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Lasser, détective des dieux, tome 3 : Mystère en Atlantide
Titre : Mystère en Atlantide
Cycle : Lasser, détective des dieux, tome 3
Auteurs : Sylvie Miller et Philippe Ward
Éditeur : Critic
Date de publication : 2014 (mars)Synopsis : 1936. Le Caire. « Nom de Zeus ! » C’est ce que pourrait s’écrier Jean-Philippe Lasser lorsque le roi des dieux grecs vient l’engager pour retrouver l’Atlantide. Mais comment localiser un continent disparu depuis trois mille ans ? Les dieux eux-mêmes ignorent son emplacement ! Troquant sa panoplie de détective contre celle d’aventurier, Lasser se lance dans cette quête impossible. Dans son périple l’accompagnent un mystérieux professeur d’archéologie, un djinn malicieux, et un chat… qui déteste autant l’eau que lui. Ensemble, ils vont voyager hors de l’Égypte, à travers la Mare Nostrum. Et même au delà…
-Vous devrez sans doute vous rendre en Crète pour les besoins de votre enquête.
-Je ne connais pas la Crète, ai-je objecté en espérant qu’il changerait d’avis. Et mon grec est déplorable. Pourquoi ne pas envoyer Hercule ? Ça lui ferait un travail de plus.
-Oseriez-vous décliner ma proposition Lasser ? C’est vous que je veux. Vous seul pouvez retrouver ce que je convoite.
J’ai capitulé. Il n’était plus temps de tergiverser. C’était toujours la même histoire : les dieux commandaient et les hommes obéissaient. Point final.
-Très bien, j’accepte l’affaire.
-Je n’en ai jamais douté, a t-il commenté avec un petit sourire suffisant.
-Au fait, je dois chercher quoi ?
-L’Atlantide. -
Comment j’ai mangé mon estomac
Titre : Comment j’ai mangé mon estomac
Auteur : Jacques A. Bertrand
Éditeur : Julliard
Date de publication : 9 janvier 2014Synopsis : Sous la forme d’un récit poétique et léger, Jacques A. Bertrand retrace la chronique facétieuse de sa maladie. Avec un étonnant mélange d’humour, de flegme et de sagesse, il dépeint tous les aspects de son expérience – des plus absurdes aux plus douloureux – et atteint sans conteste le sommet de son art.
Après m’avoir longuement regardé avec un sourire mouillé, Héloïse déclara qu’elle n’envisageait pas la vie sans moi.
– C’est comme moi, dis-je, j’ai du mal à envisager la vie sans moi.Jacques A. Bertrand est atteint d’un cancer au même moment que sa femme.
Non, merci pas pour moi, déjà qu’on rigole pas tous les jours.
Et bien détrompez-vous car ce court récit est bourré d’ironie, de drôlerie, de finesse. -
Silex and the City, tome 1 : Avant notre ère
Titre : Avant notre ère
Série : Silex and the City, tome 1
Scénariste et Dessinateur : Jul
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 28 août 2009Synopsis : 40 000 avant J.-C. : une vallée résiste encore et toujours à l’Evolution. A l’aube de l’humanité, Blog Dotcom est un « homo-erectus qui se lève tôt » : pour changer tout ça, il décide de se présenter aux élections. Avec une femme pro de Préhistoire-Géo en ZEP (Zone d’Evolution Prioritaire), un fils cadet militant alter-darwiniste opposé à l’usage du feu et de la fourrure, et une fille aînée qui flirte avec Rahan de la Pétaudière, fils à papa héritier du plus gros volcan ? récemment privatisé ? de la région, il n’est pas au bout de ses peines. De la Biennale d’Art Préhistorique Contemporain aux Ancêtres de Don Quichotte, des Dolto-sapiens aux « minorités visibles » néandertaliennes, c’est tout notre théâtre contemporain qui défile en peaux de bêtes, pour une parodie au vitriol de notre société évoluée.
– Dis donc, Theo… on n’avait pas dit « pas de casquette en classe » ?
– Mais madame ! C’est mes arcades sourcilières !« Nous sommes en 40 000 avant J-C… toute la planète semble obéir aux lois de la sélection naturelle…Toute ? Non : une vallée résiste encore et toujours à l’évolution. » Si ce prologue vous dit quelque chose mais que cela ne tourne pas rond, c’est tout à fait normal. Et pour résister à l’évolution, elle résiste cette vallée ! Manifestations, discriminations, politiques pourries, manigances et extorsions en tous genres, chaque pan de cette société préhistorique est gangréné par le délitement généralisé.
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The Grand Budapest Hôtel
Titre : The Grand Budapest Hôtel
Réalisateur : Wes Anderson
Acteurs principaux : Ralph Fiennes, Tony Revolori, Jude Law, F. Murray Abraham, Adrien Brody, Harvey Keitel, Edward Norton, Jeff Goldblum, Saoirse Ronan, Tilda Swinton, Willem Dafoe, Mathieu Amalric, Léa Seydoux, Bill Murray, Owen Wilson, Tom Wilkinson, Jason Schwartzman.
Date de sortie française : 26 février 2014
Récompenses : Ours d’argent Berlin 2014Le film retrace les aventures de Gustave H, l’homme aux clés d’or d’un célèbre hôtel européen de l’entre-deux-guerres et du garçon d’étage Zéro Moustafa, son allié le plus fidèle. La recherche d’un tableau volé, oeuvre inestimable datant de la Renaissance et un conflit autour d’un important héritage familial forment la trame de cette histoire au coeur de la vieille Europe en pleine mutation.
Bon sang, que ça fait du bien. Après l’emballant « Moonrise Kingdom », le nouveau film de Wes Anderson est un bonheur à l’état pur.
Mélangeant habilement les genres, Anderson nous embarque dans une aventure loufoque, drôle, jubilatoire, pleine d’ émotion et de péripéties. Ca part dans tous les sens, les aventures de Gustave H. et de son fidèle « Holly boy » Zéro Moustafa vont vous faire oublier pendant 1h40 actualités et météo déprimantes. La mise en scène de Wes Anderson force à elle seule l‘admiration. Chaque plan, chaque séquence est d’une élégance, d’une inventivité incroyable. Une vraie leçon de cinéma. Eclatant de couleurs, le film bascule dans le noir et blanc, lorsque le bruit des bottes fascistes se fait entendre, il devient tout à coup plus grave. Et comme son narrateur nous émeut ! La distribution est à la hauteur du film, grandiose. Quel plaisir de voir tous ces acteurs emmenés par un grand Ralph Fiennes. On retrouve les familiers d’Anderson dans des seconds rôles épatants et le jeune Tony Revolori est une vraie révélation.
Vous l’aurez compris, « The Grand Budapest Hôtel » est le film incontournable du moment. Réservez votre suite, cet hôtel mérite cinq étoiles.
Voir aussi : La critique de Cachou (Les lectures de Cachou)
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L’évangile cannibale
Titre : L’évangile cannibale
Auteur : Fabien Clavel
Éditeur : ActuSF
Date de publication : 2014 (janvier)Synopsis : Aux Mûriers, l’ennui tue tout aussi sûrement que la vieillesse. Matt Cirois, 90 ans et des poussières, passe le temps qu’il lui reste à jouer les gâteux. Tout aurait pu continuer ainsi si Maglia, la doyenne de la maison de retraite, n’avait vu en rêve le fléau s’abattre sur le monde. Et quand, après quarante jours et quarante nuits de réclusion, les pensionnaires retrouvent la lumière et entrent en chaises roulantes dans un Paris dévasté, c’est pour s’apercevoir qu’ils sont devenus les proies de créatures encore moins vivantes qu’eux. Que la chasse commence…
Il fallait nous voir quand on a passé la porte de Champerret ! La horde sauvage ! La chevauchée fantastique ! On montait bien à sept kilomètres à l’heure ! Yan chantait « Quand on arrive en ville / tout le monde change de trottoir ». C’est dire s’il était content ! Voilà comment les vieux sont entrés dans Paris. Après la 2e db du général Leclerc, la 2e dfr division de fauteuils roulants du général Cirois !
Un road-movie en fauteuil roulant, ça vous tente ? Parce que c’est justement ce que nous propose « L’Évangile cannibale », un roman décapant qui redonne un sacré coup de fouet aux histoires de zombies traditionnelles. Après la fantasy, l’uchronie, le space-opéra ou encore la bit-lit, Fabien Clavel se lance donc avec un enthousiasme contagieux dans le post-apo.
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Bande-annonce des Gardiens de la Galaxie !
La nouvelle franchise Marvel Studios réalisée par James Gunn sort dans six mois et nous dévoile enfin une bande-annonce conséquente avec une présentation loufoque de ces personnages méconnus du grand public.
Synopsis : L’aventurier Peter Quill devient la cible d’une chasse à l’homme intense, après avoir volé une sphère mystérieuse que Ronan, un méchant puissant dont les ambitions menacent l’univers tout entier, a convoitée. Pour échapper à Ronan, Quill accepte une trêve avec quatre personnages marginaux : Rocket, un raton laveur adepte des gros flingues, Groot, un arbre humanoïde, Gamora, une combattante énigmatique et fatale, et enfin Drax le Destructeur, qui a soif de vengeance. Quand Peter découvre le véritable pouvoir de la sphère, et à quel point elle peut représenter une menace pour le cosmos, il doit tout faire pour réunir ses mercenaires rivaux et hétéroclites pour s’y opposer. Le sort de la galaxie sera pris en compte, lors de cette ultime mission désespérée.
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Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté
Titre : Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté
Cycle : Les Aventures d’Astérix et Obélix, Episode 4
Réalisateur : Laurent Tirard
Acteurs principaux : Gérard Depardieu, Édouard Baer, Guillaume Gallienne (de la Comédie française), Vincent Lacoste, Valérie Lemercier, Fabrice Luchini, Catherine Deneuve, Charlotte Le Bon, Bouli Lanners, Dany Boon
Date de sortie française : 17 octobre 2012
Budget : 60 M€Synopsis : 50 avant Jésus Christ. César a soif de conquêtes. A la tête de ses glorieuses légions, il décide d’envahir cette île située aux limites du monde connu, ce pays mystérieux appelé Brittania, la Bretagne. La victoire est rapide et totale. Enfin… presque. Un petit village breton parvient à lui résister, mais ses forces faiblissent. Cordelia, la reine des Bretons, décide donc d’envoyer son plus fidèle officier, Jolitorax, chercher de l’aide en Gaule, auprès d’un autre petit village, connu pour son opiniâtre résistance aux Romains…
Dans le village gaulois en question, Astérix et Obélix sont déjà bien occupés. Le chef leur a en effet confié son neveu Goudurix, une jeune tête à claques fraîchement débarquée de Lutèce, dont ils sont censés faire un homme. Et c’est loin d’être gagné. Quand Jolitorax arrive pour demander de l’aide, on décide de lui confier un tonneau de potion magique, et de le faire escorter par Astérix et Obélix, mais aussi Goudurix, car ce voyage semble une excellente occasion pour parfaire son éducation. Malheureusement, rien ne va se passer comme prévu…Astérix – Réfléchissez : si vous voulez cacher un arbre, le meilleur endroit, c’est… une forêt. Alors, si vous voulez cacher un tonneau, le meilleur endroit, c’est…
Obélix – Une forêt ?À la fin du visionnage de cet Astérix et Obélix : Au service de Sa Majesté, j’ai envie de dire « Ouf ! Voilà qui est fait. » Après les très mauvaises idées dans Astérix et Obélix aux Jeux olympiques, je crois que j’ai encore moins aimé ce nouvel opus, qui arrive finalement beaucoup trop tôt après les autres pour vraiment apporter une patte intéressante à la série.
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Platon la Gaffe : Survivre au travail avec les philosophes
Titre : Platon la Gaffe : Survivre au travail avec les philosophes
Scénariste : Charles Pépin
Dessinateur : Jul
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 22 novembre 2013Synopsis : Kevin Platon va faire son stage d’observation de 3è dans une entreprise de Communication : la COGITOP… La devise de la boîte c’est « Un service, des cerveaux »… et pour cause : tous les employés sont des philosophes célèbres ! De Nietzsche le DRH à Foucault, responsable de la vidéo-surveillance, de Thérèse d’Avila secrétaire de Direction à Montaigne en période d’Essais, notre stagiaire va découvrir le monde du travail version philo. Jul et Charles Pépin nous offrent un véritable manuel pratique de la vie de bureau. Avec cet album, vous n’irez plus jamais travailler de la même façon !
Avoir l’air débordé est devenu un signe extérieur de réussite. Et c’est ainsi que passent les jours, puis les semaines, sans que jamais soit simplement posée la question de ce qui est important. Nous avons tous les moyens, dans notre travail, de distinguer l’urgent de l’important. Il suffit d’y penser : la distinction s’imposera d’elle-même et, peu à peu, nous nous émanciperons de la tyrannie de l’urgence. Alors nous comprendrons la fonction même de l’urgence : nous empêcher de repérer ce qui est important.
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Le chien Iodok
Titre : Le chien Iodok
Auteur : Aleksej Meshkov
Éditeur : L’Arbre vengeur (Selva Selvaggia)
Date de publication : 16 février 2012Synopsis : Sous la fourrure du chien Iodok se cache un homme qui, pour fuir ses congénères, se retrouve au milieu d’eux. Incapable de supporter le troupeau humain, il a choisi de leur échapper en devenant un animal, une bête attentive et patiente qui lèche la main de son nouveau maître, le directeur de la clinique vétérinaire. Iodok parle et s’inquiète : peut-on échapper longtemps aux limiers qui traquent la différence et la déviance au nom du Zoo, cette organisation totalitaire qui contrôle tout ?
Hommage à cette littérature qu’engendrèrent les pires dictatures, fable philosophique qui interroge l’animalité de l’homme, Le chien Iodok est d’abord un roman étrange qui parvient à conjuguer comique et cruauté pour raconter les errements d’un monde dévoyé. Dérangeant, excessif et complexe, Le chien Iodok est surtout un livre mordant, d’une race exceptionnelle.La plupart du temps, je préfère tuer le mâle et épargner la femelle. Je suis cruel, je le sais, mais j’aime les entendre gémir quand j’étouffe leur compagnon. Je perçois leur angoisse, au moment où le mâle se laisse aller à la mort.
Le sang des écureuils a un goût de cèdre, un parfum de résine de pin, une odeur de feuilles et de vent. C’est agréable de les tuer et c’est par pur divertissement que je le fais. En tout cas pas par faim.Il était où le gentil ti Iodok ? Il était où, heiiiin, le Iodok ? Et où il est le pépère au ouah ouah ? Gotainer sort de mon corps et de ce roman légèrement science-fictionesque !
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Kaamelott, tome 3 : L’énigme du coffre
Titre : L’énigme du coffre
Série : Kaamelott, tome 3
Scénariste : Alexandre Astier
Dessinateur : Steven Dupré
Éditeur : Casterman
Date de publication : 23 novembre 2008Synopsis : Plus d’or à Kaamelott ! Les convois sont ils attaqués ? Quelqu’un manigance-t-il leur détournement ? Arthur et ses hommes mènent l’enquête et remontent la piste des chargements jusqu’au village minier. Pour résoudre l’Énigme Du Coffre, il leur faudra s’aventurer dans de lugubres galeries de mine et se transformer en cambrioleurs…
Lancelot – Et l’orque, vous en pensez quoi ? Parce que, moi, je vous le dis, il m’inspire rien de bon…
Léodagan – Ouais, mais attention… les orques, ils ont tellement une sale gueule qu’ils inspirent jamais rien de bon à personne.
Kaamelott poursuit sa reconversion en bande dessinée avec un troisième tome aux accents mystérieux, se déroulant de manière concomitante au Livre I de la série télévisée et se focalisant toujours sur les pitreries et les loupés drolatiques des Chevaliers de la Table ronde, alors toute récente.