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Outcast, tome 1 : Possession
Titre : Possession
Série : Outcast, tome 1
Scénario : Robert Kirkman
Dessin : Paul Azaceta
Éditeur : Delcourt
Date de publication : avril 2015Synopsis : Kyle Barnes est un banni, vivant isolé du reste de la société dans une petite ville des États-Unis. Ancien enfant battu, ancien mari violent, ancien père maltraitant, il cumule les étiquettes de l’homme qui dérange. Son quotidien se voit bouleversé le jour où il retrouve par hasard un vieux révérant adepte des jeux de cartes. Ce dernier pose un regard neuf sur notre héros : il le voit comme une bénédiction. Au détour d’un exorcisme de routine, il l’emmène auprès d’un enfant possédé. Kyle se rend alors compte qu’il dispose d’un don très spécial : celui de faire fuir les démons. Commence alors une guerre contre le mal, entre frénésie biblique et coups de poker.
Les gens pensent que Dieu se bile pour les détails. Les gens croient qu’il a le temps de regarder tous les trucs qu’on fait comme s’il s’inquiétait vraiment de tout ce qu’on dit, ou de savoir si on suit ou non ses règles à la lettre. C’est vraiment des conneries.
Au scénario, nous retrouvons Robert Kirkman, le créateur de Walking Dead dont la série principale a été adaptée au petit écran. On retrouve avec Outcast cette touche à la Romero dont il s’est fait une spécialité. Il a créé de nombreuses saga à succès : Invincible, Le Maître voleur, Les Gardiens du Globe, et Tech Jacket. Outcast ne déroge pas à la règle : ça fleure bon le scénario de qualité. Il a d’ailleurs lui aussi été choisi pour devenir une série télévisuelle et a été sélectionné au festival d’Angoulême en 2016. Quant au dessin, c’est Paul Azaceta qui manie les pinceaux. Ce dernier est essentiellement connu pour sa collaboration avec Marvel, grâce à la série Amazing Spider-Man ou Captain Marvel.
Eh bien, je vais vous dire le secret. Il ne répond pas. Parfois il y a une sensation, parfois un signe… Mais je n’entends jamais sa voix, pas comme Moïse, Abraham ou Jésus… Pourquoi ? Peut-être qu’il est trop occupé avec sa guerre, et qu’il nous a oubliés. Peut-être qu’il perd.
Dès les premières pages, on perçoit une ambiance particulièrement pesante. Celle qui met mal à l’aise non pas à cause d’un quelconque monstre tapi dans l’ombre, mais bien en raison du Mal dissimulé au cœur des Hommes. Le sourire des possédés est insoutenable, si bien qu’on se surprend à tourner la page avec soulagement. L’intrigue se révèle insupportable de part la violence qui s’en dégage. On éprouve pourtant une fascination proche du masochisme, qui nous pousse à nous demander si nous ne serions pas nous aussi victime d’une possession satanique.
La brutalité du scénario est contrebalancée par un dessin très simpliste. Les personnages sont croqués grossièrement : l’épaisseur du trais donne un style qui n’est pas de mon goût. Si la couverture laisse imaginer un jeu de couleurs intéressant, on ne peut qu’être déçu en découvrant des teintes ternes et sans vie. Tout semble beige ou gris, à quelques nuances près. Les cases sur fond blanc surprennent. Au vu du thème horrifique clairement établi, on s’attendrait plutôt à un fond noir. La clarté qui s’en dégage rend les coloris encore plus fades. On aurait aimé que le bijou soit à la hauteur de son écrin.
En lisant cette bande-dessinée, on remarque immédiatement une influence cinématographique avec ses nombreux flash-back permettant de mieux cerner le personnage principal : Kyle Barnes. Ce dernier a été traumatisé par une enfance dévastée. Dès le plus jeune âge, il fut la cible privilégiée des démons ayant pris possession de ses proches : d’abord sa mère, puis son épouse. Personne n’est épargné, pas même sa sœur adoptive dont on devine un passé des plus glauques. Les informations sont distillées çà et là, si bien qu’au bout du premier tome, on se retrouve avec davantage de questions qu’au commencement. Paul Azaceta semble friand des zooms et très gros plans. Il nous montre l’un après l’autre, de façon détaillée, tous les éléments trahissant les personnages : l’inquiétude d’une épouse devant un invité indésirable, le doute d’un révérant prêt à tout pour sauver ses paroissiens, la malveillance dissimulée derrière les masques de politesse, et mille autres fragments participant à la mise en place d’une atmosphère angoissante.
Outcast me fait penser à une version papier de la série Supernatural ayant envahi notre jeunesse les samedis soirs. Le scénario semble captivant mais pas novateur. Peut-être sera-t-on surpris avec les tomes suivants. Pour ma part, j’ai véritablement été rebutée par les couleurs insipides ne rendant pas honneur au scénario.
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Batman Detective Comics Rebirth, tome 1 : La Colonie
Titre : La Colonie
Série : Batman Detective Comics, tome 1
Auteur : James Tynion IV
Dessinateur: Eddie Barrows
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 7 juillet 2017Synopsis : Batwoman, Red Robin, Spoiler, l’Orpheline et Gueule d’Argile… Voici les nouveaux justiciers que Batman a recrutés afin de protéger Gotham d’une menace totalement inédite. Pourront-ils s’accorder à temps avant que la cité maudite ne tombe entre les griffes d’une armée souterraine ?
La colonie croit à un mythe… la ligue des ombres. Un des plus vieux mensonges de Ra’s al Ghul. Il parlait d’une armée secrète, cachée à la vue de tous. Une armée qui se soulèverait pour plonger le monde dans le chaos.
Ra’s avait l’habitude de s’en vanter: il pouvait ainsi revendiquer le moindre acte terroriste isolé et faire croire au monde qu’il était capable de tout, afin de le plier à sa volonté.Après moult et moult lectures et critiques déjà consacrées à DC Rebirth, voilà qu’enfin j’ai pu poser mes mirettes sur ce qui est pour l’instant le volume le plus réussi de ce reboot. Après un Batman mi-figue, mi-raisin, ce n’est sans doute pas là où on l’attendait que le chevalier noir brille le plus. Pas seulement Batman d’ailleurs, puisque Batman Detective Comics rassemble un groupe élargi des superhéros de Gotham, plus que jamais engagés dans leur lutte contre le crime.
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Mémoires par Lady Trent, tome 3 : Le voyage du Basilic
Titre : Le Voyage du Basilic
Cycle : Mémoires par Lady Trent, tome 3
Auteur : Marie Brennan
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2017 (mai)Synopsis : Isabelle Trent, devenue célèbre, n’en a pas fini de déplaire à la bonne société du Scirland (qui doit beaucoup à l’Angleterre victorienne). Notre impétueuse naturaliste, après avoir transformé sa demeure en une sorte d’université pour jeunes femmes désireuses de s’instruire, entreprend de monter une expédition afin d’étudier les dragons du monde entier et, l’espère-t-elle, révolutionner leur taxonomie. Comble d’inconvenance, cette fois, Jake, le fils d’Isabelle et de son défunt mari, est du voyage. Le voilier Basilic débute son périple dans le Grand Nord où Isabelle étudie (en pantalon) les serpents de mer, puis passe par un pays qui serait peut-être le Mexique, se fait chasser du Yélang et visite enfin les îles volcaniques de l’hémisphère Sud, où elle en apprend davantage sur la civilisation des Draconiens qui ont dominé le monde dans l’antiquité.
Pour nombre de mes lecteurs d’Anthiope, la mer Brisée est un lieu de légendes : un magnifique royaume exotique perdu à l’autre bout du monde, dont l’existence réelle est au mieux douteuse. En vérité, il y a quatre cent ans, des Anthiopiens écrivaient que la mer Brisée était peuplée d’hommes à trois têtes et d’îles flottant dans les airs. Mais cet endroit existe bel et bien, quoiqu’il ne soit pas aussi fantasmagorique que dans notre littérature.
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The Handmaid’s Tale
Titre : The Handmaid’s Tale
Réalisateur : Bruce Miller
Acteurs : Elizabeth Moss, Joseph Fiennes, Yvonne Strahovski, Alexis Bledel, Madeline Brewer…
Date de diffusion : 2017 (avril)Synopsis : Dans un futur proche, un régime totalitaire prend le contrôle d’une partie des Etats-Unis et réduit en esclavage une partie des femme à des fins de reproduction.
We only wanted to made the world better. But better never means better for everyone.
Si vous aimez les dystopies, vous allez être servis ! En avril dernier a en effet été diffusée la première saison d’une série intitulée « The Handmaid’s Tale » inspirée d’un roman éponyme datant de 1985 (« La Servante écarlate » en français). Récompensé par plusieurs prix littéraires (dont le premier prix Arthur C. Clarke en 1987), l’ouvrage de Margaret Atwood bénéficie depuis quelques mois d’un regain d’attention de la part des médias. D’abord suite à l’initiative de l’actrice Emma Watson de cacher dans Paris des exemplaires du roman, ensuite grâce à la diffusion de la série par Hulu (dix épisodes et une saison 2 à venir). Mais de quoi s’agit-il exactement ?
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Superman : Loïs et Clark
Titre : Loïs et Clark
Série : Superman
Scénariste : Dan Jurgens
Dessinateur : Lee Weeks
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 7 avril 2017Synopsis : Après avoir vu leur monde effacé de la réalité, suite aux événements de la Convergence, les Lois et Clark originels ont trouvé refuge sur la Terre de la Renaissance DC, un monde qui se méfie de son propre Superman. Se fondant dans la masse, Clark décide alors d’oeuvrer dans l’ombre, et Lois de poursuivre la lutte sous un nom de plume. Mais à l’heure où leur secret risque d’être éventé, leur fils Jonathan commence à avoir des doutes sur l’identité de ses parents… Est-il temps pour l’Homme d’Acier originel de se révéler au grand jour… ?
Il va falloir s’adapter.
Ils n’ont pas confiance en leur Superman, ce sera pareil pour moi. Ils ont essayé de me suivre. Si j’agis au grand jour… Ils me harcèleront jusqu’à ce qu’ils nous trouvent. Il faut qu’on reste cachés, devenir quelqu’un d’autre.Superman n’ayant pas eu très bonne réputation dans le reboot DC new 52 (Renaissance chez nous) de 2011, je me suis tenu bien loin de l’Homme d’Acier pendant ces quelques années, ainsi que de d’autres superhéros d’ailleurs. Il semblerait que l’éditeur a tenté de rattraper son coup avant l’arrivée de Rebirth. Loïs et Clark vient en effet se situer à l’intersection de ces deux reboot au moment de l’événement Convergence, lancé en 2015. Pour mieux introduire Loïs et Clark, rappelons que lors de cet événement, Brainiac a capturé une ville de chaque Terre du multivers DC et leurs héros se rencontrent donc immanquablement et doivent s’entretuer pour survivre. Tout cela paraît sans doute tarabiscoté, et il faut bien avouer que ça l’est. On finit par s’y perdre à moins d’avoir absolument tout suivi. Sans être pour autant vitale, la lecture de ce volume n’en permet pas moins de mieux comprendre le pourquoi du comment de Superman Rebirth.
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Wonder Woman Rebirth, tome 1 : Année Un
Titre : Année Un
Série : Wonder Woman Rebirth, tome 1
Auteur : Greg Rucka
Dessinateur : Nicola Scott
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2017 (juin)Synopsis : Il y a cinq ans, le monde a découvert les premiers super-héros avec Batman et Superman, mais rien ne les préparait à l’arrivée de Diana, la princesse amazone de Themyscira ! Ayant accompagné l’agent de l’A.R.G.U.S. Steve Trevor dans ce qu’elle appelle « le monde des hommes », elle se voit attribuée le pseudonyme de Wonder Woman et rencontre ses premiers ennemis
Le lieutenant commandant Michaelis a partagé votre debriefing, il a parlé d’une île de femmes sorties d’un film de gladiateurs dotées d’une technologie qu’on verrait dans une série de science-fiction
Ce n’est un secret pour personne, Wonder Woman est actuellement plus sous le feu des projecteurs que jamais avec la sortie du film éponyme, nouvelle étape dans le DC Comics Cinematographic Universe. Le choix de rebooter à nouveau l’univers DC avec le calendrier des sorties cinéma de la firme n’est évidemment pas une coïncidence. Mais n’y a-t-il pas un risque à vouloir trop en faire en même temps ? J’ai l’avantage de me lancer dans Wonder Woman avec un oeil profane. Je ne me suis que très rarement frotté aux aventures de la princesse des Amazones. C’est ainsi l’occasion de s’assurer que Rebirth s’adresse autant aux débutants qu’aux lecteurs chevronnés. On peut le dire tout de go, Wonder Woman est de ce point de vue une réussite. Nul besoin de connaître la mythologie façon DC, pas plus que la mythologie grecque d’ailleurs.
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Suicide Squad, tome 1 : Têtes brûlées
Titre : Têtes brûlées (Kicked in the Teeth)
Série : Suicide Squad, tome 1
Scénariste : Adam Glass
Dessinateurs : Federico Dallochio, Ransom Getty, Andrei Bressan, Cliff Richards, Clayton Henry et Ig Guara
Éditeur : Urban Comics (DC Renaissance) [fiche officielle]
Date de publication : 8 avril 2016 (2015 en VO chez DC Comics)Synopsis : Ils étaient condamnés à passer le restant de leurs jours derrières les barreaux, mais le gouvernement en a décidé autrement. Harley Quinn, Deadshot, King Shark et El Diablo font désormais partie d’un escadron suicide envoyé sur le terrain quand une mission s’avère trop dangereuse. Une équipe de super-criminels sacrifiables dont le premier objectif sera de venir à bout d’un stade peuplé de plusieurs milliers de spectateurs infectés. Par quoi ? Par qui ? La Suicide Squad est sur le coup !
Moi, c’est Yo-Yo. Et non, je n’ai pas une ficelle qui me sort de la raie.
Avec le film éponyme sorti en 2016, Urban Comics remettait en avant la série New 52 de Suicide Squad publiée en version originale à partir de 2011. Dans ce premier tome, nous suivons les premiers épisodes de cette nouvelle mouture d’une équipe de choc composée des pires vilains de DC Comics.
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Suicide Squad Rebirth, tome 1 : La Chambre Noire
Titre : La Chambre Noire
Série : Suicide Squad Rebirth, tome 1
Auteur : Rob Williams
Dessinateurs : Jim Lee, Ivan Reiss, Gary Franck, Jason Fabok, Philip Tan
Éditeur : Urban Comics (Rebirth)
Date de publication : 2017 (juin)Synopsis : Le gouvernement réinstalle Amanda Waller à la tête de la Suicide Squad, et celle-ci sélectionne une nouvelle escouade de criminels et d’assassins, à la tête de laquelle elle place le colonel Rick Flag ! Mais la première mission qui réunit Captain Boomerang, Deadshot, Harley Quinn, Killer Croc et Katana, consiste à recruter un nouveau membre encore plus terrible et incontrôlable que l’équipe
Ce n’est vraiment pas ce qu’il y a de plus facile, tu sais, d’être une super-vilaine. Question choix de carrière, ça doit sûrement être juste en dessous de proctologue installé à Houston.
Après un film Suicide Squad dont la qualité pose question et qui ne fut guère rassurant quant à l’avenir du DCCCU (DC Comics Cinematographic Universe) déjà mal embarqué avec les films précédents, il y avait de quoi s’inquiéter du reboot du comics Suicide Squad lui-même. C’est pas de chance, parce qu’on y retrouve justement certains travers du films. Peut-être est-ce parce que je suis un inconditionnel de la firme qui a vu naître Batman que je suis si dur, mais à nouveau, je ne suis pas emballé. En revanche, si vous avez aimé le film, nul doute que vous apprécierez. Attention, toute fois, car dans La Chambre Noire, il n’est pas question de photographie. Si vous avez ri, vous aimerez Suicide Squad.
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Justice League Rebirth, tome 1 : Les Machines du Chaos
Titre : Les Machines du Chaos
Série : Justice League Rebirth, tome 1
Scénariste : Bryan Hitch
Dessinateurs : Bryan Hitch, Tony S.Daniel, Jesus Merino
Éditeur : Urban Comics
Date de publication : 2017 (juin)Synopsis : A l’aube d’une nouvelle ère, les plus grands héros de la Terre restent unis contre l’adversité. Endeuillés par la perte de l’Homme d’Acier, ils continuent de défendre la planète de ses pires dangers. Et pour ce faire, la Ligue de Justice accueille trois nouveaux membres dans son équipe, incluant un certain… Superman! Mais qui est cet être venu d’un monde mort, et peut-on seulement lui faire confiance?
C’est ce qu’on appelle la pitié. Pars. Et dis à tous les autres moissonneurs, tes semblables, que ce monde est protégé.
Quoi qu’il vienne, nous serons là. Nous sommes la Ligue de Justice. Fuis!Le précédent reboot de l’univers DC Comics avait confié les rênes de la Ligue de Justice à Geoff Johns. La série m’avait laissé de marbre. Un scénario qui m’avait alors semblé fourre-tout et capillotracté. Je suis par conséquent plus que dubitatif quant à la nouvelle mouture de la Justice League élaborée par Bryan Hitch à l’écriture et Tony S.Daniel et Jesus Merino à l’illustration. Malheureusement, comme aurait pu le laisser espérer le patronyme du second dessinateur, pas vraiment de miracle après la lecture de ce premier volume. Clairement, il s’agit d’un volume introductif.
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Saga, tome 7
Titre : Saga, tome 7s
Série : Saga, tome 7
Scénariste : Brian K. Vaughan
Dessinatrice : Fiona Staples
Éditeur : Urban Comics (Urban Indies) [fiche officielle]
Date de publication : 19 mai 2017 (2016 en VO chez Image Comics)Synopsis : Pour la première fois depuis longtemps, Alana, Marko et Hazel sont de nouveau réunis. À leurs côtés, le prince Robot cherche désespérément son fils, retenu par le Testament, et Petrichor, tout juste évadé des geôles de la Révolution, espère débuter une vie nouvelle loin des préjugés. En attendant, une panne de carburant contraint la petite équipe à se poser d’urgence sur la planète Phang, un territoire en pleine guerre civile.
Contient : Saga #37-42.[Prince Robot :] Comme disait ma mère : « Les gosses, quelle plaie. »
[Izabel :] Sauf ton respect, la Reine Robot m’a l’air d’une connasse.
[Prince Robot :] Un jugement passible de mort mais juste.Et on est reparti pour une nouvelle aventure dans la série Saga, de Fiona Staples et Brian K. Vaughan !