2014, Elisabeth Vonarburg a une pêche et un tonus qui font plaisir à voir. Dans Le Silence de la Cité, elle nous narre le récit initiatique d’une jeune fille bien seule dans un monde post-apocalyptique hostile. Première conclusion, même des décennies après son écriture, ce roman est particulièrement frais, pas d’un très grand fun certes car angoissant et glauque, mais sûrement aussi prenant qu’il a dû l’être à sa sortie.
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Fantasy : Les coups de coeur de l'année 2016
Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour revenir sur certaines des sorties littéraires les plus marquantes de l’année dans le domaine de la fantasy. Voici donc les dix coups de cœur de Boudicca pour l’année 2016, autant de romans qui, je l’espère, ne manqueront pas de séduire les amateurs de littérature de l’imaginaire. Et qui sait, peut-être glanerez-vous ici où là quelques idées de cadeaux à offrir ou commander à l’approche des fêtes… Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant.
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Le fleuve céleste
Titre : Le fleuve céleste
Auteur : Guy Gavriel Kay
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2016 (novembre)Synopsis : Voici l’histoire de Ren Daiyan, le fils d’un obscur archiviste d’une lointaine province de la Kitai. Il rêve de victoires et d’exploits ; il rêve de restituer à l’empire les Quatorze Préfectures tombées aux mains des barbares. Un long cheminement l’attend, mais vers quel destin ? Car la glorieuse Kitai d’antan n’est plus et les cavaliers des steppes du Nord menacent son intégrité, sous le gouvernement de l’empereur Wenzong, mélancolique esthète, et d’une cour déchirée par des factions en conflit permanent que seule unit la crainte d’un coup d’État militaire. C’est aussi l’histoire de Lin Shan, l’enfant unique d’un gentilhomme de la cour, cultivée plus qu’il n’est convenable à une femme. Si elle scandalise les bien-pensants, elle charme l’empereur par ses talents de poétesse. Farouchement indépendante mais bridée par sa condition, elle est l’image même d’une civilisation suprêmement raffinée mais en crise. Car c’est enfin l’histoire d’un monde qui s’apprête à basculer sous les étoiles du Fleuve céleste.
Le pinceau du scribe est l’arc du guerrier. Les lettres qu’il dessine sont des flèches qui doivent toucher leur cible sur la page. Le calligraphe est un archer ou un général sur le champ de bataille. Quelqu’un l’a écrit il y a bien longtemps. Tel est son état d’esprit ce matin. Elle est en guerre.
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Bloodshot Reborn, tome 1 : Colorado
Titre : Colorado
Série : Bloodshot Reborn, tome 1
Scénariste : Jeff Lemire
Dessinateur : Mico Suayan
Coloriste : David Baron
Éditeur : Bliss Comics
Date de publication : 28 avril 2016 (2015 en VO chez Valiant Comics)Synopsis : Bloodshot était une machine à tuer, infusé de millions de nanites lui donnant une force, une endurance et une vitesse hors-du-commun, en plus de pouvoirs auto-guérisseurs. Il était une arme parfaite, une marionnette au service de ses maîtres, l’organisation paramilitaire Projet Rising Spirit. Désormais, Bloodshot est libre de ses anciens maîtres, mais l’ombre de son passé le suit toujours. Sous le choc des conséquences de sa vie antérieure et de récents évènements qui l’ont presque rendu fou, il vit caché. Mais lorsque survient une vague de fusillades impliquant des hommes ressemblant comme deux gouttes d’eau à Bloodshot, sa culpabilité le pousse à l’action. Il fera tout pour arrêter les tueurs, même si cela signifie replonger dans la violence qui lui avait auparavant presque coûté la vie.
Qui était Bloodshot ?
Des yeux rouges. Une peau blanche. Et des flingues. Beaucoup de flingues.Après The Valiant, Jeff Lemire se charge de reprendre en main le personnage de Bloodshot et c’est l’occasion de se lancer dans une aventure toute neuve.