• Le prieuré de l’oranger

    Titre : Le prieuré de l’organger
    Auteur : Samantha Shannon
    Éditeur : De Saxus
    Date de publication : 2019 (octobre)

    Synopsis : La maison Berethnet règne sur l’Inys depuis près de mille ans. La reine Sabran IX qui rechigne à se marier doit absolument donner naissance à une héritière pour protéger son reinaume de la destruction, mais des assassins se rapprochent d’elle… Ead Duryan est une marginale à la cour. Servante de la reine en apparence, elle appartient à une société secrète de mages. Sa mission est de protéger Sabran à tout prix, même si l’usage d’une magie interdite s’impose pour cela. De l’autre côté de l’Abysse, Tané s’est entraînée toute sa vie pour devenir une dragonnière et chevaucher les plus impressionnantes créatures que le monde ait connues. Elle va cependant devoir faire un choix qui pourrait bouleverser son existence. Pendant que l’Est et l’Ouest continuent de se diviser un peu plus chaque jour, les sombres forces du chaos s’éveillent d’un long sommeil… Bientôt, l’humanité devra s’unir si elle veut survivre à la plus grande des menaces.

     

    -J’imagine qu’vous avez pas dû voir beaucoup d’morts.
    – Je m’inscris en faux ! s’offusqua Kit. J’ai vu ma chère vieille tante reposant dans sa bière.

  • La piste des cendres

    La piste des cendres

    La piste des cendres

    Titre : La piste des cendres
    Auteur : Emmanuel Chastellière
    Éditeur : Critic
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : 1896, Nouveau-Coronado. Fils illégitime d’un influent propriétaire terrien, Azel fuit son destin, ballotté entre des origines indigènes qu’il renie et une famille qui ne l’accepte pas. Il a préféré rejoindre les montagnes, où il se contente de jouer les chasseurs de primes. Pourtant, loin des hauts plateaux, la menace d’une guerre se profile dans la péninsule : le Nord, véritable grenier à blé, estime être exploité par le Sud, plus industriel, qui dispose d’un accès à l’océan grâce au port de Carthagène. Lorsque Azel accepte à contrecœur d’accompagner un convoi d’indigènes décidés à quitter leurs anciennes terres pour le Grand Exil, le jeune homme est loin d’imaginer qu’il va lui-même se retrouver entraîné dans cette guerre civile… et tout ce qu’elle risque fort de réveiller.

     

    Le général attirait tous les regards, en particulier après son discours devant les « élus » du Conseil. Les Cinq Cents, l’alliance de grands propriétaires terriens venus s’installer dans la colonie en échange d’importantes subventions, avaient décidé de proclamer l’indépendance non pas des seuls territoires du Nord, mais du Nouveau-Coronado tout entier, en leur nom.

  • Feu et sang, partie 1

    Feu et sang, partie 1

    Titre : Feu et sang, partie 1
    Cycle/Série : Feu et sang
    Auteur : G. R. R. Martin
    Éditeur : Pygmalion / J’ai lu
    Date de publication : 2018 / 2020

    Synopsis : « Au septième jour, une nuée de corbeaux jaillit des tours de Peyredragon pour propager la parole de lord Aegon aux Sept Couronnes de Westeros. Ils volaient vers les sept rois, vers la Citadelle de Villevieille, vers les seigneurs tant petits que grands. Tous apportaient le même message : à compter de ce jour, il n’y aurait plus à Westeros qu’un roi unique. Ceux qui ploieraient le genou devant Aegon de la maison Targaryen conserveraient terres et titres. Ceux qui prendraient les armes contre lui seraient jetés à bas, humiliés et anéantis. »Trois cents ans avant les événements du Trône de Fer, Feu et sang raconte l’unification des sept royaumes.

     

    Aegon Targaryen lui-même, chose étrange, était autant une énigme pour ses contemporains que pour nous. Armé de la lame d’acier valyrien Feunoyr, on le comptait au nombre des grands guerriers de son temps ; toutefois, il ne prenait nul plaisir à ses prouesses aux armes et ne chevauchait jamais dans les tournois ou les mêlées. Sa monture était Balérion la Terreur Noire, mais il ne volait que pour la bataille ou pour se déplacer rapidement sur terre ou sur mer. Aegon plaisait aux femmes, mais toujours il resta fidèle à ses sœurs.

  • La rose de Djam, tome 3

    La rose de Djam, tome 3 : Le Pôle du monde

    La rose de Djam, tome 3

    Titre : Le Pôle du monde
    Cycle/Série : La rose de Djam, tome 3
    Auteur : Sandrine Alexie
    Éditeur : L’Atalante
    Date de publication : 2020 (janvier)

    Synopsis : Sibylle a arraché la Rose de Djam au dragon. Mais rapporter la coupe aux Quarante sans tomber aux mains des Noirs et de leur roi-serpent, qui plus est avec un bras cassé, promet de ne pas être une sinécure. L’esprit sous emprise et le corps douloureux, c’est donc en derviche qu’elle se lance sur les routes pour rejoindre Amid. Ce faisant, elle échappe tout autant à la vision des Quarante, dont elle ne peut attendre aucun secours.

     

    Marcher tout le jour en pissant le sang, sans pouvoir me changer, sinon en prétextant un mal d’entrailles… Ni Yahya, ni le Deuxième n’ont ces soucis !
    En fait, elle n’était pas loin de tomber d’accord avec Yokhannân : pouvant choisir entre deux mâles, dont l’un était bâti comme un robuste beau coq, et dépit de tous les jeûnes qu’il s’imposait, pourquoi le Pôle avait-il préféré une femme ?
    Parce que, quand il s’agit de jouer les derviches, Yahya n’a pas beaucoup à se forcer ! Mais ça, c’est bien la confrérie des « fort-membrés-doubles-couilles » : pour jouer de la gueule et fanfaronner, tout le monde est là ! Par contre, quand il faut y aller…

  • Le temps fut

    Le temps fut

    Titre : Le temps fut
    Auteur : Ian McDonald
    Éditeur : Le Bélial (Une Heure Lumière)
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.

     

  • Chasse royale 4

    Rois du monde, tome 2 : Chasse royale (partie 4)

    Titre : Chasse royale (partie 4)
    Cycle/Série : Rois du monde, tome 2
    Auteur : Jean-Philippe Jaworski
    Éditeur : Les Moutons Électriques
    Date de publication : 2020 (janvier)

    Synopsis : Ambigat est-il mort ? Est-il encore en vie ? L’incertitude excite les convoitises et ajoute au désordre. Par loyauté et par ambition, Bellovèse se lance à la recherche du roi caché. À travers les contrées écumées par des bandes féroces, mais aussi à travers la géographie des rêves et des oracles, il remonte la piste du souverain. Toutefois nombreuses sont les meutes qui lui disputent son gibier. Au terme de la courre, après s’être déchirés à belles dents, combien de limiers auront-ils encore la force de faire curée ?

     

    Ce que vous cherchez tous deux réside dans ce cycle sans cesse recommencé. Le haut roi est-il vivant ou mort ? Est-il fort ou faible ? Sacrifie-t-il ou est-il supplicié ? Puisqu’il est souverain il est à la fois vivant et mort, fort et faible, officiant et offrande. Le haut roi est l’axe de vos tribulations. Ce qui importe n’est pas de le trouver, mais la nature du don que vous lui ferez. 

  • Le chant des cavalières

    Le chant des cavalières

    Titre : Le chant des cavalières
    Auteur : Jeanne Mariem Corrèze
    Éditeur : Les Moutons Électriques
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : Un royaume divisé, instable, des forces luttant pour le pouvoir. Un Ordre de femmes chevauchant des dragons. Des matriarches, des cavalières, des écuyères et, parmi elles, Sophie, qui attend. Le premier sang, le premier vol ; son amante, son moment ; des réponses à ses questions. Pour trouver sa place, elle devra louvoyer entre les intrigues de la cour et de son Ordre, affronter ses peurs et ses doutes, choisir son propre destin, devenir qui elle est vraiment.

     

    Les jardins du palais se refusaient d’abord au regard du visiteur. Buissons, haies, taillis se suivaient, se chevauchaient, menaient à leur guise les yeux des promeneurs. Comme une grande tapisserie d’émeraude, tendue en travers d’une scène, les troènes, les cyprès, les lauriers-sauce, dissimulaient les secrets de leurs sœurs florales derrière leur rideau verdoyant. On n’imposait pas sa maraude à ce jardin-là. Il fallait se laisser guider par la gent boisée, accepter de glisser des bras du lilas à ceux de l’albizia, se soumettre aux caprices des canaux de jade, s’oublier dans la volonté des gainiers, des pivoines, des ajoncs. On n’était pas flâneur sous le couvert des chênes et des figuiers, seulement un hôte toléré par les arrangements d’œillets, de roses et de tulipes. Les allées de gazon entraînaient celles qui les arpentaient dans des cheminements hasardeux, des détours incertains. On se perdait pour mieux se retrouver face aux délicats ornements d’un pavillon ombragé, pour mieux découvrir, soudain, derrière les branches basses d’un olivier, une fontaine où l’eau et le jasmin se confondaient.

  • Mélisende de Jérusalem

    Djinn, tome 2 : Mélisende de Jérusalem, la reine maudite

    Titre : Mélisende de Jérusalem, la reine maudite
    Cycle/Série : Djinn, tome 2
    Auteur : Jean-Louis Fetjaine
    Éditeur : Fleuve
    Date de publication : 2020 (février)

    Synopsis : Au temps des croisades, la Terre sainte a tout d’une terre maudite : Francs, Byzantins, Turcs et Assassins ne cessent de s’y affronter. Personne ne semble en mesure d’arrêter l’empereur Jean Comnène, ni le cruel Zengi, qui menacent l’un comme l’autre de déferler sur les royaumes francs. Pour le contrer, Foulque, le roi de Jérusalem, envisage de pactiser avec les Turcs de Damas. C’est sans compter sur son épouse, la reine Mélisende, qui juge cette alliance indigne de son royaume. Pour parvenir à ses fins, la terrible reine devra s’en remettre à des forces plus puissantes, qu’elle, au risque d’éveiller des créatures depuis longtemps endormies… Ce roman, inspiré de faits historiques, dresse un flamboyant portrait de femme, au coeur de la tourmente des croisades.

     

  • Le temps fut

    Le Temps fut

    Titre : Le Temps fut
    Auteur : Ian McDonald
    Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière) [site officiel]
    Date de publication : 13 février 2020 (2018 en VO)

    Synopsis : Bouquiniste indépendant, Emmett Leigh déniche un jour un petit recueil de poèmes lors de la liquidation de la librairie d’un confrère. Un recueil, Le Temps fut, qui s’avère vite d’une qualité littéraire au mieux médiocre… En revanche, ce qui intéresse Emmett au plus haut point, c’est la lettre manuscrite qu’il découvre glissée entre les pages de l’ouvrage. Pour le bouquiniste, tout ce qui peut donner un cachet unique et personnel à un livre est bon à prendre. Il se trouve ici en présence d’une lettre d’amour qu’un certain Tom adresse à son amant, Ben, en plein cœur de la Seconde Guerre mondiale. Remuant ciel et terre – et vieux papiers – afin d’identifier les deux soldats, Emmett finit par les retrouver sur diverses photos, prises à différentes époques. Or, la date présumée des photos et l’âge des protagonistes qui y figurent ne correspondent pas… Du tout.

    Coup de coeur

    C’était le rêve de tous les revendeurs de livres, de tous les bibliophiles : une histoire en-dehors du livre.

    Les librairies – comme les collectionneurs et revendeurs de livres – sont des êtres stables, conservateurs, bien ancrés. Modes et tendances glissent sur eux ; les quartiers changent, leurs populations vont et viennent, mais les librairies et leur contenu s’accrochent, tiennent bon.

    Régulièrement, la collection Une Heure-Lumière des éditions Le Bélial’ dévoile un nouveau titre, le plus souvent picoré dans la nombreuse production de novellas chez les Anglo-Saxons. Cette fois-ci, pour le 23e titre de la collection, il s’agit d’un récit de Ian McDonald datant de 2018 : Le Temps fut.

  • Une histoire populaire de la France

    Une histoire populaire de la France

    Titre : Une histoire populaire de la France
    Auteur : Gérard Noiriel
    Éditeur : Agone
    Date de publication : 2017

    Synopsis : « En 1841, dans son discours de réception à l’Académie française, Victor Hugo avait évoqué la populace pour désigner le peuple des quartiers pauvres de Paris. Vinçard ayant vigoureusement protesté dans un article de La Ruche populaire, Hugo fut très embarrassé. Il prit conscience à ce moment-là qu’il avait des lecteurs dans les milieux populaires et que ceux-ci se sentaient humiliés par son vocabulaire dévalorisant. Progressivement le mot ?misérable?, qu’il utilisait au début de ses romans pour décrire les criminels, changea de sens et désigna le petit peuple des malheureux. Le même glissement de sens se retrouve dans Les Mystères de Paris d’Eugène Sue. Grâce au courrier volumineux que lui adressèrent ses lecteurs des classes populaires, Eugène Sue découvrit les réalités du monde social qu’il évoquait dans son roman. L’ancien légitimiste se transforma ainsi en porte-parole des milieux populaires. Le petit peuple de Paris cessa alors d’être décrit comme une race pour devenir une classe sociale. »

     

     A chaque fois, les élites en lutte contre le pouvoir de l’état encouragèrent « ceux d’en bas » à se révolter car ils avaient besoin de cette violence de masse pour triompher des forces royales. Mais dès que cette violence se déchaîna, ils furent contraints, pour sauver leurs propres privilèges, de se soumettre à la loi du monarque en implorant sa protection, contribuant bien souvent à massacrer eux-mêmes ce peuple qu’ils avaient mobilisé.

    Grand historien spécialiste de l’histoire de la classe ouvrière et pionnier de l’histoire de l’immigration en France, Gérard Noiriel a publié tout au long de sa carrière une quantité impressionnante de travaux. En 2018, il s’inspire de l’œuvre d’Howard Zinn sur les États-Unis (adapté en BD sous le même titre : « Une histoire populaire de l’empire américain ») et décide de proposer à son tour une « histoire populaire » de la France, de la Guerre de Cent ans à nos jours. Un travail colossal, qui vise à mettre en lumière non pas le point de vue exclusif des dominés ou des dominants, mais plutôt de proposer une analyse de la domination et de la manière dont s’articulent et se mettent en place les relations de pouvoir qui lient les hommes entre eux. Le résultat est un ouvrage de près de huit cent pages d’une densité et d’une richesse incroyables qui apporte un contre-point bienvenu à l’histoire réactionnaire qui a actuellement le vent en poupe, notamment dans les médias. Ici, il n’est pas question d’étudier l’histoire de France par le biais de tel souverain ou tel grand homme politique. Non, ce qui intéresse Gérard Noiriel, c’est le peuple où, pour être plus précis, les classes populaires. L’ouvrage se décline en une quinzaine de chapitres, chacun consacré à une période bien précise, dans lesquels l’auteur détaille les spécificités des classes populaires de l’époque : comment vivent-elles ? Quelles sont ses interactions avec le pouvoir en place ? Quel est son degré d’implication dans la vie publique ?…