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Lavinia
Titre : Lavinia
Auteur : Ursula Le Guin
Éditeur : L’Atalante
Date de publication : 2011
Récompenses : Prix Locus Award 2009Synopsis : « Comme Hélène de Sparte j’ai causé une guerre. La sienne, ce fut en se laissant prendre par les hommes qui la voulaient ; la mienne, en refusant d’être donnée, d’être prise, en choisissant mon homme et mon destin. L’homme était illustre, le destin obscur : un bon équilibre. » Dans l’Énéide, Virgile ne la cite qu’une fois. Jamais il ne lui donne la parole. Prise dans les filets du poète qui n’écrira l’épopée des origines de Rome que des siècles plus tard et sans avoir le temps de l’achever avant sa mort, Lavinia transforme sa condition en destin.
Les hommes prétendent les femmes instables, changeantes, et bien que cette accusation soit motivée par la crainte qu’on attente à leur précieux honneur sexuel, elle contient une vérité. Nous sommes capables de changer notre vie, notre être; quelle que soit notre volonté, nous sommes changées. Comme la lune change mais reste elle-même, nous sommes vierges, épouses, mères, grand-mères. Les hommes ne tiennent pas en place, certes, mais ils sont qui ils sont.
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Le Déchronologue
Titre : Le Déchronologue
Auteur : Stéphane Beauverger
Éditeur : La Volte (Folio SF en poche)
Date de publication : 2009 (2011 pour la version poche)
Récompenses : Grand Prix de l’Imaginaire 2010Synopsis : « Je suis le capitaine Henri Villon, et je mourrai bientôt.Non, ne ricanez pas en lisant cette sentencieuse présentation. N’est-ce pas l’ultime privilège d’un condamné d’annoncer son trépas comme il l’entend ? C’est mon droit. Et si vous ne me l’accordez pas, alors disons que je le prends. » Ainsi débute le récit du capitaine Villon. Il lutte avec son équipage de pirates pour préserver sa liberté dans un monde déchiré par d’impitoyables perturbations temporelles. Son arme : le Déchronologue, un navire dont les canons tirent du temps.
Des regrets? Trop pour m’épancher plus longtemps et pas assez pour ne pas accepter le sort qui m’attend. La seule femme que j’aie jamais aimée n’a pas voulu de mon amour. Tous mes amis les plus chers sont morts, je fus souvent responsable de leur trépas. Puisque mes rêves ont révélé un goût de cendres, pourquoi craindre de disparaître?
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Sortilèges, livre II
Titre : Sortilèges
Série : Sortilèges, livre II
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : José Luis Munuera
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : Dans ce deuxième tome de Sortilèges, Dufaux et Munuera marient les contraires : les ténèbres et la blancheur, Maldoror, le démon de haut rang et Blanche, la princesse courageuse, protectrice de son peuple. Tous deux ont été rejetés, bannis de leur royaume par leur propre famille. Mais leur union nest pas que stratégique .
Mais pour lutter contre vous, contre l’ennemi avec lequel vous avez pactisé, je reconnais que mes forces sont insuffisantes. Je me trouvais dans la lumière, la justice, la foi. Ce n’est pas assez. Il me faut chercher d’autres alliés, trouver en moi d’autres forces. Comprendre que je ne dois pas reculer devant le blasphème si je veux vaincre !
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La Tartine du Dimanche matin #10 : L’imaginaire, ça sert d’abord à dominer le monde
Comme annoncé ces dernières Tartines et en paraphrasant le célèbre La géographie, ça sert, d’abord, à faire la guerre d’Yves Lacoste, intéressons-nous à l’imaginaire en tant que façon de dominer le monde, ou au moins de dominer notre propre petit monde personnel.
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Sortilèges, livre I
Titre : Sortilèges
Série : Sortilèges, livre I
Scénariste : Jean Dufaux
Dessinateur : José Luis Munuera
Éditeur : Dargaud
Date de publication : 2013Synopsis : À la mort de son père, Blanche devient la reine d’Entremonde alors qu’une guerre est imminente. Sa mère et son frère cherchent à la tuer et un amoureux éconduit fait appel aux démons pour se venger. Mais le prince du monde d’En Bas, Maldoror, est surtout très séduisant…
A présent il faut m’oublier. La Blanche que tu as connue t’appartient à jamais. La Blanche que l’on viendra chercher n’est plus à personne, car elle est à tout le monde.
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La Saison de la sorcière
Titre : La Saison de la sorcière
Auteur : Roland C. Wagner
Éditeur : J’ai lu (Millénaires) / Les Moutons électriques (La Bibliothèque voltaïque)
Date de publication : 15 octobre 2003 / 3 novembre 2017
Récompenses : Prix Bob-Morane 2004, Prix Rosny-aîné (roman) 2004Synopsis : Une vague d’attentats tout aussi déroutants qu’inexplicables ébranle les symboles de puissance des nations les plus industrialisées. L’Europe est particulièrement touchée par cette nouvelle forme de terrorisme à nulle autre pareille, qui fait usage de forces surnaturelles mais épargne les vies humaines. Pour les États-Unis, puissance tutélaire et parangon impérial(iste) du monde occidental, la lutte contre les « sorciers du tiers monde » est une priorité absolue, voire une mission sacrée. Qui ne s’embarrasse d’aucune demi-mesure : recrutement à tour de bras de bataillons de mages soldats, invasion de la France et d’une partie de l’Europe sous prétexte de « protéger » le Vieux Continent… La tension internationale est à son comble. C’est dans ce contexte global de lutte acharnée contre les « forces du Mal » que Fric, jeune zonard français fraîchement sorti de prison, doit entamer sa réinsertion…
À l’heure où la seconde guerre « préventive » d’Irak est encore dans toutes les mémoires, voici à n’en pas douter un roman de politique-fiction qui fera date ! La saison de la Sorcière est en effet une satire virulente et féroce d’une sombre acuité sur le monde de l’après-11 septembre 2001. Un monde où ne cesse de grandir le fossé entre les champions d’un ultralibéralisme sauvage, mondialiste et dérégulateur, et les laissés-pour-compte d’un tiers monde traditionaliste. Un livre choc qui, sous couvert d’un de ces récits déjantés et rock’n’roll dont seul Roland C. Wagner a le secret, est un cruel miroir tendu aux dérives de nos sociétés du troisième millénaire.C’était une bonne chose, songea l’Opérateur, que ces enquiquineurs de mangeurs de grenouilles se mettent enfin au diapason. Leur laxisme légendaire était l’une des raisons pour lesquelles le gouvernement de leur pays s’était retrouvé désavoué après le premier attentat sorcier. Certes, ils avaient fait des progrès depuis le début du siècle en démantelant leur foutu « service public », en renonçant peu à peu à une protection sociale surdimensionnée qui n’était qu’une incitation à la paresse, ou en multipliant par cinq ou six le nombre de détenus. Mais ils avaient encore pas mal de chemin à parcourir s’ils voulaient atteindre le haut niveau de civilisation des USA, où la place de chacun dans la société dépendait de son mérite, et non d’aides coûteuses prélevées sur les impôts. Rétablir le châtiment suprême représentait à cet égard un grand pas en avant : plus question, désormais, d’entretenir pendant des lustres meurtriers et terroristes aux frais des contribuables.
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Nouvelle bande-annonce pour 300 : La naissance d’un empire
La Warner déballe beaucoup de choses en ce moment et est venu le moment de dévoiler une nouvelle bande-annonce pour la suite de l’adaptation du comics 300 !
Synopsis : En l’an 490 avant J.-C., les troupes athéniennes doivent contrer les attaques de l’empire Perse. Une grande bataille se prépare. Non loin d’Athènes, à 42 km au nord, Marathon est l’un des derniers remparts protégeant la grande Athènes. Les Perses sont nombreux, beaucoup plus nombreux que les Athéniens, qui vont devoir faire appel aux Spartiates pour les aider.
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Quinzinzinzili
Titre : Quinzinzinzili
Auteur : Régis Messac
Éditeur : L’Arbre vengeur (L’Alambic)
Date de publication : 20 septembre 2007 (1935 pour la 1ère édition)Synopsis : Bien sûr, cela fait des décennies que la littérature nous annonce l’anéantissement de la race humaine, notre capacité à nous détruire ne se discutant plus. Beaucoup de livres pour un sujet aussi crucial, mais dans le lot peu de chefs-d’œuvre… Quinzinzinzili, ce roman au titre improbable, est pourtant de ceux-là, ses rares lecteurs n’en démordent pas, qui s’étonnent toujours de son ironie visionnaire, de son pessimisme halluciné et de ses trouvailles géniales. Publié en 1935, il a été imaginé par Régis Messac (1893-1945), considéré comme l’un des précurseurs du genre, et nous entraîne après le cataclysme, à la suite du dernier des adultes, témoin stupéfait de la renaissance du genre humain : sous ses yeux désabusés, un groupe d’enfants réinvente une Humanité dont l’Histoire a disparu. Et Messac, qui sait que la Civilisation est mortelle, nous offre le spectacle d’une poignée de gosses en train de lui régler son compte… Stupéfiant, Quinzinzinzili renaît et devrait susciter l’admiration de ceux qui croient davantage aux vertus des Lettres qu’à celles de l’Homme.
L’intelligence n’est pas très répandue dans le monde nouveau. Aussi, on y est grand homme à bon compte.
Quinzinzinzili ! En voilà un titre qui dépote. Et personnellement, je prononce toutes les lettres, histoire de faire authentique. Mais qu’est-ce donc que cet O.V.N.I. ?
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Téméraire, tome 8 : Le sang des tyrans
Titre : Le sang des tyrans
Cycle : Téméraire, tome VIII
Auteur : Naomi Novik
Éditeur : Le-Pré-aux-clercs / Pocket
Date de publication : 2013 / 2014Synopsis : Échoué à la suite d’un naufrage sur les côtes inhospitalières du Japon, ayant tout oublié de Téméraire et de ses aventures en tant qu’aviateur britannique, Laurence se retrouve rapidement happé dans des intrigues politiques qui menacent non seulement sa vie, mais aussi la position déjà précaire de l’Angleterre. Car à l’ouest, un autre conflit, plus vaste, se prépare. Napoléon s’est retourné contre son ancien allié, Alexandre de Russie, et mène la plus grande armée que le monde ait jamais vue pour ajouter son pays à la liste de ses conquêtes. C’est là, aux portes de Moscou, que Laurence et Téméraire, avec quelques vieux amis et d’autres alliés plus inattendus, vont devoir faire face à leur plus grand défi… et découvrir s’il existe oui ou non des liens plus forts que les souvenirs.
-Ce sont des popes, expliqua Dyhern. Ils sont en train de leur dire que vous avez été envoyé par Dieu pour écraser les ennemis de la Russie.
-Mais c’est faux ! s’exclama Téméraire, fortement indigné. Pourquoi leur faire croire que Dieu a quoi que ce soit à voir là-dedans ? Nous sommes envoyés par l’empereur. Je ne vois pas de quel droit Dieu devrait en retirer un quelconque mérite ! -
Le Dit de Sargas. Mythes et légendes des Mille-Plateaux
Titre : Le Dit de Sargas. Mythes et légendes des Mille-Plateaux
Auteur : Régis Antoine Jaulin
Dessinateur : Lionel Richerand
Éditeur : Mnémos (Ourobores)
Date de publication : 2013Synopsis : Voici, recréée pour la première fois en français par Régis Antoine Jaulin, la grande épopée mythologique de la mystérieuse civilisation des Mille-Plateaux. Nul ne sait si cette culture existat ou si elle fut inventée de toutes pièces par quelques aèdes des temps anciens comme divertissement des premiers princes. Leurs conteurs nous ont légué, par-delà les âges et les imaginaires, un ensemble de mythes qui frappent au cœur par la force tragique et la dimension universelle de leurs récits. En puisant, comme Le Silmarillion de J.R.R. Tolkien, à la source des mythes, Le Dit de Sargas conte la genèse et le destin tragique d’une humanité glorieuse qui tua ses dieux pour goûter la joie et l’effroi de la liberté. Évoquant tour à tour Les Mille et une Nuits ou Le Mahabharatha indien, Le Dit de Sargas compose une peinture flamboyante et âpre des commencements de ces hommes et femmes survivant avec bravoure parmi l’immensité déchiquetée des Mille-Plateaux.
Tu es Celui qui Dit ! Je te fais don de la connaissance de toutes choses. Tu vas désormais dire aux tiens l’histoire du monde, des hommes, des dieux et des étoiles. Lève-toi ! Porte cette charge, elle soulagera ta peine, elle guidera tes pas. Marche vers les douze piliers ! Marche sur les Mille-Plateaux ! Va ! Porte d’une voix forte et claire le récit de l’humanité. Va dire aux étoiles les sagesses qui leur permettront de flamboyer dans les cieux comme dans les cœurs. Va dire le chant du monde aux femmes et aux hommes, qu’ils puissent le répéter à leur tour. Va, mon frère ! Va !