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Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2014
Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour revenir sur certaines des sorties littéraires les plus marquantes de l’année dans le domaine de la fantasy. En tout : pas moins de onze coups de cœurs pour 2014, autant de romans qui, je l’espère, ne manqueront pas de séduire les amateurs de littérature de l’imaginaire. Et qui sait, peut-être glanerez-vous ici où là quelques idées de cadeaux à offrir ou commander à l’approche des fêtes… Bonne découverte !
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Johan Héliot vous présente ses hommages
Titre : Johan Héliot vous présente ses hommages
Auteur : Johan Héliot
Nouvelles : Au plus élevé trône du monde ; Pax Bonapartia ; Paris avant l’orage ; La véritable toute première affaire ; Trouver son cœur et tuer la bête ; Monsieur Mouche et la grande demoiselle ; Le robot du devoir ; Le rêve d’Amerigo Vespucci ; Le souffle du destin ; Une étude au rouge ; Idylle du temps des ombres ; La chose dans la glace ; La nuit du Grand Duc ; Opération Münchhausen ; Vous rêvez trop de Fantômas ; Toujours plus, toujours ! ; L’huile et le feu ; La musique des âmes ; A la Bastille, gabba gabba hey ! ; Faërie Boots
Éditeur : Les Moutons Electriques
Date de publication : 2013Synopsis : Le prince Paul Sernine, alias Arsène Lupin, lève le voile sur le plus fabuleux complot de l’Histoire – attendez-vous à un choc ! Charles de Gaulle enfile son masque et son costume de super-héros pour sauver la République d’une tentative de coup d’État. Fantômas revient du fin fond de l’espace, radicalement transformé, vivre une ultime aventure. Sherlock Holmes repousse une invasion extra-terrestre sans sortir du 221b, Baker Street. Aristide Bruant propose un drôle de contrat aux nouveaux frangins Ramones. Hermann Göring s’envole pour les glaces du pôle. James Bond affronte le futur de l’humanité, Cyrano et d’Artagnan guerroient sur la Lune… Et beaucoup d’autres encore, héros super ou ordinaires, empruntés le temps d’un hommage aux pages des manuels d’histoire et des récits de fiction qui ont nourri l’imaginaire de Johan Heliot pendant son adolescence.
Il ne s’agit pas de follie mais de désir. De désir et d’angoisse. De la plus grande angoisse éprouvée par les hommes depuis qu’ils ont quitté l’abri de leurs grottes primitives. A leurs manières, les explorateurs de la Renaissance ont fait franchir à l’humanité un second pas en dehors de la grotte qu’est notre Vieux Monde. Et ils l’ont franchi porteurs d’un espoir sans bornes, animés par un désir aussi vieux que la vie : découvrir et agrandir l’univers. Mais si cet espoir vient se heurter au mur froid de la réalité, le choc est rude. Plus rude qu’il est possible de le supporter. Alors, une mécanique merveilleuse, faite de mille rouages infinitésimaux, se met en branle dans l’esprit des pionniers. S’il n’y a rien à découvrir, il y a tout à inventer ! Le pari est beaucoup plus excitant, d’ailleurs. » (Le rêve d’Amerigo Vespucci)
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Car les temps changent
Titre : Car les temps changent
Auteur : Dominique Douay
Éditeur : Les Moutons Électriques (Hélios)
Date de publication : 2014 (avril)Synopsis : Une fois par an, lors de la nuit de la Saint-Sylvestre, arrive le Changement. Tout change : les identités de chacun, les professions, les statuts sociaux… Le riche peut devenir pauvre, le pauvre peut devenir riche, tout change. Un an seulement pour venir cette vie-là, avant le prochain Changement : cette fois, l’année était 1963, quelle sera la prochaine ? Paris est une gigantesque spirale à étages et la réalité n’a plus rien de solide.
Vous y croyez, vous, à cette histoire d’un monde qui existerait en dehors de Paris ? Moi, je n’y crois plus. S’il existait d’autres villes, leurs habitants viendraient bien nous rendre visite, non… ? La vérité, c’est qu’en dehors de Paris, il n’y a rien, rien de rien. Paris et le monde, c’est du pareil au même. Mais cette vérité, qui serait prêt à l’admettre ? Alors on a inventé cette fable de villes extérieures. Le Havre, Tombouctou… du vent tout ça ! Les gens ont besoin de rêver, et nous sommes là pour leur fournir le matériau dont ils façonneront leurs rêves.
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Un éclat de givre
Titre : Un éclat de givre
Auteur : Estelle Faye
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2014 (mai)Synopsis : Paris devenue ville-monstre, surpeuplée, foisonnante, étouffante, étrange et fantasmagorique. Ville-labyrinthe où de nouvelles Cours des Miracles côtoient les immeubles de l’Ancien Monde. Ville-sortilège où des hybrides sirènes nagent dans la piscine Molitor, où les jardins dénaturés dévorent parfois le promeneur imprudent et où, par les étés de canicule, résonne le chant des grillons morts. Là vit Chet, vingt-trois ans. Chet chante du jazz dans les caves, enquille les histoires d’amour foireuses, et les jobs plus ou moins légaux, pour boucler des fins de mois difficiles. Aussi, quand un beau gosse aux yeux fauves lui propose une mission bien payée, il accepte sans trop de difficultés. Sans se douter que cette quête va l’entraîner plus loin qu’il n’est jamais allé, et lier son sort à celui de la ville, bien plus qu’il ne l’aurait cru.
Personne ne peut plus prétendre, en toute honnêteté, que ma ville est la plus belle du monde. Pas « belle » au sens classique du terme, pas comme les Vénus du Néo-Louvre, ou les princesses endormies dans les contes. Je crois que je le la préfère ainsi. Même avec ses boursouflures, ses nécroses. Ses recoins morts, comme les anciens dédales du sous sol. Mais qui ne demandent qu’à reprendre vie.
Après « Porcelaine » récompensé en 2013 par le prix Elbakin et qui m’avait laissé un excellent souvenir, Estelle Faye revient cette année avec un tout nouveau roman paru chez Les Moutons électriques. Un bel ouvrage au charme duquel je me suis complètement laissée prendre. Après une histoire de fantasy inspirée de la culture et des légendes chinoises, l’auteur opte cette fois pour un roman post-apo dans lequel on découvre une ville de Paris méconnaissable et un monde profondément marqué par la disparition de nos modes de vie actuels.
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Les Sentiers des Astres, tome 1 : Manesh
Titre : Manesh
Cycle : Les sentiers des astres, tome 1
Auteur : Stefan Platteau
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2014 (avril)
Récompenses : Prix Imaginales 2015 (meilleur roman francophone)Synopsis : Quelque part dans la nordique forêt du Vyanthryr, les gabarres du capitaine Rana remontent le fleuve vers les sources sacrées où réside le Roi-diseur, l’oracle dont le savoir pourrait inverser le cours de la guerre civile. À bord, une poignée de guerriers prêts à tout pour sauver leur patrie. Mais qui, parmi eux, connaît vraiment le dessein du capitaine ? Même le Barde, son homme de confiance, n’a pas exploré tous les replis de son âme. Et lorsque les bateliers recueillent un moribond qui dérive au fil de l’eau, à des milles et des milles de toute civilisation, de nouvelles questions surgissent. Qui est Le Bâtard ? Que faisait-il dans la forêt ? Est-il un danger potentiel, ou au contraire le formidable allié qui pourrait sauver l’expédition de l’anéantissement pur et simple ?
Nous avons quitté Yvachrir sur le lac, dernière communauté au nord du monde, trois bonnes semaines après la fonte des neiges, à bord des deux gabarres turquoises rachetées aux pêcheurs freyanthi. Dans mon souvenir, ce ne sont que de longs chalands vaguement rectangulaires qui traînent leur coque plate à contre-courant ; mais je sais que Varagwynn, et d’autres compagnons, n’en reparleraient pas ainsi. Ils diraient : « c’était les meilleurs bateaux que l’on puisse trouver pour remonter le Framar vers sa source. Leurs flancs étaient bardés d’esprits protecteurs, des poissons ors accompagnaient leur course, les ondines et les nixes chevauchaient leur sillage. Leurs girouettes étaient d’ivoire finement ajouré, et dans ces girouettes, le vent chantait des mantras. » Qui suis-je pour les contredire ?
Dépeint comme un savant mélange entre Robin Hobb et Robert Holdstock, et vanté par Justine Niogret ou encore Jean-Philippe Jaworski comme une véritable révélation, c’est dire comme ce premier tome de la trilogie « Les sentiers des astres » signé Stefan Platteau était attendu ! Et si on aurait habituellement raison de se méfier de ces compliments entre auteurs souvent hasardeux et trompeurs, le terme de pépite ne me paraît pour une fois pas usurpé dans le cas de « Manesh ».
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Une nouvelle année chargée pour les Indés !
Souvenez-vous, c’était il y a près d’un an : trois des plus importantes maisons d’édition spécialisées dans les littératures de l’imaginaire (Mnémos – Les Moutons électriques – ActuSF) se regroupaient en un collectif baptisé « Les Indés de l’Imaginaire ». L’objectif ? Acquérir une meilleure visibilité en librairie et dans les différents salons dédiés aux livres afin de séduire un public plus large et plus varié. Un beau projet qui a depuis incontestablement fait ses preuves. Il faut dire que les Indés n’ont pas chaumé !
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Fantasy : Les coups de coeur de l’année 2013
Nous voilà arrivés en décembre, le moment idéal pour revenir sur certaines des sorties littéraires les plus marquantes de l’année dans le domaine de la fantasy. En tout : pas moins de douze coups de cœurs pour 2013, autant de romans qui, je l’espère, ne manqueront pas de séduire les amateurs de littérature de l’imaginaire. Et qui sait, peut-être glanerez-vous ici où là quelques idées de cadeaux à offrir ou commander à l’approche des fêtes… Un simple clic sur le titre de l’ouvrage vous permettra d’accéder directement à l’article complet le concernant. Bonne découverte !
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Gagner la guerre
Titre : Gagner la guerre
Auteur : Jean-Philippe Jaworski
Éditeur : Les Moutons Électriques
Date de publication : 2009
Récompenses : Prix Imaginales 2009 (meilleur roman français)Synopsis : Au bout de dix heures de combat, quand j’ai vu la flotte du Chah flamber d’un bout à l’autre de l’horizon, je me suis dit : « Benvenuto, mon fagot, t’as encore tiré tes os d’un rude merdier. » Sous le commandement de mon patron, le podestat Leonide Ducatore, les galères de la République de Ciudalia venaient d’écraser les escadres du Sublime Souverain de Ressine. La victoire était arrachée, et je croyais que le gros de la tourmente était passé. Je me gourais sévère. Gagner une guerre, c’est bien joli, mais quand il faut partager le butin entre les vainqueurs, et quand ces triomphateurs sont des nobles pourris d’orgueil et d’ambition, le coup de grâce infligé à l’ennemi n’est qu’un amuse-gueule. C’est la curée qui commence. On en vient à regretter les bonnes vieilles batailles rangées et les tueries codifiées selon l’art militaire. Désormais, pour rafler le pactole, c’est au sein de la famille qu’on sort les couteaux. Et il se trouve que les couteaux, justement, c’est plutôt mon rayon.
La guerre doit payer la guerre : sans quoi même le vainqueur en sort navré et à merci de ses ennemis restés hors du pré.
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Bilan de la rentrée des Indés de l’imaginaire
Alors que nous venons de chroniquer les trois nouveautés des Indés de l’Imaginaire et que ces derniers se fendaient d’une petite fête à Paris pour mettre en avant leurs auteurs vedettes, le site Actualitté a réalisé quelques podcasts-entretiens (ne pas se fier aux titres qui ne correspondent pas au contenu). Cliquez sur les couvertures pour accéder aux chroniques des livres.
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La rentrée des Indés de l’Imaginaire
Depuis quelques mois, trois maisons d’éditions des littératures de l’imaginaire se sont associées afin de renforcer leur communication. ActuSF, Mnémos et Les Moutons électriques font ainsi catalogue commun :